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16 mars 2012 5 16 /03 /mars /2012 13:55

Les Possibles en Marche !!!: Itinéraire au 15/03/12

 

 

Les Possibles en Marche !!!: Itinéraire au 15/03/12 | Marches Paris 2012 | Scoop.it

Itinéraire

15 mars : Montélimar > Loriol sur Drome

 

16 mars : Loriol sur Drome > Valence

 

17 mars : Valence > Tournon sur Rhone

 

18 mars : Tournon sur Rhone > St Victor

 

19 mars : St Victor > Annonay

 

20 mars : Annonay > La Versanne (col du grand bois)

 

21 mars : La Versanne > St Etienne

 

22 mars : St Etienne > St Romain en Gier

 

23 mars : St Romain en Gier > Lyon

 

26 mars : Lyon > Amberteux en Dombes

 

27 mars : Amberteux en Dombes > St Didier

 

28 mars : St Didier > Macon

 

29 mars : Macon > Uchizy

 

30 mars : Uchizy > Sennecy LeGrand

 

31 mars : Sennecy LeGrand > Chalon sur Saone

 

01 avril : Chalon sur Saone

 

02 avril : Chalon sur Saone > Beaune

 

03 avril : Beaune > Nuits St Georges

 

Dijon 5 et 6 avril


Auxerre le week end du 12 et 13 avril


Melun le 18 avril


Paris arrivée prévu vendredi 20 avril

 

 

Scooped by MARCHE PARIS 2012

 

 

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16 mars 2012 5 16 /03 /mars /2012 13:50

La marche est à Cestas, non loin de Bordeaux. Ce matin, deux des marcheurs espagnols nous ont quittés, ce qui amène notre groupe à une dizaine de membres.

16 kilomètres de trajet sous le soleil des Landes, le long de la D 1010, et nous voilà.

Nous avons posés le campement sur un terrain de foot, ouvert par la mairie. Nous avons de même un vestiaire avec douches.
Une assemblée se tient depuis dix-neuf heure sur le thème de la Palestine.


Etape de demain: Pessac, à l'entrée sud de Bordeaux, à l'université.

 

 

                                                                 **************************************************

 

http://www.scoop.it/t/marches-lille-paris-2012 

March 15, 9:43 PM
Voici l'itinéraire (sous réserve de modification) de la marche Baiona jusqu'à Saintes (Yannick)

Samedi 17 mars BORDEAUX
Dimanche 18 mars SAINT ANDRE DE CUBZAC
Lundi 19 mars SAINT-SAVIN
Mardi 20 mars MONTENDRE
Mercredi 21 mars JONZAC
Jeudi 22 mars PONS
Vendredi 23 mars SAINTES
Samedi 24 mars SAINTES
Dimanche 25 mars ST HILAIRE DE VILLEFRANCHE
Lundi 26 mars AULNAY
Mardi 27 mars BRIOUX SUR BOUTONNE
Mercredi 28 mars CHENAY
Jeudi 29 mars COULOMBIERS
Vendredi 30 mars POITIERS
Samedi 31 mars POITIERS
Dimanche 1 mars BEAUMONT
Lundi 2 mars INGRANDES
Mardi 3 avril ST MAURE DE TOURRAINE
Mercredi 4 avril MONTBLASON
Jeudi 5 avril TOURS
Vendredi 6 avril TOURS
Samedi 7 avril AMBOISE
Dimanche 8 avril ONZAIN
Lundi 9 avril BLOIS
Mardi 10 avril MER
Mercredi 11 avril MOUNG SUR LOIRE
Jeudi 12 avril ORLEANS
Vendredi 13 avril ORLEANS

                                                                  ***************************************************

 

 

http://www.marche-paris-2012.com/les-marches-populaires/test-boucle/

photo-groupe

 MARCHE POUR LA SOUVERAINETÉ POPULAIRE 


Une trentaine de personnes au départ de la marche. 1 voiture et 1 caravane pour la logistique. 1 vélo et sa carriole pour l’approvisionnement, beaucoup de motivation et d’espoir…..

 

    Ne nous Regardez pas, Rejoignez-nous !

  1.  Convergence des Luttes: rencontrer les citoyens, associations, collectifs, syndicats pour échanger, trouver nos accords communs de lutte et préparer le nouveau printemps des peuples.
  2. Soutien au processus constituant.

