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30 novembre 2016 3 30 /11 /novembre /2016 18:33

 

Source : http://www.marianne.net

 

 

Procès de la "chemise arrachée" à Air France : 3 peines de prison avec sursis, 2 relaxes et 10 amendes

 

 

 

 

Le tribunal correctionnel de Bobigny a condamné, ce mercredi 30 novembre, 3 ex-salariés d'Air France poursuivis pour violences, dans l'affaire de la "chemise arrachée", à 3 à 4 mois de prison avec sursis. Deux ont été relaxés pour les mêmes faits. Dix autres employés ou ex-salariés se sont quant à eux vus infligés 500 euros d'amende pour dégradations.

 

 

 

3 à 4 mois de prison avec sursis pour trois ex-salariés, militants de la CGT, et deux relaxes. Le verdict dans le procès de la "chemise arrachée" à Air France a été rendu, ce mercredi 30 novembre, par le tribunal correctionnel de Bobigny. Outre ces trois condamnations pour violences, dix employés et ex-salariés, poursuivis pour dégradations, se sont vus infligés une amende de 500 euros.

Une décision qui permettra peut-être de mettre fin au long feuilleton qui acommencé le 5 octobre 2015 lors de la présentation, aux représentants du personnel d’Air France, d’un plan de restructuration menaçant à l’époque 2.900 emplois.

 

Pris à parti par les salariés en colère au siège d'Air France, sur le site de l'aéroport parisien Roissy-Charles-de-Gaulle, les directeurs des ressources humaines et de l'activité long courrier, Xavier Broseta et Pierre Plissonnier, bousculés, avaient alors vu leurs chemises déchirées au contact de la foule.

Les images de la scène, filmées, ont ensuite rapidement fait le tour du monde, quitte à occulter le contexte dans lequel les violences se sont inscrites. Ce contexte, les accusés l’ont donc longuement rappelé, à la barre, au cours de l’audience.

 

 
Casse sociale et violences chez Air France

Mais pour le procureur, il a surtout été question ce jour-là d’une "opération de casseurs, de voyous" - terme également utilisé par le Premier ministre Manuel Valls – plutôt que d’une "opération syndicale". Les parties civiles déplorant elles aussi cette tentative "d’ériger les victimes en coupables". Douze des accusés ont quant à eux regretté, par la voix de leur avocate, Me Lilia Mhissen, "un dossier bâclé" et la volonté de trouver à tout prix des "boucs émissaires".

Prévu en mai dernier, en plein mouvement de protestation contre la loi Travail, le procès avait été reporté à fin septembre afin de juger les faits "sereinement". Les cinq salariés licenciés risquaient jusqu'à trois ans de prison et 45.000 € d’amende.

 

 

Source : http://www.marianne.net

 

 

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Source : https://www.francebleu.fr

 

 

Procès de la "chemise arrachée" : trois salariés d'Air France condamnés à de la prison avec sursis

 

Par Marina Cabiten, France Bleu Paris Région et France Bleu mercredi 30 novembre 2016 à 10:14 Mis à jour le mercredi 30 novembre 2016 à 12:22

 

 

 

Pierre Plissonnier, le responsable de l'activité long-courrier d'Air France, avait notamment été malmené en octobre 2015.

Pierre Plissonnier, le responsable de l'activité long-courrier d'Air France, avait notamment été malmené en octobre 2015. © AFP - KENZO TRIBOUILLARD

 

Les images de deux dirigeants d'Air France, l'un torse nu, l'autre la chemise en lambeaux, avaient fait le tour du monde : trois salariés de la compagnie aérienne ont été condamnés ce mercredi à trois ou quatre mois de prison avec sursis.

Les salariés d'Air France ont été fixés sur leur sort, ce mercredi. Trois d'entre eux, des militants CGT, ont été condamnés par le tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis) à des peines de trois ou quatre mois de prison avec sursis pour violences. Deux autres ont été relaxés. Dix prévenus mis en cause pour dégradations volontaires ont été reconnus coupables et condamnés à des amendes de 500 euros chacun.

 

Des images qui ont marqué

5 octobre 2015. Dans un contexte social tendu, la direction présente aux représentants du personnel un plan de restructuration qui menace 2.900 emplois. Alors que plus de 2.000 salariés de l'entreprise manifestent, une centaine d'entre eux parviennent à forcer la grille d'accès.

Dans un mouvement de foule, deux directeurs sont malmenés, ainsi que des vigiles chargés de leur protection. Xavier Broseta, le DRH d'Air France à l'époque, et Pierre Plissonnier, le responsable du long-courrier, avaient dû fuir sous les huées, torse nu pour le premier, la chemise en lambeaux pour le second. Vues "1,4 milliard de fois dans le monde entier" et particulièrement "humiliantes" pour les intéressés, les images des deux cadres escaladant un grillage pour échapper à leurs assaillants avaient fait le tour du monde.

 

 

 

"Boucs émissaires"

L'avocate de onze des prévenus, Lilia Mhissen, a jugé "scandaleuses" ces condamnations. Elle "conseillera" à ses clients de faire appel. Les représentants de la compagnie aérienne ont, à l'opposé, exprimé leur "satisfaction" de voir la "culpabilité" des prévenus "reconnue". "Cette décision permet de clore le triste épisode" du Comité central d'entreprise d'Air France du 5 octobre 2015, a estimé l'entreprise dans un communiqué.

A l'issue d'une enquête fondée notamment sur l'exploitation des images de la vidéosurveillance et des médias, quinze personnes, dont sept adhérents de la CGT, avaient été renvoyés devant le tribunal correctionnel.

 

 

Source : https://www.francebleu.fr

 

 

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30 novembre 2016 3 30 /11 /novembre /2016 18:25

 

 

Source : http://www.marianne.net

 

 

Tribune
Santé et sécurité sociale : les incohérences du programme Fillon
 
 

 

Chevènementiste, cardiologue et ancien enseignant d'économie de la santé au CNAM, Elie Arié tient également un blog sur Marianne.net : .

