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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 20:25

AgoraVox le média citoyen

par Henry Moreigne (son site) jeudi 20 octobre 2011

Les Grecs ont faim ? Qu'ils nous achètent des armes ! Alors que la Grèce est traversée par d'importants mouvements sociaux en réaction au plan d'austérité gouvernemental, en sous main, le lobby militaro-industriel français s'agite pour vendre des frégates.

"Sauver le soldat grec, c'est sauver l'euro", estimait dernièrement Jacques Delors. Prenant au pied de la lettre la recommandation, le groupe français d'armement naval DCNS se démène pour vendre de deux à quatre frégates furtives à l'Etat Grec. Conscient toutefois des problèmes de trésorerie de celui-ci, un effort commercial important est consenti : une remise de 100 millions d'euros si Athènes décide de les garder au bout de cinq ans. Dans le cas contraire, la Grèce devra les rendre à la marine française.

L'information a été dévoilée par Der Spiegel et reprise discrètement en France par Le Monde. L'hebdomadaire allemand d'investigation se fait l'écho d'un véritable courroux outre-rhin à l'égard de la France sur ce sujet.

Le Monde fait état d'un courrier adressé au gouvernement allemand par un dirigeant du groupe ThyssenKrupp, concurrent de la DCNS, qui déplore que l'achat des frégates soit en partie financé (indirectement) par les contribuables allemands, à travers l'aide du FMI et de l'UE. "Pendant que les chantiers navals allemands n'ont pas de commandes, DCNS et les chantiers grecs sont subventionnés et maintenus en vie, probablement avec de l'argent allemand", argumente le dirigeant de ThyssenKrupp.

Le Monde fait également état d'un document interne de Thyssen qui avancerait que le montage financier proposé par la DCN pourrait violer les règles européennes sur les subventions et les achats publics.

Nul doute que l'affaire sera évoquée en tête à tête entre Angela Merkel et Nicolas Sarkozy lors du sommet européen du 23 octobre prochain. Ce dossier témoigne du décalage qui existe en France par rapport à l’environnement européen et au risque de crise majeure qui menace la construction européenne.

Mais les Allemands ne sont pas des oies blanches. En mai 2010, dés le début de la crise grecque, Daniel Cohn-Bendit avait mis en cause plusieurs gouvernements européens, les accusant d'avoir, ni plus ni moins, laissé Athènes creuser ses déficits notamment à travers le poids énorme des dépenses militaires (essentiellement au profit de la France et de l'Allemagne), justifiées par la « menace turque » et la question de Chypre.

Plus près de nous les révélations sur Ziad Takieddine et Alexandre Djourhi, des intermédiaires douteux très proches du pouvoir actuel, rappellent que les ventes d'armes à travers les rétrocommissions demeurent un rouage important dans le financement des campagnes électorales. A six mois des présidentielles, l'empressement à vendre des frégates à la Grèce laisse songeur.

Video : DCB au parlement européen

 

 

JPEG - 97.6 ko
FREMM (frégate multimission) France
Image 3D - mise en situation en mer - copyright : DCNS
JPEG - 38.4 ko
Frégate Antiaérienne Chevalier-Paul
Le Chevalier-Paul au quai Milhaud n°2 , à Toulon - copyright : DCNS (Serge Giraud)
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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 20:18
AgoraVox le média citoyen
par Robert Bibeau (son site) vendredi 21 octobre 2011 - 

On apprenait il y a quelque temps que les politiciens grecs au service des impérialistes grecs, européens et américains dilapident l'argent recueilli des taxes et des impôts du peuple pour acheter des chars d'assaut

Les médias des riches agiotent, dénoncent et accusent le peuple grec d'être mauvais coucheur, tricheur, fraudeur, et de refuser de payer les « justes » taxes et les impôts « raisonnables » qui seraient dûs à l’État en faillite. Les journalistes à la solde accusent la population de refuser de rembourser l'argent que les banques d'Europe, grassement subventionnées, leur ont soi-disant prêté "généreusement". Mais à qui cet argent a-t-il été prêté et pour financer quoi au juste ?

On apprenait il y a quelque temps que les politiciens grecs au service des impérialistes grecs, européens et américains dilapident l'argent recueilli des taxes et des impôts du peuple pour acheter des chars d'assaut (un milliard de dollars seront déboursés auprès des vendeurs de mort américains). Quelques jours auparavant, on annonçait des milliards dilapidés pour l’achat de sous-marins de combat britanniques acquis par le gouvernement grec en faillite (1). 

A-t-on demandé au peuple l'autorisation pour ces achats scandaleux ?

Jamais, car tous ces politiciens véreux connaissent déjà la réponse du peuple grec : tout l'argent des taxes et des impôts pour le peuple, pour des hausses de salaires, pour la vie moins chère et pour des services publics et pas un sou pour les armes de répression massive et d'extermination.

