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"Il aura fallu un scandale de 150 millions de dollars [137 millions d'euros] pour que les Américains s'intéressent au football."
C'est ainsi que le Washington Post commence un petit article dans lequel il profite du grand déballage à la FIFA pour informer ses lecteurs du sort des ouvriers qui travaillent à la construction des stades pour la Coupe de monde au Qatar en 2022. Une compétition derrière laquelle on retrouve... Sepp Blatter.
Lire tous nos articles sur le scandale qui ébranle la FIFA
Une enquête du Guardian révélait, en 2013, la situation d'"esclavagisme" dans laquelle vivaient les dizaines de milliers ouvriers venant du Népal, d'Inde ou du Bangladesh.
Lire notre enquête : Qatar : dans les camps du Mondial 2022
Le Washington Post a mis bout à bout les statistiques existantes, celles du Guardian (964 décès entre 2012 et 2013), celles de la diplomatie indienne et celles de la Confédération syndicale internationale pour arriver au graphique ci-dessous. Tout en soulignant que le bilan du chantier qatari pourrait être bien plus élevé, le journal précise que les bilans des Jeux olympiques de Sotchi ou de Pékin sont également à examiner avec réserve.