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25 mai 2015 1 25 /05 /mai /2015 17:56

 

Source : http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart

 

 

Enseignement de Barcelone : «Leur récession n'est pas notre décroissance»
 
 

Selon Federico Demaria, chercheur en économie écologique à l’Université autonome de Barcelone (Espagne) et membre de Recherche & Décroissance (www.degrowth.org; @R_Degrowth), la ferveur politique qui embrase l'Espagne aujourd'hui fait souffler un vent d'espoir pour les tenants de la décroissance. 


La stagnation séculaire (ou systémique), qui se traduit par une baisse du potentiel de croissance dans les économies avancées, constitue la « nouvelle norme » (ou le « nouvelle médiocrité » comme l’appelle Christine Lagarde). C’est l’idée qui avait déjà été avancée par Lawrence Summers en 2013 et qui a récemment été reproposée dans le rapport Perspectives de l'économie mondiale du FMI, paru en avril 2015. Si la nouvelle a de quoi déconcerter une partie de l’opinion américaine, en Europe, les mérites de la (dé)croissance font l’objet d’un débat bien établi qui remonte au moins aux années 1970 et qui a récemment été ravivé par le mouvement pour la décroissance. En septembre dernier, dans une chronique du New York Times signée Paul Krugman, l’auteur relevait : « L’environnementalisme anti-croissance relève d’une position marginale, même à gauche, mais qui est néanmoins suffisamment généralisée pour être revendiquée ».

 

Il y a peu, la revue The Economist accusait les leaders du parti de gauche espagnol Podemos de soutenir des politiques fantaisistes comme la décroissance. Or ce qui est intéressant c’est que Podemos n’est pas le seul parti en Espagne à le faire. Le ministre catalan de l'Aménagement territorial et du Développement durable, Santi Vila Vicente, du parti libéral CiU, a lui aussi ouvert un débat sur la décroissance au sein du parlement catalan. Mais qu’entend-t-on exactement par « décroissance » ? Pour tenter d’expliquer, ci-après, les grandes lignes du concept de décroissance, nous nous baserons sur l’ouvrage récemment publié intitulé  «Décroissance : Vocabulaire pour une nouvelle ère » (maintenant disponible en anglais, mais qui sera bientôt publié en français par Le Passager Clandestin et Écosociété).

 

La croissance économique est nécessaire – c’est du moins l’idée que tiennent pour acquise nos intellectuels, politiciens et économistes. Ces dernières années ont, toutefois, vu la « décroissance » faire son émergence en tant que terme provocateur qui remet en question le faux consensus sur la nécessité d’une croissance. La croissance économique comporte un prix élevé, un prix qui ne vaut pas les sacrifices qu’elle exige. Une alternative plus judicieuse consisterait à concentrer nos efforts politiques sur la redistribution et la démocratie réelle, sur la prospérité sans croissance.

 

Proposé par Paul Ariès en 2008, Leur récession n'est pas notre décroissance!” est un slogan, qui a retenti tout au long des manifestations contre l’austérité dans les pays du sud de l’Europe. La décroissance part de l’hypothèse qu’il est possible de vivre mieux avec moins, à travers une mise en commun des biens, une transformation rendue possible par une société et une économie où la priorité est accordée à la redistribution des ressources, à des modes de vie durables et à une démocratie réelle. Ce que nous proposons n’est pas nécessairement de réduire le PIB (un indicateur arbitraire), mais bien de poser de nouvelles questions et d'explorer des alternatives au modèle de société actuel fondé sur un système économique capitaliste prédateur, injuste et non durable.

 

Là où la récession se traduit par un déclin progressif du modèle existant, la décroissance propose quelque chose de totalement neuf. Elle propose l’abandon de l’obsession pour une croissance économique qui ne profite qu’à une infime minorité et porte préjudice à la majorité. Comme alternative, nous pourrions envisager d’établir des politiques et des modes de vie générateurs de bien-être, de justice sociale et de durabilité environnementale.

 

Des objectifs que la croissance a manqué d’atteindre. Les études relèvent que la croissance n’est pas corrélée au bien-être individuel (cf. le Paradoxe Easterlin), qu’elle est injuste et non-viable du point de vue écologique. Or il est tout-à-fait possible d’atteindre la prosperité sans croissance.