Pourquoi ces dépenses inutiles pour le peuple mais très utiles pour les riches à ce moment-ci de l'histoire grecque, alors que le pays est en faillite technique ? 

Avec les mesures de rétorsion de la dette, que les riches grecs ont contractées, le peuple est maintenant invité à rembourser ce que les riches ont planqué dans les banques off shore et dans les paradis fiscaux bien connus. Évidemment, devant tant d’outrecuidance la révolte populaire va en s'accentuant au pays de Ptolémée et les journées de grève générales succèdent aux grèves générales si bien que ces nouveaux chars de répression massive ne seront pas de trop pour protéger les ploutocrates et leurs valets politiques et réprimer le peuple dans les rues et en colère.

De plus, la Turquie s'éloigne peu à peu de l'Alliance Atlantique. Elle ne cherche même plus à adhérer à l'Union européenne et ne veut plus de sa monnaie fragilisée (euro). Elle dénonce l’allié de l’OTAN (Israël) sur son flanc sud et elle se rapproche de l'Alliance de Shanghai, se dirigeant ainsi inexorablement vers l’Orient son penchant naturel et là où les profits s’accumulent. 

Un nouveau rempart oriental devait donc être érigé par les stratèges de l'Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN), alliance agressive des puissances occidentales en déclin, devant la limite méditerranéenne extrême de l'Alliance de Shanghai, l’alliance agressive de l’impérialisme chinois.

C'est le nouveau rôle militaire que l'OTAN attribue à la Grèce en remplacement progressif de la Turquie – qui joua ce rôle pendant quelques décennies –. La Turquie est devenue un allié instable puisqu'elle ne joue plus au chantage de l'adhésion à l'Union européenne et qu'elle s’offusque que le sous-fifre israélien massacre ses ressortissants pacifiques, sur des navires battant pavillon turc en eaux internationales, naviguant en direction de Gaza sous blocus illégal. 

Cette saga des tanks et des sous marins offre un exemple supplémentaire de ce que nous dénonçons depuis des lustres : la démocratie bourgeoisie est une caricature de démocratie et une véritable dictature des riches sur le peuple. En octobre 2009, la bourgeoisie et la petite bourgeoisie ont fait voter le peuple grec ; sitôt ce rituel ubuesque complété, les politiciens « socialistes » majoritaires se sont empressés d’oublier leurs promesses et d’oblitérer les souffrances du peuple et ils se sont précipités à Athènes collecter leurs prébendes et voter tout ce que les armateurs et les banquiers exigeaient d’eux.

La résistance du peuple grec à ce gaspillage militaire scandaleux, ses grèves générales en succession et son refus de payer taxes et impôts sont les contributions de cette population à la lutte anti-impérialiste mondiale.

 

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20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 12:37
Médiapart - | Par Christophe Gueugneau

Deuxième jour de grève générale en Grèce contre le plan d'austérité. Le parlement du pays doit adopter définitivement dans la nuit de jeudi à vendredi le nouveau plan. Cette adoption a été posée comme condition par les créanciers (Union européenne et FMI) pour le déblocage de la seconde tranche d'aide internationale au pays.

Flux vidéo live à Athènes :

 

Watch live streaming video from stopcarteltvgr at livestream.com

Mercredi, des incidents et des violences ont émaillé la première journée de grève. Selon la police, plus de 125.000 personnes ont défilé hier, un record depuis le début de la mobilisation contre l'austérité.

Les deux syndicats du privé et du public, le GSEE et l'Adedy, ont appelé à un rassemblement en fin matinée sur la place Syntagma devant le parlement dans le centre de la capitale.

 

La composition du parlement grec  
La composition du parlement grec

Le projet de loi prévoit une réduction du nombre de salariés de la fonction publique et de leur traitement, des augmentations d'impôt ainsi que le gel des conventions collectives, ouvrant la voie à une généralisation des abaissements salariaux dans les entreprises privées (voir le détail du plan d'austérité, en anglais). Un premier vote de principe a eu lieu mercredi soir. Le projet a été adopté par un vote positif des 154 députés du Pasok, parti socialiste au pouvoir, sur les 295 députés présents au Parlement (qui en compte 300). Mais le vote prévu jeudi soir s'avère plus compliqué pour le gouvernement. La vieille garde du Pasok, emmenée par Louka Katséli, ancienne ministre du Travail et cadre du parti, menace en effet de voter contre, croit savoir le quotidien libéral Kathimérini.

 

12h15 Le ministère allemand des Finances écrit une lettre aux membres de la commission budgétaire du Bundestag, obtenue par l'AFP, dans laquelle il écrit : «Il faut encore que l'on se mette d'accord sur les lignes directrices» du rôle du fonds d'aide à l'euro (FEFS) dans les achats d'obligations souveraines des pays très endettés de la zone euro.