 
 
Avec son programme, François Fillon ne fait pas que rompre avec le principe de solidarité et de redistribution de la Sécurité sociale. Il démontre également l'insuffisance de sa réflexion quant aux conséquences catastrophiques en matière de santé publique.

 

 

Dans le projet de politique de santé de François Fillon, il y a deux aspects :

 

1 - Un aspect clairement politique revendiqué et voulu, que tout le monde a compris d’emblée :

 
  • Pour réduire les dépenses publiques de santé, François Fillon propose d'augmenter la dépense privée en transférant la prise en charge des soins courants (hors hospitalisation et affections graves) aux assurances complémentaires (à but lucratif ou pas -mutuelles- peu importe). Ce principe rompt avec celui de la solidarité et de la redistribution, qui sont ceux de la Sécurité sociale : la cotisation n’y dépend plus des revenus et augmente avec l'âge et la charge de famille, et le remboursement des soins dépend du niveau de protection du contrat souscrit.

  • De plus François Fillon souhaite instaurer, pour la Sécurité sociale, une « franchise médicale universelle en fonction des revenus » : mais les personnes appartenant aux classes moyennes, bien portantes, ayant une bonne hygiène de vie et sans risque génétique connu, ne voudront alors plus payer deux fois pour leur santé : une fois la Sécurité sociale au titre de la solidarité avec les personnes ayant une maladie grave et avec les très pauvres - alors que la Sécurité sociale ne ne leur remboursera plus pratiquement aucun soin - et une deuxième fois leur assurance complémentaire de plus en plus chère pour eux et leur famille. Elles en viendront logiquement à réclamer la fin du monopole de la Sécurité sociale. Et ce sera la fin du modèle solidaire et redistributif, qui a fini par être généralisé à tous les résidents légaux sur le territoire français en 2000, avec la création de la CMU.

 

2 - Mais aussi un aspect qui semble relever d’une réflexion insuffisante sur ses conséquences catastrophiques non-anticipées :

  • Personne n’a jamais pu définir la frontière entre « maladie grave» et « bobologie » : mais on sait que la majorité des maladies graves correspondent à des petits symptômes ou à des facteurs de risque non traités à temps : la bonne équilibration d’une hypertension ou d’un diabète, des consultations de tabacologie pour tenter d’arrêter de fumer, qui ne seront plus pris en charge par la Sécu, donneront lieu à davantage d’infarctus et d’accidents vasculaires cérébraux, qui, eux, resteront dans les « maladies graves » ; des troubles digestifs persistants (« bobologie ») pourront conduire à des investigations découvrant un cancer qui, traité plus tôt, aura plus de chances de guérir et coûtera moins cher, etc. On pourrait multiplier les exemples à l’infini, pour démontrer que la négligence des « petits soins » aggravera la facture de la Sécurité sociale pour les « maladies gaves ». Et c’est pourquoi les systèmes de soins efficaces et aux dépenses les mieux maîtrisées sont ceux qui encouragent le plus la consultation au médecin de premier recours (en général le généraliste), notamment par l’absence d’avance de frais (ce fameux tiers payant dont nos généralistes ne veulent pourtant pas, et que tous les candidats de la droite se sont engagés à supprimer), par un bilan annuel systématique de l’état de santé, par des objectifs chiffrés de résultats médicaux à atteindre, etc.

 

Or, transférer cette responsabilité aux assurances complémentaires revient à les rendre beaucoup plus chères, et à en priver nécessairement un nombre considérable de résidents en France : on sait, en effet, que la mise en concurrence des payeurs entraîne automatiquement une hausse considérable de leurs frais de gestion : en moyenne, 6 % pour la Sécurité sociale, contre 15 à 20 % pour les complémentaires, qui sont tenues de consacrer 10 à 15 % de leur budget au marketing et au démarchage d’adhérents (chacun de nous voit bien de quelle façon il est quotidiennement assailli de publicité et d’appels téléphoniques en ce sens.)

François Fillon a beau dire qu’une aide au paiement des complémentaires sera mise en place pour les plus défavorisés (), cela n’empêchera pas un nombre croissant d’assurés de s’en trouver privés : c’est en fait très exactement le modèle d’assurance-santé américain qui se mettra en place : primes très élevées, croissance des dépenses non maîtrisée ( 17 % du PIB, la plus élevée au monde), systèmes publics d’aide aux plus défavorisés (Medicaid) et aux retraités (Medicare- ce qui, notons-le, n’existe pas en France, où les adhérents d’une complémentaire d’entreprise en perdent le bénéfice en partant à la retraite – précisément à l’âge où les soins de « bobologie » deviennent de plus en plus importants), et un pourcentage important de citoyens de la classe moyenne sans aucune couverture (échec du plan Obamacare qui visait à sa généralisation).

Or, il n’y a aucune raison, sinon idéologique, pour s’inspirer du modèle américain (sinon d’élargir le marché des assurances privées, mais ne faisons pas des procès d’intention aux conseillers de François Fillon, tels qu’Henri de Castries, ancien dirigeant du groupe AXA) ; la Sécurité sociale française maîtrise assez bien ses dépenses, et pourrait le faire encore mieux si on considère celle de l’Allemagne, qui y consacre, comme la France, 11 % de son PIB, et qui est...bexcédentaire ! Pourquoi donc, sinon par idéologie, préférer s’inspirer de ce qui marche mal, tant financièrement que médicalement ?

 

On attend vainement le candidat à la présidentielle qui proposera les deux seules mesures permettant d’avoir une assurance-santé généralisée, solidaire, médicalement efficace et aux dépenses maîtrisées :

  1. Intégrer, comme en Allemagne, les professionnels de santé à sa gestion, ce qui les responsabilisera financièrement ;

  2. Ne prendre en charge que les seuls démarches diagnostiques et thérapeutiques validées pour leur efficacité, à l’instar du système public américain des Veterans, financé par l’impôt (ministère de la Défense) et dont le succès médical et financier fait l’objet d’une conspiration du silence.