 

Téléphone: 07 61 62 17 44

Mail: marchebaiona2012@gmail.com

 

 

 

 

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16 mars 2012 5 16 /03 /mars /2012 13:47

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Une Marseillaise revue et corrigée par la Marche des Possibles

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16 mars 2012 5 16 /03 /mars /2012 13:42

 

http://www.marche-paris-2012.com/

 

 


Ils sont contaminés par l’espoir….
Ils ont développé une obsession, celle de changer le monde….
Leur folie se propage…..
Ils sont de plus nombreux, errant sur les route…..

 

Ils convergent vers Paris…..
L’invasion est Proche…..

Personne ne pourra empêcher cette contamination générale…..
La Révolution aura bien lieu
21 AVRIL: Occupons Paris
1er MAI: Occupons NATION
12 MAI: Occupons l’Assemblée Nationale

 

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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 22:53

 

 

 

LE 24 MARS NOUS OCCUPERONS LES SUPERMARCHES !

 La Marche Baiona lance cet appel à tous les citoyens et assemblées à soutenir et relayer cette initiative dans la non-violence et la désobéissance civile pour : 

  • Imposer des Marges Maximale à la Grande Distribution

  • Imposer une juste rétribution des producteurs

  • Interdire les produits toxiques dans l’alimentation

 

De nombreux type d’actions sont envisageables :

  • Blocage des caisses, information des clients

  • Etiquetages des produits néfastes pour la santé et ou l’environnement

  • Distribution de tracts et information des clients

  • Marchés sauvages de producteurs locaux

  • Incitation au Boycott


A tous les Citoyens et à tous les Agriculteurs,

En ce mois de Mars, nous nous sommes mis en Marche depuis différents points de France (Bayonne, Marseille, Toulouse, etc…) pour rejoindre Paris le 21 Avril 2012 et remettre la voix du Peuple au cœur du débat politique.

Nous ne pouvions rester inactif devant la pathétique mascarade électorale que nous vendent les médias de masse.

Nos responsables politiques, noyés dans leurs privilèges et prisonniers de la corruption ont abandonné leur responsabilités et il est temps que le Peuple s’unisse et redonne un sens au mot Démocratie.

 

NOTRE CONSTAT

La situation actuelle du monde agricole est alarmante. Elle est pire qu’en 1789 !

Chaque jour durant cette traversée de la France, nous redécouvrons la beauté de nos campagnes.

Chaque jour sur la route, nous rencontrons des Agriculteurs qui nous accueillent chaleureusement, nous nourrissent parfois et la plupart du temps nous décrivent une même et triste réalité.

 

Nos paysans sont en souffrance. Ils sont les premières victimes des dérives d’un capitalisme outrancier où le profit annihile tout respect du vivant, des hommes et de l’environnement confondus.

Ils travaillent comme des forcenés sans compter leurs heures et croulent sous les dettes.

Leur quotidien c’est l’isolement, le divorce, la peur de l’avenir et la non-reconnaissance de leur travail.

Cela engendre de terribles conséquences :

C’est la profession la plus touchée par la dépression et ses dérives médicamenteuses (le suicide touche 2 agriculteurs par jour dans notre pays, soit 8x plus que les cadres).

 

Enfin, les Agriculteurs et leur familles sont les premières victimes innocentes des pesticides et autres dérivés chimiques toxiques qui provoquent leucémie, cancer et autres morts lentes.

 

LES RESPONSABLES

La Crise financière et la crise alimentaire ont la même origine, les mêmes exploiteurs, les mêmes exploités !

Les premiers responsables de cette situation sont les pouvoirs politiques qui refusent de prendre leur responsabilités.

Ils jouent le jeu des lobbies de l’industrie agro-alimentaire à travers des politiques agricoles inhumaines.

Ils rendent les producteurs dépendant des aides européennes, privatisent les semences, forcent l’usage de produits toxiques pour la santé et l’environnement et refusent d’interdire les OGM.

La grande distribution impose ses prix aux producteurs en faisant jouer la concurrence, et les banques finissent le travail en réduisant nos paysans à l’esclavage par peur de se voir exproprier.

Pourtant ils savent qu’interdire ou taxer les semences de ferme, c’est taxer le blé, la farine et notre pain!

