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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 17:07

 

 

Rue89 -L’édito 23/04/2013 à 13h55

 Pascal Riché | Cofondateur Rue89

 

 


Chanson de Gabriel Pierné, dessin de George Delaw (Holletts-rarebooks)

 

Gais, gais, marions-nous. Ce mardi soir, ce ne sont pas les manifestants hostiles au « mariage pour tous » qui seront à la fête : ce sont les millions de personnes, homosexuelles ou non, qui se réjouissent de la fin d’une discrimination manifeste.

Une partie de la droite claironne qu’elle reviendra sur la loi dès la prochaine alternance, mais une telle abrogation est illusoire. Ce genre de loi, qui marque un progrès sociétal, est quasi-impossible à défaire.

  • Juridiquement, ce serait hasardeux : il faudrait alors créer une discrimination bizarre entre les couples homos déjà mariés (et qui le resteraient) et les autres qui ne pourraient plus s’épouser... Qu’en dirait le Conseil constitutionnel ou la Cour européenne des droits de l’Homme ?
  • Politiquement, ce serait une piège pour la droite : quel discours tiendraient les candidats « abrogateurs » à leurs électeurs, qui auront alors dans leur entourage des amis ou des parents homosexuels mariés ou fiancés ? La droite jurait naguère qu’elle reviendrait sur les 35 heures, elle n’a jamais osé le faire, toute décomplexée qu’elle fût : pense-t-on sérieusement qu’en 2017, lorsque la France – et même la France Barjot – aura pris conscience que le ciel n’est pas tombé sur nos têtes avec la loi Taubira, cette même droite ira rouvrir cette querelle rance ?

Maintenant, place aux bonnes nouvelles

L’adoption du mariage pour tous a été difficile ; elle a donné lieu à un spasme homophobe, associé à des violences verbales et parfois physiques. Mais la bonne nouvelle, c’est que ces violences vont maintenant reculer en France. C’est en tout cas ce qui s’est passé dans tous les pays qui ont reconnu aux homosexuels le droit de se marier.

Au début de l’année, nous avions publié un récit rédigé par Laurent Chambon, cofondateur de Minorités, un prof installé aux Pays-Bas et marié avec un homme. Nous l’avions titré de façon provocatrice « Douze ans de mariage gay en Hollande : un bilan terrifiant ». A notre surprise, ce texte a reçu plus de 750 000 visites d’internautes venus lire... ce qui allait se passer en France dans les douze prochaines années.

Laurent Chambon nous expliquait qu’il ne s’est rien passé, ou presque rien, depuis la réforme. Le mariage homosexuel est entré rapidement dans les mœurs. Politiquement, il est devenu un non-sujet. Les chrétiens-démocrates ont nommé des ministres ouvertement homosexuels.

Même l’extrême-droite politique, ayant conscience que ses électeurs « ne comprendraient pas pourquoi on discriminerait son voisin, son enfant, son frère, sa sœur ou soi-même », est devenue pro-mariage gay.

Les seuls qui ont laissé des plumes dans l’histoire sont l’église catholique (qui a perdu des fidèles lassés par son homophobie), quelques imams (désavoués par leurs ouailles) et quelques haineux (condamnés plus lourdement qu’avant en cas de violences ou d’injures contre des homosexuels).

Bref, la tolérance a progressé, l’homophobie a reculé. Et l’amour du prochain (cher à tous !) en est sorti vainqueur par KO.

 

 

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 17:01

 

 

 

Le Monde.fr | 23.04.2013 à 17h35

Par Nicolas Gougain (Porte-parole de l'inter-LGBT) et Mathieu Nocent (Co-secrétaire de la commission politique de l'inter-LGBT)


 
 

Dans son édition du 11 avril, Le Monde publiait une publicité du mouvement "la Manif pour tous" qui milite activement contre l'ouverture du mariage et de l'adoption aux couples de même sexe. Cette publicité contient des contrevérités sur lesquelles nous souhaitons revenir.

Aujourd'hui, plusieurs dizaines de milliers d'enfants vivent dans des familles homoparentales. Certaines se sont créées suite à la séparation d'un couple hétérosexuel à la faveur d'une recomposition familiale ; d'autres dont le nombre va croissant sont nées du projet parental d'un couple homosexuel ; d'autres enfin ont pour origine le projet parental commun de gays et de lesbiennes.

Deux liens de filiation ne pouvant être actuellement légalement constitués entre un enfant et deux adultes de même sexe, un seul des deux membres du couple qui a fondé le foyer est considéré comme étant le parent de l'enfant. L'autre n'a aucune existence légale – ni donc aucun des droits et des devoirs afférant à sa parenté sociale. Considérons par exemple un enfant déjà adopté par une femme vivant en couple avec une autre femme – ce qu'elle était tout à fait autorisée à faire, l'adoption étant ouverte en France aux célibataires. Cet enfant fut accueilli au sein du couple, il est élevé par ses deux mères, mais une seule d'entre elles est reconnue. Dans ce cas précis, le projet de loi tel qu'il est rédigé permettra à la deuxième mère de cet enfant d'adopter l'enfant du couple et d'être protégé au sein de sa famille de la même manière que peut l'être un enfant vivant dans un foyer hétéroparental.

Contrairement à ce que prétend le "tract publicitaire" de "la Manif pour tous", la loi ne va donc pas créer des "orphelins légaux de père ou de mère". Il va leur reconnaître et leur donner le père ou la mère que le droit leur refuse aujourd'hui.

 

 LES MÊMES CONDITIONS D'ACCÈS À L'ADOPTION

L'argument d'autorité selon lequel cette loi créerait un "droit à l'enfant" apparaît tout à fait incompréhensible au sujet d'un texte qui accorde aux couples homosexuels les mêmes droits qu'aux couples hétérosexuels, sauf à considérer que toute famille adoptive, qu'elle soit homoparentale ou hétéroparentale, s'est constituée sur la base d'un "droit à l'enfant". De même, pourquoi considèrerait-on qu'un enfant adopté par un couple de même sexe serait l'objet d'un "trafic" ou d'une "marchandisation", du désir égoïste de ce couple – triste dessein que les opposants au projet de loi nous prédisent ? Il ne s'agit là à l'évidence que de disqualifier les couples de même sexe et de remettre en cause leur motivation et leur capacité à offrir une famille à un enfant. Rappelons que les couples homosexuels seront sujets aux mêmes conditions d'accès à l'adoption, et qu'il reviendra aux services et aux professionnels responsables de la délivrance des agréments de s'assurer que ces couples – de la même façon que les couples de sexe opposé – offriront un foyer accueillant à un enfant qui n'en a pas.

Les couples homosexuels mentiront-ils à leurs enfants adoptés sur leur filiation et leur origine ? Si par le passé un certain nombre de couples hétérosexuels adoptants omettaient de mentionner à leurs enfants qu'ils avaient été adoptés, la tendance s'est fortement inversée aujourd'hui. Comment décemment croire qu'un couple de même sexe pourra mentir sur la réalité sociale – et non biologique – de la filiation qui le lie à son enfant ? En quoi cette filiation sociale serait-elle moins valable, moins "véridique", plus "fictive" que celle d'un enfant adopté par deux parents de sexe opposé ?

Comme la majeure partie des parents adoptifs, les couples de même sexe expliqueront à leur enfant qu'il est d'abord né d'un homme et d'une femme qui ont été ses parents pour un temps, et qu'il a ensuite été accueilli dans sa nouvelle famille. Les possibilités d'accès de ces enfants à leur histoire personnelle ne seront ni plus ni moins les mêmes que celles des enfants adoptés par des couples hétérosexuels – c'est-à-dire non pas dépendantes de la forme d'adoption mais de la disponibilité, de la conservation et du contenu des documents dont disposeront les institutions qui auront servi d'intermédiaires lors de la procédure d'adoption.

 

 50 ANS D'AVANCÉES POUR LES DROITS ET L'ÉGALITÉ

Enfin, pour le collectif "la Manif pour tous", "légaliser le mariage entre personnes de même sexe (...) ouvrira à la PMA (...) pour tous ceux qui veulent fabriquer des enfants sans relations sexuelles". Nous rappellerons ici que les techniques de procréation médicalement assistée (PMA) sont déjà ouvertes aux couples hétérosexuels infertiles, qu'ils soient mariés ou non. Nous rappellerons également que les premières inséminations artificielles avec don de sperme ont été réalisées dans notre pays en 1972 et que naissent en France chaque année près de 50 000 enfants grâce aux techniques de PMA – en dehors de toute relation sexuelle. Ouvrir les techniques de PMA à toutes les femmes n'est qu'un prolongement de cet état de fait.

La médecine permet, dans le monde entier, à des hommes et des femmes de construire une famille dans laquelle ils accueillent des enfants dont ils s'engagent à être les parents – au-delà des liens de sang qui les lient à eux. Dans onze pays européens, les couples de femmes y ont accès. De nombreux enfants naissent ainsi en France chaque année du projet parental de couples de femmes. Lorsque la loi sera promulguée, l'Etat permettra à ces enfants d'avoir un lien de filiation avec leurs deux mères. Il reconnaîtra ainsi leur famille et les protégera des aléas de la vie. La République ne peut pas continuer à ignorer l'origine de ces familles en excluant les femmes homosexuelles de l'accès aux techniques médicales d'assistance à la procréation par ailleurs autorisées aux femmes hétérosexuelles – sauf à vouloir perpétuer une discrimination spécifique envers elles.

En 1967, la loi Neuwirth autorisait la fabrication et l'importation de contraceptifs et leur vente exclusive en pharmacie sur ordonnance médicale. En 1974 la loi Veil libéralisait la contraception et permettait notamment son remboursement par la sécurité sociale. Il y a 50 ans donc que sexualité et procréation sont déconnectées en France. La "parenté choisie" que la Manif pour tous et un certain nombre de députés UMP fustigent est une réalité et un progrès social depuis la démocratisation de ces moyens de contraception et de l'avortement. Ainsi, on est en droit de se demander si ce combat contre les droits des homosexuels, ce "mai 68" à l'envers comme le défend le député Marc Le Fur, n'a pas pour ambition de remettre plus largement en cause 50 ans d'avancées pour les droits des femmes, pour les droits reproductifs et pour l'égalité entre les sexes.

Nicolas Gougain (Porte-parole de l'inter-LGBT) et Mathieu Nocent (Co-secrétaire de la commission politique de l'inter-LGBT)

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 16:56

 

Rue89 - Live blogging 23/04/2013 à 16h06

 Mathieu Deslandes | Rédacteur en chef adjoint Rue89

 

 

 

La loi ouvrant le mariage et l’adoption aux personnes de même sexe a été définitivement adoptée par 331 voix. Un cri a retenti dans l’hémicycle : « Egalité ! Egalité ! Egalité ! »

Voilà. La loi « ouvrant le mariage aux personnes de même sexe » est votée – même par Henri Guaino, qui, tout à sa passion pour ce texte, s’est trompé de bouton.

La deuxième lecture du texte a pris fin dans la matinée du vendredi 19 avril, au terme d’une nuit mouvementée. Ce mardi, chaque groupe avait droit à une dernière intervention de cinq minutes pour expliquer son vote.

Revivez-les minute par minute.

16h25. Frigide Barjot est dans la place. Elle s’est installée au premier rang de la tribune du public, au-dessus des députés UMP. Trois ministres attendent dans l’hémicycle : Najat Vallaud-Belkacem, Cécile Duflot et Dominique Bertinotti.

16h30. la sonnerie retentit. Les députés reviennent. Sur Twitter, Christine Boutin livre sa sentence, dans un style très « Rois maudits » :

« Grâce au mépris et au mensonge, Hollande gagne une bataille aujourd’hui et se plie aux activistes LGBT. Mais son entêtement le perdra. En allant trop loin, il a atteint mon but : faire lever une nouvelle génération. Qui ne se taira pas. Jamais. Et prendra le pouvoir. Merci. »


Christiane Taubira et Dominique Bertinotti (LCP)

 

16h33. Bernard Roman présente l’explication de vote du groupe PS. Il cite Simone Veil, Robert Badinter.