 

 

Source : http://www.marianne.net

 

 

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30 novembre 2016 3 30 /11 /novembre /2016 18:13

 

 

Source : https://reporterre.net

 

 

La grande distribution s’engouffre dans la bio... et en menace les valeurs

30 novembre 2016 / Marie Astier (Reporterre)

 

 

 

 

 

Alléchées par la progression du marché des produits d’agriculture biologique, les grandes enseignes de distribution s’y engouffrent, avec leur logique de volume et de produits standardisés. Menaçant d’industrialiser la bio et d’en perdre les valeurs.

Une devanture rouge foncé reprenant les couleurs des boutiques Naturalia. Un rayon vrac qui attire l’œil dès le seuil d’entrée franchi. Installé dans un quartier commerçant du 19e arrondissement de Paris, ce magasin Carrefour bio reprend clairement les codes des enseignes spécialisées. Il faut s’approcher des rayons pour constater la différence : le vert du logo de la marque distributeur Carrefour bio domine, à côté de marques inconnues chez Biocoop ou La Vie claire.

« Cela me paraît bizarre, un Carrefour bio. Un peu incompatible. Mais j’y vais quand même », admet Nino. Le jeune homme vient de sortir du magasin, un sac de papier brun chargé de denrées à la main. « C’est pratique, et je me dis que c’est quand même un peu mieux que les produits classiques de supermarché. » Dans les rayons, deux mamies discutent des produits de ce nouveau lieu d’achat. Un vendeur vient les conseiller. « C’est bien ! » approuvent-elles en sortant.

Carrefour a ouvert plus d’une dizaine de magasins de ce type en région parisienne et à Lyon : une petite surface, implantée en centre-ville, ne proposant que des aliments bio et des produits certifiés écolos. Ce n’est pas la seule enseigne de grande distribution à tester la recette. La revue spécialisée Linéaires faisait le point fin septembre : Auchan vient d’ouvrir son deuxième magasin Cœur de Nature ; Intermarché, Système U et Leclerc testent le concept en région. Mais la plus grande part des ventes de bio se fait encore dans les grandes surfaces habituelles, où les rayons bio se multiplient, proposant toujours plus de produits. Un exemple emblématique est celui de Monoprix, qui, depuis le 19 octobre, a converti sa baguette de base au bio. Le discounter Lidl a lancé fin septembre sa nouvelle gamme bio avec une quarantaine de références. Carrefour s’attaque même au commerce en ligne : il a racheté en juillet dernier le leader de la distribution de bio sur internet, Greenweez.

L’offre tend à suivre l’évolution de la demande, avec une augmentation des conversions 

« Il ne faut pas être naïf : le contexte est morose dans la distribution alimentaire, autour de 1 % de progression, sauf dans le bio, qui affiche une croissance à deux chiffres. Désormais, une partie des consommateurs, pour une partie de leurs achats, sont prêts à sortir des sentiers battus », analyse Olivier Dauvers, spécialiste de la grande distribution. D’après le baromètre de l’Agence bio pour 2015, 9 Français sur 10 consomment bio au moins occasionnellement. L’agence estime que, fin 2016, le chiffre d’affaires du bio devrait flirter avec les 7 milliards d’euros, soit 1 milliard de plus en seulement un an. Elle annonce également une croissance insolente de 20 % au premier semestre 2016 comparé au premier semestre 2015. À noter que la grande distribution est à + 18 % quand les magasins spécialisés sont à + 25 % pour la même période. La répartition du gâteau qui grossit à vue d’œil pourrait donc évoluer. Pour l’instant, la grande distribution en détient la plus grande part (entre 40 et 45 % selon les sources), les magasins spécialisés une part à peine plus petite (35 à 40 %), le reste allant aux circuits courts...

 

*Suite de l'article sur reporterre

 

 

Source : https://reporterre.net

 

 

 

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30 novembre 2016 3 30 /11 /novembre /2016 17:37

 

Reçu par mail

 

 

Pour information

 

 

Séminaire de recherche libertaire et militante ETAPE (Explorations Théoriques Anarchistes Pragmatistes pour l'émancipation)

Initié par Philippe Corcuff et Wil Saver

 

Publications issues du séminaire pour l'année 2015-2016 sur le site de réflexion libertaire Grand Angle, http://www.grand-angle-libertaire.net/

 

 

* Par textes :

 

. "Un écologisme libertaire?", par Fabrice Flipo (philosophe, auteur notamment de Pour une philosophie politique écologiste, Textuel, 2014), 18 mai 2016, http://www.grand-angle-libertaire.net/un-ecologisme-libertaire%e2%80%89-fabrice-flipo-contribution-au-seminaire-etape-n17-16-octobre-2015/

 

. "Du droit à l'émancipation. Sur l'Etat, Foucault et l'anarchisme", par Geoffroy de Lagasnerie (sociologue et philosophe, auteur notamment de Juger. L'Etat pénal face à la sociologie, Fayard, 2016), 19 septembre 2016, http://www.grand-angle-libertaire.net/du-droit-a-lemancipation-sur-letat-foucault-et-lanarchisme-seminaire-etape-n19-interrogations-sur-letat-foucault-et-lanarchisme/

 

. "A propos de Foucault, de l'Etat et de l'anarchisme. Rapport compréhensif sur un texte de Geoffroy de Lagasnerie pour un séminaire ETAPE", par Manuel Cervera-Marzal, 9 octobre 20216,  http://www.grand-angle-libertaire.net/a-propos-de-foucault-de-letat-et-de-lanarchisme/

 