Et Il savent aussi que le futur de notre alimentation ne pourra être assuré que par des paysans libres et indépendants et que les décisions d’aujourd’hui préparent la crise de demain :

 

Il est temps de Réagir !

 

 

LES SOLUTIONS EXISTENT

Nous croyons en une agriculture moderne, qui puisse nourrir tous les hommes avec des produits de qualité, tout en préservant notre santé et l’environnement mais aussi en assurant une vie digne et l’épanouissement légitime de nos paysans.

Nous savons qu’un agriculteur qui part à la retraite sans pouvoir transmettre son savoir est une perte irréversible pour la France.

Plus qu’une simple remise en cause de notre modèle de production agricole,  c’est une  remise en question des modèles de vie et de société  que nous souhaitons.  Nous pensons que cela passe par  des processus de réflexion et de discussion dans lesquels toutes les alternatives trouvent une place et où chacun peut porter son analyse et des solutions concrètes en place publique.

 

Nous ne pouvons plus supporter que nos paysans se pendent dans la solitude au fond de leur grange après le départ de leur dernière vache.

 

Comme Coluche disait : « Si l’on est pas content il suffit de ne pas acheter. »  et nous sommes conscients qu’une partie du changement est de notre responsabilité à tous, et que nous pouvons peser dans la balance en étant plus attentif sur nos modes de consommation et en privilégiant les circuits de distribution court et locaux.

 

 

Nous croyons à un réveil du Peuple Francais et au pouvoir d’un soulèvement populaire de masse.

 

 

 

Détails des contacts

Contacts Généraux : Coordination: marcheparis2012@gmail.com Contact Presse: 06 74 95 95 96

La Marche Baiona sera à Saintes Tél: 07 61 62 17 44 / 06 43 34 90 03 mail: marchebaiona2012@gmail.com

La Marche Marseille sera à Lyon

Tél: 07 51 24 65 31 mail: marche2012marseille@gmail.com

La Marche Lille sera sur le Départ Tél: 06 75 14 40 24 mail: marchesversparis@gmail.com

La Marche Toulouse sera à Brive Téléphone: 06 38 36 21 87 Mail: marchetoulouseparis2012@gmail.com

Marche Angers sera en préparation Tél: 02 41 88 51 60 mail: indignesangevins@mailoo.org

 


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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 17:49
marches populaires paris 2012

Les marcheurs qui partiront le 24 Mars prochain ont besoin de matériel. Nous mettons dans ce document une liste qui n’est pas exhaustive et afin de nous organiser il serait sympa que nous puissions les récupérer le plus rapidement possible merci à tous pour votre collaboration.

 

Si d’ores et déjà vous repérer sur cette liste des éléments que vous pourriez fournir, vous seriez aimable de mettre votre prénom à côté

 

Veuillez prendre contact par  avec Cédric: marchesversparis2012@gmail.com 06 75 14 40 24

 

Liste des besoins:

 

  • Matériel de camping
    • Tentes
    • Tentes collectives
    • Couvertures- Couette
    • Sac de couchage
    • Matelas de camping
    • Réchaud de camping
    • Bouteilles de gaz
    • Matériel de cuisine
      • Grosses gamelles, Fait-tout, cocotte minute
      • Poêles
      • Vaisselles
      • Gobelet en plastique
      • Ustensiles divers
    • Flacon vide avec bouchon
    • Gourde

 

  • Véhicule

 

  • Denrées alimentaires non périssables : conserves, riz, pates, légumes secs, café, thé, sucre…
    • Conserves
    • Riz
    • Pates
    • Légumes secs
    • Café
    • Thé
    • Sucre poudre et morceaux
    • Essuie tout
    • Papier toilette
    • Mouchoirs en papier
    • Sacs poubelle
    • Produit vaisselle
    • Papier aluminium
    • Film étirable
    • Sacs de congélation
    • Lessive en dose

 

  • Cartes Clé 3G

 

  • Tissus (Banderoles)
    • Bombes de peinture
    • Manches à balais

 

  • Vélo
    • Nécessaire de réparation
    • Pompe à vélo

 

  • Cartons

 

  • Trousse de premiers secours
    • Bandes
    • Pansements cicatrisation favorisée
    • Pansements à découper
    • Pansement liquide crevasses
    • Compresses
    • Aspire venin
    • Mercurochrome
    • Antiseptique en spray
    • Crème hydratante Nivéa
    • Gel à l’arnica

