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20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 15:32

 

Le Monde.fr | 20.01.2013 à 12h25 • Mis à jour le 20.01.2013 à 12h27

 


 

"A terme, les crèches devront accueillir la même proportion d'enfants issus de familles pauvres que ce qu'ils représentent dans leur commune" a indiqué le premier ministre dimanche.

 

Pour lutter contre la pauvreté, le nombre d'enfants issus de familles pauvres accueillis dans les crèches devra désormais atteindre un minimum de 10 %, a annoncé dimanche à l'AFP Jean-Marc Ayrault, confirmant une information du Journal du Dimanche.

Le premier ministre doit détailler lundi, lors d'un comité interministériel de lutte contre l'exclusion, son plan quinquennal de lutte contre la pauvreté, dont les grandes lignes ont été annoncées en décembre.

"Il faudra désormais que les crèches accueillent au minimum 10 % d'enfants pauvres", a-t-il déclaré dimanche à l'AFP, précisant : "A terme, les crèches devront accueillir la même proportion d'enfants issus de familles pauvres que ce qu'ils représentent dans leur commune".

La pauvreté touche un enfant sur cinq en France. Les modalités pour parvenir à 10 % d'enfants pauvres en accueil collectif seront précisées dans la quatrième convention d'objectifs et de gestion (COG), qui doit être signée au printemps entre l'Etat et la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF) pour la période 2013-2016. Cette convention fixera les objectifs et les moyens dévolus à la branche famille de la Sécurité sociale.

Développer l'accès des enfants de familles en situation de précarité à des modes d'accueil collectif était l'une des principales préconisations du groupe de travail consacré à l'enfance, qui avait planché sur les moyens d'endiguer la pauvreté, avant la conférence des 10 et 11 décembre. Le rapport de ce groupe suggérait de prévoir l'accueil en établissement collectif d'ici à 2022 d'un enfant sur 4 de moins de 3 ans (aujourd'hui 15 %) et de réserver 20 % des places aux enfants vivant sous le seuil de pauvreté.

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20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 15:28

 

 

 

Il y a trois jours, on racontait ici l'histoire, révélée par la Fondation Abbé Pierre, d'un homme ayant vécu 15 ans dans un appartement de 1,56 m2. Sur son compte Facebook, l'association, qui lutte contre le mal logement, s'est fait l'écho cette semaine d'un nouvel exemple dramatique de l'impunité des marchands de sommeil. Une histoire relayée ce dimanche par leparisien.fr.

"Nous avons appris qu’après des mois de galère, une mère célibataire s’est faite expulser en plein hiver, illégalement, de son "logement" d’à peine 4 mqu’elle louait 200 euros par mois" indique la Fondation sur son compte. Après trois mois d'impayés, et "plusieurs menaces successives, lundi, le propriétaire a tout empaqueté dans des sacs poubelles qu'il a posés dans le couloir de l'immeuble. Et il a envoyé un SMS à madame pour la prévenir qu'elles y resteraient jusqu'à jeudi" lit-on sur le site lavieimmo.com, qui a interrogé la Fondation.

 

Photo du logement de 4 m2, boulevard Brune à Paris. © Fondation Abbé Pierre

 

De quoi s'indigner à plusieurs titres : d'abord la taille du logement est très inférieure à la surface habitable légale (9 m2), et ce "local" était loué à un prix exorbitant rapporté au nombre de mètres carrés. Mais en outre, la "trêve hivernale" interdit toute expulsion de locataires, même mauvais payeur, entre le 1er novembre et le 15 mars 2013. Mais,

La situation délicate de cette femme qui vivait boulevard Brune, dans le 14e arrondissement de Paris, était connue de la mairie depuis juin 2012, sans qu'aucun arrêté n'interdise le local à l'habitation, précise lavieimmo.com.

Dans la mesure où elle intervient en pleine trêve hivernale et qu'elle n'a par ailleurs pas été autorisée par un juge – la trêve peut, dans des cas précis, souffrir quelques exceptions –, l'expulsion de cette femme est donc illégale, et le propriétaire s'est rendu coupable d'une "violation de domicile". La Fondation et un adjoint au maire du 14e arrondissement se sont donc rendus sur place pour changer la serrure afin que les affaires de la locataire et de son fils soient en sécurité.

La femme et l'enfant sont aujourd'hui hébergés par un proche. Le propriétaire du logement, lui, s'expose à des poursuites pénales.

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19 janvier 2013 6 19 /01 /janvier /2013 13:08

 

A l'heure où les politiques publiques sont de plus en plus dures vis-à-vis de l'Etat "Social", apparaissant complètement soumises aux diktats de  l'idéologie néolibérale, il peut sembler utopique, voire naïf, de simplement évoquer l'idée du revenu de base pour tous dès la naissance et cumulable avec un autre revenu.

