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14 septembre 2012 5 14 /09 /septembre /2012 16:21

 

montpellier-journal.fr

 

Policiers agressés ? Une vidéo éloquente non diffusée à l’audience


Un policier donne un coup de matraque à un "cabanier" de l'esplanade de Montpellier (extrait d'une vidéo Youtube)

Ce matin, Kevin, un des « cabaniers » de l’Esplanade, comparaissait devant le tribunal correctionnel de Montpellier. Deux policiers municipaux, Mickael Cosson et Christophe Vidori, l’accusent d’avoir commis des violences à leur égard alors qu’ils tentaient de le faire descendre d’un platane le 13 mai. Mais une vidéo accablante pour les policiers montre l’un d’eux en train de frapper Kevin qui ne fait que s’accrocher pour ne pas descendre. Ce sont pourtant les policiers qui ont porté plainte. Au-delà de l’attitude des deux fonctionnaires, l’audience de ce matin a donné l’occasion à l’avocat de Kevin, Me Nicolas Gallon, de rappeler le code de déontologie des agents de la police municipale. Utile pour tout citoyen. Particulièrement à Montpellier. Mais aussi de montrer que le fameux arrêté municipal dit de « tranquillité publique » permet à la mairie (PS-PC-Modem) de Montpellier de justifier bien des opérations policières. (jeudi 13 septembre)

 

*

Camille Halut : Le procès a donc eu lieu ce matin, aux alentours de 10h. La décision sera donnée après délibération le jeudi 27 septembre, à la même heure et au même endroit soit 8h30 au TGI de Montpellier. 

Kevin était présent, les deux policiers en revanche non - l'avocat de Kevin, Maître Gallon, a expliqué cela par de la "gêne" de leur part face a une situation qui se révèle être pour eux délicate, voire en raison d'ordres reçus. 

Pour tenter de faire synthétique, le procès s'est déroulé dans différentes atmosphères : la tentative d'infantilisation du comportement de Kevin par le juge comme par le procureur puis la révélation de grosses - énormes - absurdités par Maître Gallon, touchant au certificat médical des deux policiers ou même à la légalité de leur acte. 
Le procureur a évoqué la prison et l'amende, le juge des travaux d'intérêt général (ce à quoi Kevin a répondu ne pas être d'accord lorsque ce dernier lui a demandé son avis sur la question) et son avocat la relaxe.

il y a 16 heures ·


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13 septembre 2012 4 13 /09 /septembre /2012 18:43
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Au Luxembourg aussi,les indignés se font entendre

 

Plusieurs «indignés» se sont regroupés hier après-midi, place d'Armes, pour manifester leur colère contre la précarité.

 Ces Luxembourgeois ont repris la forme de contestation née en Espagne au printemps dernier.
 
Hasard du calendrier ou non, hier était la dernière journée du forum «IndignaCtion!» à l'abbaye de Neumünster avec au programme : «Réfléchir ensemble aux grands défis de nos sociétés». Un thème proposé à plus de 60 jeunes protagonistes des printemps arabes et mouvements d'indignation européens, acteurs de changement et personnalités dans les domaines de la culture, de l'art, de l'éducation, de la politique, de l'économie, de la finance et des nouveaux médias. Le forum avait reuni des participants venus du Luxembourg, d'Allemagne, de Belgique, d'Espagne, de France, de Grèce, d'Italie, du Portugal, de Roumanie, du Royaume-Uni, d'Algérie, d'Égypte, de Jordanie, du Liban, de Libye, du Maroc, de Palestine, de Syrie, de Tunisie pour trois journées d'échanges et de débats. L'évènement était parrainé par Lina Ben Mhenni, cyberactiviste tunisienne candidate au prix Nobel de la paix 2011, Ali Farzat, caricaturiste syrien, prix Sakharov 2011, le philosophe Edgar Morin et Stephane Hessel, auteur de l'ouvrage désormais célèbre Indignez-vous!

 

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12 septembre 2012 3 12 /09 /septembre /2012 16:02

 

Le Monde.fr avec AFP | 12.09.2012 à 17h40

 

 

Des militants du Mouvement du 20 février, qui appellent à plus de démocratie au Maroc, manifestent à Rabat, le 26 août.

