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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 19:03

 

Source : www.reporterre.net

 

La résistance internationale au gaz de schiste s’organise

Barnabé Binctin (Reporterre)

vendredi 14 mars 2014

 

 

 

Ils venaient de quinze pays d’Europe et du Maghreb : Une réunion de collectifs engagés dans la lutte contre les hydrocarbures non-conventionnels vient d’avoir lieu dans le Gard. La résistance aux gaz de schiste s’internationalise et s’organise.

 


 

Ils étaient une soixantaine environ, représentant entre 15 et 18 pays – selon la définition plus ou moins régionaliste qu’on en donne : comment classe-t-on l’Ecosse ou la Catalogne ? – et près de huit langues différentes. Les 8 et 9 mars, à Saint-Christol-lez-Alès dans le Gard, les associations et collectifs engagés en Pologne, au Maroc, en Roumanie ou en Lituanie contre les gaz et pétrole de schiste et de houille – regroupés sous le terme d’hydrocarbures non-conventionnels – a posé les bases du mouvement euro-méditerranéen contre l’extractivisme.

La dynamique mûrit depuis plusieurs mois. En novembre 2012, une première rencontre à l’appel des Amis de la Terre a réuni plusieurs associations à Bruxelles sur la question des gaz de schiste. Puis l’atelier sur l’extractivisme organisé au Forum Social Mondial de Tunis en mars 2013 a prolongé la prise de contact.

Deux mois plus tard, la résolution de Korbach adoptée en Allemagne a défini le socle commun sur lequel se construit le mouvement.

Dans sa première déclaration officielle, publiée mercredi 12 mars, le mouvement réaffirme cette filiation : « La déclaration de Korbach porte l’essentiel des revendications qui nous unissent ».



- La réunion à St Christol les Alès -

 

La constitution en réseau permet le partage d’expérience et établit un état des lieux sur les activités liées à ces hydrocarbures non-conventionnels. Les situations ne sont pas les mêmes partout : alors qu’en France, seulement 15 % du territoire est pour l’instant touché par les 58 premiers permis – 118 demandes sont en cours d’instruction –, la Grande-Bretagne a ouvert près des deux tiers de son territoire aux explorations, tandis que la Tunisie sera bientôt recouverte par les 742 puits autorisés à Shell il y a quelques mois.

Si tous les pays bénéficient d’un code minier et de lois environnementales, leur application reste inégale selon les pays. Tous n’imposent pas une étude d’impact environnementale préalable.

 

Mais cette première base de données fait surtout rejaillir nombre de points communs. Et d’abord le manque de transparence des informations : il reste par exemple difficile d’identifier précisément où et dans quelles proportions est utilisée la technique de la fracturation hydraulique.

« La stratégie des industries extractives est la même partout, ils utilisent le même discours du remède « anti-crise » partout et ne font même pas l’effort d’adapter leurs arguments aux contextes nationaux », constate Estelle Tardy du collectif Causse-Méjean, une des organisatrices de cette rencontre.

Les échanges ont permis de décrypter les leviers de l’argumentaire pro-gaz de schistes, commun à tous les pays qui y sont exposés : d’abord, on gonfle le potentiel des ressources. Comme en Pologne, où les 5 500 milliards de m3 de réserves en gaz annoncés initialement ont depuis été divisé par au moins dix. « L’année dernière, Exxon a foré deux puits dans lesquels il n’a trouvé aucun gaz de schiste », atteste Marek Kryda, du Civil Affairs Institute (INSPRO).

Dans le même temps, on minimise le facteur risque, tandis qu’on accompagne le processus d’un discours construit sur le même triptyque : emploi – balance commerciale – indépendance énergétique, ou comment « le chantage à la croissance fait la baisse de la facture énergétique ».

Le mythe de l’intérêt commun est aussi servi à satiété : « Partout est sous-entendue une augmentation des recettes de l’Etat. Mais nulle part elle n’advient, bien au contraire », dit Julien Renaud du collectif Ile-de-France.