(film ici)

 



C'est pourtant ce que nous proposerons dans cette édition.

La commission européenne vient même d'accepter le lancement de la collecte de signatures pour demander aux institutions d'étudier l'option d'un revenu de base européen, nous en suivrons ici l'évolution.

Pour participer à cette édition, il suffit de vous inscrire en cliquant sur "devenir rédacteur" dans la colonne de gauche, sur la page d'accueil. Nous espérons que vous serez nombreux à être intéressés par cette idée !

 

 

 

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19 janvier 2013 6 19 /01 /janvier /2013 12:53

 

S'il était encore besoin d'illustrer le manque de fiabilité des chiffres de la délinquance enregistrés par les forces de l'ordre, le pataquès que la gendarmerie nationale a connu en 2012 y suffirait. À la suite de l'adoption, l'an dernier par les gendarmes, d'un nouveau logiciel automatisé d'enregistrement des infractions, dit Pulsar, certains faits de délinquance, stables en zone police, ont tout bonnement explosé en zone gendarmerie. Les faits de « violences, mauvais traitements et abandons d'enfant » (oui, tout cela est bien compilé de façon indifférenciée sous le même index) enregistrés par les gendarmes ont ainsi plus que doublé en douze mois.

Toujours en zone gendarmerie et sur la même période, les « harcèlements sexuels et autres agressions sexuelles envers des mineurs » ont eux aussi connu une hausse vertigineuse de 75,5 %, tandis que ceux commis envers des majeurs progressaient de 47,8 %. Au moins une douzaine d'indicateurs sont concernés par des évolutions du même ordre, « jamais arrivées » depuis la création de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) en 1996, a précisé son nouveau président, Stefan Lollivier, un inspecteur général de l'Insee qui a pris la succession d'Alain Bauer*.

Devant de telles aberrations statistiques, l'Observatoire, qui présentait vendredi matin, à l'Ecole militaire à Paris, son bilan annuel de la délinquance, a dû, pour la première fois, séparer les chiffres de la gendarmerie et ceux de la police. Après moult échanges avec la gendarmerie nationale, l'ONDRP a fini par conclure « que ces ruptures étaient dues au déploiement des nouveaux systèmes d'information de la gendarmerie ».

Alors que les gendarmes tapaient autrefois leur procédure sans forcément comptabiliser immédiatement l'infraction, cet enregistrement est désormais automatisé. Ce à quoi s'ajoute une qualification beaucoup plus fine des infractions, les menus déroulants du nouveau logiciel laissant peu de place à l'approximation. Plus moyen de garder des infractions sous le coude pendant des semaines, et surtout plus moyen de les requalifier sous des index moins visibles, car peu pris en compte par l'ONDRP. L'entourloupe, décryptée par Le Monde, est assez simple.

L'état 4001, qui recense les infractions constatées, compte 107 index ou catégories d'infractions. Pour en faciliter la lecture, l'ONDRP regroupe ces index sous quatre grands indicateurs : atteintes volontaires à l'intégrité physique, atteintes aux biens, infractions révélées par l'action de services (stupéfiants et séjour irrégulier), ainsi que les escroqueries et infractions économiques et financières.

Mais une petite douzaine d'infractions, comme les atteintes sexuelles ou encore les atteintes à la dignité et à la personnalité, n'ont trouvé leur place nulle part dans ces grands indicateurs phares. Et sont donc relégués en toute fin des rapports annuels de l'Observatoire, là où aucun journaliste ou politique ne s'amusera à les dénicher. De là à imaginer que, sous la pression de la politique du chiffre, les gendarmes aient cherché ces dernières années à y dissimuler certaines infractions...

C'est ce qu'affirme Le Monde : « Ces index ont servi, pendant des années, à abriter une partie de la hausse des violences. » Et de rappeler qu'en septembre 2011, le directeur général de la gendarmerie nationale avait recommandé à ses troupes de lever le pied sur les plaintes afin de « viser un bilan favorable de l'évolution de la délinquance en 2011 ».

L'arrivée de Pulsar, « un outil beaucoup plus contraignant » selon Christophe Soullez, directeur de l'ONDRP, a donc contraint les gendarmes à « une collecte beaucoup plus honnête et exhaustive ». Provoquant un jeu de chaises musicales entre plusieurs index. Les atteintes sexuelles, qui font partie des index peu visibles, ont ainsi brusquement baissé de 31,4 % en 2012, alors que les harcèlements sexuels et autres agressions sexuelles ont connu des hausses spectaculaires inverses (décrites plus haut). « Est-ce que certains faits, qui étaient qualifiés d'atteintes sexuelles par les gendarmes, sont désormais qualifiés d'agressions sexuelles ? » s'interroge diplomatiquement Cyril Rizk, responsable de statistiques à l'ONRDP.