 

  • Matériel de bureau
    • Marqueurs
    • Rame de papier

 

  • Eclairage
    • Lampes torches
    • Lampes de poche
    • Piles AA
    • Piles LR14
    • Piles LR20
    • Rallonge électrique
    • Multiprises
    • Enrouleur câble électrique

 

  • Boite à outil (Michel)
    • Mousqueton
    • Cordes
    • Scotch d’emballage
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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 17:42

 

http://peleran.over-blog.com/article-toujours-tout-droit-toujours-au-nord-101431572.html

Lundi 12 mars 2012


 

 Jeudi 08 mars 2012 :

   


On a beau me bouger, j’ai vraiment du mal à me lever. Je me décide enfin, lève ma tête, qui retombe aussitôt. Mon crane est vraiment trop lourd ! La soirée de la veille me revient en tête… ah oui, je comprends que ce soit si dur ! Une bonne partie des marcheurs sont déjà debout, beaucoup repliant leurs affaires. Sans sortir de mon duvet, ni de ma couverture, je range sans trop me lever les affaires autour de moi. Vint enfin la couverture puis le duvet. La tête lourde, je parviens à me lever. A part du thé et deux gâteaux, il n’y a plus grande chose à grignoter. C’est ça d’être une marmotte ! Tout en enchainant les verres de thés, je replace les affaires dispachées autour de mon vélo et les accroche sur celui-ci. J’ai enfin retrouvé l’organisation optimale entre les sacs, la carriole etc ! Tout le monde sort les affaires personnelles ou communes, les amène à la caravane puis nettoie les lieux. La queue se fait devant l’unique pièce WC/lavabo. Je sors mon attelage, et prend enfin le temps de fumer une clope.

 

Certains marcheurs s’impatientent : ceux-ci cherchent à marcher groupé, mais il est difficile de réunir tout le monde. Les piétons partent enfin, tournent à gauche à la sortie de l’allée, puis reviennent dans le sens contraire, s’étant aperçus qu’ils repartaient vers le sud. Le groupe est d’ailleurs accompagné de trois autres personnes, désirant faire l’étape avec eux. Aujourd’hui, je n’ai pas à transporter le repas de midi, car l’étape ne fait que 12 kilomètres, aussi, elle sera faite sans pause casse-croute. La route n’a vraiment pas l’air intéressante : la totalité du trajet se fait sur la même route que la veille, celle qui longe la nationale 10. Sachant que celle-ci est empruntée par tous camions filant vers l’Espagne, je vous explique pas comme c’est moche ! Bon, les camionneurs sont cool, nous klaxonnent et nous saluent, mais le paysage est peu varié : la grosse route, avec de part et d’autres les interminables champs de pins de la forêt des Landes (qui sont certes très beau), sauf lorsque ceux-ci sont coupés, ce qui fait un oasis de sable dans un désert de verdure. Les voitures partent ensuite : celle avec la caravane devant aller nous attendre à Castets qui est le prochain bourg d’étape, et celle devant aller faire la diffusion dans les prochains lieux (coller des affiches, distribuer des flyers, etc…). Tant qu’à moi, je reste posé devant la salle à présent fermée, à taper mon article sur la journée de la veille. J’allume ensuite mon téléphone, donne quelques coups de fil pour les nouvelles, puis l’éteint. L’expérience du voyage en Italie, de A à Z sans insu-portable, m’a converti au bonheur de vivre sans, ou en tout cas d’être joignable juste quand ça me chante. Je l’allume donc 5 minutes par jour, quand j’y pense.