 

Cinq militants du Mouvement du 20 février, poursuivis pour "participation à une manifestation non autorisée", ont été condamnés mercredi 11 septembre à des peines de huit à dix mois de prison ferme par le tribunal de Casablanca, au Maroc.

"Trois ont été condamnés à dix mois de prison ferme, deux à huit mois et une jeune femme, qui a comparu libre, a écopé de six mois avec sursis", a déclaré à l'AFP leur avocat, Me Omar Bendjelloun. Ils ont également été condamnés à verser chacun 3 000 dirhams, environ 280 euros, à la partie civile.
 

"C'est un verdict politique conforme à la stratégie répressive contre le Mouvement du 20 février. Nous allons faire appel de ce jugement indigne", a ajouté Me Bendjelloun. Les cinq militants, en détention à Casablanca depuis le 22 juillet, date à laquelle ils avaient participé à une manifestation pacifique, ont affirmé au cours de précédentes audiences avoir été torturés par la police pendant leur période de garde à vue de soixante-douze heures.

SOIXANTE-DIX JEUNES DU MOUVEMENT EN PRISON

Le Mouvement du 20 février, né l'an dernier dans le contexte du printemps arabe, revendique des réformes politiques profondes de la monarchie marocaine et une plus grande justice sociale. Après le verdict, les familles des militants "sont rentrées dans une hystérie totale et la mère d'un détenu s'est même évanouie", selon un témoin.

"Le juge n'a même pas terminé de prononcer le verdict que des dizaines de militants, présents au tribunal, ont commencé à crier vive le peuple", a-t-il ajouté. Selon l'Association marocaine des droits humains (AMDH, indépendante), il y aurait près de 70 jeunes du Mouvement du 20 février actuellement en prison. Le 22 août, des dizaines de manifestants issus de ce mouvement, qui protestaient contre la cérémonie d'allégeance annuelle au roi Mohammed VI, ont été dispersés par la force à Rabat.

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11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 16:27

 

 

Le Monde.fr avec AFP | 11.09.2012 à 11h31 • Mis à jour le 11.09.2012 à 16h06

 
 
Occupy Hongkong, comme les autres collectifs dans le monde inspiré du mouvement américain Occupy Wall Street, milite contre "le pouvoir du capitalisme, de l'argent et des banques".

La police de Hongkong a évacué un camp du mouvement anticapitaliste Occupy Hongkong, mardi 11 septembre, installé depuis près d'un an à l'entrée de l'immeuble de la banque britannique HSBC, son siège en Asie, a constaté un journaliste de l'AFP.

La justice avait ordonné en août le démantèlement des tentes dressées depuis la mi-octobre 2011 au rez-de-chaussée de la tour de la Hongkong and Shanghai Bank Corporation (HSBC), au cœur du quartier d'affaires de la cité financière. Une dizaine de manifestants se sont brièvement heurtés aux forces de l'ordre lorsque leurs tentes, leurs effets et leurs banderoles ont été enlevés. "Ce lieu appartient à tous", a lancé un protestataire. Un garde de sécurité de HSBC a été blessé dans l'échauffourée et a été transporté à l'hôpital, selon des images de la chaîne Cable TV.

Occupy Hongkong, comme les autres collectifs dans le monde inspirés du mouvement américain Occupy Wall Street, milite contre "le pouvoir du capitalisme, de l'argent et des banques". La plupart de leurs camps à travers le monde ont déjà été levés. Hongkong, mégapole financière de 7 millions d'habitants, est réputée pour ses richissimes tycoons – hommes d'affaires –, sa faible fiscalité et ses innombrables boutiques de luxe, avec un écart de niveau de vie croissant entre les plus fortunés et des millions de travailleurs écrasés par le poids des loyers, parmi les plus chers au monde.

 

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11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 15:30

 

Traduction française du manifeste espagnol appelant "les citoyens le 25 septembre 2012 devant les portes de l'assemblée, pour une manifestation illimitée jusqu'à la démission du gouvernement et l'ouverture d'un processus constituant, en faisant appel à l'union de toutes les luttes pour une société plus juste.

 

Manifeste

 

Plateforme ¡Debout!