11h50 Selon la chaîne Skai TV, le premier ministre Georges Papandréou a mis en garde les membres de son parti : si un seul des articles du projet de loi venait à ne pas être voté, la Grèce risque de ne pas recevoir la nouvelle aide de 8 milliards d'euros.

 

 

11h30 Kerin Hope, correspondante du Fincancial Times à Athènes, parle d'une «immense manifestation autour du parlement». Elle indique que davantage de boutiques sont ouvertes par rapport à la journée d'hier. 

 

8h00 A l'appel du Front des travailleurs (Pame, extrême gauche), des manifestants commencent à défiler dans les rues d'Athènes. Ils scandent «N'écoutez pas la ploutocratie, tous ensemble pour gagner».

6h00 Le centre d'Athènes est à nouveau interdit à la circulation. Des dizaines de fourgons de police et des milliers de policiers encerclent le parlement. Les écoles et les magasins sont fermés. Les transports sont paralysés.

 

4h00 Le quotidien Ethnos (centre-gauche) titre «La grande colère». Le quotidien Elefthéros Typos (droite) parle d'un «rassemblement, référendum contre le gouvernement».

Journée de mercredi

La manifestion à Athènes a réuni 70.000 personnes selon la police, 200.000 selon les syndicats. C'est la plus importante depuis le début de la mobilisation. De nombreux incidents sont à déplorer.

 

Images des violences de mercredi

 

 

 

La manifestation de mercredi a rassemblé 125.000 personnes

Côté zone euro, Nicolas Sarkozy s'est rendu en Allemagne dans la soirée. Mais les différends entre Allemands et Français sur trois dossiers clés : l'aide à la Grèce, la recapitalisation des banques et le Fonds souverain d'aide à l'euro, sont loin d'être levés. Lire à ce sujet l'analyse du Financial Times.

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20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 12:33

Au lendemain d'une journée massive de protestation marquée par des affrontements entre police et manifestants, la Grèce se prépare à un deuxième jour de grève générale. Quant aux députés, ils devraient voter le plan d'austérité approuvé hier.

Par Aude SOUFI (vidéo) *Pour voir la vidéo, appuyer sur "Ctrl" de votre clavier et cliquer sur "link" ci-dessous
link

Dépêche (texte)
 

REUTERS - Les grévistes promettent de paralyser la Grèce pour la deuxième journée consécutive, ce jeudi, tandis que les députés s'apprêtent à voter article par article le nouveau plan d'austérité approuvé la veille dans son ensemble.

Malgré le vaste mouvement de contestation qu'il suscite, le texte sensé préserver Athènes de la faillite, qui répond aux exigences de l'Union européenne et du Fonds monétaire international, devrait être définitivement adopté dans la soirée.

Certains élus du Parti socialiste (Pasok) au pouvoir ont toutefois menacé de voter contre les dispositions les plus controversées, ce qui pourrait mettre le gouvernement et sa maigre majorité parlementaire en difficulté.

Un important dispositif policier sera déployé dans le centre de la capitale, où des jeunes radicaux ont bombardé mercredi les agents anti-émeutes de cocktails molotov et de toutes sortes de projectiles, en marge d'une manifestation sans précédent depuis des années qui a réuni au moins 100.000 personnes.

Pour la deuxième journée, les bateaux resteront à quai, écoles et ministères seront fermés et les hôpitaux fonctionneront avec un personnel minimum.

Les contrôleurs aériens ont en revanche décidé d'assouplir leur mouvement et d'observer un débrayage de douze heures seulement, de minuit à midi, pour ne pas pénaliser les voyageurs.

"La manifestation va secouer à nouveau le gouvernement. Ils auront l'impression qu'il y a un séisme", a promis Ilias Iliopoulos, secrétaire général de l'Adedy, syndicat de la fonction publique.

Malaise

Le rassemblement doit débuter à 08h00 GMT sur la place de la Constitution, devant le Parlement, où les manifestants ont l'intention de rester jusqu'à la nuit pour attendre le vote du plan de d'austérité.

"Les gens ont fait savoir mercredi que leurs limites étaient atteintes et qu'ils ne pourraient supporter de nouvelles mesures d'austérité. Mais ilsnepeuvent pas renverser le gouvernement (...) Je ne crois pas cela possible pour le moment",a commenté Théodore Couloumbis, membre du cercle de réflexion Eliamep.

Le Premier ministre George Papandréou dispose d'une courte majorité de quatre sièges au Parlement, mais il a réussi à maintenir la discipline au sein du groupe parlementaire du Pasok, dont les 154 députés ont voté mercredi en faveur de son projet.

Le malaise est pourtant perceptible chez les députés socialistes, dont l'un a démissionné lundi en signe de protestation contre l'austérité.

"Il est évident que la société a atteint la limite du supportable", a déclaré Elpida Tsouri, une élue du Pasok.