Même schéma pour les outrages à des dépositaires de l'autorité, là encore un index peu visible, qui chutent de 17,9 % en zone gendarmerie entre 2011 et 2012, tandis que les violences à dépositaires de l'autorité bondissent de 32,2 % dans le même temps.

* Huit mois après la démission d'Alain Bauer, conseiller sécurité officieux de Nicolas Sarkozy, le premier ministre a fini par lui trouver un successeur, nommé in extremis par un arrêté du 18 janvier 2013. Inspecteur général de l'Insee, Stefan Lollivier siégeait déjà depuis sept ans au Conseil d'orientation de l'Observatoire. Alain Bauer continue par ailleurs de siéger au Conseil d'orientation de l'ONDRP, comme représentant du Conseil supérieur de la formation et de la recherche stratégiques (CSFRS), un think tank créé en 2010 par Nicolas Sarkozy. À l'issue de la conférence de presse, c'est, comme à l'habitude, vers lui que les micros des journalistes se sont tournés pour… une analyse au pied levé de la prise d'otages en Algérie.

 

«Il y aura inévitablement des hausses de la délinquance»

La plaisanterie ne s'arrête pas là. Car, après les gendarmes, c'est au tour des policiers d'adopter, d'ici mi-2014, un nouveau système informatique : le logiciel de rédaction des procédures de la police nationale (LRPPN)*. Autant dire que « l'année 2013 pour la statistique sur la délinquance va être compliquée », comme le remarque, un brin inquiet, l'analyste Cyril Rizk.  

Yannick Danio, secrétaire national d'Unité SGP Police FO, le principal syndicat de gardiens de la paix, n'hésite pas à mettre les pieds dans le plat. « À partir du moment où le ministre annonce qu'il veut plus de transparence, qu'on doit intégrer ce nouvel outil, il y aura inévitablement des hausses de la délinquance constatée, puisque cela fait des années, et bien avant Nicolas Sarkozy, que les chiffres étaient truqués, affirme-t-il. La hiérarchie policière risque de sortir des “cadavres” des placards. Dans certains départements les consignes étaient d'“optimiser” et de ne traiter que ce qui pouvait aboutir afin d'afficher de bons taux d'élucidation. »

La généralisation, prévue début 2013, du système de pré-plainte en ligne, qui facilitera les dépôts de plainte pour les infractions les moins graves, risque également de donner des sueurs froides au ministre de l'intérieur, déjà attaqué depuis plusieurs mois par la droite sur le thème « la violence explose ». « Plus vous incitez les victimes à déposer plainte, plus ça fait augmenter vos chiffres », se contente de rappeler Christophe Soullez, le directeur de l'ONDRP, qui s'agace des raccourcis effectués par certains représentants politiques.

La gauche avait déjà expérimenté cet effet, redoutable dans l'opinion publique, lors de la mise en place de la police de proximité. « Forcément, si on ouvre des postes de police partout dans les quartiers, les gens vont venir porter plainte plus facilement, surtout s’ils ont confiance dans la police, ce qui fera monter les statistiques », nous avait expliqué le sociologue Christian Mouhanna.

*Évidemment, il ne s'agit pas du même logiciel que celui de la gendarmerie, sinon cela ne serait pas drôle...

 

Baisse des homicides, hausse des cambriolages

Que peut-on alors dire de l'évolution de la délinquance enregistrée en 2012 ? D'abord, comme le ministre de l'intérieur s'en était félicité le matin même, le nombre des homicides en France a atteint son « plus bas niveau historique », soit 665 homicides. La tendance n'est pas nouvelle, le nombre d'homicides en France baisse depuis 1985 et il a même été divisé par deux en quinze ans, passant de plus 1 600 en 1995 à moins de 800 en 2010.

Parmi ces homicides, ceux liés à des règlements de comptes entre malfaiteurs sont toutefois en légère hausse, passant de 57 meurtres en 2011 à 63 en 2012. Près des deux tiers ont été commis dans les Bouches-du-Rhône (24) et en Corse (16). Les faits de vol à main armée ainsi que ceux avec arme blanche ont, pour la troisième année consécutive, baissé de 6,4 % entre 2011 et 2012.