 

Petit café au soleil, sur la terrasse d’un restaurant d’ouvriers, avant de repartir. Je grimpe sur mon mini semi-remorque et reprend la route de Castets. La description ci-dessus était en fait bien gentille vis-à-vis de ce qu’étais véritablement cette étape : le summum de l’horreur en paysage est là! Non seulement la nationale et ses poids lourds, non seulement les régiments de pins bien alignés, mais voilà que la nationale est en travaux ! C’est donc tout un décor d’engins à racler, retourner, creuser, abimer et dénaturer la terre que j’ai le bonheur de longer, avec pour  accompagner une poussière passant sous jusqu’à sous mes lunettes de vélo pour me faire pleurer les yeux. Les camions doivent être super contents de voir qu’on leur agrandi le passage pour qu’ils puissent venir toujours nombreux ! C’est ça la croissance ! Et ça construit une aire, sans oublier la belle station essence, des ponts, etc… Lorsque je crois enfin être sorti du nuage de poussière, j’apperçois au loin, devant moi, à au moins deux kilomètres, de nombreux gyrophares. Je me demande ce que c’est, jusqu’à les croiser : une quinzaine de gros tracteurs m’envoient tout un tas de graviers et de poussières en me croisant.

 

Je rejoins les derniers marcheurs à l’entrée de Castets, et la tête de groupe juste avant d’arriver à la caravane. Je croise tout le monde en chantant « Hip Hip Hip Héo », le fameux cris de joie (et non de guerre) de la marche d’Athènes, puis les devance juste devant la caravane. Une table pour le repas de midi est dressée, et une fois tous les marcheurs arrivés, on assiste à un bourdonnement d’affamés autour de celle-ci. Nous nous posons ensuite par terre, à savourer la chaleur d’Apollon (ou Ré, selon la religion). Les commentaires se font sur cette étape vraiment désagréable malgré le peu de kilomètres. Je m’allonge sur le bitume, la tête sur un sac à dos et souffle dans mon harmonica un bon moment. Le groupe se motive ensuite pour bouger au gymnase que la mairie nous a ouvert. Je reste quelques instants supplémentaire, me retrouvant engagé avec un couple affilié Front de Gauche, dans un débat concernant l’utilité du vote.

 

Gaëlle et moi nous rendons au complexe sportif. Il s’agit d’un grand parc avec deux terrains de tennis, un terrain de foot/rugby avec des gradins à coté, un skate park tout au fond et d’autres installations, plus le gymnase où nous devons passer la nuit. J’entre dans le bâtiment, où la plus part des marcheurs sont déjà installés. Je pose mon vélo contre un gradin, m’allonge sur cette même estrade, rabaisse la visière de ma casquette sur mes yeux et m’endors une bonne heure. C’est le froid de la salle qui me réveille vers seize heure. La salle est un peu plus marquée par notre installation que lorsque je me suis assoupi : les sacs ont été sortis de la caravane, de même que les cagettes avec la nourriture, et les panneaux de renseignements. J’aperçois Vincent qui est revenu de l’hôpital. Il est plutôt énervé à cause d’un problème avec la voiture qui devait venir le chercher. Il est donc venu en stop. C’est sûr, c’est pas génial après une nuit chez les toubibs ! Je me mets ensuite à chercher un endroit plus confortable pour dormir que mon gradin en plein courant d’air. Je déplace donc mon vélo jusqu’au fond du gymnase, et trouve derrière une estrade un coin plutôt calé entre le cette dernière et le mur. J’y installe mon tapis de sol, mon matelas, mon duvet et la couverture. Le gymnase est apparemment équipé de douches bien chaudes. Je profite alors de l’occasion, et reste même un certain temps à profiter de ce luxe. Tout propre et tout brillant, je rejoins Alejandra, Dani, Javier et Christo en train de se dorer au soleil. J’y reste quelques temps. Eva arrive avec deux camarades indignés. Puis, la fatigue revenant, je repars derrière mon gradin et m’y endors.

 

_MG_2453.JPGC’est les cris appelant à l’assemblée interne qui me ramènent à la réalité. En ouvrant les yeux, j’ai l’horreur de voir qu’il est vingt-deux heures trente. Je viens de me faire cinq bonnes heures de sommeil d’affilé ! Je rejoins le groupe se regroupant, et tout le monde est surpris de me voir réapparaitre. On me cherchait partout, personne ne savais où j’étais. Malgré mon énorme vélo devant l’estrade, j’étais apparemment bien caché. Les débats débutent ensuite, concernant l’organisation pour Paris, Bordeaux, les prochaines étapes et pour discuter des problèmes survenus dernièrement. Après l’assemblée, Yannick, Eva et un de ses deux compagnons nous quittent, devant nous rejoindre prochainement. J’improvise un combat de coq (entre humains) avec Adrien. 3 – 0 pour moi ! Minuit passé, je choisis quelques photos prise par Gaëlle pour l’article précédent. Je me pose ensuite sur ma couche, attendant la clé internet d’Edouard pour poster sur le blog. En attendant, Javier, Dani et Vincent me rejoignent derrière mon gradin pour partager à fumer et discuter, tantôt en Français, tantôt en Castillan. Vers deux heures et demi, alors que tout le monde part se coucher, j’obtins enfin la clé 3G. Je me connecte, finis la mise en page de l’article et le poste enfin. Quelques minutes à prendre la température du web, puis je repars enfin dans mon lit. Heureusement que j’ai fait mon énorme sieste, car il est quatre heure du matin passé, et il me reste que trois heures à dormir!