 

*Suite de l'article sur reporterre

 

 

Source : www.reporterre.net

 

 

 

 

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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 15:21

 

Source : www.la-croix.com

 

Victoire des anti-gaz de schiste avec l'interdiction d'un forage près de Paris

12/3/14 - 12 H 13 - Mis à jour le 12/3/14 - 17 H 10

 

 


Manifestation contre le gaz de schiste, devant un forage d'exploration à Jouarre, le 3 août 2013

AFP/Archives

Manifestation contre le gaz de schiste, devant un forage d'exploration à Jouarre, le 3 août 2013

Les opposants aux gaz et pétrole de schiste ont remporté une victoire judiciaire mercredi avec l'interdiction d'un forage d'exploration du groupe méricain Hess Oil dans le bassin parisien, malgré la promesse de la compagnie de ne pas recourir à la fracturation hydraulique, interdite en France.

Le tribunal administratif de Melun a donné raison à la petite commune seine-et-marnaise de Nonville qui reprochait à la préfecture d'avoir autorisé ce forage le 10 août 2012. Très concrètement, le pétrolier américain n'a plus le droit en l'état de forer dans cette commune, à 70 kilomètres au sud-est de Paris.

Tout l’enjeu de cette affaire était de savoir si Hess pouvait réaliser ce forage exploratoire dans la couche géologique dite de "roche-mère" susceptible de contenir du pétrole de schiste, alors même que la France a confirmé à plusieurs reprises son opposition à l’exploitation en l’état actuel des technologies.

"C'est la première fois qu'un forage de ce type est interdit" en France, a relevé l'avocat de la commune, Me Arnaud Gossement, dont la demande d'interdiction du projet au nom de la loi prohibant la fracturation hydraulique avait été suivie par le rapporteur public.

La fracturation, une technique nécessitant l'injection sous terre de grandes quantités d'eau, de sable et de produits chimiques, est décriée pour les risques qu'elle fait courir à l'environnement, et formellement interdite en France depuis la loi Jacob de juillet 2011, confirmée par le Conseil constitutionnel. En dehors d’une coûteuse fracturation au propane liquide, encore peu répandue et entraînant d’autres risques, c'est le seul moyen mis en oeuvre en pratique pour exploiter du pétrole et gaz de schiste.

Hess s'était pourtant défendu à l'audience de tout recours à la fracturation hydraulique en France, assurant s'en tenir à des forages verticaux conventionnels.

- Hess et l'Ufip "surpris" -

Mais autoriser Hess, un acteur important des hydrocarbures de schiste aux Etats Unis, à forer, c'était "comme donner un permis de conduire à un chauffard et ensuite lui demander de ne pas conduire", avait plaidé Me Gossement.

Au-delà de Nonville, Hess Oil a entrepris un vaste programme de "cartographie" du sous-sol du bassin parisien. Le groupe pourrait à cette occasion découvrir des informations sur des gisements d'hydrocarbures non-conventionnels, qui ne peuvent pas être exploités sans fracturation, mais assure avoir changé ses plans depuis l'interdiction de cette dernière, et ne pas chercher à les exploiter en contournant la loi.

"Nous sommes surpris par la décision du tribunal administratif de Melun", a simplement déclaré Hess Oil France dans un courriel à l'AFP, en attendant d'avoir reçu l'intégralité jugement.

Pour l'Union française des industries pétrolières (Ufip), également surprise, la décision de justice "résulte d'une suspicion infondée, et qui n'est pas juste".

"En fait, on accuse Hess d'avoir l'intention de ne pas respecter la loi. Or, le problème ce n'est pas de s'intéresser ou ne pas s'intéresser (à une couche géologique donnée, NDLR), c'est de respecter la loi ou ne pas respecter la loi", a plaidé son président Jean-Louis Schilansky.

En 2013, Hess avait déjà procédé à un forage contesté à Jouarre (Seine-et-Marne), sans fracturation hydraulique.

Le groupe, qui possède en tout neuf permis miniers dans le bassin parisien, a aussi foré à Chartronges (Seine-et-Marne) et Huiron (Marne).

Le site de Nonville fait partie du permis de Nemours, un de ceux dont la "mutation" (acquisition par Hess Oil auprès de leur ancien propriétaire) a été bloquée fin novembre par le ministre de l'Ecologie, Philippe Martin.

Malgré ce rejet de mutation du permis, Hess soutenait que l'autorisation du forage, accordée en août 2012, était toujours valable.