 

La croissance, qui en théorie devrait uniquement générer du progrès et accroître le bien-être, est en réalité porteuse d’une foule d'effets secondaires néfastes. La croissance économique comporte inéluctablement certains coûts, et ces coûts ont commencé à surpasser ses bienfaits. Les peuples ont dû faire des sacrifices même avant la crise financière. Par exemple, en Espagne, le paysage a littéralement été englouti par la bulle de l’immobilier et le pays se retrouve aujourd’hui avec 5 millions de logements inoccupés et plus de 200.000 personnes expulsées de leurs foyers car se trouvant dans l’impossibilité de rembourser leurs crédits hypothécaires, sans pour cela que leurs dettes ne soient annulées. Or aujourd’hui, de nouveaux sacrifices sont exigés des citoyens espagnols. Nous nous sommes tour à tour vus confrontés aux coupes budgétaires et à la réforme de l’emploi, à savoir les réductions salariales (la dévaluation interne qui, par euphémisme, est décrite comme « la croissance de la compétitivité nationale »). Autant de préjudices qui ont été justifiés par l’objectif supposé de la relance de la croissance. On nous soutient que l’économie est sur la voie de la reprise, or rares sont les Espagnols qui ont vu leur situation s’améliorer. Le Premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, a reconnu que « la reprise [espagnole] n’a pas été égale pour tout le monde ». En réalité, ces réformes n’ont profité qu’à 1% de la population. Ceci est l'histoire de l'Espagne, mais semblable dans tous les pays du Sud (et non seulement) européenne. La vraie crise ne sera enterrée qu’à partir du moment où elle aura enterré le chômage, l’inégalité et le changement climatique.

 

Si nous ne pouvons (ou si nous choisissons de ne pas) échapper à l’actuelle stagnation systémique par la voie de la croissance, quelles autres options avons-nous à notre disposition ? L’Espagne est une économie avancée, et aussi une économie qui a peu de probabilité d’atteindre les taux de croissance de 3 à 4% qu’elle affichait naguère. De fait, la bulle immobilière a montré qu’il était uniquement possible de croître en dopant les niveaux d’endettement. Et à présent, emportée par cette logique perverse, l’économie espagnole doit continuer de croître pour que nous puissions rembourser nos dettes. Il est grand temps de sortir de ce cercle vicieux.

 

Notre préoccupation première doit être non pas de générer davantage de richesse, mais bien de redistribuer la richesse dont nous disposons déjà. En réalité, conséquemment à la crise, les disparités économiques en Espagne se sont accrues plus que dans n’importe quel autre pays de l’OCDE. Le moment est venu de renverser cette tendance. Une priorité, par exemple, pourrait être de nous attaquer au chômage à l’aide de politiques telles que la réduction du temps de travail ou l’instauration d’un revenu de base universel.

 

Encore récemment, il aurait semblé impensable de pouvoir persuader les gouvernements d’éviter de tomber dans le piège de la croissance. Mais les gouvernements changent au gré des élections. Et la ferveur politique qui embrase l’Espagne aujourd’hui fait souffler un vent d’espoir. La décroissance figure déjà depuis un certain temps à l’ordre du jour de partis politiques comme Equo (les verts) et le parti Candidatura d'Unitat Popular (CUP), alors que Podemos a ouvertement critiqué l’obsession pour la croissance économique entretenue par les courants dominants. De plus en plus de gens sont montés aux créneaux, individuellement ou collectivement, pour dénoncer la croissance débridée et ses conséquences. Il est pas par hasard que, a Barcelone, la liste citoyenne et écolo (même decroissant, nous pourrions dire), Barcelona En Comú, a gagné les élections. La militant du droit au logement, Ada Colau, sera la première femme maire dans l'histoire de cette ville.

 

Sans oublier les efforts entrepris par les intellectuels et les universitaires en quête d’alternatives, comme les près de trois mille participants à la Quatrième conférence internationale sur la décroissance. Research & Degrowth a dressé une liste de 10 propositions politiques – conçues pour l’Espagne mais adaptables à n’importe quel autre pays – qui visent à créer la prospérité sans croissance et qui, nous en sommes convaincus, peuvent servir de base à une transition vers la décroissance. Qualifiée d'"excellente" par Naomi Klein, la liste inclut, notamment, l’abandon du PIB en tant que mesure de progrès économique, l’établissement de limites environnementales sur la consommation et les émissions, l'instauration d’un revenu de base inconditionnel, la restructuration et l’élimination d’une partie de la dette publique, l’optimisation du parc immobilier, la limitation de l’activité publicitaire, la transformation du système d’imposition et la suppression des aides publiques aux activités polluantes en vue de leur réaffectation à des activités durables.