 

Nous sommes des personnes ordinaires, lassées de souffrir des conséquences d'un système conditionné et contraint par les marchés, système qui à tous les égards ne peut être soutenable et nous a rendu victimes d'une grande arnaque appelée « la crise ». Nous nous unissons pour rédiger ce manifeste et invitons tous les citoyens à se joindre à nos revendications.

 

Nous considérons que la situation a passé toutes les limites du tolérable, et pensons être victimes d'une attaque sans précédent du pouvoir économique qui utilise la crise comme prétexte pour ruiner nos vies. Les coupables sont ceux qui, avec la complicité de toutes les forces politiques représentées au parlement, ont constitué cette oligarchie intouchable qui manipule tous les pouvoirs de l'Etat pour maintenir ses privilèges et son enrichissement démesuré et illicite.

 

Aujourd'hui, il n'est plus possible d'occulter cette gigantesque fraude sociale, faite de trahison systématique des engagements électoraux et d'absence de sanction judiciaire pour les banquiers, les politiciens et les grands patrons coupables. Nous voyons à quel point la structure corrompue et immorale du pouvoir instaure des politiques mettant en péril nos droits et nos vies, et à quel point nous subissons une répression injustifiable quand nous demandons un changement.

 

Nous pensons que le problème est d'une telle envergure et que ces racines sont si profondes que la solution ne peut provenir de réformes basées sur le système politique actuel et c'est pourquoi nous exigeons :

  • La démission du gouvernement en place et du chef de l'Etat, ainsi que la dissolution de l'assemblée, du fait de leur trahison préméditée qui a conduit le pays et l'ensemble des citoyens au désastre.

  • L'ouverture d'un processus constituant démocratique, permettant de rédiger une nouvelle Constitution avec la participation de tous les citoyens, afin qu'elle leur appartienne, car nous ne reconnaissons aucun caractère démocratique au texte constitutionnel actuel, qui rédigé dans le dos des citoyens, consacre la domination des héritiers du franquisme et de ceux pactisant avec eux. Ce doit être le peuple qui détermine le modèle d'organisation social dans le lequel il veut vivre, et non l'inverse.

  • L'audit de la dette publique d'Espagne, avec un moratoire sur son paiement jusqu'à ce que soit déterminé clairement les parties de celle-ci qui n'ont pas à être payées par la nation car ayant servi des intérêts privés utilisant le pays pour ses propres fins et non pour celles de l'ensemble des citoyens. Nous exigeons également le procès de toutes les personnes suspectes de telles manoeuvres, et le fait que leurs biens soient engagés si elles étaient déclarées coupables.

  • La réforme de la loi électorale pour un nouveau processus électoral qui représente véritablement la volonté du peuple à chaque élection, ceci étant nécessaire pour faciliter le développement d'un processus constituant démocratique.

  • L'arrêt immédiat de toutes les coupes budgétaires et de toutes les réformes qui sontcontraires à l'état de bien-être car elles entrainent une restriction des droits et des libertés des citoyens : prises avec l'excuse de la crise, elles sont non seulement un désastre pour le pays, mais en plus elles ont été imposées en trahissant la volonté du peuple.

  • Une profonde réforme fiscale qui fasse payer le plus à ceux qui obtiennent le plus de bénéfice de la société. Nous exigeons également l'abrogation de l'amnistie fiscale décrétée par le gouvernement, dont l'injustice est une véritable tromperie aux citoyens honnêtes.

  • La suppression de tous les privilèges de ceux qui ont des charges politiques ou publiques, et la mise en place de mécanismes efficaces pour le contrôle de l'accomplissement de leurs fonctions.

  • L'arrêt immédiat de toutes les expulsions des logements, et la mise à disposition pour la population, au prix du logement social, des logements appartenant aux banques et aux caisses qui ont été aidées avec de l'argent public.

  • La création de nouveaux emplois dont la première condition soit la soutenabilité et dont la fin soit le développement de l'humanité. Ainsi, la gestion cohérente des emplois doit se faire de façon à ce que toute la population puisse travailler pour vivre et ne soit pas obligée à perdre sa vie à la gagner. Le fait que nous soyons obligés de travailler toujours plus est une énorme tromperie, soutenue par l'avarice des grands intérêts et contraire aux intérêts de la plupart des gens.