Le ministre de la Réforme administrative, Dimitris Reppas, a pour sa part évoqué le sentiment d'isolement qui règne au sein du parti au pouvoir, se comparant à un homme "jeté aux lions". "Au gouvernement, on se sent comme des gens dans le Colisée, face au monstre de la dette, sous l'oeil de la foule dans les tribunes", a-t-il dit.

La Grèce qui connaît une troisième année de récession accuse une dette publique qui s'élève à 162% de son produit intérieur brut (PIB).

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20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 12:28
France24 - 20 Octobre 2011 - 09H07  

 

De nouvelles manifestations étaient attendues jeudi à Athènes au second jour d'une grève générale de 48 heures contre un projet de loi d'austérité très décrié qui doit être soumis à un vote définitif au parlement dans la soirée
De nouvelles manifestations étaient attendues jeudi à Athènes au second jour d'une grève générale de 48 heures contre un projet de loi d'austérité très décrié qui doit être soumis à un vote définitif au parlement dans la soirée
ou cabines de téléphone saccagés, poubelles incendiées: les assaillants ont jeté des cocktail Molotov, des pierres, des bouts de marbre et d'autres projectiles contre les policiers qui ont répondu en faisant usage d'une grande quantité de gaz lacrymogènes.
ou cabines de téléphone saccagés, poubelles incendiées: les assaillants ont jeté des cocktail Molotov, des pierres, des bouts de marbre et d'autres projectiles contre les policiers qui ont répondu en faisant usage d'une grande quantité de gaz lacrymogènes.
De nouvelles manifestations étaient attendues jeudi à Athènes au second jour d'une grève générale de 48 heures contre un projet de loi d'austérité très décrié qui doit être soumis à un vote définitif au parlement dans la soirée
De nouvelles manifestations étaient attendues jeudi à Athènes au second jour d'une grève générale de 48 heures contre un projet de loi d'austérité très décrié qui doit être soumis à un vote définitif au parlement dans la soirée

AFP - De nouvelles manifestations étaient attendues jeudi à Athènes au second jour d'une grève générale de 48 heures contre un projet de loi d'austérité très décrié qui doit être soumis à un vote définitif au parlement dans la soirée.

Les grandes centrales du privé et du public, le GSEE et l'Adedy, ont appelé à un rassemblement en fin matinée sur la place Syntagma devant le parlement dans le centre de la capitale, théâtre de violents incidents mercredi, à l'issue d'une manifestation géante qui a réuni plus de 70.000 personnes à Athènes.

Les sympathisants du Front de travailleurs pro-communiste (Pame) ont commencé à défiler dans le centre d'Athènes vers 06H00 GMT. "N'écoutez pas la ploutocratie, tous ensemble pour gagner", scandaient les manifestants.

Selon la police, le nombre des manifestants à travers le pays s'est élevé mercredi à 125.000 personnes, les syndicats avançant le chiffre de 200.000, ce qui constitue dans les deux cas un record de participation ces dernières années.

Les rues autour du parlement dans le centre d'Athènes étaient dévastées mercredi soir à cause des violences entre forces anti-émeutes et groupes de jeunes "casseurs" en marge de ce rassemblement.

Vitrines de magasins brisées, façades de banques, abribus ou cabines de téléphone saccagés, poubelles incendiées: les assaillants ont jeté des cocktail Molotov, des pierres, des bouts de marbre et d'autres projectiles contre les policiers qui ont répondu en faisant usage d'une grande quantité de gaz lacrymogènes.

Après un premier vote "sur le principe" du projet de loi sur l'austérité, au cours duquel seule la majorité socialiste a voté "oui", soit 154 députés sur les 295 présents, un vote crucial est prévu dans la nuit de jeudi à vendredi.

Malgré l'unité affichée des députés du parti socialiste au pouvoir, le Pasok, lors de ce premier vote, il n'est pas exclu que certains députés expriment leur opposition contre certaines dispositions du projet de loi, comme celle sur le gel des conventions collectives, selon la presse grecque.

Outre cette mesure qui risque d'entraîner une baisse des salaires dans le secteur privé, le projet de loi prévoit une réduction du nombre de salariés de la fonction publique et de leur traitement et des hausses d'impôt.

Il a été préparé à la demande des créanciers du pays, l'Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI) qui font de son adoption une condition au versement d'une nouvelle tranche de 8 milliards d'euros à la Grèce.

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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 12:35

LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 19.10.11 | 08h24   •  Mis à jour le 19.10.11 | 13h53

 
 

 

52 000 manifestaient autour du Parlement à Athènes, mercredi 19 octobre.