 

Dans « Décroissance : Vocabulaire pour une nouvelle ère », nous nous livrons, mes coéditeurs et moi-même, à une analyse beaucoup plus approfondie. Nous espérons que cet ouvrage contribuera à alimenter le débat public et à mobiliser à la fois l’opinion publique et le secteur privé vers la création d’une société plus juste au plan économique, fondée sur la solidarité et le respect pour notre environnement.

 

Certains détracteurs reprocheront à la décroissance d'être peu réaliste. Cependant, les vrais fantaisistes sont ceux qui croient que l’économie mondiale peut croître indéfiniment dans un monde fini. Nous avons déjà pu voir que la croissance comporte un prix extrêmement élevé qui affecte le fondement-même de notre vie. La croissance est non seulement impossible, mais elle est de surcroît inutile et indésirable. En 1977, André Gorz, le fondateur de l’écologie politique qui fut aussi le premier à utiliser le terme « décroissance » proclamait : « Le manque de réalisme consiste à imaginer que la croissance économique est encore capable d’engendrer un bien-être humain accru. » Le moment est venu de regarder la réalité en face.

 

Traduit par Salman Yunus

 

 

Source : http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart

 

 

 

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24 mai 2015 7 24 /05 /mai /2015 21:34
Revenu de base

 

Ajoutée le 26 janv. 2014

Mr Bernard Friot, sociologue et économiste français nous expose son travail sur le "salaire à vie" qui nous sortirait du système capitaliste actuel, mortifère.
C'est peut être utopique mais ne croyez-vous pas que mr Maurice Kriegel-Valrimont quand il disait « Ils nous ont dit :
Vous êtes fous ! » et que mr Ambroise Croizat dans son application à œuvrer à l'installation de la Sécurité Sociale, n'ont pas été traité d'utopique, voyez actuellement comme c'était révolutionnaire et ouvrait la voie à l'émancipation.
A comparer cette utopie à ce système capitaliste nocif que aucun pouvoir politique n'arrive à juguler ou réguler, mon choix est clair,
"le salaire à vie".

à voir: http://www.ies-salariat.org/ http://www.reseau-salariat.info/

 

 

 

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24 mai 2015 7 24 /05 /mai /2015 20:55

 

Source : http://rue89.nouvelobs.com

 

 

Sur le terrain 23/05/2015 à 11h32
Mon ordi était bon pour la poubelle. Puis j’ai découvert les « Repair cafés »

Perrine Signoret, journaliste

Dans les Repair cafés, les bénévoles tentent de donner une deuxième vie aux amplis, housses de guitare, vêtements ou ordinateurs abîmés. Pour lutter contre le gaspillage et l’obsolescence programmée.

 

L’atelier électronique au Repair café d’Ixelles, en avril 2015 (Perrine Signoret)

 

(De Bruxelles) Le mois dernier, mon ordinateur portable a décidé qu’il était temps pour lui de rendre l’âme. Quand je l’ai ouvert, le cadran qui entoure l’écran s’est fissuré, des vis sorties de nulle part se sont répandues un peu partout, et je n’ai plus jamais pu le refermer.

Après avoir tapé « charnière cassée » sur Google, j’ai envoyé un e-mail au fabricant. Un certain Anchev m’a répondu. Il m’a transmis « toutes ses excuses » et m’a annoncé que l’appareil n’était plus couvert par la « garantie standard ».

On me conseille d’en acheter un neuf

Sur ses conseils, j’ai fait une demande de devis, par téléphone. Une conseillère m’a demandé quel était mon problème, une fois, deux, trois fois.

« Alors ça fera 186 euros. Je prépare la commande ? »

Je lui ai dit que j’allais réfléchir encore un peu. Elle a alors évoqué des « promotions » que l’on m’accorderait si je rachetais un ordinateur de la marque au lieu de faire réparer le mien.

J’ai alors contacté le magasin où j’avais acheté mon ordinateur, pour obtenir un second devis.