. "Pragmatiser l'horizon révolutionnaire et désétatiser la gauche. Quelques remarques critiques sur un texte de Geoffroy de Lagasnerie 'Du droit à l'émancipation. Sur l'Etat, Foucault et l'anarchisme'", par Philippe Corcuff, 8 octobre 2016, http://www.grand-angle-libertaire.net/pragmatiser-lhorizon-revolutionnaire-et-desetatiser-la-gauche/

 

. "Une expérimentation territoriale utopique : la ZAD Notre-Dame-des-Landes. Premiers éléments de genèse politique", par Sylvaine Bulle (sociologue), 27 octobre 2016, http://www.grand-angle-libertaire.net/une-experimentation-territoriale-utopique-la-zad-notre-dame-des-landes-premiers-elements-de-genese-politique/

 

. "Commun : de quelques rapports que nous entretenons avec la 'tradition libertaire'", par Christian Laval (sociologue, co-auteur avec le philosophe Pierre Dardot de Commun. Essai sur la révolution au XXIe siècle, La Découverte, 2014), 23 novembre 2016http://www.grand-angle-libertaire.net/commun-de-quelques-rapports-que-nous-entretenons-avec-la-tradition-libertaire/

 

. "Le Commun : imaginaire ou mouvement réel qui abolit l'ordre existant?", par Ivan Sainsaulieu, 23 novembre 2016, http://www.grand-angle-libertaire.net/le-commun-imaginaire-ou-mouvement-reel-qui-abolit-lordre-existant/

 

. "Rééquilibrer le commun par l’individualité : la piste Levinas. Quelques réflexions à partir d’un texte de Christian Laval", par Philippe Corcuff, 23 novembre 2016, http://www.grand-angle-libertaire.net/reequilibrer-le-commun-par-lindividualite-la-piste-levinas/

 

* Par séances du séminaire, http://conversations.grand-angle-libertaire.net/  :

 

. Séance 17 : "Un écologisme libertaire?" (Fabrice Flipo), octobre 2015, http://conversations.grand-angle-libertaire.net/seminaire-etape-n17-un-ecologisme-libertaire/

 

. Séance 18 : "L'anarchisme peut-il être pragmatique?" (Philippe Corcuff), novembre 2015, http://conversations.grand-angle-libertaire.net/seminaire-etape-n18-lanarchisme-peut-il-etre-pragmatique/

 

. Séance 19 : "Interrogations sur l'Etat, Foucault et l'anarchisme" (Geoffroy de Lagasnerie, Manuel Cervera-Marzal, Philippe Corcuff), décembre 2015, http://conversations.grand-angle-libertaire.net/seminaire-etape-n19-interrogations-sur-letat-foucault-et-lanarchisme/

 

 

 

. Séance 23 : "Les libertaires et le commun" (Christian Laval, Ivan Sainsaulieu, Philippe Corcuff), http://conversations.grand-angle-libertaire.net/seminaire-etape-n-23-les-libertaires-et-le-commun/

 

 

Philippe Corcuff
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30 novembre 2016 3 30 /11 /novembre /2016 02:49

 

Source : http://www.lemonde.fr

 

Travaux forcés, exploitation d’enfants… Des abus dans la production d’huile de palme

 

Dans un rapport, Amnesty International dénonce les conditions de travail dans des plantations en Indonésie et souligne l’apathie des multinationales.

 

Le Monde.fr avec AFP | • Mis à jour le

 

 

Le 16 septembre 2015, une adolescente indonésienne de 13 ans dans une plantation d’huile de palme à Pelalawan, dans la région de Riau sur l’île de Sumatra.

 

Des multinationales commercialisent des produits alimentaires et cosmétiques contenant de l’huile de palme dont la production est entachée de multiples infractions, affirme Amnesty International dans un rapport publié mercredi 30 novembre. L’ONG s’appuie sur des investigations effectuées dans des plantations en Indonésie, appartenant au géant singapourien des matières premières agricoles Wilmar.

 

Parmi les abus constatés, des enfants âgés de 8 à 14 ans transportent des sacs pesant de 12 à 25 kilos et travaillent sans équipements de protection dans des exploitations où des pesticides toxiques sont utilisés, dénonce l’ONG. Certains quittent l’école pour toute ou partie de la journée pour venir en aide à leurs parents.

En outre, des femmes sont contraintes de travailler pendant de longues heures sous la menace de réduction de salaire, et sont payées moins que le salaire minimum, gagnant seulement 2,50 dollars (2,30 euros) par jour dans les cas extrêmes.

Wilmar reconnaît des problèmes

Des sociétés « ferment les yeux sur l’exploitation de travailleurs dans leur chaîne de fabrication », s’insurge Amnesty dans son rapport, insistant sur le fait que « des grandes marques continuent de profiter de pratiques illicites déplorables ». Et l’ONG de citer les cas de Colgate, Nestlé et Unilever qui « assurent les consommateurs que leurs produits sont composés d’huile de palme durable” », c’est-à-dire qui prévient la déforestation, respecte l’environnement et les populations locales :

« Il n’y a rien de durable dans l’huile de palme produite en faisant travailler des enfants et en ayant recours à des travaux forcés. »
 

Lire aussi :   L’huile de palme rallume la mèche de la déforestation en Indonésie

 

Amnesty s’être entretenue avec 120 travailleurs employés dans des plantations de palmiers à huile appartenant à deux filiales de Wilmar, et trois fournisseurs de cette société à Kalimantan et Sumatra, deux régions d’Indonésie qui produisent de grandes quantités de cette huile végétale. Wilmar a reconnu qu’il y avait des problèmes concernant la main-d’œuvre dans ses opérations, mais d’autres sociétés contactées par l’ONG ont nié toute violation, selon cette dernière.

L’Indonésie dispose pourtant d’une législation stricte selon laquelle « la plupart de ces abus peuvent constituer des délits », mais les textes de loi sont « peu appliqués » dans ce pays d’Asie du Sud-Est, explique Amnesty.

