Le chant des indignés (Catherine et Philippe Richeux)
Des voix qui disent Des voix qui osent Des voix qui grondent Plus fort que les bombes, Des voix sans honte En chœur affrontent Le fracas du monde Entends le chant des peuples indignés Clameur muette Ferveur secrète Cent mille murmures Plus haut que les murs L'espoir qui marche Dans le vacarme Plus fort que les larmes C'est un cri une clameur muette Le calme précède la tempête Entend, entend monter le murmure Plus haut que les murs, que les murs Un espoir plus fort que le mépris C'est un chant d'espoir pour aujourd'hui Plus fort que les larmes Entends le chant des peuples indignés Cent mille étoiles Tissent une toile Cent mille lueurs Plus fort que la peur Le chant des hommes Le chant des femmes Plus fort que les armes S'étend sur la toile un chant choral A l'unisson des hommes et des femmes Cent mille voix qui chantent en chœur Plus fort que la peur, que la peur Un espoir plus fort que le mépris C'est un chant d'espoir pour aujourd'hui Plus fort que les armes Entends le chant des peuples indignés Des voix qui disent Des voix qui osent Des voix qui grondent Plus fort que les bombes, Chanter encore Chanter toujours Et se lever pour... ...Retrouver la fierté de s'indigner
We are making up for a slow start. Today there was a demonstration against the concentration camps for ‘illegal’ immigrants. And at the same time we held a debate on the debt at San Giovanni, with the participation of people who really know something about it.
But most of all, today was Vatican day.
Since we arrived here, the media haven’t really given us much attention. With a single exception. One of those crappy free newspapers has gone down on us very hard. They gave us the honour of almost an entire page every day. The ‘journalists’ who weren’t ashamed to have their name printed above those articles have spoken to everybody. To the neighbours, the shopkeepers, the police, city officials and even a spokesman of the Vatican. Everybody except ourselves. Yesterday their attack was focussed on our supposed disrespect for the catholic religion, because we attached a banner to the arms of the St. Francis statue. A minor Vatican official was said to be very displeased about this. So we acted, we took it down, and we put up a quote of St. Francis. “Happy is he who doesn’t keep anything for himself.” We added another piece of cardboard saying that St. Francis gave away all his belongings and that the gold reserves of the Vatican are second only to those of the United States…
Then we moved for an action on the spot. Saint Peter’s Square. I didn’t take part in the organisation, but it was a splendid action to observe.
We all arrived separately. But since we are under observation, many of our faces were known, and the undercover police agents in the square had a feeling that something was boiling. Indeed, the atmosphere was electric. All of us were walking around like tourists, exchanging secret looks of understanding, while the police was asking for identification left and right, trying to find out what was going to happen.
Then it started. One of us jumped over the barrier around the christmas stable in the centre of the square and started to climb high up the christmas tree. The police circled the tree, but no-one dared to go up after him.
A Christmas comrade in the tree
It was a diversion. At the same time someone else dressed up in a tent, in imitation of our comrades from Melbourne, and started running. We all went after him. One of us, a man of age with a beard threw off his cape and presented himself in the white outfit of an indignant pope.
At the end of the ludicrous performance, we put up four tents and gathered around to protect it.
Police were completely taken by surprise. They weren’t able to evict the encampment, and they weren’t able to prevent us from holding an assembly straight in front of St. Peter’s basilica. It was magic.
After that, we played with them for the rest of the afternoon to the enjoyment of the tourists. We treated St. Peter’s as just another public square and we denounced the collusion of the church with the political-financial system together with the fact that religious institutions are exempt from taxation. Our pope went around to benedict the faithful indignados.
The action was all the more enjoyable because the police was a complete joke. They were even more disorganised than we were. At a certain point there were carabinieri, guardia di finanza and local police present in the centre of the square, surrounded by the indignados. Only the Swiss guards were missing, unfortunately. They would have added a nice touch of colour to the chaos. No-one seemed to know that to do with us. At a certain point a police officer stole a camera from one of our comrades, and he was immediately followed by a loud bunch of indignados shouting that he was a thief. In the end the camera was returned, with all the content deleted.
It didn’t matter. Everything was filmed and photographed from different angles. By ourselves, by the press, by the tourists. My mom was here in visit as well. She has been fervently anticlerical ever since she received a catholic education. She was happy to play her part. As a precaution, she smuggled my memory card out of the square.
Finally our treeclimbing comrade came down. He was taken into custody and locked up together with Joseph, Mary, baby Jesus, the ox, the donkey and two other arrested indignados inside the Christmas stable. For the rest of the afternoon we guarded the exits to prevent them from being taken away. In the end, the police broke the barrier with limited use of force.
Comrade Fred, wounded
After that, the rest of us were also forced out of the square, in the same amateuristic manner that had characterised the police action all afternoon. They wanted to identify us before letting us go, but they didn’t even round us up properly. One officer stepped up to me to ask my papers. I simply refused, and walked off, content to have been part of a historic day in Rome.
midi-pyrenees.france3.fr - Publié le 14/01/2012 | 19:39 Par SC
200 "indignés" place du Vigan à Albi
Ils étaient environ 200 indignés rassemblés ce samedi à Albi place du Vigan. Un premier rassemblement, prévu depuis une semaine. Une ambiance festive pour dénoncer la main mise de la finance sur le monde. Des indignés peu ébranlé par la dégradation de la france de AAA en AA+.