« Ah mademoiselle, le problème c’est que ça va prendre du temps, et que ça va vous coûter cher… 200, 300 euros, en général c’est ce qu’on facture pour des charnières cassées. »

C’est plus de la moitié du prix de mon appareil neuf. On m’a conseillé là encore, d’en acheter un neuf.

Fidèle à mon vieux PC, je suis allée chez l’opticien du coin, qui m’a gentiment donné quelques vis, et j’ai fixé la charnière comme je le pouvais. Mais mon ordinateur, malgré ce bricolage bancal et quelques bouts de scotch, ne fermait toujours pas.

 

Imprimante, étui à guitare : tout y passe

C’est alors que j’ai entendu parler des Repair cafés. Des endroits où des bénévoles peuvent redonner vie à vos objets gratuitement, et où l’on pouvait manger des tartes et boire du thé. J’ai patienté, et le jour de la session est arrivé.

Devant moi, dans le hall du Repair café d’Ixelles, tout près de Bruxelles, il y a un homme d’une quarantaine d’années, puis une jeune femme, foulard noué dans les cheveux. Elle ne tarde pas à être rejointe par son copain et leur imprimante.

 

Frédux, Olivier et Clara (Perrine Signoret)

 

Clara et Olivier viennent ici régulièrement. La fermeture (en Belgique, on dit « tirette ») d’un blouson, un étui à guitare, un lecteur CD, une ampli, tout y passe.

Souvent, c’est une réussite, mais il arrive aussi qu’on ne puisse plus réparer l’objet qu’ils amènent. « Ils ne peuvent pas non plus faire de miracles », me dit Clara. « En général, quand ce sont des échecs, c’est parce que le matériel de base est de mauvaise qualité ». Dans ce cas, même les recettes de grand-mère ne peuvent plus grand-chose.

Ce que ces deux comédiens trentenaires aiment par dessus tout, c’est regarder les bénévoles tenter de résoudre le problème. Olivier explique :

« C’est comme une enquête policière, tu vois vraiment tout le processus qui est fait pour trouver d’où vient la panne. »

En tentant de comprendre comment fonctionnent les objets de son quotidien, le jeune homme se sent « dans un nouveau rapport à l’objet, qui est beaucoup moins dans la consommation ».

 

On attend André, un « vrai magicien »

Aujourd’hui, Clara et lui sont venus avec un ordinateur qui est devenu un peu trop lent au fil des années et, donc, une imprimante. Pour cette dernière, ils espèrent qu’André, qu’on me décrit comme un « vrai magicien », sera là. On me dit qu’il connaît un code pour remettre la machine à zéro, et faire en sorte qu’elle fonctionne même quand un logiciel lui demande de s’arrêter.

« On nous a expliqué qu’il ne serait pas là avant 16 heures mais on va attendre. »

On me glisse dans la main un petit papier bleu. Je suis le numéro 207.

 

Le planning de Post-it (Perrine Signoret)

 

Mon ordinateur passe d’abord entre les mains de Bernard Fox, cogestionnaire du lieu, qui pose un premier diagnostic. Il soulève l’appareil, le scrute, m’interroge sur les circonstances du drame :

« Quand on voit arriver un fer à repasser avec le fil effiloché, on sait tout de suite qu’il y a de fortes chances pour qu’on puisse le réparer. Là, c’est plus compliqué, je ne suis pas tranquille, je ne vous promets rien. »

Je passe alors entre les mains d’une autre bénévole, qui me fait remplir un formulaire, signer le règlement, qui stipule, entre autres, que la réussite n’est pas garantie, et me tend un Post-it de couleur, avec, cette fois, mon prénom.

 

Des pâtisseries revendues à prix doux

 

La salle d’attente du Repair café (Perrine Signoret)

 

Avec son parquet qui grince, ses moulures d’époque et ses grandes baies vitrées, la salle d’attente où je patiente ensuite (car on se presse au stand informatique) ressemble aux salons de nos grands-mères.

D’un côté, il y a des fauteuils depuis lesquels on peut regarder de petits reportages, de l’autre, une grande table où traînent différents magazines traitant de l’économie collaborative ou des modes de consommation alternatifs. Et puis il y a le coin café, avec Cristilla. Les gourmands s’y agglutinent, autour des gâteaux à la noix de coco, quiche lorraine et autres tartes aux canneberges.