En revanche, les cambriolages poursuivent leur hausse, entamée en 2007, aussi bien en zone police (+4,7 %) qu'en zone gendarmerie (+14,7 %). De même que les vols contre des particuliers dans des lieux publics en zone police : vols à la tire (+8,5 %), vols simples (+4,7 %), vols violents contre des femmes (+7,9 %). L'ONDRP a écarté ces chiffres en zone gendarmerie en raison de la rupture statistique déjà expliquée.

Petite parenthèse : oui, l'état 4001, conçu au tout début des années 1970, comptabilise les « vols violents contre les femmes » séparément, mais n'a pas de catégorie équivalente pour les hommes qui, comme chacun le sait, n'ont pas l'idée saugrenue de se promener dans la rue avec un sac à main et sont, de toute façon, moins vulnérables. Du coup, dans le monde merveilleux de l'état 4001, ils ne se font jamais rien « arracher » dans la rue, même pas leur portable. 

Le nombre d'infractions à la législation sur les étrangers a fortement baissé en 2012 en zone police (–16,9 %) comme en zone gendarmerie (–7,1 %). Sans doute une conséquence de la décision de la Cour de cassation du 5 juillet 2012. Cette décision interdisait aux forces de l'ordre de mettre un étranger en garde à vue au seul motif qu'il était en séjour irrégulier. Ce vide juridique a depuis été comblé par la création d'une « retenue » de 16 heures pour les étrangers sans papiers.

Des chiffres fortement relativisés par le directeur de l'ONDRP : « Il faudra attendre les résultats de l'enquête de victimation (qui sera présentée en novembre 2013 - ndlr) pour se faire une idée » de l'évolution réelle de la délinquance en 2012. La dernière enquête de victimation de l'Observatoire, présentée en novembre 2012, montrait une stagnation, voire une baisse pour certaines atteintes, de la délinquance en France depuis 2006.

 

De nouveaux indicateurs

Pour la première fois, le ministre de l'intérieur n'était pas présent lors de ce traditionnel bilan annuel de la délinquance, et a tenu sa propre conférence de presse, quelques heures plus tard, place Beauvau. Une façon de rompre avec la pratique de ses prédécesseurs consistant à dévoiler chaque année lors d'une « grand-messe » un chiffre unique de la délinquance générale. Même si dans la foulée, Manuel Valls n'a pas pu s'empêcher de glisser « à ceux qui me diront que je casse à dessein ce thermomètre », que ce chiffre unique « aurait été en baisse » en 2012.

Il s'est dit prêt à « assumer » la réalité de la délinquance. « La recherche de l'amélioration statistique à tout prix a conduit à des dévoiements, à des arrangements, à des manipulations, a martelé Manuel Valls. Aujourd'hui, je pose définitivement l'acte de décès de cette politique qui a parfois consisté à travestir la réalité. »

L'occasion pour le ministre de présenter sa réforme des indicateurs de la délinquance jugés « trop globaux, trop imprécis et trop hétérogènes ». On ne touche pas à l'état 4001, ni aux indicateurs historiques de l'ONDRP (histoire de garantir une continuité statistique), mais de nouveaux agrégats sont ajoutés. Il s'agit par exemple de créer un indicateur spécifique rassemblant les « violences intrafamiliales », jusqu'ici noyées parmi les autres types de violences.

De même seront créés des agrégats consacrés à la grande criminalité (homicides, règlements de comptes et grands trafics de stupéfiants), à la cybercriminalité, à la délinquance routière, aux atteintes à la santé et à l'environnement, aux infractions à la réglementation ainsi qu'aux « comportements portant atteinte à la tranquillité publique ». Manuel Valls entend rassembler dans ce dernier indicateur les « incivilités, qui, si elles ne sont pas forcément graves, nuisent au quotidien des habitants ».

Le ministre de l'intérieur veut également mieux mesurer le travail des services de sécurité, en ne se contentant plus d'un taux d'élucidation global, trop facilement manipulable. Il a donc présenté un nouveau « tableau de bord d’indicateurs d’efficacité » très détaillé. Les réunions et contacts avec les usagers (désignés sous le jargon guerrier d'« appropriation territoriale ») ainsi que les actions de prévention feront désormais partie des éléments comptabilisés par la hiérarchie.

Huit mois après son arrivée place Beauvau, Manuel Valls se donne un peu de temps avant d'entamer tout bilan. « Je ne suis pas là pour obtenir des résultats pour trois mois mais pour que la réalité de la délinquance change durant le quinquennat de François Hollande », a-t-il précisé.


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19 janvier 2013 6 19 /01 /janvier /2013 12:26

 

 

Marianne - Chronique

Samedi 19 Janvier 2013 à 05:00

 

Laurent Neumann - Marianne

 

C’est la crise ! Paraît-il… La crise et son cortège de plans sociaux. La crise et ses usines qui ferment. La crise et son chômage de masse.