« Ce n’est pas la première fois que l’Assemblée nationale est au rendez-vous de son histoire. »

Il parle d’une « avancée décisive de notre droit », d’une « loi qui fait vivre » la devise de la République. C’est une loi d’égalité, de liberté, de fraternité », dit-il.

« En votant cette loi, nous pensons aux jeunes homosexuels que certains propos ces dernières semaines ont blessé [...], nous pensons à ceux qui croyaient que la société française les avaient acceptés [...] nous pensons aussi à ces parents qui demandent que les enfants qu’ils élèvent ensemble puissent être adoptés par le conjoint [...] »

« Quel cinéma ! », entend-on sur les bancs UMP quand Roman évoque les sorties d’écoles où viendront « deux papas et deux mamans ».

16h38. Au tour d’Hervé Mariton, pour le groupe UMP. Il annonce qu’il offrira un bouquet de roses et de réséda à ses amies Diane et Françoise qui se marieront dans quelques semaines.

Soit c’est une énorme coïncidence, soit c’est une plaisanterie de cultureux : le poème d’Aragon, « La Rose et le réséda », a été publié dans un recueil baptisé « La Diane française »...

Mais laissons le poursuivre : le député de la Drôme dénonce « un déni de démocratie », « un déni affectif », « un déni moral ».

La Révolution a su créer « un sacré républicain », rappelle-t-il. « Nos cérémonies en mairie ne sont comparables à aucun autre mariage dans le monde », tout comme « l’adoption plénière ».

« Vous brisez la joie de la filiation, la force de la transmission [...] Vous ajoutez de la crise à la crise, vous allumez la mèche indigne de l’homophobie », accuse-t-il.

Il prévient que l’opposition saisira le conseil constitutionnel. Puis rêve, lyrique, et déclame du Guy Béart :

« Si la France se mariait avec elle-même, si un jour elle se disait “Je t’aime”, elle inventerait la ronde qui épouserait le monde... »

16h43. Au nom de l’UDI (un des groupes les plus divisés sur ce sujet), Jean-Christophe Fromentin lance : « Vous ouvrez fatalement à la PMA ! »

« Ce qui nous a le plus surpris, c’est que sous prétexte de créer une égalité pour les adultes, vous créer une terrible inégalité pour les enfants. [...] Rien ne nous autorise à priver les enfants d’un père ou d’une mère ! »

Il quitte la tribune sur ces mots :

« Pour ma part, comme pour beaucoup de Français, c’est un sentiment de tristesse qui domine. »


Noël Mamère (LCP)

 

16h49. « La gauche vient d’ouvrir le champ des libertés », se félicite Noël Mamère, qui intervient au nom d’EELV.

Il rend hommage à Raymond Forni, qui avait fait voter la loi de dépénalisation de l’homosexualité. Il rappelle le droit de vote des femmes, la loi sur l’IVG... « Et ça n’a pas chamboulé la société, ça l’a fait évoluer ! »

Puis il casse l’ambiance qui règne parmi ses collègues de la majorité :

« Arrêtons les emphases et les grands mots, nous ne sommes pas dans un jour historique, la France est en train de rattraper son retard ! »

Il évoque les 4 000 lettres d’insultes reçues après le mariage de Bègles en 2004, trace un parallèle avec l’ambiance actuelle et fait la leçon :

« Si nous sommes ici représentants du peuple, ce n’est pas pour jeter le peuple dans l’ignorance, c’est pour lutter contre la peur des autres ! »

Cris sur les bancs UMP.

16h54. Alain Tourret, pour les Radicaux de gauche, dit sa fierté d’avoir participé à faire exister « ce texte fondateur de la République ».

« Tout cela s’est fait dans le vacarme », regrette-t-il. « On nous a accusés d’être des assassins d’enfants, rien que ça. Un pas de plus a été franchi depuis l’adoption du Pacs. »

« Nul ne reviendra sur ce texte », promet-il. « A l’évidence la droite n’abrogera pas ce texte de progrès, ni par la loi ni par le référendum. »

Il évoque les autres chantiers à venir et promet :

« Nous nous opposerons de toutes nos forces à la GPA, cette marchandisation du corps humain. »

Pour finir, Tourret se fait plaisir et applaudit « un jour de clivage positif entre la droite réfrigérée et la gauche imaginative ».

16h59. Marie-George Buffet intervient au nom des communistes, façon bilan :

« ​Le débat a questionné des pans entiers de notre expérience sociale et humaine. »

Elle estime que cette loi va permettre de « mettre le droit en accord avec le fait ».

Elle cite l’interview de Marinette Pichon dans l’Equipe de lundi :

« J’ai une femme que j’aime et qui m’aime. On a un grand garçon bien dans ses pompes, équilibré. »

Puis Buffet confie hâte de célébrer les premiers mariages. « Ne tardez pas sur les décrets ! », supplie-t-elle en direction du gouvernement.


Claude Bartolone (LCP)

 

17h04. « Dehors ! Dehors ! », hurlent tous les députés.

« Pas de place pour les ennemis de la démocratie dans cet hémicycle ! » tonne Claude Bartolone. « Sortez-moi ces excités ! »

Un groupe agite une banderole dans les tribunes du public. Impossible de la déchiffrer d’où je suis mais selon plusieurs députés, elle porte l’inscription « Référendum ».

 

 

On passe au vote :

votants : 566 ;

suffrages exprimés : 556 ;

pour : 331 ;

contre : 225.


Le résultat du vote (LCP)

17h06. « Egalité ! Egalité ! Egalité ! Egalité ! » scande la gauche, debout.

« Après 136 heures et 46 minutes de débat, l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe », annonce solennellement Bartolone. La France est le quatorzième pays à accorder une telle possibilité aux couples homosexuels.

17h08. Christiane Taubira se dit « submergée par l’émotion ». « Chacun d’entre nous est singulier et c’est la force de la société. »


Christiane Taubira salue les membres du gouvernement (LCP)

« Si vous êtes pris de désespérance, balayez tout cela, et gardez la tête haute ! » enjoint-elle à ceux qui ont souffert des paroles homophobes entendues ces derniers mois.

Taubira cite Nietzsche, la gauche l’applaudit, Bartolone descend l’étreindre, puis les socialistes saluent, dans les tribunes, Corinne Narassiguin, oratrice de leur groupe en première lecture, dont l’élection a été invalidée depuis.

Puissance de l’inconscient : en examinant le détail des votes, on s’aperçoit que Guaino – comme Chatel – a voté pour. Avant d’expliquer qu’il s’agissait d’une regrettable erreur.

18h30. Le secrétariat général du Conseil constitutionnel annonce qu’il a enregistré « une saisine présentée par au moins 60 députés et une saisine présentée par au moins 60 sénateurs » sur cette loi.


Le grand jour (Baudry)

 

 

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 16:46

 

 


"Le changement c'est maintenant", "mon adversaire c'est la finance" autant de déclarations dénuées de toutes intentions, comme on peut s'en rendre compte quand Hollande nous promet, une nouvelle fois, comme pour son discours du Bourget, comme Sarkozy en 2009, d'éradiquer les paradis fiscaux. Cette annonce fait, bien sûr, suite à deux événements qui tachent "la république irréprochable" promise. L'affaire Cahuzac, où l'on découvre que le ministre du budget a tenté de placer 15 millions d’euros en Suisse en 2009 et les publications d'offshore leaks, ou l'on nous révèle les investissements dans des sociétés offshore du trésorier de campagne de François Hollande, Jean-Jacques Augier.
 
Jean-François Copé hurle au scandale, mais en 2010, à l'époque tout nouveau président du groupe UMP à l'assemblée, il avait déposé un amendement visant à supprimer toute sanction à l'encontre d'un parlementaire qui aurait menti sur sa déclaration de patrimoine. Peuvent-ils garder la bergerie en hurlant avec les loups ? Pendant ce temps, la finance continue son petit bonhomme de chemin et fête les 1 an de l'élection de leur "adversaire" si téméraire, Hollande.
 
Contrairement aux annonces du Bourget, la réforme bancaire proposée par le gouvernement ne s'attaquera ni à la séparation des activités de dépôts et d'investissements des banques, ni à la spéculation et on nous rabâche qu'on va s'attaquer à la fraude fiscale, c'est certain, bientôt, pas tout de suite, mais ça va pas tarder, promis ! Oui c'est ça, on y croit dur comme fer... Alors pourquoi l'administration fiscale a-t-elle perdu 25000 agents depuis 2002 ? Pourquoi le nombre de vérifications approfondies de situations personnelles a-t-il chuté de 12% entre 2006 et 2011 ? Pourquoi laisse-t-on chaque année 60 à 80 milliards d'euros échapper à l'impôt, tout en prétextant les déficits publics ainsi creusés pour sacrifier les retraites, les allocations sociales, les emplois publics, les investissements écologiques d'avenir ?
 
La BNP, à l'aise, blaise ! Question spéculation, la BNP se porte bien, notamment sur les marchés de matières premières agricoles, dont les activités spéculatives ont un impact direct sur la sécurité alimentaire mondiale. En effet, suite à un rapport d'oxfam, on apprend que la banque à spéculé sur ces matières premières plus de 1 419 millions d'euros. Pour l'évasion fiscale, depuis 2010 la BNP est passée de 347 filiales à 360 filiales dans les paradis fiscaux, soit 25,5% de ses filiales, encore une preuve de la très grande détermination du gouvernement... Les publications d'Offshore Leaks montrent que la banque a réalisé 56 montages d'une incroyable complexité de sociétés offshore, mises en place à partir de ses filiales à Jersey et en Asie (Singapour, Hong Kong et Taïwan), aux Îles Vierges britanniques, aux Samoa, aux Seychelles, à Hong Kong et à Singapour, à la fin des années 1990 et tout au long des années 2000. Libération a retrouvé deux documents internes de la banque, l’un datant de 2009, l’autre de 2010, destinés à réaliser ses montages pour que ses riches clients échappent à l'impôt. BNP “la banque d'un monde qui change” et qui ne paye pas ses impôts... Une analyse financière de France Uncut sur le compte rendu public de la BNP, nous dit que la banque a esquivé plus de 5 200 millions d'euros d'impots en 2010 et 2011.
 
En 2010, si on retire les plus gros contributeurs composés d’EDF, France Télécom, GDF et Renault dont L’Etat est actionnaire, les 36 groupes du CAC 40 ont acquitté en moyenne en impôts 0,4 % de leurs 500 milliards d’euros de chiffre d’affaires réalisé en France, après remboursement du crédit d'impôt recherche ! Si vous êtes client et que vous souhaitez contester l'activité de votre banque adorée, la BNP Paribas est autorisée à ficher les "incivilités" de ses clients depuis le début de l'année !! Et ça, si c'est pas une dictature financière...
 
À l'occasion de la 1ère année de son quinquennat, nous rendons hommage à la très grande témérité du gouvernement face à son amie, heu, non, son "ennemie", la finance. Nos revendications:
- Une vraie imposition (le poids fiscal des sociétés du CAC 40 est de quatre fois inférieur à celui de la PME soumise au régime commun d’imposition à 34,3 %.) et le remboursement des impôts impayés/esquivés.
- L'arrêt de la spéculation bousière sur les matières premières alimentaires.
- La fermeture immédiate des filiales dans les paradis fiscaux.
- La séparation stricte des activités de dépôts et d'investiments.
 
Contact : lesindignesdevannes@riseup.net
Blog: realdryindignesvannes.wordpress.com
 
--
France Uncut
http://www.fruncut.org/
http://www.facebook.com/fruncut
http://www.twitter.com/fruncut

 

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 21:37

 

humanite.fr

Essayiste, rédactrice en chef de la revue Prochoix.