Cristilla est là « depuis le début », et elle ne manque jamais une session, « sauf en cas de force majeure ». Ancienne animatrice cuisine, le Repair café, c’est son « action citoyenne » du mois. Ce qu’elle cuisine est revendu à prix doux, tout juste assez pour acheter un peu de matériel et renouveler les outils de l’association.

 

Cristilla et ses pâtisseries (Perrine Signoret)

 

Bernard se souvient de ses débuts au Repair café d’Ixelles. Il se déroulait alors dans la même rue, mais dans une salle bien plus petite.

« Il y avait tellement de monde autour de moi quand je réparais que je ne pouvais même plus me lever. »

Chacun peut lancer son propre Repair café

En quelques années, les Repair cafés ont connu, ici et partout dans le monde, une forte expansion. Martine Postma, la Néerlandaise à l’origine du concept, ne s’attendait pas à un tel succès. Ancienne journaliste, elle a toujours tenté, à travers ses articles, de sensibiliser les autres à la réduction des déchets :

« Je trouvais ça honteux que l’on jette autant d’objets alors que certains pourraient être réparés. Le neuf, c’est devenu tellement bon marché... Les gens, eux, sont constamment incités à céder, à cause de la publicité, des magazines aussi. »

Pour ceux qui lui demandent comment ouvrir leur propre Repair café, elle crée un manuel, un kit de démarrage, et bientôt une fondation. Aujourd’hui, il existe aux Pays-Bas environ 275 de ces lieux. Dans le monde, on en compterait plus de 700, répartis en Europe mais aussi au Canada, au Brésil, au Chili, au Japon, aux Etats-Unis...

En Belgique, celui d’Ixelles fut le premier. Bernard s’est lui aussi laissé surprendre par le succès.

« C’était amusant, parce que dès le début, des gens sont venus en disant : “On veut faire la même chose dans notre quartier.” »

 

« Je sais réparer, je peux vous aider ? »

Les bénévoles affluent également. Ce sont d’abord « les amis des amis », puis des personnes attirées là par le bouche-à-oreille, qui viennent un jour armées de leurs outils, et disent à Bernard : « Je sais réparer, je peux vous aider ? ».

Une voix appelle :

« Perrine ? C’est vous ? C’est votre tour. Là-bas, côté informatique, la table tout au fond. »

J’y retrouve Django, cheveux grisonnants et sweat-shirt à moustache. Sur sa table, il a étalé ses quelques tournevis, il n’attend plus que mon ordinateur, qu’il regarde d’un coin de l’œil. Non sans inquiétude. J’ai à peine le temps de lui expliquer les raisons de ma venue qu’il a déjà démonté le cadran :

« Oh là là ! Ben oui, tout est sorti là, et puis ça, c’est tordu. Là, vous voyez, ça s’est désolidarisé de l’arrière. Ah ! Mais c’est cassé aussi. Bon sang, ça va être la merde, parce que ça veut dire qu’on va devoir tout démonter. »

A la vue des minuscules vis qu’il va falloir manipuler, Django s’exclame :

« Non mais attends, tu as vu mes doigts, tu as vu les écrous ? Non seulement j’ai une mauvaise vue, mais j’ai aussi de trop grosses mains ! Bonjour les dégâts... »

« Ils méritent une deuxième chance »

Il aura fallu très exactement 3 minutes et 32 secondes pour que l’on se tutoie. Une bénévole vient proposer une part de tarte au réparateur. « T’aurais pas plutôt un calmant très fort ? », lui demande ce dernier.

Il continue de démonter mon ordinateur, pièce par pièce. L’appareil, son constructeur, les tournevis, chacun en prend un peu pour son grade. Qu’à cela ne tienne, Django part s’équiper. Rien ne lui résiste. Une loupe lumineuse et une petite pause cigarette plus tard, il revient s’asseoir plus déterminé que jamais. Je tiens les charnières, il visse. J’attrape les écrous, il se charge de les remettre à leur place.

 

Django (Perrine Signoret)

 

Entre deux pièces assemblées, Django, ancien professeur de droit et d’économie, m’explique que la réparation, chez lui, c’est une affaire de famille.