 

Vendredi 09 mars 2012 :


Il est huit heure et quart du matin lorsque Adrien réveille tout le monde en courant affolé. Nous devions commencer à nous bouger à sept heure et demi, car nous devons rendre la salle à neuf heure et quart, hors personne n’est levé. Ce n’est donc pas le moment de trainer dans le duvet. Je me motive pour me lever, et pour une rare fois, me retrouve un des premiers debout (c’est depuis un jour historique) ! Bref, rangement, nettoiement, glandoiment pour certains, et on se retrouve tous au soleil, le gymnase libéré et propre. Edouard et Esmeralda, se chargeant de la trésorerie vu que Yannick est parti, me donnent dix euros pour combler le déficit de nourriture du pic-nique des marcheurs.

 

La Marche se motive peu de temps après. Je roule jusqu’à la place centrale du bourg pour chercher une épicerie. Un villageois m’informe qu’il n’y en a pas, mais que je peux trouver une grande surface à deux kilomètres au sud. La flemme de bouger en arrière, je fais donc l’essai de voir ce que peut m’apporter de bon la boucherie du village. Je laisse passer les deux clients devant moi, puis lorsque mon tour vient, je donne un tract au boucher, tout en lui expliquant la marche, ses buts, ses revendications etc… Au même moment, les marcheurs passent devant la vitrine, ce qui fait une belle image de fond pour un exposé. Bref, le tout enveloppé de pas mal de parlotte, je demande au boucher s’il n’a pas quelques choses qu’il risque de jeter bientôt, au dont il veut se débarrasser. L’homme sort deux pâtés de sa vitrine et un joli petit saucisson de forme pavé. Il me les emballe, accompagné d’un « ça, c’est cadeau » ! Je lui prends ensuite un morceau de fromage et une barquette de carottes rappées pour nos deux végétariens (qui pour l’instant n’ont pas été trop gâtés tellement nous consommons principalement de la charcuterie le midi). Il ne me fait payer que le morceau de fromage, cinq euros. Voilà de belles courses ! Je remercie mille fois le boucher, puis passe prendre une baguette supplémentaire pour le repas et une canette que je paie de ma poche.

 

 Je laisse les marcheurs prendre pas mal d’avance, et me pose au soleil, contre un pin une bonne demi-heure. Je suis censé leur apporter le repas à Naboude, soit au douzième kilomètre. Le temps est bien chaud grâce au soleil qui brille de tous ses feux dans le ciel uniformément bleu azur. Je remercie la nature de nous accorder tant de bienveillance dans les premiers pas de notre périple. Pour la saison, avoir le soleil comme allié est une aide incomparable ! Je remonte sur mon vélo au bout de pas mal de temps. La route départementale, filant vers le nord, est tranquille et sans voiture. Je longe les rangées de pin alignés, puis une grande clairière allant jusqu’à la nationale s’éloignant vers le Nord-Est. Je perçois le toit des camions, et mieux encore l’interminable ronronnement de leur moteur. Je ne regrette pas de ne plus longer leur couloir de transit. Sur la route, je lis une première fois « Indignés », écrit à la bombe, puis « Indignész vous », le s ayant été barré puis remplacé par un z. Je trouve que ces inscriptions discréditent notre marche. Je leur en dirais deux mots en les rattrapant. Quelques voitures me croisent dans les deux sens. Une fourgonnette de la gendarmerie me croise en sens inverse. Je la regarde s’éloigner dans mon rétroviseur, jusqu’à ce qu’elle fasse demi-tour, et revienne vers moi, le girophare allumé. Allez ! C’est pour ma gueule ! J’enlève mon casque audio, le véhicule me dépasse, un des flics me faisant signe de m’arrêter. « Il y a un problème messieurs » ? Apparemment, aucun, mais ils veulent quelques renseignements. Ils me demandent tout d’abbord si je fais partie du groupe de marcheurs un peu plus loin. Devant mon approbation, ils me posent pas mal de question : quelles sont nos revendications, quand sommes-nous partis de Bayonne, quand arrivons nous à Paris, où dormons nous ce soir, le soir d’après, combien sommes-nous etc… Mes réponses sont précises, évasives, voir « je ne sais pas », selon ce qu’il me semble le mieux à répondre. Mais les deux gendarmes sont tranquille, ne me font pas de contrôle d’identité, et me font surtout la réflexion vis-à-vis des inscriptions sur la route. Je leur réponds que personnellement, je suis d’accord avec eux, et qu’habituellement, nous les faisons à la craie. Nous passons en tous environ cinq minutes à discuter. Les gendarmes remontent ensuite dans leur fourgon et me klaxonnent avec un salut amical en me doublant.

