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1 janvier 2016 5 01 /01 /janvier /2016 17:43

 

Source : https://www.mediapart.fr

 

 

L'hôpital Pompidou mis en cause après le suicide d'un médecin
31 décembre 2015 | Par Michel de Pracontal
 
 
 

Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour harcèlement moral, à la suite du suicide du professeur Jean-Louis Mégnien, cardiologue, qui s’est jeté par la fenêtre de son bureau le 17 décembre. En 2014, un de ses collègues avait alerté les responsables de l'établissement d'un « risque suicidaire » dû à un harcèlement. Il n'a pas été entendu. L'analyse des mails confidentiels des collègues de Mégnien et de la hiérarchie de l'hôpital révèle de lourdes responsabilités administratives et met en cause la directrice de l'hôpital.

Mercredi 30 décembre, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour harcèlement moral, à la suite du suicide, à 54 ans, du professeur Jean-Louis Mégnien, cardiologue à l’hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP), qui s’est jeté par la fenêtre de son bureau au septième étage, le 17 décembre dernier. Sophie Mégnien, l’épouse du médecin, père de cinq enfants, a été entendue par les policiers et a porté plainte, le 29 décembre. L’enquête a été confiée à la brigade de répression de la délinquance contre la personne de la police judiciaire parisienne, d’après une source judiciaire interrogée par l’AFP.

 

L'entrée de l'hôpital européen Georges-Pompidou, dans le XVe arrondissement de Paris © KoS L'entrée de l'hôpital européen Georges-Pompidou, dans le XVe arrondissement de Paris © KoS

 

Le suicide de Jean-Louis Mégnien a suscité une très vive émotion dans le milieu médical, et a très vite soulevé la question de responsabilités éventuelles. À l’hôpital Georges-Pompidou, on savait pertinemment que Jean-Louis Mégnien avait été en conflit avec sa hiérarchie et avait eu un arrêt maladie de neuf mois, entre mars et décembre 2015, avant de reprendre son travail le 14 décembre. Dès l’annonce de sa mort, des collègues de Jean-Louis Mégnien ont évoqué une situation de souffrance au travail et de harcèlement, signalant entre autres qu’à son retour il avait trouvé son bureau fermé et la serrure changée. Pour y entrer, il a dû faire venir un serrurier. Trois jours plus tard, il se défenestrait de ce bureau dont on avait cherché à l’exclure.

Le 23 décembre, Martin Hirsch, le directeur général de l’AP-HP (assistance publique-hôpitaux de Paris), a diffusé un courrier aux personnels de l’hôpital dans lequel il exprime sa « volonté d’analyser les circonstances sans aucun tabou »Le professeur Loïc Capron, président de la Commission médicale d’établissement (CME) de l’AP-HP, a pour sa part anticipé en écrivant dès le 24 décembre, dans un courrier à l’attention de ses collègues, qu’une enquête était ouverte « pour examiner les responsabilités dans une plainte pour harcèlement moral ». Loïc Capron connaissait très bien Jean-Louis Mégnien et avait mené en 2013-2014 une tentative de médiation auprès de lui afin de « remédier à sa souffrance au travail ». Dans une interview à l’agence de presse médicale APM, Capron s’efforce de minimiser le rôle de l’administration, affirmant que « c’est d’abord et avant tout une affaire médicale ». Il insiste : « S’il y a eu harcèlement, c’est un harcèlement médical, pas administratif », et estime que si l’enquête identifie des responsabilités administratives, celles-ci seront « plus ténues ».

Mais plusieurs documents que révèle Mediapart, et dont certains ont été versés au dossier de l’enquête, suggèrent que l’administration, et en particulier la directrice du groupe hospitalier, Anne Costa, ont pu jouer un rôle important dans le conflit professionnel qu’a vécu Jean-Louis Mégnien.

Ainsi d’un mail confidentiel du 23 février 2014, adressé par Anne Costa au professeur Alain Simon, ancien chef de service de Jean-Louis Mégnien, président de la Commission médicale d’établissement (CME) locale, et très influent dans l’hôpital. Ce mail est envoyé à la suite d’un problème concernant un chirurgien cardiaque, le docteur Rachid Zegdi, et sans rapport avec Mégnien. Anne Costa écrit : « Et de trois… Après souliamas DERDER voici le 3eme !!!  je ne compte pas Megnien !!!  Amitiés Anne »  [les majuscules et points d’exclamation sont d’Anne Costa].