 

Pour toutes les raisons exposées ci-dessus, nous convoquons les citoyens le 25 septembre 2012 devant les portes de l'assemblée, pour une manifestation illimitée jusqu'à la démission du gouvernement et l'ouverture d'un processus constituant, en faisant appel à l'union de toutes les luttes pour une société plus juste.

 

¡Nous sommes la majorité, nous sommes le peuple, nous avons raison, et nous ne vous permettrons pas de passer!

 

Texte original : http://plataformaenpie.wordpress.com/manifiesto/

 

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 19:37

 

 

 

« Nous sommes les 99% », et nous voulons la « démocratie réelle »! On pourra toujours se réunir mille et une fois pour l'affirmer haut et fort, le réaffirmer sans cesse ici et là, ailleurs encore, hier, aujourd'hui, demain, après-demain, jamais les paroles ne suffiront : il faut agir.

Répéter indéfiniment, avec ou sans « microphone humain », les mêmes incantations pour la justice, l'égalité, la dignité, ne sert qu'à soulager un sentiment d'infirmité, de privation, de dépossession politiques universellement partagé, et ne revient enfin qu'à se donner les uns les autres, en toute ingénuité, brevets de belle et bonne conscience, à se délivrer mutuellement certificats de bonne foi et de bonne volonté. Et certes tout le monde accordera, du moins, que cela ne saurait nuire à personne...

« Nous sommes les 99% », et nous voulons la « démocratie réelle »! Eh bien, sommes-nous simplement capables d'en apporter la preuve, d'en faire concrètement la démonstration?

 

Ami(e)s indigné(e)s, voici une proposition pour la mise en oeuvre de la démocratie réelle.

 

Dans un mois, au début d'octobre, les députés français seront appelés à ratifier un nouveau traité européen, le TSCG (ou Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance), communément appelé le « pacte budgétaire ». Ce texte comporte des mesures très importantes qui visent à contraindre fortement la politique économique des différents pays européens. Que l'on soit d'accord ou non avec son contenu, une chose est sûre : tout est fait, ici et là, pour que le texte soit non seulement adopté, mais gravé dans le marbre constitutionnel, et cela en toute discrétion, c'est-à-dire aussi loin que possible de toute information citoyenne. En France, il a été décidé qu'il n'y aurait à cette occasion pas de débat public, pas de délibération populaire ni surtout, grands dieux!, surtout pas de referendum!...

Ce texte, entre autres dispositions, stipule que les budgets nationaux seront interdits de dépasser certaines limites, très strictes, en termes de déficits publics, sous peine d'amendes d'un montant considérable infligées de façon automatique sous l'égide de la Commission Européenne. Ce qui s'appelle, en termes plus clairs, se lier les mains, et renoncer à sa souveraineté budgétaire.

Or il s'agit là certainement, malgré l'obscurité du sujet, d'une confiscation politique sans précédent, et d'un déni de démocratie tout à fait exceptionnel.

En effet, les député(e)s à l'Assemblée Nationale, dans le cadre du mandat qui leur est confié par le peuple, n'ont pas le pouvoir de transférer, sans son accord, part ou totalité de la souveraineté qu'ils exercent en son nom. Celle-ci est indivisible, aussi bien qu'inaliénable.

Le Président de la République a pu juger qu'il n'était pas nécessaire de consulter le peuple à propos d'un tel transfert de souveraineté; le Conseil Constitutionnel a pu opiner qu'il n'y avait rien là d'inconvenant; cela n'en demeure pas moins, au plus haut point, illégitime.

Je propose donc à tou(te)s les indigné(e)s de se saisir de la question, et d'exiger dans chaque pays européen qui se prétend « démocratique », comme ici en France, un referendum sur le Traité. Nous pouvons nous réunir, diffuser les textes et pétitions qui circulent déjà, en écrire de nouveaux; mais je propose aussi que nous nous mobilisions pour produire un renversement de la charge de la légitimité.

 

Aux député(e)s qui s'apprêtent à priver le peuple de sa souveraineté sans lui demander son avis, nous pourrions aviser pour notre part de leur demander, un(e) par un(e), de déclarer publiquement s'ils trouvent légitime ou non que cette question de souveraineté soit tranchée sans referendum.