« Je tiens ça de mon père, quand il bricolait, il récupérait tout, comme les clous : il les arrachait, les redressait au marteau, puis il les réemployait sur autre chose. »

Sa sœur, qui n’est qu’à quelques mètres de nous, et son frère, gérant de plusieurs Repair cafés en France, ont été piqués par la même fièvre. Django dit :

« Ça me paraît évident de faire ça, parce que je trouve qu’il y a beaucoup de choses qui méritent une deuxième chance. »

Cela fait dix ans, depuis sa retraite, qu’il s’est mis à ouvrir des ordinateurs. Son constat sur ces appareils est sans appel :

« Au bout de quatre ans, ou avant si vous avez des animaux domestiques, ils s’encrassent. Comme la ventilation ne fonctionne plus correctement à cause de la poussière accumulée, le processeur se protège et diminue sa vitesse : ils se mettent alors à fonctionner au ralenti. »

 

Des appareils durs à réparer

Il me désigne d’un signe de la tête Clara et Olivier. C’est exactement le problème qu’ils rencontrent avec leur ordinateur. Apparemment, ce serait l’un des plus courants au Repair café. Django m’explique qu’il suffit pourtant de souffler sur la poussière pour régler le problème :

« Mais pour aller là où se trouve le ventilateur, il faut démonter toute la machine. Ça, c’est un truc qui est fait pour t’emmerder. »

 

Il constate le même problème avec les fiches d’alimentation, qui se cassent souvent à l’intérieur de l’ordinateur en cas de chute. La pièce détachée pour remédier à cela ne coûterait que quelques dizaines de centimes. Mais le plus souvent, la fiche est soudée à la carte mère. Une soudure si précise qu’elle est impossible à réaliser à la main. Django explique :

« Il existe bien quelques solutions alternatives, mais la plupart du temps, tu es obligé de racheter une carte mère. »

Dans la série des appareils difficiles voire impossibles à réparer, il y a un nom qui revient souvent : Apple.

A l’image de l’iPod Shuffle, ou de « leur dernier ordinateur ultra-plat », certains produits de la marque n’ont pas de vis apparentes. « Les techniciens sont unanimes », me dit-on, « on ne peut pas les ouvrir, c’est impossible ».

D’après Django, les entreprises ne sont pas les seules à devoir être blamées. Ce serait aussi un peu de la faute du consommateur, celui qui veut des produits toujours plus petits, toujours plus plats, mais toujours plus performants.

Bernard vient d’ailleurs nous demander comment se porte mon treize pouces : « Eh bien, pour l’instant, ça va, on espère que ça puisse durer », répond mon sauveur.

A défaut de trouver une tirelire en forme de cochon sur la table, je glisse toute ma monnaie dans le faux lingot d’or qui y trône.

 

Bernard et Philippe Van Nieuwerburgh, cogestionnaires du Repair café d’Ixelles (Perrine Signoret)

Lutter contre l’obsolescence programmée

A la table d’à côté, je trouve un autre bénévole, qui se fait appeler Frédux, et Yannick, dont l’ordinateur affiche ses premiers signes de faiblesse.

« Vous interrompez un moment très intime », me dit Yannick en souriant. Lui et le réparateur en sont persuadés : le fait que les objets sont promis à une mort certaine et précoce, ce n’est pas une invention, mais une réalité. C’est ce qu’on appelle l’obsolescence programmée, l’hypothèse selon laquelle les fabricants cherchent à réduire la durée de vie d’un produit pour en augmenter le taux de remplacement.

Frédux me parle notamment de ce fameux « code » contenu dans les imprimantes :

« Il y a un programme, un logiciel dans ces appareils qui va comptabiliser le nombre de copies qui sont faites. Quand tu vas arriver à un certain nombre de copies, il va dire stop à la machine. Certains ont trouvé ça abusif, et ont mis au point des parades, au point de développer qui programmes qui peuvent discuter avec la partie logiciel de l’imprimante, et la remettre à zéro. »

Près de chez vous ?
Sur le site RepairCafe.org, vous pouvez localiser les Repair cafés près de chez vous, et trouver toutes les infos pour ouvrir le vôtre.

Au Repair café d’Ixelles, on ne s’inquiète pas que de la fabrication du matériel high-tech. Marie-Odette, la sœur de Django, me confie ses craintes à l’atelier couture. Cela fait 53 ans qu’elle redonne vie aux tissus de ses petits doigts de fée.