 

 

Les deux premiers noms cités dans le mail sont ceux de médecins qui ont eu un conflit direct avec Anne Costa. Redha Souilamas (et non Souliamas) est un chirurgien thoracique de réputation internationale, qui a quitté l’HEGP fin 2013, lassé de ne pas être reconnu et d’être en butte à de multiples vexations s’apparentant à du harcèlement, selon le témoignage de certains de ses collègues ; ceux-ci estiment qu’Anne Costa a joué un rôle majeur dans son départ. Souilamas a raconté son parcours dans un livre, La Couleur du bistouri, et travaille actuellement à la Cleveland Clinic Abu Dhabi.

Mohamed Derder est un chirurgien plasticien qui, au moment où est écrit le mail, est menacé par Anne Costa d’une procédure de licenciement express. Motif : un patient l’a accusé d’avoir touché un versement en espèces pour une intervention remboursée par la sécurité sociale. Cette accusation ne sera jamais prouvée, le patient ne portera pas plainte, et la procédure contre Derder sera abandonnée, mais Derder est en difficulté à la date du mail.

Le troisième homme mentionné par Anne Costa, qu’elle ne nomme pas, est le chirurgien Rachid Zegdi. Son identité ne fait aucun doute parce que le mail d’Anne Costa est envoyé en lien avec un message de protestation que Zegdi a adressé à un collègue de son service (la directrice de l’HEGP ayant été mise en copie). Le message de Zegdi concerne un sujet sans rapport avec Mégnien. Anne Costa a donc jugé utile de retransmettre à Alain Simon la protestation de Zegdi, en la rapprochant des cas de Souilamas et Derder, et en mentionnant aussi Mégnien, même si elle ne le « compte pas ».

Surprenant de voir une directrice d’établissement compter les têtes qui tombent, ou qu’elle voudrait voir tomber. Et pourquoi en tient-elle au courant le professeur Alain Simon ? Ce dernier est certes président de la CME locale, et à ce titre pourrait être renseigné sur les conflits au sein de l’hôpital. Mais le ton familier du mail ne semble pas précisément celui d’une directrice informant un représentant du personnel médical.

Contactés par Mediapart, Anne Costa et Alain Simon n’ont pas donné suite au moment où nous publions cet article. Ils ont pourtant tous les deux joué un rôle crucial dans la situation professionnelle de Jean-Louis Mégnien. Alain Simon dirigeait à l’hôpital Broussais le Centre de médecine préventive cardiovasculaire (CMPCV), qui a été transféré à l’hôpital européen Georges-Pompidou en 2008. Mégnien a travaillé au CMPCV dès 1990, d’abord sous la direction du professeur Joël Ménard, puis sous celle d’Alain Simon.

Son ancien chef répand la rumeur qu'il est mentalement perturbé

À partir de 2012 se pose le problème de la succession d’Alain Simon, qui doit prendre sa retraite de chef de service. Jean-Louis Mégnien est, en dehors de Simon, le seul « PU-PH » du service (professeur des universités – praticien hospitalier). Sa compétence est reconnue. Il aurait logiquement dû succéder à Alain Simon. Or, Simon ne soutient pas Mégnien, de sorte qu’une solution atypique est retenue, celle d’une chefferie tournante. Mégnien résume la situation dans un mail à un collègue daté du 12 novembre 2013 :

« […] Chironi avec l’appui de Simon a posé sa candidature. Simon a tout fait pour que je retire la mienne.[…] Il considérait qu’il y avait 2 candidatures légitimes, et dans ses conditions, une commission ad hoc allait être constituée, avec de nombreux sous-entendus pour me faire comprendre que tout serait bidon.

« À partir de là, “j’ai retiré” de force ma candidature sur le principe d’une chefferie de service tournant, et surtout du partage des responsabilités avec codirection de la clinique, de l’enseignement et de la recherche (document joint).  

« Cela n’a pas été respecté comme écrit sur le document, et c’est sur ce point que je suis en désaccord, car depuis la signature de ce papier je suis dans un placard.