52 000 manifestaient autour du Parlement à Athènes, mercredi 19 octobre.REUTERS/YIORGOS KARAHALIS

Vols annulés, musées et écoles fermés, taxis et marins en grève. Mercredi 19 octobre à la mi-journée, au moins 125 000 personnes manifestaient en Grèce selon la police, dont 52 000 regroupées autour du Parlement à Athènes. Des rassemblements importants ont également lieu à Salonique, Héraklion et Patras. Il s'agit de la grève générale la plus suivie depuis que le pays a mis en place des mesures d'austérité draconiennes. Quelques incidents, notamment des jets de cocktails Molotov sur la police, ont été signalés en début d'après-midi aux alentours du Parlement.

La Grèce, qui tourne déjà au ralenti depuis deux semaines en raison d'une multiplication de conflits sectoriels – chez les éboueurs, les contrôleurs fiscaux, les journalistes –, devrait donc être paralysée pendant quarante-huit heures après l'appel à la grève générale lancé par les deux grands syndicats du pays, Adedy (fonctionnaires) et GSEE (salariés du privé). Ils fustigent la loi d'austérité destinée à faciliter l'adoption d'un deuxième plan de sauvetage du pays actuellement en négociation à Bruxelles.

 

La grève devrait durer quarante-huit heures et perturber les transports.

La grève devrait durer quarante-huit heures et perturber les transports.AFP/ANGELOS TZORTZINIS

Pendant ce temps, le Parlement examine un nouveau train de mesures d'austérité dont l'adoption est prévue pour jeudi, avant les réunions européennes de fin de semaine. Outre le gel des conventions collectives et la hausse de l'imposition pour les particuliers, le projet de loi prévoit la mise au chômage technique de 30 000 salariés du secteur public d'ici la fin de 2011 et une grille unique des salaires pour les fonctionnaires.

>> Lire notre décryptage : Rester pauvre ou partir, le dilemme des jeunes Grecs

Ces sacrifices, dont beaucoup visent une fonction publique inefficace et coûteuse bâtie sur le clientélisme politique, sont imposés sur fonds de récession aggravée pour la troisième année d'affilée en Grèce.

SOMMET DE LA ZONE EURO DIMANCHE

"Je vous demande votre soutien. Je demande le soutien de tous les partis, mais nous serons une fois de plus les seuls à porter le fardeau de cette décision", a demandé le premier ministre grec, Georges Papandréou, aux parlementaires du Pasok, sa formation politique. Il a, de plus, rappelé l'échéance du sommet européen de dimanche. "Le vote du Parlement doit nous donner le pouvoir de négocier au sommet. Cette négociation devra mettre un terme à l'incertitude et à l'insécurité. Il est temps pour l'Europe de prendre des mesures sérieuses et efficaces pour mettre fin à la crise de la zone euro."

>> Lire notre éclairage : Grèce, le récit d'une crise

Ils visent à convaincre les créanciers du pays, au premier rang desquels l'UE, de le sauver du surendettement et des déficits tout en essayant de stopper la contagion de la crise de la dette en zone euro, au moment où les agences de notation financière s'attaquent à l'Italie, la France et l'Espagne.

Les dirigeants de l'UE et de la zone euro se réunissent, dimanche, pour tenter de s'entendre sur un nouveau programme d'aide à la Grèce impliquant une participation accrue du secteur privé, sur un programme de recapitalisation des banques du continent et sur une formule permettant de "maximiser" la puissance de tir du Fonds européen de stabilité financière (FESF).

Le ministre des finances grec Evangelos Venizelos espère qu'à cette occasion une solution définitive à la crise dimanche sera trouvée. José Manuel Barroso, qui évoque "un moment décisif demandant des réponses claires et déterminées", prévient néanmoins que ce sommet ne mettra pas forcément un point final à la crise qui frappe la zone euro.

>> Voir notre infographie Que représente le montant de l'aide à la Grèce ?

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10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 14:48

Libération - Aujourd'hui à 16h25

Les organisations du public comme du privé se disent prêtes à utiliser «toutes les armes» dont elles disposent. A commence par une nouvelle grève générale le 19 octobre.
Manifestation d'étudiants à Athènes le 3 octobre 2011 (© AFP Louisa Gouliamaki)

Les deux centrales syndicales grecques, l'Adedy pour la fonction publique et la GSEE pour les salariés du privé, ont proclamé lundi leur détermination à recourir à "toutes les armes" pour faire reculer le gouvernement sur son nouveau tour de vis budgétaire.

"Nous utiliserons toutes les armes dont nous disposons", a lancé lors d'une conférence de presse le dirigeant de la GSEE -qui revendique un million d'adhérents-, Yannis Panagopoulos, évoquant un "projet" de reconduction d'une grève générale de 24 heures prévue pour le 19 octobre.

Son homologue de l'Adedy, Costas Tsikrikas, a plaidé pour une poursuite des "manifestations" et débrayages sectoriels, quasi-quotidiens depuis des semaines, et des "occupations symboliques et pacifiques" de ministères lancées fin septembre.