La réglementation française autour des forages a par ailleurs été durcie depuis le cas de Nonville. Une circulraire de septembre 2012 stipule que si les travaux "laissent apparaître que l'objectif réellement visé concerne des roches-mères", les permis devaient être annulés.

Et depuis février 2014, un décret soumet les forages pétrogaziers au régime de l'autorisation, et non plus de la simple déclaration.

 

AFP

 

 

Avec cet article

 

 

 

Source : www.la-croix.com

 



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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 19:19

 

 


Les collectifs anti gaz de schiste d'Ardèche et du nord du Gard sont heureux de vous adresser le nouveau n° de la GAZette.
Bonne lecture à tous... et RESTONS MOBILISES.





La GAZette n°5 (Mars 2014) : Pourquoi continuer la lutte.

  • Forage témoin et lobbying
  • Recherche et quantité exploitable
  • Il ne s’agit pas de recherche scientifique mais bien de prospection pétrolière classique.
  • Tous les facteurs sont réunis pour que cette soi-disant "recherche" débouche sur une exploitation à grande échelle ...
  • TAFTA : accords économiques, dangers démocratiques !
  • Les brèves

A diffuser sans modération, ça vaut le coup !


Télécharger la GAZette n°5 (PDF)


Cordialement

L'Intercollectif Gardéchois


======================


SITE DE VIGILANCE ET D'ALERTE DES COLLECTIFS « ANTI GAZ ET HUILES DE SCHISTE » GARDOIS

http://www.bassindales.fr/

Twitter: https://www.twitter.com/bassindales

Rejoignez-nous sur Facebook: bassindales

le site du collectif 07 : http://www.stopaugazdeschiste07.org/

Numéros de vigilance
Véhicules, camions ou travaux suspects? Mouvements sur terrain? Contactez les numéros d'alerte ci-dessous. Notez bien ces numéros et gardez-les précieusement sur vous! Avant tout signalement, précisez: lieu et/ou direction.

Gard: 06 95 60 22 27 - Ardèche: 06 23 66 15 51

 

 

 

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 17:25

 

Source : france.attac.org

 

 

Non à la fracturation hydraulique !
Comment l’accord UE-États-Unis pourrait encourager son utilisation

 

 

Un accord commercial majeur, en cours de négociation, entre l’Union européenne (UE) et les États-Unis (US) menace les pouvoirs dont disposent les gouvernements pour protéger les populations et l’environnement des nouvelles technologies à risque telles que la fracturation hydraulique (fracking en anglais).

 

 

Le Partenariat Transatlantique de Commerce et d’Investissement [1] (PTCI) couvre un très large éventail de questions et de secteurs, y compris la sécurité alimentaire, les organismes génétiquement modifiés, les produits chimiques, les combustibles très polluants et la protection des données. Dans l’intérêt du secteur privé, les négociations risquent d’affaiblir, voire même de revenir sur des mesures de protection décidées démocratiquement et mises en œuvre pour protéger l’environnement et les citoyens.

Il est à craindre que les négociations privilégient la protection des investissements du secteur privé aux mesures de protection en faveur des citoyens et de l’environnement, permettant aux entreprises de solliciter des dédommagements lorsque les décisions gouvernementales affectent leurs bénéfices. Ceci pourrait favoriser les intérêts des entreprises désireuses d’exploiter les ressources naturelles par l’intermédiaire de technologies dangereuses et dont les activités pourraient être concernées par des réglementations environnementales ou de santé.

La fracturation hydraulique est utilisée pour extraire des combustibles fossiles non conventionnels difficiles d’accès, tels que les gaz et pétrole de schiste, le tight gas et le gaz de couche. Cette technologie permet d’accroître la quantité de ressources de gaz qu’il est possible d’extraire, contribuant à notre dépendance aux énergies fossiles pour plusieurs décennies.

Les dangers et les effets environnementaux et sanitaires de la fracturation hydraulique sont de mieux en mieux documentés, conduisant à une opposition croissante des populations concernées, à la fois dans les pays de l’UE et aux États-Unis.