Lire aussi :   En Indonésie, la forêt assassinée

 

 

 

Source : http://www.lemonde.fr

 

 

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29 novembre 2016 2 29 /11 /novembre /2016 22:14

 

 

Source : http://www.marianne.net

 

 

 

Airbus : 1.164 postes supprimés malgré des bénéfices records

 

 

 

Plus de 1.000 postes s'apprêtent à être supprimés chez Airbus dans le cadre de la réorganisation du groupe, a confirmé ce mardi l'avionneur, qui a pourtant enregistré en 2015 un bénéfice net de plus de 2 milliards d'euros...

 

 

 

 

La direction d’Airbus a tranché. Quelque 1.164 postes seront supprimés en Europe dans le cadre de la restructuration du groupe, a confirmé l’avionneur au cours d’un comité européen qui s’est tenu ce mardi 29 novembre à Blagnac, dans la banlieue de Toulouse. Un plan social qui fait d’ores et déjà craindre des licenciements secs, bien qu’officiellement les négociations ne débutent qu'en janvier 2017.

Premier impacté en France : le site de Suresnes, en région parisienne. L'activité y prendra officiellement fin mi-2018, laissant plus de 300 employés sur le carreau et 150 autres en "mobilité". Sur place, la décision suscite la stupeur. "Les salariés sont estomaqués" parce qu'"on ne peut pas dire que le groupe a des problèmes, il est en plutôt bonne santé financière", a en effet déploré auprès de l’AFP, sous le couvert de l'anonymat, un représentant du personnel.

 
Airbus : casse sociale et bénéfices records

Car en 2015, Airbus a réalisé des bénéfices records, son chiffre d'affaires ayant progressé de 6% à 64 milliards d'euros, soit un bénéfice net de 2,7 milliards d'euros (en hausse de 15%), qui a notamment permis à la direction d'augmenter de 8% la rémunération des dividendes versées aux actionnaires.

 

Mais le groupe, qui emploie 140.000 personnes dans le monde et 54.000 en France, compte poursuivre, malgré ces bons résultats, sa réorganisation. Interrogé il y a quelques jours sur la possibilité d'avoir recours à des licenciements secs, le patron d'Airbus, Fabrice Brégier, a cependant assuré que la "tradition de dialogue social" au sein de la compagnie a "toujours permis" et devrait "normalement" continuer de permettre "de trouver des solutions".

Les mutations géographiques à Toulouse, bientôt proposées aux 150 effectifs de Suresnes, n'apparaissent toutefois pas comme une "solution" pour tous. "Encore faut-il être en capacité de déménager" avec sa famille, explique de fait le représentant du personnel précédemment cité.

La réorganisation d'Airbus, baptisée "Gémini", vise à supprimer les doublons à la suite de la fusion, à Toulouse, des sièges de la branche d'aviation commerciale (Airbus SAS, 70% de l'activité) avec le groupe (Airbus Group SAS). 

 

 

 

 

Source : http://www.marianne.net

 

 

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29 novembre 2016 2 29 /11 /novembre /2016 21:52

 

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com

 

 

"Stupide", "pas ouf", "racaille" : des agents SNCF découvrent qu'ils sont fichés

 

 

 

"Stupide", "pas ouf", "racaille" : des agents SNCF découvrent qu'ils sont fichés

 

Un document manuscrit recense 25 agents de la gare Saint-Lazare à Paris, en leur accolant des commentaires "insultants" et "racistes".

 

 

 

"Prière au local" ; "un peu conne" ; "roi de l'embrouille" ; "racaille bas de plafond"... Voici des extraits d'un carnet récemment découvert par deux syndicats de cheminots à la gare Saint-Lazare à Paris. Vraisemblablement oublié, ce fichier compromettant portait sur des agents SNCF, indique "le Parisien".

25 "agents de départ" ont ainsi été épinglés dans ce dossier, au moyen de remarques subjectives portant tant sur leur caractère que sur leur religion ou leur statut matrimonial. Regorgeant de détails intimes, ("vient de rompre" ; "vient du fin fond de la campagne"...) ce fichier illégal a ulcéré les personnels de cette grande gare parisienne.

"Sur un ou deux, il est écrit 'vient de divorcer' ou 'marié à une étrangère' avec la nationalité de la dame. Je ne vois pas trop ce que cela vient faire là", s'indigne Fabio Ambrosio, le responsable syndical de Sud-Rail. 

Une enquête ouverte

Le 15 novembre, ils ont donc reçu un courrier d'excuse de la direction qui condamne sans ambages "des propos blessants, inappropriés, injustifiés et contraires à la charte de l'Ethique de l'entreprise". 

"Cette liste a probablement été rédigée il y a un an lors de la passation de pouvoir entre deux dirigeants de proximité", estime la direction, précisant qu'une enquête a été ouverte. En attendant, les deux agents concernés ont été éloignés du service. Mais sur le terrain, l'amertume est tenace. 

"Ce fichage n’est pas que le fait d’un petit chef zélé mais bien le résultat d’une méthode de management mise en place par toute l’équipe dirigeante de l’Etablissement gare Transilien", estiment les cheminots de la CGT. 

"Si un tel fichier existe sur une équipe, on peut se poser la question si cela n’est pas généralisé à l’ensemble des équipes", expliquent-ils encore au "Parisien". Car ce n'est pas la première fois qu'un tel cas est signalé.

En avril dernier, la CGT avait dénoncé une pratique similaire concernant des conducteurs de la RATP. Fabio Ambrosio de Sud-Rail précise aussi au "Parisien" que "le même genre de fiches a été retrouvé sur la zone de Cergy, rédigées par une autre main", ou "à Bordeaux". 