  _MG_2486-copie-1.JPG

Je rejoins les marcheurs cinq bornes plus loin, à mi-chemin de l’étape. Le groupe ayant faim, nous décidons de nous arrêter. Un champ défriché avec quelques billes de bois en tas nous accueil pour le pique-nic. Nous partageons la charcuterie, le fromage et les carottes rappées du boucher. Discutions sur le paysage, les flics, Kiwi en dessert, clope en digestif, puis petite pause avant de repartir, sauf pour moi, car je reste sur place encore un peu pour profiter du coin tranquil.

 

_MG_2507.JPGJe retrouve les marcheurs de nouveau à l’entrée du village d'Uza . Les marcheurs sont motivés pour se poser un peu au bord d’un étang. Nous nous posons dix bonnes minutes, durant laquelle je coupe une branche de chataigné, que je commence à tailler. L’envie me prends d’en  faire un drapeau que j’accrocherai sur mon vélo, comme j’en avais le projet depuis quelques jours. Je décide de plus de faire une petite sculture en son sommet. Durant ce temps, Adrien patauge dans l’étang. « Elle est bonne ? » qu’on lui demande ? « Oui » qu’il répond. Alors, Cyril, sous un coup de motivation digne de Rahan se jette nu dans l’étang ! Sauf que l’eau était surement bonne en surface pour se tremper les pieds, mais se pour se baigner, c’est autre chose ! Après avoir bien tremblé dans l’étang, il ne tarde pas à regagner la berge ! Après un moment de réflexion, je trouve enfin une petite idée de sculture. Les autres me demandent si c’est un pieu pour empaler un flic, ou un harpon pour pêcher dans l’étang. Je réponds oui à toutes les suppositions. Puis la Marche se remet en route, mais je suis trop motivé par mon idée subite que je désire la finir avant de bouger. Le prospectus de la marche sous les yeux, mon opinel apporte la forme voulue à mon bout de bois. Un arrondi sur le haut, une fente en dessous, j’enlève un bout par ci, par là… Au bout d’une demi-heure, Voilà donc mon bout de bois coiffé d’un bonnet Frigien, sous laquelle Marianne, portant son bandana de contestation est prête à en découdre avec ses ennemis actuels!

 