 

 

Mark Lennihan/AP/SIPA
Mark Lennihan/AP/SIPA

C’est la crise ! Paraît-il… La crise et son cortège de plans sociaux. La crise et ses usines qui ferment. La crise et son chômage de masse. La crise et les impôts des classes moyennes qui augmentent, pour désendetter les Etats. La crise et les dépenses publiques qui baissent, pour éponger les erreurs du passé. La crise, oui, mais visiblement pas pour tout le monde !
 

Il est une catégorie d’acteurs économiques qui gagnent quand tout le monde gagne, et qui gagnent encore quand tout le monde perd : les banques. Les plus grands établissements financiers américains – ceux dont il ne fait plus aucun doute qu’ils sont à l’origine de la Grande Crise qui secoue les économies occidentales depuis 2007 – viennent de publier leurs comptes pour l’année 2012. Ils laissent pantois.


Accrochez-vous : Goldman Sachs, la banque symbole de toutes les dérives du capitalisme financier, celle qui a maquillé les comptes de la Grèce et inventé les produits financiers les plus dingues, a plus que doublé ses résultats : 7,3 milliards de dollars de profits nets ! JP Morgan a fait encore mieux : 21,3 milliards de dollars de bénéfices ! Le Pdg de cette dernière, Jamie Dimon, s’est même octroyé un bonus personnel de 10 millions de dollars. A ce tarif-là, ce n’est plus un cadeau Bonux, c’est le jackpot du loto. Et un gros lot qui, en l’occurrence, tombe chaque année, crise ou pas crise.


Le plus incroyable, c’est que ces banques sont désormais censées évoluer dans un cadre réglementaire beaucoup plus strict (les fameuses lois Volcker et Dodd-Franck). Des contraintes dont elles n’ont d’ailleurs cessé de se plaindre. Il faut croire, à l’évidence, qu’elles ont l’effet du mercurochrome sur une jambe de bois. 
 

Dans ce contexte, on attend avec impatience les résultats de nos grands établissements français. Mais au moment où Bercy planche sur les nouvelles règles du jeu bancaire et semble hésiter à encadrer pour de bon leurs agissements, ces résultats himalayens des banques américaines devraient donner à réfléchir. Sans doute fallait-il sauver les banques en 2008. Mais à l’heure où les Etats sont surendettés et où l’on demande aux peuples toujours plus de sacrifices pour nous sortir de ce mauvais pas, le moment n’est-il pas venu d’imposer au monde de la finance des règles drastiques ? Pour éviter que quelques-uns continuent à se goinfrer en toute impunité. Pour éviter surtout que les mêmes causes produisent à l’avenir les mêmes effets dévastateurs.

 

 

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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 19:20

 

http://cadtm.org/Crise-financiere-et-finances

 

CADTM

 

 

 

CATDM - 17 janvier par Olivier Bonfond

 


Alors que les banques continuent de spéculer à leur guise, de nouvelles crises et donc de nouvelles injections de capitaux sont à prévoir. Cette situation constitue une véritable bombe à retardement pour les finances publiques belges.

 

Combien a coûté la crise financière en Belgique ?

Après des années de spéculation financière insensée, en 2008 puis en 2010, les pouvoirs publics ont massivement injecté des capitaux dans les banques belges pour les sauver de la faillite. Ces sauvetages bancaires, dont le coût total s’élève à 32,5 milliards d’euros |1|, soit environ 9% du PIB belge, ont été intégralement financé via l’émission de titres de la dette publique sur les marchés financiers, c’est-à-dire via l’endettement public.

Le coût de la crise financière sur les finances publiques ne se résume cependant pas aux sauvetages bancaires : la crise financière a provoqué un ralentissement de l’activité économique, ce qui a fortement aggravé les déficits publics, via une diminution des recettes fiscales et une augmentation des dépenses sociales. C’est ainsi que, de 2007 à 2012 la dette publique belge a augmenté de 100 milliards d’euros (et 20% du PIB), passant de 282,1 milliards en 2007 (84,1% du PIB) à 383 milliards d’euros (100% du PIB) fin juin 2012.

 

On n’est pas sorti de l’auberge

Malgré les nombreux discours prononcés depuis quatre ans sur la nécessité de réguler le secteur financier, aucune mesure probante n’a été prise. Les comportements spéculatifs restent la règle et les produits toxiques continuent de se développer au sein des institutions financières. Avec des actifs de 60.000 milliards de dollars fin 2011 à l’échelle mondiale, le « Shadow Banking System », mécanisme qui permet aux banques de gérer des opérations bancaires très risquées hors bilan et en dehors de toute régulation publique, montre à quel point une nouvelle crise financière de grande ampleur est parfaitement possible.