Mais la direction refuse de lier ces affaires et rétorque que "le document de Cergy date de 2013 et n'est pas du tout insultant". "Le CHSCT en avait été saisi et ne l’avait pas jugé illégal", ajoute-t-elle. On pouvait notamment y lire "gros problème d'alcool", ou "un peu feignant". Ambiance. 

"Le climat s’est très sérieusement dégradé avec la direction depuis quelques mois à Saint-Lazare", assure le syndicaliste. C’est aussi ce climat lourd, et cette scandaleuse affaire de fichage, qui explique l’arrêt de travail inopiné de mardi dernier".

C.C.

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29 novembre 2016 2 29 /11 /novembre /2016 21:10

 

Source : http://www.lemonde.fr

 

Perturbateurs endocriniens : la fabrique d’un mensonge

 

La Commission européenne a élaboré ses propres éléments de preuves pour éviter une réglementation trop sévère de ces substances dangereuses.

 

LE MONDE | • Mis à jour le |

 

 

 

Objets du quotidien contenant des perturbateurs endocriniens.

Tout, ou presque, tient en ces quelques mots : « Les perturbateurs endocriniens peuvent (…) être traités comme la plupart des substances [chimiques] préoccupantes pour la santé humaine et l’environnement. » C’est sur cette simple phrase, issue de la conclusion d’un avis de 2013 de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), que Bruxelles fonde son projet de réglementation des perturbateurs endocriniens, ces substances omniprésentes capables d’interférer avec le système hormonal à des doses souvent infimes.

Cette proposition, qui devrait être votée sous peu par les Etats membres, fédère contre elle la France, le Danemark ou encore la Suède, mais aussi l’ensemble des organisations non gouvernementales (ONG) qui estiment qu’elle ne permet pas de protéger la santé publique et l’environnement.

La communauté scientifique compétente, incarnée par l’Endocrine Society – une société savante qui rassemble quelque 18 000 chercheurs et cliniciens spécialistes du système hormonal – ferraille, elle aussi, contre le projet. Une opposition surprenante puisque la Commission européenne assure s’appuyer sur la science, c’est-à-dire sur une expertise scientifique de l’EFSA.

L’explication de ce singulier hiatus se trouve dans une série de documents internes de l’administration européenne, obtenus par Le Monde. Ils le montrent sans aucune ambiguïté : la phrase clé sur laquelle repose l’édifice réglementaire proposé par la Commission a été rédigée avant même que l’expertise...

 

 

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Source : http://www.lemonde.fr

 

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Source : http://www.francetvinfo.fr

 

 

Perturbateurs endocriniens : 100 scientifiques dénoncent la "manipulation de la science" par les lobbies à Bruxelles

 

France Télévisions

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publié le

 

 

Ces scientifiques pointent du doigt les grands industriels de la chimie qui font pression sur la Commission européenne afin que celle-ci enterre une réglementation visant à limiter l'utilisation des perturbateurs endocriniens.

 

Au siège de la Commission européenne, à Bruxelles.

 

 

Ils veulent perturber les lobbies qui font pression sur le Commission européenne. Près de cent scientifiques européens et américains ont dénoncé, mardi 29 novembre, les "intérêts industriels" qui "déforment délibérément des preuves scientifiques" pour empêcher la mise en place, par cette instance européenne, d'une réglementation visant à limiter l'utilisation des perturbateurs endocriniens.

"Le projet d'établir une réglementation de ce type dans l'Union européenne est activement combattu par des scientifiques fortement liés à des intérêts industriels, produisant l'impression d'une absence de consensus, là où il n'y a pourtant pas de controverse scientifique", estiment les signataires d'une tribune publiée par Le Monde.

 

"Manufacture du doute"

Cette méthode de la "manufacture du doute" – déformer délibérément des preuves scientifiques pour créer une fausse impression de controverse – est régulièrement utilisée lorsque des découvertes scientifiques touchent "de puissants intérêts industriels", soulignent les scientifiques. 

Les précédents de l'industrie du tabac, du secteur agrochimique ou du réchauffement climatique ont "retardé des actions préventives et eu de graves conséquences pour la santé des populations et l'environnement", avertissent-ils.

Selon eux, "la très grande majorité des scientifiques activement engagés dans la recherche des causes [de l'augmentation des maladies en lien avec le système hormonal] s'accordent pour dire que plusieurs facteurs y contribuent, dont les produits chimiques capables d'interférer avec le système hormonal", appelés perturbateurs endocriniens.

Alors que la "seule solution" pour enrayer ces effets est de "prévenir l'exposition aux produits chimiques à l'aide d'une réglementation plus efficace", les signataires se disent "préoccupés par les options réglementaires que propose Bruxelles".

"Mettre la science à l'abri de l'influence des intérêts privés"

La publication de cette tribune intervient alors que l'Union européenne peine à se mettre d'accord sur une définition des perturbateurs endocriniens, qui doit permettre d'encadrer leur utilisation.

Avec plus de deux ans de retard, la Commission a proposé, en juin, une définition qui qualifie de "perturbateur endocrinien" toute substance ayant des effets indésirables sur la santé et sur le système hormonal, et dont le lien entre les deux est prouvé.

Cette proposition "requiert un niveau de preuve bien plus élevé que pour d'autres substances dangereuses, comme celles cancérigènes. Dans la pratique, il sera très difficile de reconnaître une substance dangereuse comme perturbateur endocrinien", avertit la tribune.

Ses signataires appellent à la constitution d'un groupe d'experts placés sous les auspices de l'ONU, à l'instar du Giec créé pour l'étude du climat, pour "mettre la science à l'abri de l'influence des intérêts privés".

Soupçonnés d'affecter le système immunitaire

Les perturbateurs endocriniens sont présents dans de très nombreux produits : bouteilles en plastique, canettes alimentaires, détergents, jouets, cosmétiques, retardateurs de flammes et pesticides.

De nombreuses études ont montré que ces perturbateurs diminuent la fertilité humaine. Ils sont aussi soupçonnés d'affecter le système immunitaire et la fonction respiratoire chez l'enfant, et de favoriser le diabète.