S'ils ne daignent pas répondre, nous pourrions aviser, par la force de la mobilisation, de les y obliger. Au cas où la manifestation unitaire prévue à Paris pour le dimanche 30 septembre ne suffirait pas à les y décider, nous pourrions envisager d'y insister, et de faire valoir la légitimité de la requête en occupant résolument, aussi longtemps que nécessaire, le parvis de l'Assemblée Nationale.

Cela nous permettra au moins d'en finir avec une forme assez détestable de tartufferie démocratique. De deux choses l'une : soit le Président de la République en viendra, sous la pression générale, et sous l'autorité d'une majorité de député(e)s favorables, à accorder le referendum sur le TSCG; soit le peuple sera informé, d'une manière tout à fait explicite, de ce que la majorité des représentants qu'il a élus trouvent illégitime qu'il exerce directement sa souveraineté sur la question de savoir s'il doit ou non y renoncer.

 

Victoire de la démocratie dans un cas, de la vérité dans l'autre, que seule une forte mobilisation pourra toutefois obtenir.

Indigné(s) de tous les pays, unissez-vous!

 

P.S: pour le cas de la France, il ne nous reste qu'un mois, donc il faut agir vite. Je propose de créer, ici ou ailleurs, une plate-forme qui présentera un modèle de lettre à adresser à son député (ainsi qu'à tous les autres!) et publiera les réponses (exigées sans équivoque) des intéressés; toutes les bonnes volontés sont les bienvenues!!!

 

Antoine Trouillard,

Bordeaux, le 03/09/2012.

http://imposons-le-referendum.overblog.com/lettre-ouverte-a-tous-les-indignes-a-propos-de-la-ratification-du-nouveau-traite-europeen

 

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 18:53

 

 

Le Monde.fr avec AFP | 03.09.2012 à 01h08 • Mis à jour le 03.09.2012 à 13h26

 
  • CHARLOTTE, NC - SEPTEMBER 02: Code Pink protesters march in front of the NASCAR Hall of Fame before the start of the Democratic National Convention (DNC) September 2, 2012 in Charlotte, North Carolina. The Democratic National Convention is scheduled to start on Tuesday and run through September 6th. Tom Pennington/Getty Images/AFP== FOR NEWSPAPERS, INTERNET, TELCOS & TELEVISION USE ONLY ==
  
 

Entre 300 et 600 personnes ont défilé, dimanche, dans les rues de Charlotte, en Caroline du Nord, où se déroule à partir de mardi 4 septembre la convention démocrate, pour dénoncer sa tenue dans une ville qualifiée de "Wall Street du Sud" des Etats-Unis.

Crédits : AFP/TOM PENNINGTON

Au moins 300 personnes ont manifesté, dimanche après-midi, dans les rues de Charlotte pour protester contre la tenue de la convention démocrate et celle la semaine dernière à Tampa, en Floride, du Parti républicain. "Bienvenue à Charlotte, le Wall Street du Sud" des Etats-Unis, pouvait-on lire sur une immense pancarte brandie par des manifestants près du parc Frazier à Charlotte.

Cette ville du sud-est des Etats-Unis est souvent citée en modèle pour sa croissance exponentielle ces dernières années. La ville est également le siège de plusieurs grands noms de la finance américaine dont Bank of America et Wells Fargo, ainsi que Philip Morris et le poids lourd de l'énergie, Duke Energy.

La manifestation avait été organisée à l'appel d'une multitude d'associations dont le mouvement Occupy, ainsi que des groupes pacifistes, écologistes et de défense des immigrés clandestins. Les organisateurs attendaient plusieurs milliers de personnes.

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 18:34

 

http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-locale/Amiens-et-Metropole/Pour-faire-avancer-les-choses-il-nous-faut-une-tribune

 

Lundi 03 Septembre 2012

Les Indignés ont fait leur rentrée. Comme l'année dernière, ils se retrouvent place Gambetta.

Les Indignés ont fait leur rentrée. Comme l'année dernière, ils se retrouvent place Gambetta.

Les Indignés ont décidé d'être candidats aux élections municipales de 2014. Entretien avec leur tête de liste: Laura Thieblemont-Koutani.

Laura Thieblemont-Koutani, 49ans, est assistante sociale pour l'Aide sociale à l'enfance. Militante de la première heure, elle a participé et créé plusieurs collectifs amiénois. Aujourd'hui, elle souhaite se présenter aux élections municipales de mars2014 avec les Indignés, des militants pacifiques qui manifestent régulièrement depuis mai2011. Leur liste portera le nom d'Amiens l'Indignée.