« Sur un accord non respecté, je demande à ce que G. Chironi [de] démissionne. »

Tel est donc le conflit qui s’engage à l’automne 2013 : le docteur Gilles Chironi, cardiologue mais qui n’a pas, lui, le titre de PU-PH, a été promu par Alain Simon. Un compromis est trouvé : le poste de chef du service CMPCV tournera tous les quatre ans, Chironi assurant la première rotation. Mais Jean-Louis Mégnien se rend compte que c’est un marché de dupes. Dans les faits, il va être placardisé. Il s’efforce dès lors de se défendre.

La situation s’envenime rapidement. Mégnien constate qu’il n’est plus tenu au courant de ce qui se passe dans le service, dont Chironi a pris officiellement la responsabilité, mais qui continue d’être dirigé de facto par Alain Simon (la pancarte « Pr Simon Chef de service » n’a d’ailleurs pas été retirée de la porte de son bureau, comme en témoigne la photo ci-dessous, prise en décembre 2015).

 

La porte du bureau du professeur Alain Simon, à l'HEGP © DR La porte du bureau du professeur Alain Simon, à l'HEGP © DR

 

Le 28 novembre 2013, Jean-Louis Mégnien envoie un courriel à Alain Simon, écrivant : « Merci d’accuser réception de ce mail, car depuis un mois, je n’ai eu aucune réponse de ta part à mes envois de mail, ni aucun mail de toi, ou de G. Chironi sur le fonctionnement du service… » Pourtant, « jusqu’à il y a 30 jours, A. Simon me disait tout sur tout le monde, personnel médical et administratif », indique Mégnien dans un autre mail de novembre 2013.

À la même époque, la CME, que préside le professeur Loïc Capron, a constitué un groupe de conciliation pour tenter de résoudre le conflit. Le groupe comprend, outre Capron lui-même, le professeur Béatrice Crickx, dermatologue à l’hôpital Bichat, et deux médecins de l’HEGP, les professeurs Michel Desnos et Christian Jacquot. Desnos est alors le chef du pôle cardio-vasculaire de l’HEGP, et a donc autorité sur les décisions d'organisation qui concernent Mégnien. Ce n’est pas la position idéale pour participer à une médiation.

Concrètement, la situation ne s’améliore pas. Jean-Louis Mégnien constate qu’Alain Simon interdit à certains collègues de lui parler. Et répand la rumeur qu’il est mentalement perturbé, que ses « problèmes psychiatriques » le conduisent à dénigrer Gilles Chironi. Mégnien découvre qu’on l’accuse d’avoir tenu des propos homophobes à l’égard de Chironi. Il nie cette accusation dans une lettre recommandée adressée en décembre 2013 à Anne Costa. Il affirme que ce sont Chironi et Simon qui sont responsables de la dégradation de leurs relations.

Réponse cinglante d’Anne Costa dans une lettre de janvier 2014. La directrice reprend à son compte les accusations que Mégnien a toujours niées : « Malgré les témoignages écrits, vous avez nié les faits, à savoir les propos que vous avez tenus au moins à deux reprises contre Gilles Chironi (Pédérastie-Pédophilie)… Enfin, je me suis permis de vous informer, en accord avec le Professeur Desnos, chef de Pôle, et donc responsable de la bonne organisation du service, qu’il n’était pas possible de continuer à travailler au sein d’une équipe aussi petite, en tenant de tels propos. »

Rappelons que Desnos fait partie du groupe qui tente de trouver une solution de conciliation. Or, Anne Costa s’appuie sur Desnos pour signifier à Jean-Louis Mégnien qu’il doit quitter le service, sur la base d’une accusation de propos homophobes qu’il a récusée dès le départ. Anne Costa invoque des témoignages écrits, mais pour Mégnien il s’agit de faux témoignages. Chironi a de son côté déposé une plainte pour propos homophobes, laquelle finira par aboutir à un non-lieu, mais plus tard.