 

 

Source : http://www.francetvinfo.fr

 

 

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Source : http://tempsreel.nouvelobs.com

 

Perturbateurs endocriniens : ces lobbies industriels qui œuvrent dans l'ombre

 

 

 

Perturbateurs endocriniens : ces lobbies industriels qui œuvrent dans l'ombre

 

Puisqu'on connaît les effets néfastes des perturbateurs endocriniens sur notre santé, pourquoi est-il si compliqué de légiférer pour les limiter ? La communauté scientifique hausse le ton.

 

Cancers, diabètes, baisse de la fertilité... La liste des maladies causées par les perturbateurs endocriniens s'allonge. Omniprésentes dans nos aliments, nos shampoings, nos vêtements, ces milliers de substances toxiques chamboulent nos systèmes hormonaux. Mais puisqu'on les sait néfastes, pourquoi est-il si compliqué de légiférer pour les limiter ?

Tout simplement parce que les industriels s'y opposent activement, affirment ce mardi une centaine de scientifiques dans une tribune publiée dans "le Monde". 

"Le projet d’établir une réglementation dans l’Union européenne est activement combattu par des scientifiques fortement liés à des intérêts industriels", dénoncent-ils. Pourtant, "il n'y a pas de controverse scientifique" à ce sujet : les effets nocifs des perturbateurs endocriniens ont amplement été mis en évidence.

Des lobbies influents

Depuis 2009, "un règlement pesticides" adopté par le Parlement européen empêche théoriquement la commercialisation des pesticides dont on sait qu'ils dépassent certaines "limites maximales de résidus". Mais dans les faits, ces pesticides sont toujours sur le marché. Pourquoi ? Parce qu'il est compliqué de prouver a priori qu'un pesticide contient des perturbateurs endocriniens. Et c'est là l'argument principal des industriels...

 

L'industrie des pesticides est l'une des plus concernées par les perturbateurs endocriniens, souligne "le Monde" dans son enquête "Perturbateurs endocriniens, la fabrique d'un mensonge". C'est pourquoi ses principales organisations de lobbying s'organisent contre leur encadrement. Comment ? En commanditant par exemple une étude à l'autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), qui indique en conclusion que "les perturbateurs endocriniens peuvent [...] être traités comme la plupart des substances [chimiques] préoccupantes pour la santé humaine et l’environnement". Or... c'est actuellement sur cette petite phrase controversée que s'appuie la Commission européenne pour justifier le fait que son actuelle législation ne soit pas plus sévère. 

"Les discussions sur les perturbateurs endocriniens souffrent de cette déformation des preuves scientifiques par des acteurs financés par l’industrie", dénonce la communauté scientifique dans "le Monde"

Cette étude de l'EFSA sur laquelle s'appuie actuellement la Commission européenne est un argument en or pour les industriels qui l'ont commanditée, et dont le quotidien du soir détaille la liste : le secteur de la chimie avec le Conseil européen de l’industrie chimique (Cefic) et American Chemistry Council, et celui des pesticides avec CropLife America, CropLife Canada, CropLife International et l’Association européenne pour la protection des cultures.

"Ne pas refaire la même erreur" qu'avec le tabac

En définissant les perturbateurs endocriniens comme "des produits chimiques comme les autres", la Commission européenne ne favorise pas leur interdiction, mais opte plutôt, comme elle l'a précisé en juin dernier, pour une étude au cas par cas établissant a posteriori le lien entre le produit incriminé et les effets observés. 

Au mois d'octobre, la France, par la voix de Marisol Touraine, a estimé que la définition des perturbateurs endocriniens proposée en juin par la Commission européenne n'était "pas satisfaisante", car "trop restrictive".

Perturbateurs endocriniens : ce qu'on ignore encore

"J'ai reçu à Paris le commissaire européen à la Santé [le Lituanien Vytenis Andriukaitis, NDLR] et je lui ai indiqué que nous souhaitions que la définition adoptée à Bruxelles aille plus loin que ce qui était actuellement envisagé", avait affirmé la ministre de la Santé après le scandale des mueslis bourrés de pesticides.

Dans leur tribune ce mardi, les scientifiques accusent la Commission européenne de bafouer le principe de précaution en exigeant un niveau de preuve trop difficile à atteindre. Ils l'exhortent donc à agir en urgence : "La manipulation de la science concernant les effets de la fumée du tabac a coûté des millions de vies. Nous ne devons pas refaire la même erreur."

C. C.

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29 novembre 2016 2 29 /11 /novembre /2016 20:17

 

 

Source : https://france.attac.org

 

Attac transforme une agence BNP Paribas en salle d’urgence d’hôpital
samedi 26 novembre 2016, par Attac France

 

 

 

50 militant.e.s d’Attac et personnels de santé ont transformé une agence BNP Paribas en salle d’urgence pour dénoncer l’évasion fiscale et le plan triennal de 3,5 milliards d’économies sur les hôpitaux. Cette action s’inscrit dans une vague de mobilisation lancée le 2 novembre dernier et qui a déjà suscité plusieurs actions dans des agences BNP Paribas de toute la France. Elle s’achèvera par la tenue du procès de l’évasion fiscale le 9 janvier 2017 à Dax, en parallèle du premier procès d’un « Faucheur de chaises » , Jon Palais

 

 

Aujourd’hui, depuis 11 h, 50 militant·e·s d’Attac, accompagnés de salarié·e·s du secteur de la santé, occupent l’agence BNP Paribas Paris Sébastopol. Sous les yeux des employé·e·s et des client·e·s, ils se sont installés dans la banque pour dénoncer l’impact de l’évasion fiscale sur le manque de moyens dans le secteur de la santé. Ils ont transformé l’agence en salle d’urgence et ont organisé l’autopsie de ce crime social et des graves maladies que sont l’hémorragie fiscale, l’insuffisance pénale, le cancer de la dette et la fracture sociale.