CITE DU VATICAN - La police italienne est intervenue samedi de manière musclée contre une cinquantaine d'indignés en provenance de plusieurs pays, notamment d'Espagne et de France, qui manifestaient sur la place Saint-Pierre pour contester le pouvoir du pape et la richesse du Vatican.
Après avoir passé près de trois heures devant la crèche géante installée sur la place en criant des slogans hostiles au pape ou au Vatican, les manifestants ont été évacués manu militari par les forces de l'ordre, a constaté l'agence d'informations religieuses I.Media.
Ces dizaines de jeunes, en majorité Espagnols, Français, Italiens, Belges ou Grecs, s'étaient installés au pied du sapin de Noël dressé à côté de la crèche géante, devant la basilique.
Ils criaient de nombreux slogans, parmi lesquels : Eglise corrompue, pape criminel ou encore Vatican paie les impôts comme tout le monde.
Alors qu'ils avaient planté quelques tentes derrière les barrières entourant la crèche et le sapin, ils ont été, dans un premier temps, évacués des lieux par la police italienne et par des hommes de la Gendarmerie vaticane.
Trois manifestants ont été arrêtés par les forces italiennes, en charge de la sécurité de la place, dont l'un qui avait grimpé dans le sapin de Noël. Ils ont été conduits dans un commissariat.
La police a donné quelques coups de matraque et attrapé plusieurs jeunes par les pieds et les épaules. De nombreux indignés ont résisté, les mains levées en l'air, au cri de Non à la violence. Francisco, un jeune Espagnol, a été blessé, frappé au visage par un policier.
En quelques minutes, le groupe s'est retrouvé en dehors du territoire du Vatican, sur la place Pie XII, au milieu d'une bonne centaine d'hommes des forces de l'ordre.
Le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège a jugé juste et opportune cette évacuation. Interrogé par l'agence italienne Ansa, le père Federico Lombardi a expliqué que les manifestants avaient voulu utiliser la place Saint-Pierre de manière impropre, regrettant leurs expressions et leurs actes.
Selon Gigi, un des responsables du mouvement, le Vatican fait partie des riches et nous contestons sa suprématie. Cette militante belge précise que le mouvement, qui comptait de nombreux croyants, ne conteste pas l'aspect spirituel ou l'engagement de l'Eglise.
Sur un site Internet (http://indignado.org), un autre mouvement annonce que les indignés entendent occuper en mai prochain durant trois jours la place Saint-Pierre, au centre moral du capitalisme mondial.
Selon le manifestant espagnol Julian Gardia, personne n'a été blessé gravement mais ce qui s'est passé est très grave, parce que nous manifestions aussi pour eux, pour les policiers, en ce moment de crise pour tous.
Cette manifestation a eu lieu quelques heures après que le président du Conseil Mario Monti se fut entretenu de la crise économique en Italie avec le pape Benoît XVI.
Le mouvement parti d'Espagne pourrait reprendre de l'ampleur en Italie à la faveur de l'aggravation de la crise et des mesures d'austérité adoptées par le gouvernement de Rome.
AGIR Le Collectif narbonnais des Indigné(e) s et des Révolté(e) s sera une nouvelle fois dans la rue ce dimanche 15 janvier, et plus précisément devant les Halles. Le rendez-vous est fixé à 10 h 30, et les membres du collectif échangeront avec les passants.
Un repas pourra même être partagé sur le parvis Mirabeau avec ce que chacun et chacune aura pu apporter.
A 14 h, une assemblée populaire sera organisée, AG à laquelle tout un chacun pourra participer.
"Un temps de réelle démocratie ensemble pour envisager les actions futures. Nos revendications sont multiples et touchent à l'économie, au social, au politique", souligne le Collectif narbonnais des Indignés.
Au-delà des actions menées, comme celle qui se prépare aujourd'hui, le mouvement saintais des Indignés s'est structuré.
Pour les Indignés, se réunir correspond à « partager un grand pique-nique avec les idées des autres ». (photos dr)
Nicolas et Jean-François sont « des Indignés ». Mais aujourd'hui, ça veut dire quoi être un « Indigné » ? Les passants les aperçoivent bien ces gens qui brandissent des pancartes, discutent dans la rue et écrivent des slogans à même le sol. Mais savent-ils vraiment que ces Indignés se réunissent tous les lundis soirs, chez un particulier ? Peut-être pas. Et savent-ils aussi qu'ils parlent pendant des heures, se confrontent car ils n'ont pas tous la même opinion, et qu'ils essayent, au final, de faire ressortir quelque chose de bon de tout ça ?