A ce montant de 32,5 milliards d’euros liés aux sauvetages de 2008 et 2011, il faut maintenant rajouter 2,9 milliards d’euros pour le troisième sauvetage de Dexia qui vient d’avoir lieu fin 2012. Et ce n’est sans doute pas fini, puisque, dans son rapport d’avril 2012, le FMI cite la Belgique comme étant l’un des pays de la zone euro où le secteur bancaire est le plus fragile. |2| De nouvelles recapitalisations sont donc à prévoir.

Les garanties accordées aux banques en difficultés constituent également un risque de grande ampleur pour les finances publiques belges. Le 18 octobre 2011, le gouvernement en affaires courantes décidait, via un arrêté royal, de garantir pour les 20 prochaines années les emprunts de Dexia SA pour un montant de 54,45 milliards d’euros, soit 15% du PIB belge. Concrètement, si Dexia tombe, on peut se demander comment l’État belge pourra assumer un tel montant. En lien avec ce risque, mais aussi parce que cet arrêté viole plusieurs dispositions fondamentales du droit belge, plusieurs associations ont introduit un recours en annulation devant le Conseil d’État. Affaire à suivre |3| .

 

Le cercle vicieux de la dette et de l’austérité est en marche…

Tous les États de l’UE qui ont appliqué l’austérité jusqu’à présent se retrouvent, en plus de plonger dans la récession, avec des résultats inverses de ceux escomptés, c’est-à-dire des déficits et une dette en augmentation. La Belgique ne fait pas exception et les conséquences de la rigueur appliquée en 2012 n’ont pas tardé à se faire sentir. La croissance a été nulle en 2012, les faillites ont atteint un nombre record et le chômage augmente inexorablement.

Un changement radical d’orientation est donc nécessaire et urgent. Le secteur financier doit être mis au pas et retrouver sa fonction première : être un outil au service de l’économie et de l’intérêt général. Les responsables de cette catastrophe économique et sociale, à savoir les gros actionnaires, les gestionnaires et les autorités publiques de contrôle, doivent par ailleurs assumer leurs responsabilités. Jusqu’à aujourd’hui, au nom du réalisme, le courage politique est totalement absent. Pourtant, la réalité est celle-ci : rassurer les marchés et se soumettre aux intérêts de la finance ne marche pas. C’est l’inverse qu’il faut faire, et vite. Faute de quoi, dans un avenir plus ou moins proche, une très grave crise des finances publiques et de la dette belge pourrait survenir, avec des conséquences sociales dramatiques.

 

Notes

|1| 27 milliards assumés par l’État fédéral et 5,5 milliards assumés par les Entités fédérées. Pour plus d’infos sur la ventilation des coûts : OLIVIER BONFOND, Et si on arrêtait de payer ? , Editions Aden, juin 2012.

|2| L’Écho, 18 avril 2012 (http://www.lecho.be/actualite/econo... Bientot_45_000_chomeurs_supplementaires_en_Belgique_selon_le_FMI.9182569-3501.art)

|3| Pour plus d’infos, voir : http://www.sauvetage-dexia.be/spip....

Article paru dans le journal Financité – numéro 28 – décembre 2012 – actualisé le 17 janvier 2013)

 

 

 

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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 18:58

 

 

Marianne - Vendredi 18 Janvier 2013 à 11:00

 

Arnaud Bouillin et Laurent Neumann - Marianne

 

Le principal bailleur de fonds de la planète vient d’admettre sa faute : il a gravement sous-estimé les effets néfastes des cures d’austérité qu’il préconise. «Simple erreur de calcul», dit-il, mais dont les conséquences sont dévastatrices. Or, devinez quoi : les tenants de la rigueur continuent à faire comme si de rien n’était...

 

Christine Lagarde, directrice du FMI et le ministre de l'Economie espagnol, Luis de Guindos - YE PINGFAN/CHINE NOUVELLE/SIPA
Christine Lagarde, directrice du FMI et le ministre de l'Economie espagnol, Luis de Guindos - YE PINGFAN/CHINE NOUVELLE/SIPA
L’aveu est incroyable, presque inimaginable. Quatre ans après le déclenchement de la Grande Crise qui secoue les économies occidentales avec une violence sans égale depuis 1929, l’un des plus grands économistes de la planète, en l’occurrence le directeur du département Recherche du Fonds Monétaire International, vient de publier un rapport dans lequel il avoue que le FMI - et avec lui, l’ensemble des dirigeants européens, ministres des finances, Banque centrale, Commission européenne… – ont gravement sous-estimé les effets néfastes des politiques d’austérité infligées aux Etats les plus endettés.