M. Tsikrikas a estimé qu'avec le dernier durcissement de la rigueur en cours depuis la mi-septembre, les revenus des employés du secteur public allaient être "divisés par deux" par rapport à leur niveau de début 2010. "Il n'est pas légitime de nous infliger des salaires et retraites pires que nos voisins balkaniques", a-t-il lancé.

«Une nouvelle occupation allemande»

Les mesures incluent la suppression de niches salariales et une révision à la baisse de la grille salariale et ouvrent la voie à des licenciements dans le secteur public. Sont aussi imposées une rafale de taxes et de coupes dans les pensions de retraite. "Plus personne n'est épargné" parmi les salariés, a insisté M. Panagopoulos, dénonçant "l'absence de toute mesure sociale destinée à alléger la pauvreté engendrée par cette politique".

Il a dénoncé comme violant le droit international du travail le gel des conventions collectives prévu pour deux ans par le projet de loi reprenant les principales dispositions du nouveau tour de vis, exigé par les créanciers de la Grèce surendettée, Union européenne et Fonds monétaire international.

En écho à ces dirigeants issus de la majorité socialiste, les représentants syndicaux classés à droite n'ont pas été en reste: "La Grèce ne deviendra pas l'Iphigénie de l'Europe, sacrifiée sur l'autel de la crise de la dette", a lancé Nikos Koutsoukis pour la GSEE, tandis que son homologue de l'Adedy dénonçait une "nouvelle occupation allemande".

(Source AFP)

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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 14:46

LEMONDE.FR Avec AFP et Reuters | 05.10.11 | 06h43   •  Mis à jour le 05.10.11 | 16h17

 
 

 

Des policiers frappent un manifestant à terre pendant la manifestation de mercredi à Athènes.

Des policiers frappent un manifestant à terre pendant la manifestation de mercredi à Athènes.AFP/LOUISA GOULIAMAKI

Des dizaines de milliers des fonctionnaires grecs ont manifesté, mercredi 5 octobre, à Athènes et Salonique, deuxième ville du pays, contre les récentes mesures d'austérité et le chômage partiel annoncés par le gouvernement socialiste sous la pression de l'UE et du FMI.


Mais les syndicats ne désarment pas. L'Adedy, le principal syndicat du secteur public, a lancé, pour mercredi, une grève de vingt-quatre heures pour protester contre la mise en chômage technique de 30 000 salariés d'ici à la fin de l'année. Il s'agit de la première grève d'ampleur depuis l'été contre le plan de sauvetage mis au point par l'UE et le FMI. Les trafics aérien et ferroviaire sont perturbés, les écoles, fermées, et les hôpitaux fonctionnent en service réduit. Environ 400 vols internationaux et nationaux ont été annulés à l'aéroport d'Athènes.

"NOUS VOULONS DES LIVRES"

 

Des manifestants jettent des pierres sur la police à Athènes, mercredi.

Des manifestants jettent des pierres sur la police à Athènes, mercredi.AP/STR

Plusieurs milliers d'étudiants, retraités et employés se sont rassemblés dans le centre d'Athènes avant de se rendre place Syntagma, où se trouve le Parlement. "Effacez la dette", "les riches doivent payer", pouvait-on lire sur les banderoles. Des milliers de lycéens et étudiants scandaient "Nous voulons des livres, des professeurs, des écoles". Plusieurs écoles d'Athènes étaient occupées ces derniers jours, les lycéens protestant surtout contre le manque des livres.

 

Un homme en sang s'échappe d'un groupe de manifestants qui l'ont lynché, l'accusant d'être un fasciste, en marge de la manifestation d'Athènes, mercredi.

Un homme en sang s'échappe d'un groupe de manifestants qui l'ont lynché, l'accusant d'être un fasciste, en marge de la manifestation d'Athènes, mercredi.REUTERS/YANNIS BEHRAKIS

Pour Frosso Iliopoulou, employée à l'Organisme national des médicaments, "les fonctionnaires sont sortis dans les rues car ce sont eux qui sont le plus menacés après avoir subi plus de 20 % des coupures de leurs salaires en raison de l'austérité ; et maintenant ils seront placés en chômage partiel".

>> Lire notre décryptage Rester pauvre ou partir, le dilemme des jeunes Grecs

GAZ LACRYMOGÈNES

En marge de la manifestation à Athènes, qui a rassemblé 18 000 personnes, selon la police, les forces antiémeute ont lancé des gaz lacrymogènes contre des dizaines de jeunes encagoulés qui jetaient des bouteilles et des pierres. Au moins deux manifestants ont été blessés, selon une source hospitalière, ainsi qu'une photographe de l'AFP, frappée au visage avec le bouclier d'un policier.