 

 

Essayiste et rédactrice en chef de la revue Prochoix, Caroline Fourest est l'invitée de la semaine de l'Humanité.

"Ils défient les CRS, se couchent sur les voies de TGV, harcèlent et huent les ministres, au cri de «Hollande fasciste» ! Souvent, leurs manifestations dégénèrent. Des casseurs lancent des projectiles, quand ils n’agressent pas les journalistes. Mais la droite comprend. Celle qui ne veut pas céder à la «dictature de la rue» quand il s’agit de ne pas laisser casser les acquis sociaux ou réformer les retraites comprend ces «casseurs»-là. Elle parle même de «colère populaire». Le Point s’interroge: sommes-nous à la veille d’un 1789?

Quelle imposture. Car, de quel peuple et de quelle colère parlons-nous? Ce ne sont pas les plus défavorisés qui manifestent contre le droit au mariage pour tous, mais les plus favorisés. Il ne s’agit ni des salariés désespérés, ni d’ouvriers en lutte pour qu’on ne ferme pas leur usine, ni de jeunes au chômage. Non, ces manifestants-là descendent dans la rue pour que d’autres citoyens ne puissent pas se marier ou adopter. Pour conserver le modèle dominant, patriarcal et hétérosexiste.

À l’image de Frigide Barjot, ils arborent des insignes où les filles sont en rose et les garçons sont en bleu –comme sur la porte des toilettes– pour être sûrs de ne pas oublier la sacro-sainte différence des sexes. Ils disent défendre la famille mais interdisent à d’autres d’en fonder, et forment eux-mêmes un drôle de mariage. Entre sympathisants de l’UMP et du FN, entre catholiques anti-avortement et néofascistes.

Bien sûr, ils ne sont pas tous d’accord sur le sort à réserver aux homosexuels. Certains veulent les tuer, d’autres simplement les ségréguer ou les discriminer. Mais une chose est sûre: aucun de ces révoltés-là ne veut l’égalité. Ils manifestent pour conserver leurs privilèges. Avec une rage qui n’est pas celle de 1789 mais bien plutôt celle de la noblesse à la veille du 4 août. D’ailleurs, ce n’est pas de la rage, mais de la morgue, voire pour certains de la haine. Et cela change tout.

 

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 21:19

 

http://bestofactus.wordpress.com/2013/02/21/dette-rendons-a-rothschild-ce-qui-appartient-a-rothschild/

 

 

Il faut rendre à Rothschild ce qui appartient à Rothschild : la dette… Et aux français : leur or !

 

 

 

 

Posons-nous les questions qui fâchent…EnglishVersion

Quelle part de la dette incombe
aux usuriers ? Et qui contrôle notre or ?

Rassurez-moi : ce ne sont pas les mêmes ?!

L’usure est la principale responsable des souffrances (emploi, famille, éducation, santé,…) et les usuriers les 1ers esclavagistes de nos vies. De tout temps, elle a été considérée comme le premier mal des civilisations.

Tout leader, tout citoyen qui prétend vouloir faire de la politique sans s’être plongé dans le concept de l’usure (création monétaire, endettement, …), gagnerait à préférer faire du jardinage…

Rendons à Rothschild, la part de la dette qui lui revient : faîtes les comptes…

dette_part_du_service_de_la_dette_part_des_interets

C’est sous la présidence de l’ex-Directeur de la banque Rothschild, Georges Pompidou, que la loi du 3 janvier 1973 dite loi « Pompidou-Giscard-Mesmer« (73-7) ou encore appelée « loi Rothschild », fût votée. Elle est directement responsable du service de la dette (plus de 45 milliards € par an pour les seuls intérêts) et conséquemment de cette situation proche du chaos. Michel Rocard lui même, déclarait(*) fin décembre 2012 sur Europe1 que sans cette loi notre dette serait à un niveau « bénin » (« 16 ou 17 % du PIB »).

Pierre_yves_Rougeyron_Enquete_sur_la_loi_3_janvier_1973_jardin_des_livres(*) »La réforme de la Banque de France de 1973 a interdit que celle-ci prête à l’État à taux zéro. L’État est donc allé emprunter avec intérêt sur les marchés privés. Si nous en étions restés au système précédant, qui permettait, répétons-le, à la Banque de France de prêter à l’État à taux zéro, notre dette serait de 16 ou 17 % du PIB, soit bénigne. » (Michel Rocard – décembre 2012 Europe1)

Les statuts actuels de la Banque de France (sous tutelle de la BCE depuis 1997) confortent l’obligation de se soumettre à l’usure des banksters :

  • Art. L. 141-3. Statuts actuels de la BDF - « Il est interdit à la Banque de France d’autoriser des découverts ou d’accorder tout autre type de crédit au Trésor public ou à tout autre organisme ou entreprise publics. » (banque-de-france.fr)
  • A rapprocher de la loi de 1973 (loi 73-7, art.25) : « le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France« 

Une simple question : si on emprunte de l’argent qu’ils créent (à partir de rien), mais qu’ils nous demandent ensuite de rembourser AVEC des intérêts que ni eux, ni nous, n’avons créé : Dans ce cas, comment rembourser, sans devoir réemprunter à nouveau ? …  Il est grand temps que la fête s’arrête, vous ne croyez pas ?

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Pour la détente… Comprendre la création monétaire de manière ludique :

 

 

   Comprendre la dette et la création monétaire en rigolant : c’est possible ? « The American Dream » *(dans le sous-titrage : remplacer bouclier rouge = « red shield » par « Rothschild »)

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A qui appartient « l’or des français »?

L’or et les avoirs français sont détenus par la Banque de France(BDF) et une partie est versée à la Banque centrale Européenne (BCE).

« Le Système européen des banques centrales (SEBC) est composé de la Banque centrale européenne (BCE) et des 27 banques centrales nationales (BCN) des pays membres de l’Union européenne. » (source)

En ce qui concerne la France, sa « banque Centrale » est la banque de France. Depuis sa création en 1800  et contrairement à ce que suggérait sa dénomination,  il s’agissait dès le début, d’une banque privée ! 

- BDF -

 

  Henri Guillemin (Napoléon et la création de la banque de France)

 

Désormais (depuis 1997) la BDF est sous la tutelle de la BCE dont on s’étonnera de constater que la Banque d’Angleterre (société privée qui n’est pas non plus sous le contrôle britannique) y est actionnaire pour 15%….

(Statuts actuels de la BDF : Art. L. 141-1. – « La Banque de France fait partie intégrante du Système européen de banques centrales institué par l’article 8 du traité instituant la Communauté européenne » – banque-de-france.fr) 

banque de franceL’or de la Banque de France n’est donc pas sous l’autorité de l’état français (!).

L’or placée à la Banque de France, est placée sous l’autorité de la BDF contre garanti des dépôts / promesse d’avoir.

Sans aval, et dans le plus grand secret, la BDF (désormais sur ordre de la BCE) peut décider d’évacuer l’or dans un autre pays. (Comme la BDF l’avait déjà fait, par sa seule décision entre 1932 et 1940 – source)

En 1936, la BDF était sous l’autorité de seuls actionnaires : 
Francis Delaisi recensait alors « les 200 familles » détentrices (source):

federal-reserve- FED -

La FED (Réserve Fédérale US) est elle aussi privé et depuis décembre 1913, joue un rôle dominant sur la création monétaire aux US (et par ricochet dans le monde via le « pétro-dollar »).

Dans les années 30 et jusqu’à la reddition de 1940, l’or de la BDF avait été évacué. Une partie non négligeable vers les coffres de la Réserve Fédérale (FED) aux US.

Qui possède la FED ?

La FED est née sous l’impulsion du « Baron Alfred Rothschild – petit fils de Mayer Amschel Rothschild et directeur de la Banque d’Angleterre » (source) . Selon Mullins (source), ces actionnaires sont :

  • Les Rothschild (pour 53% – source)
  • Les Frères Lazard (Eugene Mayer);
  • Israel Sieff;
  • La Compagnie Kuhn Loeb;
  • La Compagnie Warburg;
  • Les Frères Lehman;
  • Goldman Sachs;
  • La Famille Rockefeller; et
  • Les Intérêts de J. P. Morgan.

- BCE -

La BCE (Banque Centrale Européenne) :

BCE_Bank_centrale_europeenneL’Union Européenne contrairement à la France, n’emprunte pas mais crée sa monnaie : l’euro.

« Les banques centrales nationales sont seules autorisées à souscrire et à détenir le capital de la BCE » (source) et s’agissant de la Banque nationale française  (la BDF) elle compte pour 14% du capital de la BCE, contre 20% pour la BC d’Allemagne (Deutsche Bundesbank) et étonnement pour 15% à la BC Angleterre (Bank of England – holding privée contrôlée par des intérêts financiers de la City*), qui n’a pourtant pas souscrit à l’euro (source)

La BCE et l’euro échappe de fait, au contrôle de l’État français.

(*) « La City est dirigée par la Banque d’Angleterre, une société privée. La City large d’un mile au carré est un état souverain localisé en plein cœur de Londres. En tant que « Vatican du monde financier », la City n’est pas soumise à la loi Britannique. » (source)

En outre environ 20 milliards de contribution sont versés par la France à la BCE (20.4MM prévu en 2013 – vie-public.fr) et les reversements qui ont lieu en sens inverse (subventions – 13.6 MM en 2011- touteleurope.eu) ne se font pas à l’État français mais servent les objectifs de décentralisation nationale et d’appui de la politique obscure de la  Troïka européenne sur le territoire ; sans considération des intérêts de la France et de ses citoyens (même si c’est avec leur argent) …

La souveraineté française est donc largement devenue sans que l’on s’en rende compte, une vaste illusion …

N’ayant absolument pas le contrôle de la création monétaire et l’illusion de l’accès à ses avoirs en or, l’État français est un état qui repose essentiellement sur la confiance : on pourrait parler d’état fantoche, corroboré par des représentants pantins, et une capacité législative limitée et sous domination des décisions européennes.

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Deutsche bundesbankL’Allemagne possède le plus gros stock d’or au monde (3396 T d’or – nov 2012) (source) On considérait ce stock en réalité comme le second plus gros comparé au 9000 T d’or pour la FED en 2006- source – mais suite à un audit à la FED, il apparait « qu’il ne reste plus à la FED que 466 T(!) sur les 8133T attendues en 2013″ !!? (quotidien.com – février 2013). L’Allemagne est donc bien le premier détenteur : mais officiellement seulement, car on constate que :

1528 T d’or de l’Allemagne serait détenu par la FED, qui n’en a plus que 466T !

Officiellement 45% de ses réserves sont détenues par la FED (ce qui ferait donc 45% de 3396 =1528 T !!) Or, on se demande bien comment en réalité, puisque la FED a ses coffres percés ! (466T d’or au lieu de 8133)

L’Allemagne l’avait d’ailleurs bien pressentie, en réclamant il y a quelques mois une partie de son or (300T) à la FED. On lui avait alors répondu que ca pourrait se faire mais sur plusieurs années (7 ans) : la bonne blague !  (quotidien.com 03/2013)

Où est le reste ? 31% des réserves allemande « était » en Angleterre (Bank of England – holding privée), 13% à la Banque de France (sous tutelle de la BCE)… (source). On estime à aujourd’hui à 900T, le stock qui aurait pu être rapatrié sur le territoire depuis les années 2000 (lemonde.fr  01/2013)

900 sur 3400, ca fait beaucoup moins…  Le réveil des allemands risque pour une énième fois au regard de l’histoire, d’être terriblement douloureux… et donc pas forcément beaucoup mieux loti que les PIGS [Portugal, Ireland, Greece, Spain] et la France…

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 Si une fillette de 12 ans a pu le comprendre, pourquoi la majorité des responsables politiques restent-ils dans l’ignorance ?

 

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Où est stocké « l’or des français qui ne leur appartient pas » ?