Malgré tout, le professeur Mégnien tente de faire un pas en direction de Gilles Chironi. Le 27 janvier 2014, il écrit à Béatrice Crickx un mail dans lequel il propose de « rentrer dans les rangs », de « ne plus contester le management du CMPCV », et de présenter des excuses. Aux yeux de Jean-Louis Mégnien, ces concessions devraient lui permettre de reprendre le travail avec l’équipe du service. Béatrice Crickx lui répond en indiquant que son maintien au sein de l’unité dépend de la décision de Desnos. Lequel estimait précédemment, en accord avec Anne Costa, que Mégnien ne pouvait plus rester dans l’équipe…

« Pourquoi ne m’a-t-on pas écouté ? »

La réponse de Jean-Louis Mégnien à Béatrice Crickx, le 28 janvier 2014, traduit son désarroi : « Je craque. Je n’en peux plus… J’ai l’impression de descendre aux enfers. Qu’ai-je fait pour cela ??? […] Imposer un changement de bureau, à un autre étage, dans un autre service, quitter l’équipe médicale et paramédicale, couper tout lien avec le bureau des RDV, et mes patients et mes étudiants attaque ma dignité, mon honneur, et me désigne directement coupable de ? C. Jacquot m’a interpellé tout à l’heure à 18h00 pour demander ce que je faisais encore au septième étage, et pourquoi je n’avais pas déménagé. C’est une honte ! »

 

Jean-Louis Mégnien © DR Jean-Louis Mégnien © DR

 

Il faut rappeler que Christian Jacquot est censé participer à la conciliation. La dernière phrase du mail de Mégnien se passe de commentaire : « Mais que dois-je faire demain m’occuper de mes patients, contacter mon avocat ou me jeter par la fenêtre ? Je vous le demande… »

C’est peu après ce message qu’Anne Costa adresse à Alain Simon son mail « Et de trois… », qui montre que la directrice de l’hôpital et l’ancien chef de service sont en accord.

En avril 2014, Jean-Louis Mégnien dépose une plainte auprès du conseil de l’ordre contre le professeur Christian Jacquot, à qui il reproche d’avoir fait un faux témoignage pour étayer l’accusation de propos homophobes. Il est décidément difficile de comprendre comment le groupe de médiation avait une chance d’aboutir.

Début juillet 2014, les quatre membres du groupe, Loïc Capron, Béatrice Crickx, Michel Desnos et Christian Jacquot formulent pourtant une proposition : Jean-Louis Mégnien doit quitter le septième étage, et développer une nouvelle activité dans un autre secteur situé à un autre étage ; il doit aussi retirer la procédure qu’il a engagée contre Christian Jacquot auprès de l’Ordre des médecins.

Mégnien refuse cette proposition dans un mail adressé à Capron : « Je ne vois aucun principe de réciprocité, indispensable dans une conciliation », écrit-il.

Le docteur Rachid Zegdi, le « troisième homme » du mail d’Anne Costa, se rend compte de l’état de grande souffrance dans lequel se trouve Jean-Louis Mégnien. Le 27 novembre 2014, il lance une alerte via un mail à Anne Costa, intitulé « Risque suicidaire », qu’il met en copie à Martin Hirsch.

Le courriel de Zegdi aura malheureusement été prémonitoire : « Madame la directrice, je vous écris ce jour pour porter à votre connaissance une information que j'estime être de la plus haute importance. Vous allez recevoir aujourd'hui le Pr Jean-Louis Mégnien. Sachez, Madame la Directrice, qu'il est actuellement en très grande souffrance. Vous en connaissez la cause (harcèlement moral…) mais vous en ignorez son degré d'affliction ! Le Pr Mégnien a une vision très noire de son avenir immédiat et à moyen terme. Il a clairement exprimé son “envie d'en finir”; il “s'est renseigné” m'a-t-il annoncé ce matin, en pleurs! Seul son amour pour sa femme et ses 5 enfants l’a empêché de commettre l'irréparable. Prendre une décision, aujourd'hui, qui irait contre son souhait ou ses intérêts risquerait de le pousser au fond du précipice au bord duquel il se trouve actuellement. »

Ni Anne Costa, ni Martin Hirsch, le directeur général de l’Assistance publique, qui a lu ce mail, n’ont réagi à la hauteur de l’avertissement. Le professeur Mégnien est parti en arrêt maladie dans les premiers mois de 2015. À son retour, le 14 décembre dernier, il a trouvé son bureau inaccessible : la serrure avait été changée. Notre enquête ne nous a pas permis de savoir qui avait fait changer cette serrure.