Le 8 novembre dernier, les personnels du secteur de la santé ont tiré la sonnette d’alarme sur la détérioration de leurs conditions de travail et des conditions d’accueil des patients [1]. Pour répondre à ce ras-le-bol, Jean Vignes, Secrétaire Général de SUD Santé Sociaux, estime «  qu’il faut abandonner le plan triennal de 3,5 milliards d’économies sur les hôpitaux et mettre au coup d’arrêt au programme de fermeture de 16 000 de lits et de suppression de 22 000 postes dans la fonction publique hospitalière ». Murielle Guilbert, de Solidaires Finances publiques, rappelle que « 60 à 80 milliards d’euros échappent chaque année au budget de l’État du fait de la fraude et de l’évasion fiscale alors qu’avec seulement 2,5 milliards d’euros, on pourrait financer les 20 000 emplois qui disparaissent chaque année dans le secteur de la santé. » L’argent pour des conditions de travail décentes et des soins de qualité existe, il est dans les paradis fiscaux !

En faisant le lien entre l’évasion fiscale et le financement des urgences sociales et écologiques, Attac entend démontrer que des solutions crédibles existent. « Alors que la fraude aux prestations sociales représente 60 fois moins que la fraude fiscale, elle est de plus en plus traquée et stigmatisée. Les fraudeurs fiscaux, quant à eux, bénéficient d’un traitement de faveur et ne sont quasiment jamais condamnés. Nous pouvons lutter concrètement contre cette impunité fiscale : en renforçant les effectifs et les moyens de l’administration fiscale, de la police fiscale et du parquet financier qui traquent la délinquance financière mais aussi en condamnant plus systématiquement les fraudeurs et leurs complices, les banques et les cabinets d’affaire. Si des dizaines de milliards d’euros échappent encore au fisc annuellement, c’est uniquement le résultat de décisions politiques. » rappelle Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac France.

Les associations mobilisées contre l’évasion fiscale feront entendre ces revendications lors du premier procès d’un Faucheur de chaises, Jon Palais, poursuivi par BNP Paribas pour avoir participé à une action de réquisition citoyenne de chaises dans l’une de ses agences. En 2015, le collectif des Faucheurs de Chaises, composé d’Action Non-Violente COP 21, des Amis de la Terre, d’Attac, de Bizi ! avait réquisitionné symboliquement 196 chaises dans des banques participant au système organisé de l’évasion fiscale. Ces 196 chaises avaient servi à l’organisation d’un sommet citoyen le 6 décembre à Montreuil pendant la COP 21, puis avaient été rendues à la justice le 8 février 2016 à l’occasion de l’ouverture du procès de Jérôme Cahuzac. Le collectif appelle maintenant à la participation massive le 9 janvier 2017 à Dax au procès de l’évasion fiscale organisé en parallèle du procès de Jon Palais. Cet événement d’envergure nationale réunira des personnalités telles que Eva et Caroline Joly, qui seront les avocates de Jon Palais, Antoine Peillon, Edgar Morin, Patrick Viveret, des personnalités associatives, syndicales et politiques.

L’action “Attac transforme une agence BNP en salle d’urgence” en images

 

 

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P.-S.

Photos : Attac France, licence Creative Commons CC BY-SA 3.0 FR.

 

 

Portfolio

ici

 

 

Source : https://france.attac.org

 

 

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29 novembre 2016 2 29 /11 /novembre /2016 20:03

 

Source : http://www.lexpress.fr

 

 

Primaire à droite: La Poste touchera une commission de 750 000 euros

 

 

Par LEXPRESS.fr avec AFP , publié le

La Poste touchera 750 000 euros de comission à la suite de la primaire à droite.

 

La Haute autorité et La Poste ont signé un contrat accordant une commission de 8% à La banque postale par laquelle ont transité les sommes récoltées auprès des électeurs durant les deux tours du scrutin.

La Poste, via sa filiale la Banque postale par laquelle ont transité les sommes récoltées auprès des électeurs des deux tours de la primaire de la droite, va toucher une commission de 750 000 euros, a-t-on appris lundi auprès de la Haute Autorité de la primaire et de La Poste. 

La Haute Autorité et La Poste ont signé un contrat accordant une commission de 8% à La banque postale, avec un plafonnement de 750 000 euros, a indiqué Anne Levade, présidente de cette Haute Autorité chargée de l'organisation de la primaire. "Les négociations avec La Poste, qui voulait au départ 10% sans plafonnement, ont duré plusieurs semaines et ont été rudes", a-t-elle précisé. 

 
 
"La même équité" pour les partis politiques

Interrogée, La Poste a confirmé le montant de sa commission. Si les socialistes décident de passer par le même canal lors de leur primaire en janvier, les conditions devraient être les mêmes que pour la droite. "Pour nous, les partis politiques sont des clients que nous traitons avec la même équité", a-t-on précisé. 

Les deux tours de la primaire de la droite ont rassemblé plus de huit millions d'électeurs qui ont chacun versé deux euros pour voter. L'opération rapporte donc plus de 16 millions d'euros à la primaire (constituée juridiquement en parti politique), auxquels il faut ajouter les 5 ME que lui avait prêtés LR pour l'aider à organiser le scrutin. 

Huit millions "dévolus" à la campagne de François Fillon
 

Le coût de la primaire se situe aux alentours de 8 ME (y compris la commission de La Poste), selon Thierry Solère, président de la Commission nationale d'organisation de la primaire. 

Après remboursement par la Haute autorité du prêt de 5 ME, et déduction faite des quelque 8 millions de frais engagés, il restera un solde positif de 8 ME environ, qui seront "dévolus" à François Fillon, candidat de la droite pour 2017, pour sa campagne présidentielle. 

 

 

 

Source : http://www.lexpress.fr

 

 

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