BDF_ParisA Paris « La souterraine » (le coffre-fort de la BDF), cette salle d’1 hectare n’a jamais été la seule zone de stockage de l’or dit « français ». Déjà entre les deux premières guerres mondiales, pour des raisons de sécurité, de nombreux coffres disséminés sur toute la carte nationale servent de point de stockage, jusqu’à l’élévation du risque de l’instabilité sociale en France. Dès 1932 l’or français (2500T à l’époque) commence à quitter le territoire, 4 ans avant l’avènement du Front Populaire en France, de 1936 et avant même l’élection du Chancelier Hitler en 1933, qui conduira par la suite à sa conquête de l’or des Nations avoisinantes après 1938.

[Front Populaire] « 24 juillet 1936 : réforme de la Banque de France. La loi remplace le Conseil de régence qui désignait le gouverneur par un Conseil général. Les membres du Conseil de régence étaient élus par les 200 actionnaires les plus importants (« les 200 familles »), dorénavant, ils cèdent leur place aux représentants de l’État, à ceux des « grandes forces organisées du travail et de l’activité industrielle, commerciale et agricole » et à ceux, élus par les petits actionnaires qui obtiennent aussi le droit d’assister aux assemblées générales. » (source)

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Les banksters disent que « c’est pour le sauver » mais le « sauvetage » commence dès 1932 soit 4 ans avant le Front Populaire de 1936. N’est-ce pas plutôt une « haute trahison » ?

L’or est ainsi déplacé en parfait secret dès 1932 (peut-être comme il pourrait l’être aujourd’hui, compte tenu du risque de rupture politique en France comme en Europe et que personne ne se soucie de l’or physique censé « appartenir » à l’Etat français…). Le point principal d’évacuation de l’or entre 1932 et 1940, sera les Etats-Unis (New York). Une partie se retrouve également dans des zones coloniales en Afrique. cf. docu VIDEO: http://www.dailymotion.com/video/xyfcp1_1940-l-or-de-la-france-a-disparu_news

L’évacuation discrète par des agents de sociétés non moins discrètes, n’est pas une première dans l’histoire. Car déjà, devant la fermeté de Philippe Le Bel souhaitant prendre définitivement le contrôle de la monnaie : « Les chariots remplis d’or seraient sortis du Temple de Paris au soir du 12 octobre 1307 et se seraient dirigés vers le nord de la France, pour charger leur cargaison d’or sur des bateaux, direction l’Angleterre (!) C’est à la survie de l’ordre qu’avait servi l’or des Templiers. » (orpostal.com)

L’or n’est pas sous le contrôle de l’état

BDF_zone_stockage_orCe qui est intéressant, c’est qu’il échappe de facto en 1932 à l’autorité de l’Etat qui ne souhaite pas le déplacement, et également au contrôle de Pétain, avant ou après la reddition de 1940. Ce qui montre qu’effectivement l’or des français ne leur appartenait déjà que par apparence mais qu’en réalité, (tout comme « l’or américain ») il peut très bien disparaitre discrètement (ou plutôt « dans un secret absolu ») sans aucun contrôle officiel de l’État qui ne possède qu’un avoir : c’est à dire l’illusion de la possession, jusqu’à ce qu’il disparaisse…

Un peu à l’instar de tout particulier, client d’une banque, qui ne soucie pas trop de savoir où sont physiquement situés ses avoirs, tant qu’il a la confiance de pouvoir y accéder quand bon lui semble. Et idem, s’il a 1 coffre en banque avec des lingots : le jour où la banque dépose le bilan, il lui est impossible de faire même ouvrir « son » coffre car en réalité, même si «  les coffres ne font pas partie des biens propres de la banque, leur accès peut en être compliqué… » (acheteror.org)

Et quand on constate l’actuel braquage des déposants à Chypre (03/2013) – et bientôt ailleurs en Europe – on peut facilement imaginer, l’impossibilité d’accès à l’or (de la BDF, comme celui des particuliers, en coffre) en cas d’effondrement en chaîne, de risque de guerre, ou d’instabilité politique…

L’or de la BDF est-il toujours sur le territoire national ?

Aussi, rien ne peut certifier à 100% compte tenu du risque d’un effondrement monétaire de la zone euro, que « l’or des français » se trouvent toujours dans les coffres de la BDF, ni même sur le territoire (et qu’il le soit ou non, ne présume pas de l’avenir…)

Une partie déjà avait été échangée en 2004 contre du papier (!). A ce moment là, l’or valait 400 $/once contre 4 fois plus aujourd’hui (1600 $/oz). Cette décision représente donc une saignée dans les avoirs français – et dans un contexte où on ne pouvait pas ignorer qu’il était voué à augmenter (et c’est d’ailleurs pas fini…) C’est l’ancien ministre de l’économie Nicolas Sarkozy (à l’époque) qui avait sollicité la revente d’une partie de notre or contre des devises (1/5e : 500 à 600T d’or sur les 3000T- lepoint.fr).

Quant à l’autre partie (2400T estimé en 08/2011 – source), la haute-trahison de la logique de l’endettement depuis 1973, fait que de toute manière, la dilapidation des avoirs se fait, tout  naturellement pour couvrir les intérêts, puis les intérêts des intérêts d’une dette qui ne devrait en réalité pas du tout exister.

Si l’or quitte les frontières, où irait-il ?

Si l’or devait à être déplacé, il serait difficile de savoir à quel endroit. Seules quelques hypothèses pourraient être formulées …

La BDF sous le contrôle de la BCE, pourrait dans un premier temps le faire se déplacer en Europe. Et ensuite ailleurs, au gré de l’évolution des situations géostratégiques et politiques…

Par exemple,

Grand-Israel-Shahak1-565x942Israël : même si cela ne figure pas encore dans les manuels, est de fait, par son influence, le possible « nouvel empire » (après la Pax Britannica, La Pax Americana, pourquoi pas la Pax Judaica…)

« La situation idéale ca serait d’avoir Jerusalem devenant capitale de la planète réunifiée autour d’un gouvernement mondial » (Jacques Attali – Bilderberg 2006, B’nai B’rith – interrogé sur la chaîne Public Sénat)

D’ailleurs, Rothschild a récemment demandé sa double nationalité (israélienne) avec une excuse drolesque : « J’ai acquis la nationalité israélienne, uniquement pour faire des courses hippiques » (E&R.fr) qui témoigne d’un mépris total pour son auditoire mais aussi pour l’idée même de la nationalité.

NB : La franc-maçonnerie a toujours cultivée la reconstruction de l’ancien temple du roi Salomon (la franc-maçonnerie comme résurgence des templiers « bâtisseurs du Temple de Salomon »-  source). Le lieu du temple est à Jérusalem sur le mont « sion ». D’où l’origine du mot sionisme confondue avec le « sionisme politique » qui lui, serait voué à la « destruction » selon les souhaits de la franc-maçonnerie et d’Albert Pike (maçon 33e et créateur du REAA) comme exprimée dans sa lettre de 1871. Et les eschatologies catholiques et musulmanes renvoient à l’idée d’un roi, « faux messie » (/dajjal) qui corrobore cette destiné.

Au niveau militaire, on peut imaginer que la réalité des nouvelles armes technologiques dépasse très largement ce que conçoit l’inconscient collectif. On ne peut pas croire, vu le bond technologique entre les « barons du ciel » de 14-18 et les B2 bombardiers de 39-45 – en seulement 20 ans que sépare l’entre-deux-guerres – qu’il ne se trouve pas un écart technologique équivalent après 60 ans.

Ainsi, suivant cette hypothèse, on pourrait, malgré un Proche-Orient sans cesse en forte tension, et dans cette suite logique d’un nouvel empire ayant Jérusalem pour capitale, on peut très bien imaginer qu’Israël constitue malgré tout un lieu privilégié pour le stockage de l’or… Cela serait alors l’aboutissement de la destruction des nations ayant pour dessein le Nouvel Ordre Mondial (une dictature mondiale dont les dirigeants traitres et autres agents de la subversion, nous rabâche les oreilles depuis 1991 lors de la déclaration de Bush père) où « tous, petits et grands, riches et pauvres… reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom »Rev 13-12eschatologie catholique)

or_des_babyloniensD’ailleurs, si on considère Israël sur de nouvelles frontières conquises « allant de l’Euphrate au Nil », l’ancienne Babylone (actuel Irak) pourrait même y être incluse, confortant également l’eschatologie islamique mais cette fois au sens propre (plutôt qu’au sens figuré avec le « pétrodollar »)  qui dit que le fleuve de l ’Euphrate laissera apparaitre une montagne d’or, pour laquelle les gens vont s’entretuer.

Mais comme la stratégie habituelle n’est pas de mettre tous ses oeufs dans le même panier : quels autres lieux dans le monde ?  US, Colorado -  Norway, Svalbard – Suisse - le Vatican, la City ou Wall Street, …  :  Toutes les hypothèses sont ouvertes…


Que doivent faire les victimes du hold up ?

La mise en esclavage des français

serrer la ceinture - francePlus tragique, pour couvrir le service de la dette (+ de 45 milliards par an, juste pour couvrir le remboursement des intérêts) et les versements à l’UE (20 milliards par an),  l’augmentation sans cesse des impôts, envers les français et les entreprises nationales (PME/PMI) viennent de fait, directement alimenter les avoirs au sein de la BDF (et de la BCE), qui dans cette logique de la fuite accélérée liée à l’endettement, constitue une passoire. Mais cela ne se révélera clairement que lorsque l’effondrement monétaire sera effectif, et que l’on constatera (comme ces officiers allemands fraichement débarqués au lendemain de la reddition de la France, au siège de la BDF) que « la souterraine » est  complètement vide…

Une marge de manœuvre étroite : Alors que faire ?

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1/ Déjà, à chacun d’éviter de jouer le jeu de remplir un puits sans fond en suant corps et âme pour … rien.

Quel intérêt y-a-t-il à alimenter par le fruit du travail un patrimoine qui échappe déjà au contrôle de l’État (moins souverain encore qu’il ne l’était déjà) et dont l’or finira (pour ce qu’il en reste) par quitter le territoire, au plus tard lors de l’effondrement monétaire et obligataire : en prévision de la situation sociale et politique que cela entraînera…

2/ Ensuite de bien comprendre et partager la connaissance…

Et notamment celle sur la monnaie, à l’instar de Mayer Amschel Rothschild qui la résume en 1 phrase : « Accordez moi le pouvoir de la création de la monnaie et je ne me soucierai pas de qui fait les lois« 

3/ Tenir compte des expériences passées.

De l’expérience de la Commune de Paris 1871 (cf. article et histoire racontée par Henri Guillemin),  on doit faire preuve d’humilité et considérer qu’un très faible niveau de connaissance ne laisse de perspective d’affranchissement que de l’ordre de quelques semaines. L’expérience de l’Allemagne ou l’Italie des années 30, n’a laissée entrevoir que quelques années de souveraineté. Les expériences de Kadhafi (voulant recréer le dinar-or en Afrique), de Saddam Hussein (voulant vendre son pétrole contre d’autres devises que le dollar), ont vite été réglées par l’Empire, sans vergogne. On passe, sur les tentatives d’émancipation ici ou là,  par rapport à l’endettement, de quelques autres petites nations de l’ancien empire colonial…

petrodollarAu bilan, les seuls états qui arrivent à s’émanciper durablement de la tutelle des banksters, sont ceux qui, pour des raisons géostratégiques, reçoivent l’appui d’autres protections (ex. Cuba par l’URSS, l’Iran par la Russie, la Corée du Nord par la Chine).

Les seules véritables souveraineté comme la Russie voire la Chine, l’obtienne par leur masse critique (militaire) et surtout l’autonomie/richesse en matière première et énergie.