 

Le ministère du travail grec a été occupé mardi par des manifestants communistes qui refusent les nouveaux efforts demandés par les bailleurs de fonds du pays, notamment un abaissement du salaire minimum. Les actions de protestation contre l'austérité, auxquelles se mêlent étudiants et lycéens opposés à la réforme de l'enseignement supérieur, se multiplient.

 

Le ministère du travail a été occupé, mardi à Athènes, par des manifestants communistes qui refusent les nouveaux efforts demandés par les bailleurs de fonds du pays.

Le ministère du travail a été occupé, mardi à Athènes, par des manifestants communistes qui refusent les nouveaux efforts demandés par les bailleurs de fonds du pays.AFP/LOUISA GOULIAMAKI

Ailleurs dans Athènes, des blocages se poursuivent devant les ministères, où les inspecteurs de la troïka sont censés avoir des rendez-vous mercredi pour terminer leur audit des comptes publics. Le grand quotidien grec Ta Néa évoquait la "torture chinoise de la goutte d'eau" utilisée par la troïka sur la Grèce avant de débloquer les huit milliards d'euros initialement promis en août, en application de l'échéancier du prêt international de 110 milliards sur trois ans accordé en mai 2010, dont la Grèce a reçu 65 milliards à ce jour. Le 19 octobre, l'Adedy et la centrale du privé, la GSEE, prévoient une nouvelle grève générale de vingt-quatre heures.

"NOTRE SITUATION EST ASSEZ DÉSESPÉRÉE"

Si les Grecs manifestent, leurs dirigeants, eux, ne cachent plus leur pessimisme. Le ministre grec de l'économie, Michalis Chryssohoïdis, s'est exprimé dans l'hebdomadaire allemand Die Zeit, qui a diffusé l'entretien à l'avance.

"Notre situation est assez désespérée, reconnaît-il. Car nous réduisons de manière toujours plus drastique le revenu des gens. Les Grecs vivent la situation présente de manière très douloureuse. Quand verrons-nous la lumière au bout du tunnel ? Nous ne pouvons pas le dire. Le gouvernement [grec] est totalement isolé avec cette politique de réforme. L'opposition assure qu'elle pourrait renégocier nos conditions de crédit. Et la gauche radicale veut quitter l'UE. (…) Nous sommes seuls."

LE FMI VEUT UN "NOUVEAU PLAN"

Selon le ministre, "notre principal problème est celui de l'insécurité" alimentée par les spéculations incessantes dans le monde entier sur une faillite imminente du pays. "Une faillite d'un pays de la zone euro serait une catastrophe car elle aurait un effet domino. Ne serait-ce que pour cette raison, nous ne pouvons décider seuls d'un défaut de paiement", a dit M. Chryssohoïdis.

Le deuxième plan de sauvetage de la Grèce, décidé en juillet, devrait être réexaminé pour mettre plus l'accent sur la soutenabilité de la dette du pays et sur une relance de la croissance, a pour sa part déclaré mercredi le directeur pour l'Europe du Fonds monétaire international, Antonio Borges. "Il faudrait" un nouveau plan qui "se concentre plus sur une dette soutenable" et sur "le redémarrage de la croissance économique", a-t-il déclaré lors d'une conférence à Bruxelles.

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2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 15:24
Olivia Giorgio - fonctionnaire grecque | Dimanche 2 Octobre 2011 à 12:01


Olivia Giorgio, correspondante en Grèce de notre blogueur associé David Desgouilles, a interviewé Marina, une fonctionnaire grec. Celle-ci nous fait part du changement radical de vie imposé au peuple grec, et solicite un soutien moral de la part des Français.



Ressentez-vous la « crise » dans la vie quotidienne ? 

Notre  manière  de  vivre  a  changé  radicalement.  Outre  le  fait  que  nous  avons  réduit drastiquement l’achat  des  biens  de  consommation,  on  dort  et  on  se  réveille  avec  l’incertitude du lendemain et une anxiété permanente. On a perdu le sourire mais surtout notre santé psychologique.

En  France,  il  est  dit  que  les  Grecs  refuseraient  d’échanger  leurs  euros  contre  des drachmes: info ou intox ? 

Intox ! Moi,  personnellement,  je   souhaite cet échange.  De  plus  en  plus  de  monde  veut sortir de l’euro. Il ne nous a apporté que des problèmes.

Comment envisageriez-vous un retour aux drachmes ? Cela vous fait-il peur ? 

Non  cela  ne  m’effraie  pas.  En  Grèce  on  dit :  « celui  qui  est  mouillé  n’a  pas  peur  de la  pluie ». J’aurais préféré  les  drachmes.  Le  chemin  sera  difficile,  mais  on  arrêtera  de s’acharner sur la Grèce et peut être retrouverons-nous notre dignité.

La troïka : héros ou zéro ? 