Pour ne pas changer, je rejoins à nouveau les marcheurs à l’entrée du village d’étape, St Julien en Born. Je les dépasse, trouve la mairie, la contourne, et rejoins le campement. Je ne cherche pas trop à comprendre pourquoi ça gueule, et repart voir si les marcheurs ne vont pas se perdre dans le village. Ils arrivent tout seul, Adrien connaissait la route, nickel ! Après cela, je m’occupe de finir mon drapeau. Je coupe un bout de drap, et trouve une technique pour l’accrocher facilement sans risque qu’il s’abime (du moins j’espère). Cyril et Gaëlle me rejoignent dans mon art, lui pour se faire un drapeau, elle pour écrire sur son dossard. Je marque sur mon drapeau en bleu la tente dans le cercle, avec le slogan en dessous « Toma la Calle », à côté « Désobéissance Civile » en noir, et en dessous des deux, en rouge « Marche Bayonne-Paris 2012 ». Plutôt content de mon travail, je le montre à quelque uns. On me conseil de peindre la Marianne, pour plus de clarté. J’hésite, je verrai plus tard. En attendant, je me bois un verre de soupe bien chaud qui a été faîte, puis comme elle ne descend pas trop, j’en reprends un second, puis un troisième. Pour nous installer, la mairie nous octroie juste un bout de terrain sur le bord du terrain de foot. Nous avons donc alignés les tentes d’ouest en est, sur une seule ligne. Je place la mienne tout au bout de la rangée, côté est, afin d’avoir la chaleur du soleil dès son levé le lendemain. Je me pause ensuite devant ma tente, sur la petite chaise pliante, et joue de l’harmonica, en regardant les étoiles s’allumer. Dani vient se poser à lire à côté de moi afin de profiter de mes petites mélodies. Puis, morts de froids, nous regagnons l’intérieur de nos tentes respectives. Avec un album de Didgeridoo/percussions en fond sonore, je passe une heure à taper le début de ce texte (une heure à tapée correspond à une demi-journée narrée). Mais la flemme d’écrire se faisant de plus en plus forte, je m’arrête. N’ayant vraiment pas la motivation pour sortir de ma tente, je me choisis un film. « Le Cercle des Poêtes Disparus », me plait carrément comme titre de film, je le lance donc. Très bon choix ! Je le conseil à toutes les âmes libertaires ! Hélas, ma batterie cède avant la fin, c’est donc en grand suspens que j’éteint mon ordi. Je sors faire un tour, voir ce qu’il se passe dehors. Plus grand-chose : Esmeralda et Adrien discutent devant la caravane. A l’intérieur de celle-ci, Javier, Dani, Christo et Cyril sont encore éveillés. Je passe un moment avec eux, Esmeralda nous rejoint, puis je regagne ma tente et ne tarde pas à dormir.

 

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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 17:36
AUTANT VOUS LE DIRE – Actualité Lens – La Voix du Nord

Via Scoop.itMarches Paris 2012


 

Des Indignés à Lens Il y a les objecteurs de croissance qui s’engagent (calmement) dans la course aux législatives et il y a les Indignés du Nord-Pas-de-Calais qui entendent dénoncer « la prochaine mascarade électorale de la présidentielle ». Un appel a été lancé pour une marche entre Lille et Paris, soit 261 kilomètres. L’idée est de mener des assemblées populaires et de débattre sur un changement radical de société. Un petit groupe devrait donc traverser notre contrée autour du 24 mars. Vous êtes prévenus !


Via www.lavoixdunord.fr

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12 mars 2012 1 12 /03 /mars /2012 16:51

Médiapart - Edition : Les "Indignés" (Mouvement 15M)

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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 19:43
Médiapart - Edition : Les "Indignés" (Mouvement 15M)

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Les Indignés de Montélimar accueillent la MARCHE DES POSSIBLES le Mercredi 14 Mars à partir de 16h30 au théâtre

Ou à 17h30 à côté du Pont de St James à la Promenade du Petit Nice

 

Au programme de cette journée :
REPAS Solidaire
PROJECTION DEBAT
CONCERTS avec :
- SAM SOUL
- MANBOUSS
- KYRIAKOS
(Baratin de la Joie version acoustique)

Nous comptons vraiment sur votre soutien !

 

Les Indignés de Montélimar, des collectifs et des associations de Aubenas à Die se sont engagés dans l'organisation de l'arrivée des Marcheurs.


Nous avons besoin de vous, pour l'organisation sur place !

Un repas solidaire est prévue, nous recherchons des légumes et fruits de saison (carottes, navets, poix chiches, pommes), pour cuisiner sur place un couscous. Si vous pouvez trouver également de la viande ce sera bienvenu.


Nous pouvons avancer une petite somme pour acheter les denrées qui ne nous seront pas offertes, si vous connaissez des producteurs qui pourraient nous faire des prix intéressants transmettez nous vos prix !

 

Veuillez vous inscrire pour l’organisation !


Précisez nous si vous venez pour donner un coup de main, si vous pouvez amener quelque chose ou simplement pour profiter de la journée et rencontrer les marcheurs !

Nous vous attendons nombreux !!!

 

Pour plus d'infos :

http://www.marche-paris-2012.com/

http://marche-marseille-paris.blogspot.com/

 

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