Ce rapport analyse comment le PTCI pourrait limiter la capacité des gouvernements à réglementer le développement et l’expansion de l’exploitation des hydrocarbures de schiste. Il fait valoir que le PTCI pourrait dangereusement contrecarrer les efforts pour lutter contre les dérèglements climatiques et pour protéger les populations. Le PTCI pourrait étendre l’utilisation de la fracturation hydraulique en retirant aux pouvoirs publics leurs capacités de contrôle des exportations de gaz naturel. Les États pourraient être obligés de dédommager des entreprises à hauteur de millions d’euros pour compenser les baisses de profits dues à l’entrée en vigueur de réglementations.

Ce rapport appelle l’UE et les États-Unis à exclure le mécanisme de règlement des différends investisseur-État des négociations, ainsi que des autres accords en cours de négociations, notamment l’accord économique et commercial global UE-Canada (AECG) [2].

Télécharger le document

 

 

Notes

[1Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (PTCI) est la traduction du terme Transatlantic Trade and Investment Partnership (TTIP). Le sigle TAFTA (Transatlantic Free Trade Agreement) est également utilisé, comme le terme «  grand marché transatlantique  ».

 

Documents joints

ttip-isds-fracking-briefingfr.pdf
  • 5 mars - PDF - 805.1 ko

Source : france.attac.org


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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 18:07

 

 

Source : www.reporterre.net

 

 

Gaz de schiste : la fracturation au fluoropropane ne sera pas opérationnelle avant des années

Sylvain Lapoix (Reporterre)

jeudi 27 février 2014

 

 

 

 

Arnaud Montebourg se fait le chantre d’une "fracturation hydraulique propre" à base de fluoropropane. Un détail : cette technique n’a jamais été expérimentée, et il faudrait des années de recherche avant de la valider. Reporterre a discuté avec son promoteur aux Etats-Unis.

 


 

Evoquée par le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg et la navigatrice Maud Fontenoy, la fracturation au propane non inflammable est présentée comme une alternative "propre" à la fracturation hydraulique (interdite par la loi de 2011) pour extraire les gaz et huiles de schiste.

Economiquement et environnementalement prometteuse, cette méthode n’a cependant fait l’objet d’aucune expérimentation à grande échelle. La société l’ayant développée espère pouvoir faire de la France sa première zone test.

Six mois après avoir appelé de ses vœux un « gaz de schiste écologique », Arnaud Montebourg semblerait avoir été exaucé par une technique nouvelle. Suivi par Maud Fontenoy et Laurent Fabius, le ministre du Redressement productif vante depuis la fin janvier la « fracturation au propane » pour extraire « proprement » les hydrocarbures enfermés dans les couches de schiste entre 2000 et 4000 mètres.

La « surprise » n’est cependant que feinte car les discussions autour de ce procédé datent en fait de l’interdiction de la fracturation hydraulique, dès l’été 2011.

Un homme est au centre de ce nouveau rebond du débat sur les gaz de schiste : John Francis Thrash, patron de la société eCorpStim, et initiateur de la fameuse fracturation au propane non inflammable. « J’étais venu à Paris pour suivre le débat sur l’interdiction de la fracturation hydraulique, confie le chef d’entreprise texan à Reporterre. Après le vote, j’ai proposé de rencontrer des responsables, élus et techniciens du ministère, pour évoquer mon alternative. »

Après plusieurs rendez-vous, John Thrash retourne aux Etats-Unis. D’où il revient le 18 avril 2013 pour une audition de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) dans le cadre du rapport sur les techniques alternatives à la fracturation hydraulique. Soit sept mois avant la « découverte » d’Arnaud Montebourg.

Une bonne vieille technique (expérimentale)

Comme la fracturation hydraulique, la fracturation au propane est une technique ancienne mise au goût du jour par des développements récents. A la fin des années 1970, la méthode servait principalement à « stimuler » un puits, autrement dit à augmenter son rendement ou à « racler » un réservoir pour récupérer les hydrocarbures restant, en injectant du propane sous forme gélifiée.

La société eCorp opérait déjà dans ce secteur, notamment dans le sud du Texas, avant de se tourner vers le stockage de gaz naturel et de dioxyde de carbone à la faveur de la dérégulation du secteur du transport par gazoduc dans les années 1980.