Est-ce la première fois que vous vous présentez à des élections ?

Non, j'ai déjà appartenu à la liste Amiens dynamique et solidaire. C'était en 2001. Je m'étais présentée de façon indépendante et libre. C'est aussi ce nous faisons aujourd'hui avec les Indignés.

Vous n'allez pas vous associer à d'autres partis ?

Certainement pas, les Indignés n'appartiennent à aucune mouvance politique. Nous sommes libres, sans étiquette. Nous sommes tous plus ou moins syndiqués mais c'est individuel, cela n'entre pas en ligne de compte chez les Indignés. Nous sommes tous des militants actifs mais pour beaucoup, nous sommes des déçus des partis politiques.

La vocation des indignés de France et de Navarre n'est-elle pas plutôt de faire réagir la population en manifestant pacifiquement, pas vraiment de participer à des élections ?

C'est vrai, mais nous nous rendons compte que pour avoir de la visibilité et pour faire avancer les choses, il nous faut une tribune. Si on veut vraiment aider les gens, cette démarche est nécessaire.

Connaissez-vous d'autres groupes d'Indignés ayant décidé d'entrer en campagne ?

Pas pour le moment. Mais je sais qu'en Grèce, ils (Ndlr : les Indignés grecques) politisent énormément leurs débats. La situation de leur pays les force à le faire.

Dans quels domaines, espérez-vous «faire avancer les choses » ?

Il y a la question de la sécurité. Nous ne comprenons pas cette répression, la mise en place de cette Zone de sécurité prioritaire (Ndlr : à Amiens-Nord) et cette politique qui veut toujours être dans la confrontation. Qu'on arrête avec le sécuritaire et qu'on aille dialoguer avec les gens, les laissés pour compte. Nous souhaitons également à Amiens une vraie démocratie où l'on demande aux gens ce qu'ils pensent de tel ou tel projet et où l'on prend en compte leur avis.

Le mouvement amiénois des Indignés ne grossit pas vraiment. Vous êtes toujours une quinzaine à manifester. Cela ne vous décourage pas ?

Pas du tout. Récemment, nous avons organisé un pique-nique. Une quarantaine de sympathisants étaient présents. Cela nous a redonné du courage.

Quarante sympathisants: n'est-ce pas trop peu pour se lancer dans une campagne municipale ?

Nous savons que beaucoup ne se manifestent pas. Nous sommes certains par exemple que de nombreux d'étudiants sont prêts à nous suivre. En campagne, les choses sont différentes.

Quel est l'agenda des Indignés en attendant les élections municipales de mars 2014 ?

Nous allons continuer à manifester le samedi après-midi en centre-ville. Nous allons également réaliser deux actions un peu plus symboliques mais pour l'instant nous ne pouvons pas vous en dire plus.

Propos recueillis par JEANNE DEMILLY

 

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29 août 2012 3 29 /08 /août /2012 21:29

 

http://www.cercledesvolontaires.fr/?p=2481

 

Benjamin Ball, figure emblématique des Indignés de France, répond aux questions du Cercle des Volontaires. Lors de cette interview, Benjamin Ball évoque l’évolution du mouvement, aussi bien en France qu’en Grèce, en Espagne et au Québec. Il préfère d’ailleurs l’appellation « Mouvement des Places » à celle de mouvement des Indignés.

Selon lui, le mouvement n’a pas pris plus d’ampleur en France, car la crise n’a pas encore assez touché les français : ces derniers n’auraient pas encore assez « mangé de cailloux », car le système social français encore en place les protège mieux qu’ailleurs des effets de la crise.

Il parle du problème de la représentativité, ainsi que du système pyramidal présent jusque dans les organisations politiques de gauche. Enfin, dans une analyse finalement assez proche d’internationalistes reconnus, il livre sa vision selon laquelle il faudrait « dépasser l’idée de la Nation ».

 

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27 août 2012 1 27 /08 /août /2012 17:43

 

http://www.youtube.com/watch?v=igAyWNIyi9k

 

 

 

 

Publiée le 26 août 2012 par OccupyJura

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