Oui, vous avez bien lu : Olivier Blanchard, l’une des sommités économiques les plus renommées au monde, admet noir sur blanc, dans un rapport de 43 pages rendu public le 3 janvier dernier, que le FMI s’est trompé sur toute la ligne. Et la faute provient d’une simple erreur de calcul, sur un coefficient bien connu dans la discipline : le multiplicateur.

Entre 1970 et 2007, les prévisionnistes du FMI avaient constaté que 1% de dépense publique en moins – ou d’impôt en plus – entraînait, en moyenne, 0,5% de croissance en moins dans les pays avancés. Soit un multiplicateur de 0,5, qu’ils ont doctement retenu dans les travaux préparatoires aux plans d’aide à la Grèce ou au Portugal. Mais ça, c’était avant la crise et son lot d’incertitudes qui perturbent le comportement des consommateurs.

Dans son « Panorama de l’économie mondiale » publié en octobre dernier, le FMI a d’abord reconnu, au détour d’une page repérée par les seuls spécialistes, que les multiplicateurs actuels pouvaient être compris « entre 0,9 et 1,7 ». C’est-à-dire entre deux et trois fois plus ! L’étude détaillée d’Olivier Blanchard, que Marianne vous propose de consulter ci-dessous (en anglais), confirme la bévue. Les conséquences sont abyssales : en obligeant les gouvernements d’Europe du Sud à réduire drastiquement les salaires des fonctionnaires et les pensions des retraités, le FMI a fait plonger la demande intérieure deux à trois fois plus vite que prévu.

La suite, hélas, est connue : faillites en série, explosion du chômage et manifestations monstres dans les rues d’Athènes ou de Lisbonne. Comme le dit le proverbe japonais, « si votre seul outil est un marteau, tout ressemble à un clou »…



  • Lire l'intégralité de l'enquête dans le magazine Marianne numéro 822, en kiosque du 19 au 25 janvier.
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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 18:52

 

 

Rue89 - Huissiers 18/01/2013 à 18h28
Pascal Riché | Redchef Rue89

 

 

Comme les mairies UMP de Saint-Quentin, de Chartres, ou de Nice, la ville de Châteauroux (Indre), dont le sénateur-maire, Jean-François Mayet, est UMP lui aussi, a décidé de se débarrasser des syndicats qui occupent un immeuble municipal. Fort du feu vert de la justice, ce vendredi après-midi, elle a fait couper l’eau de leurs locaux.

FO, en centre ville, a également vu son électricité coupée. La CGT et la CFDT, dans la salle Louise-Michel, s’attendaient également à être plongées dans le noir dans la soirée. Anticipant une mise sous séquestre de leurs locaux, les syndicalistes s’employaient à mettre à l’abri, en dehors des locaux, les imprimantes, ordinateurs et drapeaux, pour éviter leur saisie.

774 000 euros d’arriérés de loyers

La bataille dure depuis 2003, raconte Manuel Félix, secrétaire départemental CGT pour l’éducation :

« Depuis la fin XIXe siècle, il y avait à Châteauroux une Bourse du travail. Et il a toujours été considéré comme normal que la collectivité accueille les syndicats, qui sont des organismes d’utilité publique. Mais ce maire n’a pas prolongé cette convention et une procédure judiciaire a été engagée. »

Les syndicats castelroussins (oui, on dit comme cela) CGT, CFDT et FO ont gagné devant la cour d’appel de Bourges puis perdu en cassation et devant celle d’Orléans, qui leur a enjoint de payer 774 000 euros d’arriérés de loyers.

Gilles Averous, directeur de cabinet du maire, nie toute coordination avec les autres maires UMP :

« Nous considérons que les Castelroussins n’ont pas vocation à payer, seuls, pour des syndicats à vocation départementale. Nous avons fait des propositions de compromis qui ont été rejetées. »

Appel à Michel Sapin, député de l’Indre

La mairie leur a proposé d’effectuer 130 000 euros de travaux dans la Maison Louise-Michel et de verser 26 000 euros par an, au titre des seules charges, une proposition qu’ils ont rejetée. Les syndicats n’ont pas non plus accepté de reprendre le local pour un euro symbolique.

Les huissiers sont donc entrés en scène jeudi. Mais les syndicats n’ont pas dit leur dernier mot, et espèrent maintenant une loi pour les protéger contre ce qu’ils dénoncent comme de basses manœuvres antisyndicales.

Ils en appellent particulièrement au ministre du Travail Michel Sapin, qui a par ailleurs été élu député de l’Indre, département dont le chef lieu est Châteauroux.