Elle n’y est revenue que tardivement, s’inspirant de la société canadienne GasFrac. Ce groupe de service pétrolier avait en effet mis au point une technique de fracturation au propane à destination des exploitants de gaz et huiles de schiste.

Le principe en est le même que pour la fracturation hydraulique : injecter à haute pression du propane gélifié (au lieu d’eau) et des produits chimiques pour élargir les failles au sein de la roche et les bloquer avec du sable (ou un autre produit) afin de permettre à l’hydrocarbure de remonter à la surface.

Parmi les avantages relevés par les producteurs d’énergie : pas d’interaction avec les composés solubles de la couche (contrairement à l’eau), une meilleure pénétration des fissures et la fluidification du pétrole permettant un taux de récupération supérieur.

« En un mot : si vous avez la profondeur, la température, la pression, le ratio pétrole-gaz adéquats et le réseau de pipeline, vous pouvez espérer une augmentation de production de 50 % », résume pour Reporterre Greg Leia, patron de Jadela Oil, producteur de pétrole canadien utilisant la méthode de GasFrac depuis 2011 au Texas.

C’est avec cette technique que John Francis Thrash fit le tour des autorités françaises en 2011 : « Il était important de trouver une alternative sans eau pour les pays où la question posait problème », résume-t-il. Mais la présence d’additif chimique continuait de poser problème à ses interlocuteurs ainsi que le risque d’enflammement.

Sa société a alors cherché a développer une formule « au propane pur » non inflammable (ou NFP). La solution trouvée par ses ingénieurs est une forme de propane fluoré, l’heptafluoropropane. Présentant l’avantage d’être liquide à une faible pression, ce composé a aussi l’avantage d’être déjà utilisé dans l’industrie pharmaceutique comme propulseur pour les inhalateurs et comme agent de lutte contre les incendies dans certains extincteurs.

 

 

John Thrash voit plusieurs avantages à sa méthode : « D’une part, nous pouvons réutiliser le NFP à 100 % et il en faut beaucoup moins que d’eau : cinq à dix fois moins. Ce qui fait beaucoup moins de camions que pour la fracturation hydraulique, surtout si on compte qu’il n’y a aucun additif chimique, et donc des plateformes moins étendues pour le stockage. Enfin, en cas de fuite, le NFP est plus lourd que l’air et ne risque donc pas de s’échapper. »

Sur le papier, le PDG d’eCorpStim conclut que sa technique coûterait aussi cher que la fracturation hydraulique. Sur le papier seulement car, à ce jour, John Thrash n’a fait aucun test grandeur nature de cette technique, « et nous aimerions faire de la France un pays pilote pour la fracturation au propane ».

Des industriels méfiants...

 

Suite de l'article sur reporterre

 

 

Source : www.reporterre.net



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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 16:01

 

Source : www.lefigaro.fr

 

Gaz de schiste : le patron d'Exxon n'en veut pas dans son jardin
Rex Tillerson, le PDG d'Exxon Mobil, est prêt à vanter les bienfaits des gaz de schistes, s'ils ne sont pas extraits dans son quartier.

 

Le magnat du pétrole attaque l'installation d'un château d'eau, destiné à la fracturation hydraulique, sur le terrain à côté du sien car cela ferait perdre de la valeur à son ranch.

«Not in my backyard!» Pas dans son jardin. Rex Tillerson, le patron du géant pétrolier américain Exxon Mobil, a porté plainte, avec plusieurs de ses voisins, contre l'installation d' un château d'eau destiné à la fracturation hydraulique, à côté de son ranch texan. Le magnat du pétrole ne veut pas des gaz de schiste chez lui, même s'ils font les bénéfices de son entreprise.

Le patron d'Exxon s'est joint à une “class action”, une plainte groupée, pour que la construction de cette réserve soit stoppée. L'extraction des gaz de schiste si près de sa demeure en réduirait la valeur. «Les propriétaires ont construit ou acheté leur maison à Bartonville pour vivre dans un quartien haut de gamme, sans industries, hauts immeubles ou autres bâtiments qui pourraient dévaluer leur propriété et affecter négativement le mode de vie rural qu'ils recherchent», précise la plainte révélée par le Wall Street Journal .