On constate d’ailleurs les limites atteintes par la Chine en expansion, qui doit se positionner en Afrique, pour couvrir ses besoins. Également, les limites de son autonomie monétaire démontrée par sa propension frénétique à vouloir, depuis quelques années, transformer ses actifs en dollar par l’acquisition d’or physique. (Et on la comprend…)

PIB_1929-1939

Définir quelles ont été les stratégies économiques déterminantes pour sortir de la crise du début des années 30 en Europe (« la grande dépression »)…

4/ Être créatif et pragmatique

Si comme par le passé, les stocks d’or de l’État sont à nouveau quasiment inexistants, il faudra alors envisager de compenser les échanges internationaux compromis par une monnaie dévaluée (dans un contexte où l’or s’est raréfié) par une solution alternative….

Dans ce cas, comme il paraît que la France est un des « greniers de l’Europe », pourquoi ne pas envisager une compensation en matière première (si elle s’avère pérenne) et sur laquelle même carrément évaluer la monnaie, au moins le temps de reconstituer des réserves en or et argent ?  On a bien vu le sucre, le riz et autres graines ou fruits secs jouer ce même rôle… Il faudra adapter le choix suivant la capacité de production et de conservation. Et pourquoi pas même un « panier de matières premières », comme on parle d’un « panier de devises »….

D’autant plus, si l’État n’est plus à même de couvrir toutes les dépendances et les besoins suscitées par des décennies « d’Etat providence » et de déstructuration des modèles naturels comme la famille, il faudra envisager d’encourager et retisser les liens traditionnels de la solidarité.

Pour fluidifier les échanges, envisager de permettre en outre l’utilisation de monnaies intrinsèques historiques tel l’or et l’argent physique (en contrôlant les frontières), les monnaies intrinsèques complémentaires (riz, sucre,…), mais pas les monnaies fiduciaires étrangères (« qui contrôle la monnaie, contrôle l’Etat »). Et favoriser le développement de marchés locaux et les initiatives individuelles ou collectives qui rentrent dans une démarche « bien orientée ».

Et à contrario, être vigilant sur les tentatives de déstabilisation et de corruption : sociétés secrètes, infiltration, subversion, agressions territoriales,…

Interdire l’usure. La monnaie ne doit pas être bâtie sur de la dette. Les civilisations ancestrales et les grandes religions monothéistes se rejoignent toutes pour dénoncer ce que certaines considèrent être même le « plus grand pêché« . Le don, les subventions, les prêts sans intérêt (tontine, prêts administratif, promesses de dette, créances, règlements différés, etc…) : de nombreuses alternatives existent… On ne peut pas exiger des intérêts qui n’existent pas, sauf à commencer par recréer un mécanisme de mise en esclavage par l’usurier… S’il y a paiement d’un service associé, il doit être indépendant de la somme allouée et correspond au coût d’une infrastructure et à un travail.

Le temps presse ?

La récente annonce officielle de Medvedev, invitant les russes à déserter les banques occidentales, annonce qu’un effondrement ne devrait plus tarder et le temps pour la prise de conscience réduit d’autant…

fin-de-lEuro« Un bulletin d’information du Ministère des Affaires étrangères russe vient d’être envoyé à ses ambassades, aujourd’hui. [22/03/2013] Il conseille aux citoyens russes et aux entreprises, de commencer à retirer leurs actifs des banques occidentales et des institutions financières « immédiatement« / « A Ministry of Foreign Affairs (MFA) “urgent bulletin” being sent to Embassies around the world today is advising both Russian citizens and companies to begin divesting their assets from Western banking and financial institutions “immediately” as Kremlin fears grow that both the European Union and United States are preparing for the largest theft of private wealth in modern history » (wikistrike.com)

Alors quelle solution pour la France de demain ?

A partir du déclenchement du chaos, la France pourra être possiblement isolée et encore amoindrie militairement, sans autosuffisance en ressources énergétiques et minières (sauf une capacité agricole reconstructible). Comment pouvoir assurer après cette période, une souveraineté sans la garantie d’une force militaire dissuasive et des ressources mat/énergie limitées ? Indubitablement, il faudra des élites éclairées et s’émanciper des associateurs traitres qui fourmillent et qui sont les complices (ou les idiots utiles) de cette situation d’endettement final (1973, puis BCE) pierre d’achoppement de la destruction de la nation.

Aussi la seule connaissance monétaire sera insuffisante pour reconstruire durablement. Il faudra aller plus loin et ne plus tolérer les organisations secrètes et la subversion négative qui poussent les institutions et ses citoyens à la déliquescence et à l’abrutissement. Réintroduire la vertu (morale, l’honneur, compassion) comme pilier de la reconstruction. Ne pas tolérer ou tergiverser avec la perversion (le Bien/le Mal est finalement le vrai clivage fondamental : il est présent dans chaque groupe et dans chaque H/F, c’est une histoire de proportion et d’orientation) Et à défaut de richesse, on pourra espérer de l’entraide et la solidarité naturelle, émanant de cette prise de conscience, afin qu’elle puisse contrebalancer dans une moindre mesure…

Bruno_boulefkhad_debout_contre_les_banksters

Bruno Boulefkhad : 1 homme seul qui fait trembler la banque
bruno-boulefkhad.fr

 

Quant aux français, que devront-ils faire pendant et après le chaos ?

En quittant la société de consommation, riche en biens mais pauvre en conscience, il faudra tirer les enseignements et comprendre qu’un âge d’or n’est possible qu’en cultivant ce qui est essentiel dans la vie d’un homme ou d’une femme : apprendre à aimer.  L’amour est une richesse inépuisable même pour qui est dispendieux, qui ne subit pas l’inflation, non taxable, qui n’a pas besoin de coffre, qui enrichit d’autant celui qui donne, dont le retour sur investissement perdure au-delà, …  Il est à la base des relations sociales bien orientées qui se veulent harmonieuses et heureuses…

Également, de cultiver la sagesse et la connaissance.

Enfin, d’être attentif à la corruption et à la perversion pour ne pas à nouveau faire les frais de  l’influence de la vipère poussant à goûter au fruit défendu, constituant les prémices de la décadence…

MERCI DE DIFFUSER

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maconnerie_rites_ecossais_rites_de_york.Qu’est-ce que la franc-maçonnerie ?

… Aux loges bleues de cesser d’être les pions des banksters
(en rachetant l’âme qu’ils n’ont pas compris avoir vendue…).


sioniste-antisemite.jpg?w=80Pour ne pas faire l’amalgame entre judaïsme, sionisme, etc…

Ne pas faire l’amalgame entre juif, sioniste, sabbataïste et frankiste, sémite, amazirs, etc…
Non seulement ça n’a souvent rien à voir mais parfois même, c’est en complète opposition :

Ex. Les éclairages des rabbins Weiss et Borreman sont sans équivoque pour montrer que le sionisme est le premier responsable de cet amalgame, qui constitue un attentat contre l’identité juive véritable et c’est donc, l’ennemi premier du judaïsme. En poursuivant l’analyse, on comprend que les sionistes sont eux-mêmes manipulés, jusqu’au dessein final de la « grande déception » (les eschatologies se rejoignent sur le sujet, et Pike lui même (1871) ne fait d’ailleurs pas grand cas de la question sioniste dans « sa dernière étape »…


et réflexion sur l’enseignement qui s’en dégage…
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- BONUS -

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Alain Bauer – Criminologue et enseignant à La Sorbonne, … à New York et à l’Académie de Police Criminelle de Chine … Il a été Grand Maître du Grand Orient de France.
Security adviser to the president of the French Republic. He was formerly the number two of the external branch of the U.S. National Security Agency NSA (voltairenet)

 

Vous avez dit « Rothschild » ?
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Nathan Meyer Rothschild

[A l'origine] « Rothschild est un « pseudonyme »… comme tant d’autres qui se cachent derrière des appellations d’origines incontrôlées… mais bien réelle. Le nom de famille de ces banquiers obscurs, est Bauer.
Mayer Amschel Bauer a changé son nom en Rothschild qui veut dire : Roth – rouge – et schild – enseigne – en allemand…
L‘enseigne rouge, symbole de leur petite maison bancaire du 17° siècle, dont le nom, Bauer – Rotschild, est financièrement et historiquement lié aux Oppenheim, aux Schiff, et autres Mendellsohn depuis les années 1760, familles que l’on retrouvera quelques années plus tard… comme financiers de Weishaupt, Mirabeau, Karl Marx, Lénine, Trotsky et autre Hitler… mais aussi dans la haute finance américaine… et, entre autres, lors de la création de la réserve fédérale américaine… arnaque organisée par des sectes et des banquiers privés pour mieux émettre leur argent… et créer leur… « nouvel ordre mondial« … (Barruel.com)

« MAYER AMSCHEL ROTHSCHILD écrivit son testament dans lequel il indiquait comment la fortune de la famille devait être gérée à l’avenir. La fortune serait administrée par les hommes et ce serait l’aîné qui aurait le pouvoir décisif et trancherait en cas de désaccord. Toutes les tenues de compte devaient rester absolument secrètes, particulièrement pour le gouvernement. » (alterinfo.net)

Le Syndic des Rothschild

« La manière dont les banques financent les gouvernements fait penser à une institution de crédit qui prête de l’argent à un client pour qu’il puisse s’acheter une voiture. Si le client ne peut plus payer ses traites, la voiture est saisie. Le même système est appliqué pour le financement des gouvernements : il ne faut pas prêter de l’argent à un seul pays. Il faut agir de même avec le pays adverse. Le prêteur doit s’assurer que les deux pays sont d’égale puissance pour qu’en cas de conflit, le financement soit le facteur déterminant.
Si un pays ne paie pas, le prêteur menacera ce pays de guerre par l’intermédiaire d’un autre pays. Si le premier pays refuse toujours de payer, le prêteur mettra la mainmise sur lui en se servant de l’autre pays qui fera du premier pays son butin de guerre.

La maison Rothschild travaille depuis environ 160 ans d’après ce concept. »(alterinfo.net)