 

 

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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 18:44

 

Rue89 - « Inconditionnalité » 18/01/2013 à 12h54
Nolwenn Le Blevennec | Journaliste Rue89

 


 

Le téléphone d’une cabine (Jon smith./Flickr/CC)

 

C’est une étrange pratique découverte par RTL ce vendredi. A Metz (Moselle), depuis le début de la vague de froid, le 115 – le numéro d’urgence pour les sans-abri – est complètement débordé. Le Samu social a donc décidé de faire un tri et de privilégier les Français et les demandeurs d’asile.

Un journaliste de la radio a observé un groupe de Roumains en faire l’expérience. Le travailleur social leur répond au téléphone :

« En fait, vous n’êtes pas prioritaires. Oui [il y a des places, ndlr], mais le problème c’est que tout de suite, nous, on les attribue aux personnes de nationalité française ou en demande d’asile, pour le moment. »

Un porte-parole de la préfecture de la Moselle a confirmé cette règle à Reuters tout en précisant qu’elle permet en théorie de régler « 99% des cas ».

« Les Roms ne font partie ni de l’une, ni de l’autre catégorie », a-t-il admis, mais la recherche d’une solution reste « inconditionnelle ».

« Retirer le label à ceux qui ne respectent pas l’inconditionnalité »

Joint par Rue89, Eric Molinié, président du Samu social de Paris, répond :

« C’est une initiative isolée, absolument pas une consigne nationale. Nous, à Paris, nous respectons le principe d’inconditionnalité. Nous demandons juste le nom pour avoir une fiche sur laquelle on mentionne leurs besoins.

Nous sommes choqués d’une telle consigne, mais nous ne pouvons pas sanctionner, nous n’en avons pas le pouvoir, la structure dépend de la ville de Metz. La seule chose que nous pouvons faire, c’est rappeler l’esprit du Samu social et dire que nous sommes choqués.

Le Samu social est une franchise, et regroupe des réalités très diverses. Mon objectif pour l’année qui vient est d’harmoniser tout ça et retirer le label à ceux qui ne respectent pas certains critères, dont celui de l’inconditionnalité. »

Eric Molinié promet de mettre en place cette charte « claire » avant l’hiver prochain.

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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 18:21

 

Le Monde.fr avec AFP | 18.01.2013 à 15h43

 

 
 
Le PDG éponyme du groupe pharmaceutique a été mis en examen le 11 décembre 2012 pour "homicides et blessures involontaires" dans le cadre de l'enquête menée par le parquet de Paris.

Les laboratoires Servier ont perdu, vendredi 18 janvier, leur procès en diffamation contre le député PS Gérard Bapt, mais ont obtenu la condamnation du directeur de Libération, Nicolas Demorand, pour son édito, ainsi que la "une" du quotidien du 7 septembre 2011 relative au scandale du Mediator.

Dans ce numéro, le journal évoquait un autre médicament des laboratoires, le Protelos, et publiait une interview du député de la Haute-Garonne, président de la mission d'information sur le Mediator. Gérard Bapt déclarait notamment que les laboratoires Servier "ont érigé en système le fait de minorer les déclarations indésirables, au point de falsifier des cas pour que le décès de patients n'apparaisse pas".

Lire : Servier poursuit le quotidien "Libération" en diffamation

"RÉCIDIVE"

La 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris a retenu la "bonne foi" du député et l'a relaxé, tout comme le journaliste auteur de l'interview et d'autres articles. En revanche, les magistrats ont estimé que les propos dans l'éditorial de Nicolas Demorand, qui accusait entre autres Servier de "transformer des poisons violents en machines à cash", étaient "notoirement plus définitifs et outranciers" que ceux de ses deux coprévenus.

Si l'édito "relève d'un genre particulier", cela ne saurait permettre à son auteur "d'asséner [...] des faits diffamatoires insuffisamment établis sans aucune mesure dans l'expression", a jugé le tribunal. Celui-ci a également sanctionné M. Demorand pour la "une" du journal, intitulée "Récidive", en le condamnant à 2 000 euros d'amende et à verser un euro de dommages et intérêts aux laboratoires et 3 500 euros pour les frais de justice.

Le directeur de Libération va faire appel, selon son avocate Sophie Honorin, estimant que le jugement rendu marque un "recul" par rapport à la jurisprudence sur l'éditorial. De son côté, le conseil de Servier, Yves Baudelot, s'est dit "tout à fait satisfait" du jugement, prenant acte de la relaxe du député Gérard Bapt.

Lire également en édition abonnés : Mediator, responsable d'au moins 500 décès

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