Mais le document détaille également les nuisances «constantes et insupportables» auxquels seraient confrontés les propriétaires si la fracturation hydraulique commençait. «Un château d'eau est éclairé toute la nuit, des véhicules vont et viennent à n'importe quelle heure…» Même le risque de voir de nouvelles espèces d'oiseaux endommager les propriétés est envisagé. L'avocat a précisé au Wall Street Journal que le patron d'Exxon n'a pas parlé de ces problèmes. Dans la rédaction de la plainte, la partie sur les nuisances concerne néanmoins «tous les plaignants».

Soutien des écologistes sur Twitter

Les critiques contre la fracturation hydraulique sont nombreuses. Cette technique, qui permet de fissurer les roches à de grandes profondeurs pour accéder à des gisements de gaz et pétroles de schiste, est attaquée par les écologistes pour ces dégâts sur l'environnement. L'utilisation massive d'eau mêlée à du sable et des produits chimiques peut provoquer la pollution des nappes phréatiques. La technique est d'ailleurs interdite en France.

L'histoire fait néanmoins beaucoup rire outre-Atlantique. Le magazine Forbes écrit ainsi: «Parfois, l'hypocrisie dans la vraie vie est telle que personne ne pourrait espérer construire, à partir de rien, un scénario similaire.» La fonction principal de Rex Tillerson serait d'encourager la fracturation hydraulique «pour que son entreprise continue de ramasser des milliards en produisant et vandant du gaz naturel». Le magazine rappelle également que le PDG d'Exxon s'était opposé à un projet de loi régulant la fracturation hydraulique.

Sur Twitter, Josh Fox, réalisateur de documentaires contre les gaz de schiste, a lancé le hashtag #ImwithRex, Je suis avec Rex. Sous-entendu contre de nouveaux forages.

Ce petit écriteau a fleuri sur les comptes d'écologistes américains, jusqu'à l'acteur Mark Ruffalo.

La compagnie pétrolière a, de son côté, refusé de s'exprimer sur l'affaire, n'étant «pas concernée», a-t-elle fait savoir au Wall Street Journal.

 

Source : www.lefigaro.fr

 

 

 

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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 17:46

 

Source : lexpansion.lexpress.fr

 

Les avantages économiques du gaz de schiste seraient "restreints"

L'Expansion.com avec AFP - publié le 13/02/2014 à 16:29

 


D'après l'Institut du développement durable et des relations internationales, le gaz de schiste n'explique pas la reprise économique aux Etats-Unis, et son exploitation ne changerait pas la donne énergétique en Europe.

 

 


Les avantages économiques du gaz de schiste seraient "restreints"

 

"Les avantages économiques du gaz de schiste aux Etats-Unis sont beaucoup plus restreints qu'on ne le pense ", assure Thomas Spencer, de l'Iddri.REUTERS/Peter Andrews

 

 



Le gaz de schiste ne change "pas la donne" énergétique en Europe et ne permettra pas de réduire la dépendance du continent aux importations de gaz et de pétrole, selon une étude publiée mercredi par l'Iddri, Institut du développement durable et des relations internationales, basé à Paris.

La Commission européenne a donné fin janvier son feu vert à l'exploitation du gaz de schiste en adoptant une recommandation qui autorise cette activité à condition de respecter des "principes communs" minimaux. Cet hydrocarbure non conventionnel est à l'origine d'une révolution énergétique aux Etats-Unis et de nombreux industriels visent les réserves potentielles des sous-sols européens, notamment en France.

"Avantages économiques restreints aux Etats-Unis"

Pourtant, "les avantages économiques aux Etats-Unis sont beaucoup plus restreints qu'on ne le pense souvent", assure Thomas Spencer, directeur du programme climat à l'Iddri et co-auteur de cette étude économique. Cette analyse, qui doit être présentée à Bruxelles ce jeudi, suggère que l'impact économique est aux Etats-Unis "très local", "très sectoriel" et n'explique pas la reprise de la croissance économique. "Local" car limité à "quelques Etats comme le Dakota du Nord, la Virginie Occidentale". "Sectoriel" car la baisse du prix du gaz a bénéficié à des entreprises (pétrochimie, producteurs d'engrais) représentant au total environ "1,2% du PIB américain".

Dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, l'étude estime par ailleurs que le gaz de schiste, à lui seul, ne permet pas "de sortir le charbon du système" énergétique américain et donc de "décarboner" durablement l'économie du pays.

Entre 3 et 10% de la demande en Europe

En Europe, une grande incertitude existe sur les réserves potentielles en gaz de schiste mais des "scénarios médians" suggèrent que cet hydrocarbure pourrait couvrir entre "3 et 10%" de la demande en énergie à l'horizon 2030-35, selon le chercheur de l'Iddri. Des perspectives qui ne "changent pas la donne" pour la politique énergétique de l'Europe, car le continent restera largement importateur d'une "énergie chère" et notamment de pétrole et de gaz, ajoute-t-il, estimant que l'Europe doit plutôt développer des politiques d'efficacité énergétique, d'innovation et les sources d'énergie à bas carbone.

Selon les données d'Eurostat, l'UE importe plus de la moitié (54% en 2010) de l'énergie qu'elle consomme.


En savoir plus sur http://lexpansion.lexpress.fr/energie/gaz-de-schiste-d-apres-une-etude-ses-avantages-economiques-seraient-restreints_428790.html#RsHYV6ILvoV6OYMg.99

 

Source : lexpansion.lexpress.fr

 

 



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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 17:36

 

Source : www.lesechos.fr

 

 

Les gaz de schiste ne sauveront pas l’Europe
Par Anne Feitz | 12/02 | 19:14 | mis à jour le 13/02 à 09:56

                                                                                                                                                                                                                         +ETUDE. Le gaz de schiste a eu peu d’impact sur l’économie américaine. Et l'Europe ne doit pas en attendre des miracles, avertit l'Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) dans une étude.

 

Les gaz de schiste n’ont pas révolutionné l’économie américaine, estime une étude de l’Iddri - PHOTO  : AFP/MLADEN ANTONOV
Les gaz de schiste n’ont pas révolutionné l’économie américaine, estime une étude de l’Iddri - PHOTO  : AFP/MLADEN ANTONOV

                                                                                                                                                                                                                              Les gaz de schiste n’ont pas révolutionné l’économie américaine et ne sauveront pas l’Europe : à contre pied de certaines idées reçues, les chercheurs de l’Iddri ont calculé que l’impact des hydrocarbures non conventionnels sur la reprise économique aux Etats-Unis est marginal – et qu’il le restera sur le long terme.

Dans une étude de 60 pages (consultez l'abstract ci-dessous), qui doit être présentée jeudi au Parlement européen, l’Institut du développement durable et des relations internationales, fondé par Laurence Tubiana (et partenaire de Sciences Po) montre que le boom du gaz de schiste n’a, jusqu’à présent, que peu pesé sur les prix de l’énergie, la compétitivité ou l’emploi américain. Les productions de gaz et de pétrole aux Etats-Unis ont certes augmenté respectivement de 33 % et de 52 % entre 2005 et 2013, provoquant un changement spectaculaire sur les marchés de l’énergie. Mais la forte baisse des prix du gaz dans le pays (de 8 à 4 dollars le million de BTU) a eu peu d’influence sur le coût de l’énergie : les prix de l’électricité résidentielle ont même augmenté en continu entre 2005 et 2012 (+ 25 %). « Le gaz ne représente que 27 % du mix électrique, et le prix de l’électricité dépend de bien d’autres facteurs : taxes, coût du réseau, etc  », explique Thomas Spencer, coordinateur de l’étude. Le gaz ne représente en outre que 13 % de la consommation des particuliers.

La baisse du prix du gaz a, il est vrai, fortement amélioré la compétitivité de certaines industries très consommatrices de gaz : la pétrochimie, en premier lieu, certaines industries chimiques, l’aluminium, l’acier... « Mais ces secteurs ne représentent que 1,2  % du PIB américain », souligne l’Iddri, notant aussi que, si leurs exportations nettes sont passées de 10,5 à 27,2 milliards de dollars entre 2006 et 2012, la progression est loin de jouer sur le déficit commercial industriel américain (780 milliards en 2012).

