A l’époque, le film du Commandant Cousteau et de Louis Malle avait été encensé par la critique, allant même jusqu’à remporter en 1956 la Palme d’or à Cannes. Depuis, des millions de gens l’ont vu en salle et à la télévision (j’en suis) et jamais le film, qui passait comme un des premiers documents phares de la conscience écologique, n’a été remis en question. Eh bien voilà, c’est fait…
Il a fallu 60 ans pour que le romancier et cinéaste français Gérard Mordillat attire l’attention des gens sur ce que présentait peut-être vraiment le chef-d’œuvre du commandant Cousteau. Nos normes changent, les méthodes aussi.
Ce qui était acceptable hier, ne l’est peut-être plus aujourd’hui et en voilà un bel exemple. Regardez la chronique de Gérard Mordillat intitulée « Le Monde du silence, un film naïvement dégueulasse » et vous comprendrez ce que bien des gens n’avaient pas vu dans ce film, moi inclus…
En écoutant cette chronique, en voyant ces images plutôt violentes face à la nature, je repense à l’équipe de Cousteau qui avait fait la manchette il y a quelques années au Québec parce qu’ils étaient « brusques » avec les baleines du St-Laurent…
Pour ceux qui veulent revoir le tout premier film de Louis Malle, mettant en vedette le Commandant Cousteau et sa bande… Voici une copie du documentaire « Le Monde du silence » disponible sur YouTube
lien ici
N.B. Merci à Michel Rochon, journaliste scientifique à Radio-Canada, d’avoir attiré mon attention sur cette chronique de Gérard Mordillat.
Source : https://bgug.wordpress.com
commenter cet article …