La Troïka est composée de trois personnes, rien de plus. Son rôle et de superviser et non pas d’appliquer des mesures. Selon moi, les seuls responsables de cette soumission sont nos politiciens. Ils ont le pouvoir de dire non, mais pourquoi ne le font-ils pas ?

Pensez-vous  que  les  pays  européens  leaders  font  tout  leur  possible  pour  aider  la Grèce ? 

Non,  les  pays  européens  n’aident  pas  la  Grèce.  Ils  la  regardent  sombrer  et  n’ont  rien empêché. Encore  maintenant,  ils n’essayent  pas  de  sauver  la  Grèce,  mais  plutôt  de sauver l’Euro, pour ne pas qu’il sombre lui aussi dans cette crise économique.

Payez-vous vos impôts ? Si non, pourquoi ? Si oui, ont-ils augmenté ? 

Les salariés, les retraités et les pauvres ont toujours payé leurs impôts. Ils payaient et ils payent toujours les impôts les plus élevés par rapport aux autres pays européens. Oui, nous les payons, même s’ils ont doublé. Mais l’année prochaine ?

Vous avez l’occasion de passer un message au peuple français, lequel serait-il ? 

Les Grecs sont un des peuples les plus fiers, travailleurs et honnêtes au monde. Si vous voulez  nous faire  payer  une  erreur,  la  seule  chose  que  vous  puissiez  nous  reprocher c’est d’avoir « laissé » nos politiciens tricher. Cela s’est également produit dans d’autres pays, mais cela n’a jamais rompu l’honneur et la dignité d’un peuple. J’appelle le peuple français  à  nous  apporter  un  soutien  moral  et  à  aider  à  maintenir  notre  réputation  et notre dignité en tant que peuple.

Pensez-vous que la Grèce est encore un pays souverain ? 

La Grèce a perdu sa souveraineté à cause de ceux qui nous gouvernent depuis tant d’années. Ils ont brisé et vendu la Grèce en ignorant le peuple grec. Je veux croire et espère que la Grèce, un jour, redeviendra un Etat souverain et qu’elle reprendra la place qu’elle mérite.

(Traduction de Yannis Retsinas).
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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 13:05

LEMONDE.FR Avec AFP | 22.09.11 | 09h54

 
 

Une grève générale des transports à Athènes, déclenchée en réaction au nouveau train de mesures d'austérité décidé par le gouvernement grec dans l'espoir d'empêcher la faillite du pays, provoque jeudi 22 septembre le chaos dans la capitale.

Situation exceptionnelle, Athènes est privée de tout transport, avec l'appui des taxis, irrités par un projet de libéralisation de leur secteur, tandis qu'enseignants et employés municipaux ont également prévu des arrêts de travail. Les contrôleurs aériens ont entamé un arrêt de travail de quatre heures, forçant les compagnies aériennes à annuler ou reporter les vols.

 

Une partie de la population a manifesté, mercredi 21 septembre, pour protester contre les dernières mesures d'austérité.

Une partie de la population a manifesté, mercredi 21 septembre, pour protester contre les dernières mesures d'austérité.AFP/LOUISA GOULIAMAKI

Ces mouvements sociaux reflètent la colère, l'incrédulité et la consternation de la population devant le nouveau tour de vis annoncé la veille par le gouvernement. Dès mercredi soir, une manifestation anti-austérité a eu lieu dans les rues d'Athènes. Le gouvernement socialiste venait de décider de baisser les retraites supérieures à 1 200 euros mensuels, de mettre au chômage technique 30 000 salariés du secteur public d'ici à la fin 2011 et d'abaisser le seuil minimum d'imposition.

"LA GRÈCE SE TRANSFORME EN HOSPICE POUR LES PAUVRES"

Même les milieux d'affaires s'inquiètent. "La Grèce se transforme en hospice pour les pauvres, avec de nouvelles mesures annoncées chaque jour et chaque semaine", a commenté le patron de la chambre de commerce et d'industrie d'Athènes, Constantinos Michalos, pour la télévision publique. Selon lui, "il n'y a pas de boussole, ce gouvernement ne sachant pas où il va".

Le malaise est aussi perceptible dans les rangs des députés et d'anciens ministres du Parti socialiste, qui doutent de ces nouvelles mesures d'austérité après deux années de récession.

"Nous allons faire tout ce qu'il faut pour ne pas mettre en danger l'avenir du pays et sa place dans la zone euro", a assuré le ministre des finances grec Evangélos Vénizélos. La Grèce veut convaincre ses créanciers de lui verser une sixième tranche de huit milliards d'euros du prêt consenti en mai 2010, sans laquelle elle risque de se retrouver en cessation de paiement en octobre. Elle devra aussi convaincre ses fonctionnaires qui ont d'ores et déjà programmé une grève le 5 octobre prochain. Une grève générale est aussi attendue le 19 octobre.

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