Un impact « très faible » sur l’emploi

A partir des projections de production de l’agence américaine de l’énergie (EIA), et en extrapolant ces tendances, l’Iddri a calculé qu’au final, l’impact global sur le PIB américain serait limité à 0,84 point de croissance entre 2012 et 2035. Soit, pour simplifier, moins de 0,04 % de croissance supplémentaire par an, sur vingt-trois ans. « Le gaz et le pétrole de schiste constituent donc un facteur très faible de croissance », relève Thomas Spencer. De même, le nombre d’emplois directs du secteur a augmenté de 200.000 entre 2005 et 2013, note l’Iddri : un chiffre en soi non négligeable, mais finalement très faible au regard d’une population active de 155 millions de travailleurs.

«  L’Europe ne peut donc pas espérer que le gaz de schiste résolve son problème d’approvisionnement énergétique ou de compétitivité » , conclut Thomas Spencer. Et ce d’autant que, compte tenu des particularités européennes (urbanisation, matériel disponible, réglementation...), la montée en puissance de la production ne pourrait y être que très lente : le Vieux Continent ne produirait, au mieux, que 3 à 10 % de sa consommation à l’horizon 2035.

Écrit par Anne FEITZ
Journaliste
afeitz@lesechos.fr

 

Source : www.lesechos.fr

 


 

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11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 17:14

 

 

Source : www.bastamag.net

 

 

Fracking

Gaz de schiste : la Catalogne interdit à son tour la fracturation hydraulique

par Sophie Chapelle 11 février 2014

 

 

 

La Catalogne est devenue la quatrième région d’Espagne à interdire la fracturation hydraulique, après la Cantabrie, la Rioja et la Navarre. Jusqu’à présent, le parlement régional catalan refusait chaque licence d’exploration sollicitée par un groupe pétrolier (voir la carte ci dessous). Avant d’intégrer finalement le 30 janvier un changement dans la législation, comme le rapporte El Pais. La loi sur l’urbanisme stipule désormais qu’il « n’est pas permis d’utiliser la technologie de la fracturation hydraulique quand elle peut avoir des effets négatifs sur les caractéristiques géologiques, environnementales, paysagères ou socio-économiques ».

« Les principales raisons ayant motivé cette interdiction ne sont pas environnementales ou sociales, mais purement économiques », relève Ejolt, un réseau d’organisations, d’universités et de laboratoires de recherche sur la justice environnementale. Selon les rapports commandés par le gouvernement catalan (de centre-droit), l’extraction de gaz non conventionnel n’est pas suffisamment rentable et fournirait seulement huit mois de consommation de gaz à la région. Le coût politique d’une autorisation aurait par ailleurs été élevé : de nombreuses municipalités et collectifs sont opposés à l’extraction des hydrocarbures non conventionnels.

L’interdiction en Catalogne survient alors que le ministère de l’Industrie espagnol a autorisé l’exploration dans quatre zones se situant à cheval sur la région autonome et l’Aragon. Le gouvernement central a annoncé qu’il ferait appel de ces interdictions devant la Cour constitutionnelle. Mais l’opposition de l’opinion publique demeure forte : « Dans les Asturies et dans la province de Burgos, plusieurs entreprises de fracturation ont déjà renoncé à cause de l’opposition et de la pression citoyenne », remarque le collectif Ejolt. A l’échelle du pays, plus de 400 villes espagnoles se sont déclarées « Libre de Fracking ».

 

Source : fracturahidraulicano.info - Cliquez sur la carte pour voir les détails des permis.

 


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Source : www.bastamag.net

 

 

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30 janvier 2014 4 30 /01 /janvier /2014 22:18

 

 

 

L'Intercollectif Gardéchois est heureux de vous convier à assister à la projection en avant-première du film No Gazaran, de Doris Buttignol et Carole Menduni, qui aura lieu au cinéma Regain, à Barjac, le 4 février, à 20 h 30 (entrée 5 euros). Carole Menduni sera présente. Veuillez trouver ci-joint l'affiche.

A cette occasion, vous aurez la possibilité de déguster une soupe confectionnée et servie par les membres des collectifs anti gaz de schiste, à 19 h (5 euros), réservation (pour la soupe seulement) au 04 66 24 56 56 ou bibliotheque-barjac@orange.fr avant le 3 février.

A la suite de la projection, nous pourrons poursuivre la discussion sur le sujet du gaz de schiste.

Cordialement

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