Généalogie
Le fondateur et ses enfants (wiki)
  • Mayer Amschel Rothschild (1744-1812), banquier fondateur de la dynastie x 1770 : Gertrude Schnapper (1753-1849)
    • Schönche Jeanette Rothschild (1771-1859) x 1795 : Benedikt Moses Worms (1772-1824) souche de la « branche von Worms » (non porteuse du nom)
    • Amschel Mayer Rothschild (1773-1855), banquier x 1796 : Eva Hanau (1779-1848) seul représentant de la branche dite « de Francfort » (sans descendance)
    • Salomon Mayer Rothschild (1774-1855), banquier fondateur de la branche dite « de Vienne »
    • Nathan Mayer Rothschild (1777-1836), banquier fondateur de la branche dite « de Londres »
    • Kalmann Mayer Rothschild (1788-1855), banquier fondateur de la branche dite « de Naples »
    • Henriette Rothschild (1791-1866) x 1815 : Abraham Montefiore (1788-1824), banquier3 souche de la branche « Montefiore » (non porteuse du nom Rothschild) non représentée ici, partiellement alliée et souche de la branche dite « de Londres »
    • James de Rothschild (1792-1868), banquier fondateur de la branche dite « de Paris »
Branche « von Worms » (non porteuse du nom Rothschild)
  • Mayer Amschel Rothschild (1744-1812), banquier fondateur de la dynastie x 1770 : Gertrude Schnapper (1753-1849)
    • Schönche Jeanette Rothschild (1771-1859) x 1795 : Benedikt Moses Worms (1772-1824) souche de la « branche von Worms » (non porteuse du nom)
      • Salomon Benedikt von Worms (1801-1882) x 1827 : Henriette Samuel (1810-1845)
Branche dite « de Vienne »
  • Mayer Amschel Rothschild (1744-1812), banquier fondateur de la dynastie x 1770 : Gertrude Schnapper (1753-1849)
    • Salomon Mayer Rothschild (1774-1855), banquier, fondateur de la branche dite « de Vienne » x Caroline Stern (1782-1854)
      • Anselm Salomon von Rothschild (1803-1874)x 1826 : Charlotte von Rothschild (1807-1859) (voir branche dite « de Londres »)
        • Julie von Rothschild (1830-1907) x 1850 : Adolph Carl von Rothschild (1823-1900) (voir branche dite « de Naples »)
        • Mathilde von Rothschild (1832-1924) x 1849 : Wilhelm Carl von Rothschild (1828-1901) (voir branche dite « de Naples »)
        • Ferdinand James Anselm von Rothschild (1839-1898), naturalisé britannique, député (1885-1898) x 1865 : Evelina de Rothschild (1839-1866)
        • Alice Charlotte von Rothschild (1847-1922), installée en Angleterre (sans alliance)
      • Betty Salomon de Rothschild (1805-1886) x 1824 : James de Rothschild (voir branche de Paris)
Branche dite « de Londres »
  • Mayer Amschel Rothschild (1744-1812), banquier fondateur de la dynastie x 1770 : Gertrude Schnapper (1753-1849)
    • Nathan Mayer Rothschild (1777-1836), banquier fondateur de la branche dite « de Londres » x 1806 : Hannah Barent Cohen (1783-1850)
      • Charlotte von Rothschild (1807-1859) x 1826 : Anselm Salomon von Rothschild (1803-1874) ( voir branche dite « de Vienne »)
      • Lionel von Rothschild (1808-1879) x 1836 : Charlotte von Rothschild (1819-1884) (voir branche dite « de Naples »)
        • Leonora von Rothschild (1837-1911) x 1857 : Alphonse de Rothschild (1827-1905) (voir branche dite « de Paris »)
        • Nathan Mayer Rothschild (1840-1915), 1er baron Rothschild et 2e baronet x 1867 : Emma Louise von Rothschild (1844-1935) (voir branche dite « de Naples »)
          • Lionel Walter Rothschild (1868-1937) 2e baron Rothschild et 3e baronet (sans descendance légitime)
          • Charles Rothschild (1877-1923) x 1907 : Rozsika Edle von Wertheimstein (1870-1940)
            • Victor Rothschild (1910-1990), biologiste 3e baron Rothschild et 4e baronet x (1) 1933 : Barbara Hutchinson (1911-1989) puis x (2) 1946 : Teresa Georgina Mayor
              • Jacob Rothschild (1936-), banquier 4e baron Rothschild et 5
                up>e baronet
                • Nathaniel Rothschild (1971)
              • Amschel Rothschild (1955-1996), banquier
                • James Rothschild (1985)
        • Leopold Rothschild (1845-1917)
          • Lionel Rothschild (1882-1942)
            • Edmund Rothschild (1916-2009)
              • Nicholas Rothschild (1951)
              • Lionel Rothschild (1955)
          • Anthony Rothschild (1887-1961)
            • Evelyn Rothschild (1931)
              • Anthony Rothschild (1977-)
              • David Rothschild (1978)
      • Anthony de Rothschild (1810-1876), 1er baronet Rothschild x 1840 : Louise Montefiore (1821-1910)
      • Nathaniel de Rothschild (1812-1870) x 1842 : Charlotte de Rothschild (1825-1899) (voir branche dite « de Paris »)
      • Louise von Rothschild (1820-1894) x 1842 : Mayer Carl von Rothschild (1820-1886) (voir branche dite « de Naples »)
Branche dite « de Naples »
  • Mayer Amschel Rothschild (1744-1812), banquier fondateur de la dynastie x 1770 : Gertrude Schnapper (1753-1849)
    • Kalmann Mayer Rothschild (1788-1855), banquier fondateur de la branche dite « de Naples » x 1818 : Adelheid Herz (1800-1853)
      • Charlotte von Rothschild (1819-1884) x 1836 : Lionel de Rothschild (1808-1879) (voir branche dite « de Londres »)
      • Mayer Carl von Rothschild (1820-1886) x 1842 : Louise von Rothschild (1820-1894) (voir branche dite « de Londres »)
        • Adelheid (Adèle) von Rothschild (1843-1922) x 1862 : Salomon de Rothschild (1835-1864) (voir branche dite « de Paris »)
        • Emma Louise von Rothschild (1844-1935) x 1867 : Sir Nathan Mayer von Rothschild (1840-1915) (voir branche dite « de Londres »)
        • Clementine Henriette von Rothschild (1845-1865)
        • Laura von Rothschild (1847-1931) x 1871 : Nathan von Rothschild (1844-1884) voir branche dite « de Londres »
        • Hannah von Rothschild (1850-1892)
        • Margarethe von Rothschild (1855-1905) x 1878 : Agénor de Gramont (1851-1925)
        • Bertha Clara von Rothschild (1862-1903) x 1882 : Alexandre Berthier, 3e prince de Wagram (1836-1911)
      • Adolph Carl von Rothschild (1823-1900) x 1850 : Julie von Rothschild (1830-1907) (voir branche dite « de Vienne »)
      • Wilhelm Carl von Rothschild (1828-1901) x 1849 : Mathilde von Rothschild (1832-1924)
Branche dite « de Paris »
  • Mayer Amschel Rothschild (1744-1812), banquier fondateur de la dynastie x 1770 : Gertrude Schnapper (1753-1849)
    • James de Rothschild (1792-1868), banquier fondateur de la branche dite « de Paris » x 1824 : Betty Salomon de Rothschild (1805-1886)
      • Charlotte de Rothschild (1825-1899) x 1842 : Nathaniel de Rothschild (1812-1870) (voir branche dite « de Londres »)
      • Alphonse de Rothschild (1827-1905) x 1857 : Leonora von Rothschild (1837-1911) (voir branche dite « de Londres »)
        • Bettina de Rothschild (1858-1892) x 1876 : Salomon Albert de Rothschild (1844-1911)
        • René de Rothschild (1861-1861)
        • Béatrice de Rothschild (1864-1934) x 1883 : Maurice Ephrussi (1849-1916)
        • Édouard de Rothschild (1868-1949) x 1905 : Germaine Alice Halphen (1884-1975)
          • Alphonse de Rothschild (1906-1911)
          • Guy de Rothschild (1909-2007) banquier et propriétaire d’écuries de course x (1) 1937 : Alix Schey von Koromla (1911-1982) (voir branche « von Worms » (non porteuse du patronyme Rothschild) puis x (2) 1957 : Marie-Hélène van Zuylen van Nyevelt (1927-1996)
            • David de Rothschild (1942-) x 1974 : Olimpia Aldobrandini (1955- )
              • Lavinia de Rothschild (1976-)
              • Stéphanie de Rothschild (1977-)
              • Alexandre de Rothschild (1980-)
              • Louise de Rothschild (1989-)
            • Édouard de Rothschild (1957-) x (1) 1981 : Mathilde Coche de la Ferté (1952- ) puis x (2) 1991 : Arielle Marie Malard (1963-)
              • David4 (1998-)
              • Aliénor (sœur jumelle de David) (1998-)
              • Ferdinand
          • Jacqueline de Rothschild (1911-2012) x (1) 1930 : Robert Calmann-Lévy (1899-1982) puis x (2) 1937 : Gregor Piatigorsky (1903-1976)
          • Bethsabée de Rothschild (1914-1999) x 1948 David Bloomingdale (1913-1954)
      • Gustave de Rothschild (1829-1911) x 1859 : Cécile Anspach (1840-1912)
        • Robert de Rothschild (1880-1946) x 1907 : Gabrielle Beer (1886-1945)
      • Salomon de Rothschild (1835-1864) x 1862 : Adelheid (Adèle) von Rothschild (1843-1922) (voir branche dite « de Naples »)
        • Hélène de Rothschild (1863-1947) x 1887 : Étienne van Zuylen van Nyevelt (1860-1934)
          • Egmont van Zuylen van Nyevelt (1890-1960) x 1927 : Marguerite Namétalla (?-1996)
            • Marie-Hélène van Zuylen van Nyevelt (1927-1996) x (2) 1957 : Guy de Rothschild (1909-2007) (voir plus haut dans la branche dite « de Paris »)
      • Edmond de Rothschild (1845-1934) x 1877 : Adelheid von Rothschild (1853-1935) (voir branche dite « de Naples »)

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 19:14

 

 

 

Marianne - Lundi 22 Avril 2013 à 05:00

Par Hervé Nathan, avec Mathias Destal

 

 

Longtemps promise, la grande lessive fiscale n'est jamais venue. En cause : une classe politique souvent trop proche des resquilleurs en col blanc et qui, d'effet d'annonce en renoncement, ne s'est jamais attaquée à cette fraude massive avec courage et endurance. Cette fois, est-ce la bonne ?

Banque HSBC, Genève - JOFFET/SIPA
Banque HSBC, Genève - JOFFET/SIPA
Ils sont 2 826 à avoir senti le vent du boulet «Cahuzac». Deux mille huit cent vingt-six fraudeurs du fisc, dont la liste est soigneusement archivée dans les coffres-forts de la Direction générale des finances. Des résidents français ayant ouvert un compte occulte dans la banque HSBC en Suisse. Depuis trois ans, cette liste - que Hervé Falciani, un informaticien courageux, en délicatesse avec la banque britannique, livra à la justice française en 2009 - prend la poussière à Bercy. Sans doute ont-ils eu des sueurs froides, ces fraudeurs-là, en voyant Jérôme Cahuzac tomber : dans l'onde du choc politique, dans le fracas médiatique, le grugeur de Bercy allait-il les entraîner dans sa chute ? Pensez-vous ! Un ministre du Budget - de gauche ! - qui planque de l'argent à Genève... L'histoire était assez extraordinaire pour attirer à elle seule toute la lumière. Ainsi 2 826 délinquants ont pu souffler d'aise : le «baobab» Cahuzac a bien caché la forêt.

Marianne a tenté, pourtant, de profiter de l'occasion, pour passer Bercy à la question, et connaître les suites que les différents services de l'Etat ont données à l'examen de la «liste HSBC». Nous avons formulé une demande auprès du ministre du Budget en poste, Bernard Cazeneuve. Pour un bien maigre résultat. Impossible de savoir - et encore moins de publier - les noms des personnes ou des entreprises concernées, au nom du «secret fiscal». Tout juste sait-on que leur redressement aurait «produit» 177 millions d'euros de recettes fiscales supplémentaires, sur une masse de 910 millions de «capitaux dissimulés». Un pourcentage bien modeste pour la bonne raison que l'administration fiscale a procédé à des transactions qui ont allégé les sanctions des fautifs. Pourquoi avoir mitonné de petits arrangements avec des délinquants pris la main dans le sac à billets ? Mystère. Impossible, aussi, de connaître le nombre exact de poursuites engagées par les parquets - une douzaine tout au plus, dit-on. Bref : l'opacité totale. Ce qui n'empêche pas le même ministre de supplier le journal le Monde de transmettre à la justice les fichiers informatiques de l'«OffshoreLeaks » - cette fuite géante d'informations sur la fraude fiscale internationale orchestrée par un consortium de presse, dont le fameux quotidien du soir. Moralité, faites ce que je dis...

La probité et la diligence de Bernard Cazeneuve, ministre délégué au Budget depuis peu, ne sont absolument pas en cause. Mais l'histoire de la «liste HSBC» est symptomatique de la naïveté, de l'amateurisme, voire de la proximité, sinon de la complicité, qu'ont montrés jusqu'à très récemment les responsables politiques français vis-à-vis de ces resquilleurs de grand chemin.

Il suffit de remonter à novembre 2009. Nicolas Sarkozy sort triomphant du G20 de Pittsburgh. Le communiqué élyséen désigne une liste d'Etats sommés de corriger leur laxisme. «Les paradis fiscaux, la fraude fiscale, c'est fini !» s'écrie le président, sous les bravos. Des applaudissements mérités quand on sait le rôle néfaste que jouent ces pays à la fiscalité faible, voire inexistante, et au secret bancaire en béton : au moins 17 000 milliards d'euros y seraient dissimulés, selon le FMI. Un rapport du cabinet McKinsey estime même ce trésor à 26 000 milliards, soit 10 fois le PIB de la France. Mieux : près de la moitié des flux financiers dans le monde transitent par ces «juridictions opaques». S'y attaquer était donc le bon choix.