« Tous désobéissants »
Ils sont pourtant une centaine d'Indignés à se réunir le lundi soir à Saintes. « Nous ne sommes pas une centaine chaque soir, ça tourne. C'est un temps de discours et d'échanges, raconte Nicolas. Ça me fait penser au film " Tous au Larzac " quand ils disent qu'il y a une porosité des idées à être tous collés les uns aux autres, là c'est pareil, nos idées finissent par se mêler même si nous n'avons pas les mêmes. »
Échanger, sans oublier de se faire remarquer, reste leur credo. « D'où les actions comme celle d'aujourd'hui, pour essayer de dire aux autres " qu'est-ce que c'est d'être indigné " », explique Jean-François.
Une manifestation qui rendra hommage aux désobéissants avec la distribution de faux billets. « Nous sommes tous des désobéissants », rappelle Jean-François. « Aujourd'hui, des lois européennes sont pondues mais elles sont inapplicables, du coup de plus en plus de gens sont dans l'illégalité même s'ils ne le savent pas vraiment », renchérit Nicolas.
Les deux Indignés ne pensent pas être les plus grands intellectuels de la planète, mais pour eux, « il suffit de lire ce qui fait réfléchir aujourd'hui, ce n'est pas compliqué ». Engagés et lucides sur l'état de la société et de la démocratie, ces Saintais souhaitent faire passer ce message aujourd'hui, à 14 heures, devant le palais de justice. « Prévoyez vos après-ski et doudoune, il va faire froid », prévient Nicolas. Un vent frais ne les empêchera pas de discuter et d'entreprendre une de leur assemblée populaire. Ils « occuperont la place » comme leurs homonymes à Cognac, à Angoulême et à La Rochelle.
La porte est ouverte
« Nous nous sommes rencontrés et nous essayons de partir sur des actions communes », détaille Jean-François. La porte n'est pas fermée chez les membres du mouvement, bien au contraire, il suffit de la pousser pour prendre place. « Nous sommes surtout dans un mouvement pacifique, ajoute Nicolas. Nous sommes dans le vrai après tout, il n'y a qu'à voir ce qui se passe, le système va éclater, personne ne peut plus rien faire, nous allons vers l'inversement de la tendance actuelle. »
Pour rejoindre les Indignés saintais ou se renseigner sur eux, un compte sur le site communautaire Facebook a été ouvert ou, par mail, indignessaintais@gmail.com
Ce Mardi 10 janvier 2012, le squat La Plage, 86 rue de la sablière, Saint-Etienne, a été évacué.
La dizaine de personnes qui y logeait, a été mis à la rue par nos forces de polices. Pourtant la justice avait estimé que, compte tenu de l’absence de voies de faits ou d’arrêté de péril, on pouvait accorder la trêve hivernale aux habitants du squat … La préfecture, donc l’État, en a apparemment juger différemment.
« En effet, un squat ne bénéficie pas de la trêve hivernale s’il est l’objet d’un « arrêté de péril » ou si la « voie de fait » est reconnue par le tribunal… Or ce n’était pas notre cas. »source
« La Plage » proposait des ateliers et stages de coutures, des projections de films avec discussions et bouffes, bien sûr tout ceci à Prix Libre sans obligation.
Le mouvement des Indignés gagne-t-il Toulon ? Peut-être bien. Le mouvement des indignés du Var se mobilise durant tout le week-end.
Des affiches ont fleuri partout en ville pour annoncer cette mobilisation. Cela commence dès aujourd’hui, à 14 h, avec un rassemblement sur la place de la Liberté. L’objectif ? Que les indignés se rencontrent, discutent et partagent.
Les échanges se poursuivront demain à partir de 11 h aux Lices avec un pique-nique citoyen. Au menu : débats démocratiques, animations, groupes musicaux, ateliers créatifs...
Des dizaines d'"indignés" en provenance de plusieurs pays, notamment d'Espagne et de France, ont manifesté à l'improviste aujourd'hui sur la place Saint-Pierre, aux cris de "liberté" et de "non à la violence" mais aussi d'"Eglise corrompue" et de "pape criminel".
Quelques dizaines de personnes au total, venues avec leurs tentes colorées, se sont rassemblés par beau temps sur la place devant les fenêtres des appartements du pape. L'une est même brièvement montée sur l'arbre de Noël géant encore installé après les festivités de Noël et de l'Epiphanie.
Une autre levait une pancarte avec la phrase "lève-toi et marche", une allusion à la guérison miraculeuse d'un paralytique par Jésus dans les Evangiles. Les protestataires criaient aussi: "le Vatican doit payer les impôts comme tout le monde", en allusion aux exemptions fiscales immobilières dont bénéficient les palais pontificaux situés en dehors du Vatican, en vertu des accords de Latran de 1929.
Les agents de police contrôlaient la situation sur la place et ont fait reculer les manifestants derrière des barrières métalliques qui entourent l'arbre de Noël. Trois jeunes ont été interpellés pour des contrôles d'identité. Pendant ce temps d'autres protestataires criaient "libérez notre compagnon", en français.
Cette manifestation a eu lieu quelques heures après que le président du Conseil Mario Monti se fut entretenu de la crise économique en Italie avec le pape Benoît XVI au Vatican.