Après le suicide du médecin, le professeur Bernard Granger, psychiatre à l’hôpital Tarnier, et membre de la CME de l’AP-HP, que préside Loïc Capron, a publié une lettre ouverte dans laquelle il interpelle Martin Hirsch. Rappelant le message d’avertissement envoyé par Rachid Zegdi en 2014, Granger dénonce « une maltraitance institutionnelle incarnée en premier lieu par la directrice du groupe hospitalier, qui a choisi son camp plutôt que de se situer au-dessus de la mêlée, comme cela eût été son rôle ».

Pour Bernard Granger, Martin Hirsch et ses subordonnés auront à « rendre des comptes ». Il reproche au directeur général de l’AP-HP d’avoir soutenu Anne Costa et de l’avoir confortée dans une « posture partisane, qu’elle conserve aujourd’hui encore malgré la tragédie que vit l’HEGP ».

Au cours des deux dernières années, la directrice a été mise en cause par le personnel médical de l’HEGP à plusieurs reprises. Comme on l’a vu plus haut, elle a tenté de licencier le chirurgien Mohamed Derder, sur la base d’une accusation non prouvée. On lui a reproché, au printemps 2014, d’avoir fait établir des fichiers illicites pour évaluer l’activité des chirurgiens en notant ceux qu’elle jugeait « faiblards » ou « corrects ».

Martin Hirsch n’a cependant pas remis en cause la gouvernance d’Anne Costa, concédant seulement une « anomalie » dans l’affaire des fichiers. Sa position évoluera-t-elle après la récente tragédie ? Mediapart l'a contacté par mail, sans avoir obtenu de réponse au moment où paraît cet article.

Ces jours-ci, Rachid Zegdi a renvoyé à Anne Costa et Martin Hirsch son mail de novembre 2014 après la mort de son collègue, accompagné de ce simple commentaire : « Pourquoi ne m’a-t-on pas écouté ? » 

Il a reçu cette réponse d’Anne Costa : « Après une longue concertation, nous avons pensé pouvoir apaiser la situation en séparant les acteurs, après avoir rencontré à plusieurs reprises ces derniers. Nous avons ensemble entendu la très grande difficulté dans laquelle était le professeur Mégnien, en proposant des solutions d'installation au deuxième étage pour permettre la poursuite de son activité dans des conditions plus sereines […] Lors de son retour, ses collègues et les cadres ont agi aussi prudemment que possible. Le médecin du travail a permis une reprise sous surveillance étroite. Malgré tout cela, l'irréparable s'est produit. »

 

 

Source : https://www.mediapart.fr

 

 

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commentaires

R
Es ce sous prétexte du devoir de reserve que medias garde le silencie, sauf dans le registre du faussement compassionnel ?<br /> <br /> Leurs donneurs d'ordres vont ils s'endeuiller de devoir piller un pays pauvre d'une ressource humaine de remplacement vu les frais d'intégration que cela imputera sur leur taux de rentabilité ?<br /> <br /> Y aurait t il eu une seule ligne dans les journaux si il n'avait pas était médecin ?<br /> <br /> Pour sortir un peu du deni de réalité, il existe d autres types d esclaves sur exploités, payés en contrat precaire 25h/semaine pour en faire en réalité le double, d'astreintes 24h/24 7j/7, devant aller poster le courrier après la journée de travail (avec ses économies personnelles), harcelés, agressés, avec des objectifs irréalisables, des mains rongés par les produits toxiques, des dos de soignants où comme pour les chiens : il faut multipler leur âge par 7 pour en connaître l'équivalence chez les humains, sans avoir le temps d'uriner, parfois plus malades que les soignés, dormant dans leurs voitures et faisant les poubelles pour survivre.<br /> <br /> Faut il les culpabiliser à coup de "formations" bientraitance, qualité des soins, et autres allégations commerciales mensongères qui promettent à nos vieux de baigner dans leur bonheur quand on les laisse baigner dans leurs selles après leur avoir escroquer les économies de toute une vie ?<br /> <br /> Aux grands mots les petits remèdes... A l'impossible, nul n'est tenu. Vous avez payé le prix de votre moral quand les laches survivent. Vous serez toujours en vie dans nos conscience. Reposez en paix.
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