Poudre aux yeux

Hélas, les résolutions du G20 n'étaient que poudre aux yeux. D'abord parce que les Chinois, les Américains et les Britanniques s'étaient assurés que ni Hongkong, ni l'Etat du Delaware, ni les îles Anglo-Normandes ne seraient inquiétés. L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) hérita du dossier déjà bien mal engagé. Elle conçut un plan en apparence intelligent pour les autres paradis fiscaux : ces derniers devraient signer des conventions avec au moins 12 pays, les engageant à fournir les informations sur les ressortissants ayant un compte bancaire sous leurs cocotiers.

Las ! il fallut attendre deux ans pour comprendre que le ver était dans le fruit. En 2011, Valérie Pécresse, ministre du Budget, dut avouer aux journalistes que, malgré une convention signée, puis ratifiée par le Parlement, assurant que la Confédération helvétique lèverait enfin son sacro-saint secret bancaire, «les Suisses ne répond[aient] qu'à moins de 40 % des interrogations de l'administration française». Depuis, l'OCDE elle-même a reconnu sa défaite et devrait proposer une nouvelle méthode en juin prochain, au G20. A ce train de sénateur, les milliards détournés ont l'assurance de prospérer encore longtemps !

Même scénario dans l'Union européenne : il suffit que le Luxembourg et l'Autriche refusent de démanteler leur secret bancaire pour bloquer toute avancée communautaire. Et les autres pays membres, France comprise, s'en accommodent ! Pis : ils ne bronchent pas lorsque les Etats-Unis obtiennent de ces deux membres de l'UE qu'ils leur livrent ces précieux renseignements.


On l'a compris : malgré les serments solennels, la plupart des gouvernements ne souhaitent pas réellement lancer le grand ménage, et jusqu'à aujourd'hui les dirigeants français, de droite comme de gauche, n'ont pas fait exception. Car, s'ils ne sont pas, à quelques brebis galeuses près, des fraudeurs eux-mêmes, les politiques, hélas, fréquentent assidûment ces grosses fortunes si légères sur la fiscalité.

A commencer par Nicolas Sarkozy. Passons sur André et Liliane Bettencourt, qui possédait plus d'une centaine de millions d'euros sur des comptes non déclarés à Genève (sans parler d'une île aux Seychelles, planquée dans une fondation au Liechten-stein et jamais déclarée au fisc français). Qu'étaient-ils sinon des fraudeurs ? Et si la justice démontre qu'une part de leur argent rapatrié de Suisse par leur ancien gestionnaire de fortune, Patrice de Maistre, était bien destinée au trésorier de campagne du candidat Sarkozy, Eric Woerth, sera-t-il alors interdit de parler de complicité et de recel ?

Comment qualifier un autre ami de Nicolas Sarkozy, Guy Wildenstein, lui aussi grand donateur de l'UMP, soupçonné par la justice de dissimuler dans différents «trusts» situés à Guernesey des centaines de millions d'euros hérités de son défunt père, célèbre marchand de tableaux, le tout pour ne pas payer les droits sur les transmissions ? Or, Guy Wildenstein a bénéficié d'un véritable traitement de faveur de la part de l'administration des impôts, dûment alertée, qui a longtemps fait semblant de ne rien voir. Le ministre du Budget s'appelait alors... Eric Woerth. Et il a fallu que François Baroin le remplace à Bercy, en 2010, pour que soient enfin déclenchées les poursuites judiciaires, toujours en cours. La proximité se constate aussi dans cet étrange raccourci de l'histoire qu'est l'affaire Cahuzac. On sait que ce dernier a ouvert en 1992, grâce à un ami avocat d'extrême droite, un compte à UBS par l'intermédiaire de la société Reyl et Cie, laquelle a organisé, en 2009, le transfert dudit compte à Singapour. Qui était l'un des principaux associés de cette banque ? Pierre Condamin Gerbier, qui dirigeait, jusqu'en 2008, la délégation de... l'UMP en Suisse, la plus importante fédération à l'étranger du parti de droite. «Mon activité professionnelle était totalement séparée de mon engagement à l'UMP», proteste Pierre Condamin Gerbier auprès de notre confrère suisse le Temps. Peut-être. Mais, décidément, la politique et la fraude sont parfois bien proches !

Une autre proximité, celle avec nombre d'avocats fiscalistes - souvent conseillers en exil fiscal -, explique parfois une grande mansuétude dans les textes soumis à l'Assemblée nationale. Ainsi de la proposition d'amnistie déposée par une vingtaine de députés de droite, cinq jours à peine avant la démission de Jérôme Cahuzac ! Cette dernière promettait la clémence de l'Etat en échange d'une taxe de 5 % sur les fonds rapatriés (une obole !). Son auteur, Dino Cinieri (UMP, Loire), ne faisait que reprendre un texte déposé en 2008 par Bernard Accoyer, alors président de l'Assemblée nationale...

Pensait-on que la gauche aurait plus d'ardeur à traquer le délinquant à col blanc ? Elle ne l'a guère montré jusqu'ici, notamment dans sa lutte contre les paradis fiscaux. Oh, certes, une «taxe sur les transactions vers les paradis fiscaux» a bien été instituée dès juillet 2012. Mais la liste des pays visés ne comporte ni la Suisse, ni le Luxembourg, ni les îles Anglo-Normandes, principaux réceptacles de l'évasion depuis l'Hexagone. Et lors de l'examen de sa loi de «séparation bancaire», le ministre des Finances Pierre Moscovici n'a cessé d'alléger l'obligation pour les banques françaises de dévoiler leurs activités dans les paradis fiscaux, où elles logent 10 % de leurs affaires (lire les révélations d'Emmanuel Lévy, p. 16). Il aura fallu la ténacité de quelques députés et sénateurs de gauche pour qu'un dispositif enfin transparent soit adopté à force d'amendements. Dans le même temps, Arnaud Montebourg, lui, continue de subventionner à 50 % les emplois créés en Bourgogne par amazon.com, alors que le fisc réclame au géant américain 198 millions d'euros de TVA «évadés» vers le Luxembourg...

Amitiés avec des fraudeurs, capitulation face aux lobbies..., on en était là, donc, de la «lutte» contre la fraude fiscale, jusqu'à ce que la crise politique déclenchée par la «trahison» du ministre du Budget ne réveille brusquement l'Elysée, qui a soudain «musclé» toutes les propositions que lui soumettait Bercy. Poussé dans ses retranchements, François Hollande a choisi de faire dans le «brutal». La liste des annonces est impressionnante : parquet antifraude ; mise à jour de la liste des paradis fiscaux ; renforcement des moyens de police, de justice, du fisc ; pression, en commun avec l'Allemagne, le Royaume-Uni, l'Italie et l'Espagne, pour faire enfin plier le Luxembourg et l'Autriche dans le sens de l'échange automatique et obligatoire des renseignements fiscaux entre administrations ; lutte contre l'optimisation fiscale des entreprises...

Un crime de lèse-démocratie

Le président a enfin réussi à mettre le char de l'Etat dans le bon chemin, celui de la lutte inflexible contre ce crime de lèse-démocratie que constitue la fraude fiscale. Elle coûte, rappelons-le, au moins 60 milliards d'euros au budget de la France, ce qui annihile tous les efforts de rigueur demandés aux contribuables et mine leur civisme. Reste encore à faire sauter deux verrous : couper le cordon entre les procureurs spécialisés et Bercy qui, dans sa transmission des dossiers, filtre les saisines judiciaires et préfère en général transiger. Et, surtout, changer la loi de façon que, comme en Allemagne ou aux Etats-Unis, l'administration fiscale et la justice puissent recevoir, voire acheter et utiliser, des listes de délinquants fiscaux comme celle de HSBC.

Une proposition du député PS Yann Galut va dans ce sens. Il serait bon que le gouvernement la fasse sienne sans se soucier de fâcher le lobby antifiscal, toujours prompt à crier à l'assassinat des libertés. C'est pourtant lui qui depuis des années assassine le consentement à l'impôt, fondement même du pacte républicain.



LE FN ET LA SUISSE : UNE LONGUE HISTOIRE

Marine Le Pen adore donner des leçons de morale politique. «Le FN, répète-t-elle, n'a jamais été mis en cause ! Jamais ! Dans aucune affaire !» Mon œil ! Dès le début des années 90, sa mère, Pierrette Le Pen, révélait que le patron du FN détenait environ 40 millions de francs, plus de 6 millions d'euros, à la banque UBS de Genève, puis à la banque suisse Darier. Le compte à UBS a été ouvert en 1981 par Jean-Pierre Mouchard, ancien trésorier de Cotelec, l'association de financement du FN - Mouchard qui, comme l'a révélé Mediapart, a aussi utilisé des sociétés off-shore à Gibraltar et au Panama pour ses investissements. «Ce n'est pas parce qu'on a un père et un frère qu'on connaît l'intégralité des détails de leur existence patrimoniale», a déclaré Marine Le Pen à Mediapart. Admettons. Mais qu'en est-il de la condamnation de son père par le Conseil d'Etat, en 2005, pour «son intention de se soustraire à l'impôt et donc sa mauvaise foi», exhumée par le Canard enchaîné (numéro du 10 avril) ? A l'époque, pour ne pas apparaître comme propriétaire direct du manoir de Saint-Cloud, Le Pen s'était servi d'une SCI, dont il détenait la quasi-totalité des parts. Le Pen avait ainsi évité d'inclure la propriété dans sa déclaration de patrimoine et avait réduit ainsi le montant de son ISF. Bilan : un redressement fiscal de 130 000 €. Un oubli qui tombe mal quand on prétend être à la tête d'un «mouvement tête haute et mains propres». Sans parler de l'amitié qu'entretient Marine Le Pen avec Philippe Péninque, l'homme qui a aidé Jérôme Cahuzac à ouvrir son compte en Suisse.

 

 

 

 

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 18:55

 

 

Chronique

Marianne - Lundi 22 Avril 2013 à 14:50

 

Laurent Neumann 

 

Christine Lagarde, directrice du FMI en conférence à Washington - FLIGG ALYSON/SIPAUSA/SIPA
Christine Lagarde, directrice du FMI en conférence à Washington - FLIGG ALYSON/SIPAUSA/SIPA
Au bout de combien d’erreurs d’analyses, les experts – économiques en l’occurrence – sont-ils discrédités, délégitimés, rayés de la carte ? En d’autres termes, combien de fois faut-il démontrer qu’ils se fourvoient pour que leurs études ne fassent plus autorité, pour que leurs travaux ne servent plus de dogme infaillible à telle ou telle chapelle politique ? Bref, pour qu’ils ne puissent plus se prévaloir du titre d’expert ?

C’est bien ainsi qu’il convient désormais de poser la question. Voici quelques mois, les plus grands experts du Fonds Monétaire International (FMI) avaient admis s’être trompés : leurs travaux avaient sous-estimé l’impact récessionniste des politiques d’austérité, surtout quand celles-ci sont menées à forte intensité au même moment dans plusieurs pays d’une même zone géographique.

Pour le dire autrement : oui, l’austérité, appliquée aveuglément dans la plupart des pays d’Europe, ajoute de la crise à la crise.

 

Le campus d'Harvard - FLIGG ALYSON/SIPAUSA/SIPA
Le campus d'Harvard - FLIGG ALYSON/SIPAUSA/SIPA
Cette fois, ce sont deux économistes américains, Kenneth Rogoff et Carmen Reinhart, deux professeurs émérites de la célèbre université d’Harvard, qui viennent de reconnaître leur erreur.

Leur thèse était aussi séduisante qu’implacable : une dette publique, lorsqu’elle dépasse le seuil fatidique de 90% du produit intérieur brut (PIB) provoque un effondrement de la croissance. En vertu de quoi, tous les pays devaient d’urgence se désendetter.

Donc, hausse d’impôts et baisse des dépense publiques pour tout le monde.

Les conclusions de leurs travaux, jamais remises en cause, avaient ainsi servi de boussole aux plus grandes institutions financières de la planète pour justifier des politiques de réduction drastique des dépenses publiques. Sauf que tout était faux !

Un jeune étudiant américain, Thomas Herndon, à la demande de son professeur, M.Pollin, a passé des heures et des heures à tenter de refaire la démonstration de Rogoff et Reinhart. En vain. Et pour cause : elle était truffée d’erreurs.

Dans une lettre datée du 17 avril, le professeur Rogoff a reconnu sa faute et promis qu’il « redoublerait d’efforts pour éviter, à l’avenir, de telles erreurs ». Entretemps, des millions d’emplois – publics et privés – ont été détruits sur la foi de ce type de travaux et la crise, économique et sociale, n’a fait que s’aggraver.

Ces nouvelles révélations interviennent au moment précis où le G20 – qui n’a pas peur du ridicule – exhorte désormais la zone euro à tourner la page de la rigueur – après lui avoir intimé l’ordre de l’appliquer avec la plus grande fermeté. Plus burlesque encore : l’agence de notation Fitch vient, après Moody’s, de retirer à Londres son triple A.

Et devinez pourquoi ? Parce que le plan d’austérité qu’applique à la schlague David Cameron, le premier Ministre anglais, détériore gravement les performances de l’économie britannique et sans désendetter d’un centime l’Etat anglais.

Or, cette politique n’a été menée que pour satisfaire les marchés financiers et leur bras armé, les agences de notation, en se basant sur des travaux économiques politiquement orientés et scientifiquement erronés.

Maintenant que le grand mensonge est dévoilé, on continue comme ça ou on arrête les frais ?
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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 17:50

 

 

Créé le 18-04-2013 à 16h42 - Mis à jour le 21-04-2013 à 12h07

Un nombre record de sanctions a été infligé aux demandeurs d’emploi en 2012. L'économie allemande va mieux, mais à quel prix pour les chômeurs !

 

JobCenter, le pôle emploi allemand, à Berlin. (Sipa)

JobCenter, le pôle emploi allemand, à Berlin. (Sipa)

 

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L'économie allemande va mieux, et les chômeurs en paient le prix fort. Selon le dernier rapport statistique de l’Agence fédérale pour l’emploi, un nombre record de sanctions a été infligé aux demandeurs d’emploi en 2012 : plus d’un million, soit une augmentation de près de 11% en un an. La raison avancée par l’Agence fédérale pour l’emploi peut en faire rêver certains : l’augmentation du nombre d’emplois disponibles due à une bonne conjoncture, ainsi qu’un meilleur accompagnement des chômeurs, seraient responsables de ce pic sans précédent. Pourtant, à y regarder de plus près, la réalité est moins rose.

Selon le porte-parole du Pôle Emploi allemand, le nombre de propositions faites par les agents aux chômeurs augmente en raison de la bonne santé du marché du travail. "Nous avons eu une année relativement bonne en ce qui concerne le marché du travail, analyse Paul Ebsen. Les secteurs où l’offre d’emplois a le plus progressé sont la construction mécanique, l’automobile et le secteur de la santé, avec notamment les services aux personnes âgées."

"Pauvre mais sexy"

Plus d’emplois disponibles, donc plus d’opportunités pour les demandeurs. Mécaniquement, le nombre de rendez-vous organisés pour les demandeurs d’emploi augmente, ainsi que le nombre de rendez-vous manqués. Il en va de même pour les sanctions. Géographiquement, l’Est allemand est plus touché que l’Ouest, et c’est Berlin – dont la devise est "pauvre mais sexy" – qui arrive en tête avec 4,8% de ses chômeurs affectés. Et les sanctions peuvent faire mal : en cas de rendez-vous manqué, 10% de coupe, et ce taux monte à 30% en cas de refus d’emploi ou de formation.

En moyenne, les sanctionnés ont vu leur aide diminuer de 110 euros par mois, sachant que l’allocation Hartz-IV pour les chômeurs de longue durée s’élève au départ à 374 euros. "C’est comme lorsque vous circulez en voiture, continue le porte-parole de l’Agence fédérale, il y a des règles auxquelles il faut se tenir. Si vous ne les respectez pas, vous encourrez des sanctions." "Sauf qu’une contravention ne vous met pas en danger, lui rétorque Ralph Boes, qui milite contre ce système à coups de grèves de la faim. Car il vous reste toujours de quoi vivre." De plus, les bénéficiaires de l’allocation chômage ne sont pas plus fainéants qu’en 2011. Le nombre de "clients" du JobCenter qui ont refusé un emploi ou une formation a paradoxalement reculé l’année passée.

Obliger de travailler pour 1 euro

Au-delà des chiffres, ce nombre record de sanctions met en lumière un système allemand très dur à l’égard des demandeurs d’emploi. Depuis la réforme du marché du travail et du modèle social par Schröder en 2003, l’Etat allemand compte ses sous. Il peut même contraindre certains chômeurs à travailler pour 1 euro de l’heure, dans des domaines d’intérêt public tels que la voirie, afin de ne pas perdre les allocations. Ce sont les redoutés "1-Euro-Jobs". Le postulat étant que le système doit surveiller le chômeur tout autant – sinon plus – qu’il doit l’aider. Dans ces JobCenter gérés pour certains par des communes et pour d’autres par l’Agence fédérale, les conseillers sont d’ailleurs des "managers de cas" et non des "conseillers" comme en France, gérant en moyenne 150 chômeurs chacun.

Dans cette ambiance résolument libérale, l’Agence allemande pour l’emploi vient d’annoncer un renforcement du contrôle des chômeurs malades à partir du mois d’avril. Ceux qui rateraient un rendez-vous pour raisons de santé seront contrôlés plus systématiquement, et les sanctions seront plus fortes. La consigne a même été diffusée de se montrer plus "méfiant " à l’égard des chômeurs malades en début ou en fin de semaine, ou bien "juste après les vacances".

Un durcissement de ton qui passe mal

Les libéraux de la FDP soutiennent cette ligne de sanctions renforcées. Dans un entretien à la radio Deutschland Funk, un membre de la fraction parlementaire du parti s’est même félicité d’un "système bien construit" qui permet aux citoyens de "se relever". Un durcissement de ton qui passe mal. L’association allemande des chômeurs, le Erwerbslosen Forum, a dénoncé "une nouvelle campagne de haine contre les bénéficiaires des allocations chômage" sur son site. "Ces chiffres montrent quelle place occupe aujourd’hui la dignité humaine en Allemagne", déplore son porte-parole Martin Behrsing, qui voit dans cette politique répressive un avertissement, une manière de "mettre la pression sur tous les salariés, pas seulement les chômeurs".

Les Verts ont également tiré la sonnette d’alarme, en réclamant un moratoire sur les sanctions infligées aux chômeurs. "Il faut en finir avec cette culture de la méfiance vis-à-vis des chômeurs, insiste la députée verte Brigitte Pothmer. N’oublions pas que les sanctions ne touchent que 3% d’entre eux !" Pour autant, les Verts ne remettent pas tout le système en question, qui selon eux a eu le mérite de "fusionner l’aide sociale et les allocations chômage, permettant à un plus grand nombre d’y avoir accès."

Plus de 7 millions d’Allemands occupent un "Mini-Job"

Une statistique particulièrement intéressante permet de mieux appréhender l’état du marché du travail outre-Rhin : plus de 7 millions d’Allemands occupent ce qu’on appelle un "Mini-Job "(qui rapporte tout au plus 400 euros par mois) et un tiers d’entre eux le cumule avec un temps plein afin de s’en sortir. Le terme "Hartz-IV" résume à lui tout seul cette structure libérale - pensée sous Schröder dans le cadre de son "Agenda 2010" - et ses conséquences pour les Allemands. Il désigne l’allocation que reçoivent les chômeurs de longue durée, et tire son nom de l’un des penseurs de la réforme, Peter Hartz.

Ce mot est entré dans le langage courant, à tel point qu’il est devenu un verbe : "hartzen". Un verbe qui désigne le fait de vivre modestement de petits boulots ou d’allocations. Dans des villes pauvres comme Berlin, les "Hartzer" forment déjà une véritable communauté. "Les Français doivent savoir que Hartz-IV équivaut à un génocide, avertit Ralph Boes. Mais je suis sûr que ce système ne marcherait pas chez vous, ou alors les Français feraient la révolution !"

Alexander Abdelilah

 


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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 17:45

 

 

Médiapart

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Le Sénat a adopté, dans la nuit de samedi à dimanche, le projet de loi sur l'emploi, au terme d'un débat agité. Le gouvernement avait en effet décidé d'utiliser un vote bloqué pour faire accélérer les débats, ce qui a déclenché la fureur des sénateurs communistes qui ont retiré tous leurs amendements et quitté l'hémicycle.

Le texte a été voté par 172 voix contre 24 à l'issue d'un débat houleux. Le PS, le RDSE et les centristes ont voté pour. L'UMP et les écologistes se sont abstenus. Seuls les communistes ont voté contre, ainsi que Marie-Noëlle Lienemann (PS). Ce débat aura accru spectaculairement la fracture entre les communistes et les écologistes et la majorité gouvernementale.

« Nous avons la conviction que ce texte marque une avancée pour les salariés », a assuré Christiane Demontès (PS). « C'est un moment de progrès, ce sont des opportunités nouvelles dans le dialogue social qui s'ouvrent », a déclaré le ministre du travail, Michel Sapin.

« Vous avez bradé le code du travail et les droits des salariés », leur a opposé Dominique Watrin (CRC, communistes). « Les efforts demandés au patronat sont flous tandis que ceux demandés aux salariés sont sonnants et trébuchants », a renchéri Mme Lienemann, de l'aile gauche du PS. « Si des progrès existent, les reculs étaient trop importants (mobilité contrainte, licenciements massifs facilités, changement des clauses du contrat imposé au salarié) pour emporter notre adhésion », a indiqué un communiqué du Groupe écologiste.

Alors que le groupe CRC défendait pied à pied et très longuement les quelque 400 amendements qu'il avait déposés, le gouvernement a décidé samedi matin de demander un vote bloqué, procédure qui empêche le vote sur chaque amendement au profit d'un vote global en fin de débat.

Cette procédure, rarement utilisée et encore moins contre un membre de sa propre majorité, a provoqué la fureur des communistes qui ont quitté l'hémicycle. « Il s'agit d'un coup de force pas seulement contre la démocratie parlementaire, mais aussi contre le monde du travail », s'est indignée la présidente du CRC, Eliane Assassi.

Le projet de loi de « sécurisation de l'emploi » transpose l'accord du 11 janvier (ANI) signé par le patronat (Medef, CGPME, UPA) et trois syndicats (CFDT, CFTC, CFE-CGC) mais refusé par FO et la CGT. Il accorde plus de flexibilité aux entreprises (accord de maintien dans l'emploi, mobilité interne, refonte des procédures de licenciements...) tout en créant de nouveaux droits pour les salariés (accès élargi aux mutuelles, droits rechargeables au chômage, formation...).

Principale modification, le Sénat a supprimé la « clause de désignation » permettant aux partenaires sociaux de désigner l'organisme assureur qui prendra en charge la généralisation de la complémentaire santé prévue par le texte. Les autres amendements adoptés sont mineurs.
Inscrit en procédure accélérée (une lecture par assemblée) et déjà adopté par l'Assemblée nationale, il va maintenant être soumis à une CMP (commission mixte paritaire, 7 sénateurs, 7 députés) dont les conclusions seront soumises à une nouvelle lecture des deux chambres.

 

 

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