Parmi les vêtements qu’on lui apporte, elle voit toujours un peu les mêmes problèmes, des poches cassées, ou des fermetures qui se rebellent. A chaque session, elle répare celles de quatre ou cinq personnes, parfois un peu plus. Entre deux explications sur les machines à coudre, elle m’avoue trouver les vêtements actuels « très mal faits ».

 

 

Source : http://rue89.nouvelobs.com

 

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22 mai 2015 5 22 /05 /mai /2015 21:17

 

Source : http://www.reporterre.net

 

Du grain au pain, les paysans-boulangers sèment leurs graines de résistance

22 mai 2015 / Anaïs Cramm et Lorène Lavocat (Reporterre)

 

 

 

Les pieds dans la terre et les mains dans le pétrin, ils vont à contre-courant de l’industrialisation de la boulangerie et de la culture du blé. Les paysans boulangers réinventent le métier en remettant au goût du jour les semences paysannes. Ils s’émancipent des industries semencières afin de ne plus dépendre du système agricole industriel.


Les pieds dans la terre et les mains dans le pétrin, ils vont à contre-courant de l’industrialisation de la boulangerie et de la culture du blé. Paysans boulangers, ce sont des passionnés qui courent du four au moulin et sillonnent champs et marchés. "Le métier de paysan boulanger, c’est aller du grain au pain", explique Charles Poilly, installé dans le Lot-et-Garonne. "C’est élaborer le goût de ton pain dès le semis, comme les vignerons qui façonnent leur vin par le travail de la vigne."

A trente ans à peine, il a choisi de poser sa yourte et de construire son fournil à la ferme du Petit Béron. Deux fois par semaine, il fait chauffer le four puis distribue ses pains dans les marchés et les Amap alentour. Comme lui, de plus en plus de jeunes agriculteurs se lancent dans l’aventure. La raison de ce succès ? "La surface nécessaire à l’activité est beaucoup moins importante que pour un céréalier « classique », la transformation en pain permettant une très bonne valorisation du blé", précise l’Adear du Tarn, une association qui accompagne l’installation des paysans.

Un constat confirmé par Simon Coyard, établi depuis deux ans en Ariège : "Avec 40 hectares cultivés en bio, impossible de me contenter de produire du blé, je ne pourrais pas en vivre. Par contre, en étant paysan et boulanger, je sors un salaire confortable tous les mois." Et à l’autre bout de la chaîne, les consommateurs plébiscitent. "Les gens aiment savoir que le blé produit à côté de chez eux est celui qui les nourrit", note Charles Poilly.

 

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La collection de blés du Cetab compte plus de 200 variétés.

Signe de cet engouement, une nouvelle formation, intitulée "Paysans du grain au pain", vient d’ouvrir dans le Tarn. Un cursus qui met notamment l’accent sur la culture d’anciennes variétés de blé. Variétés de populations, de pays ou semences paysannes… autant de termes pour désigner des plantes délaissées depuis près de cinquante ans par l’agriculture conventionnelle, car pas adaptées au système agricole intensif. Des semences remises au goût du jour par une poignée d’irréductibles rêveurs, paysans et chercheurs.

Parmi eux, Jean-François Berthellot fait figure de pionnier. Il y a une vingtaine d’années, il récupère quelques unes de ces semences paysannes, gardées précieusement par une communauté du Larzac, et les cultive sur sa ferme, dans le Lot-et-Garonne. Et le résultat l’éblouit : "C’est un monde qui s’ouvrait à moi, j’ai découvert une diversité que je n’aurais jamais soupçonnée."

 

Un atout gustatif et écologique

Rue Saint-Front, à Périgueux, une vitrine attire les regards gourmands. Petites miches dorées, gros campagnards ou ficelles parsemées de lin et de sésame. Derrière son comptoir, Laurent Cattoire fabrique tous ses pains à la main, à partir de farines de blés paysans. Une évidence d’après lui. "Avec les variétés commerciales, le pain est standard, sans saveur particulière, on ne peut pas mettre toute notre personnalité", explique-t-il. "Par contre, une farine de blés anciens, ça sent les champs, et ça a du goût."

Petit rouge du Morvan, touselle, pétanielle noire. Ces blés aux noms, aux formes et aux couleurs variés confèrent au pain des saveurs complexes et subtiles. Autre intérêt, le gluten qu’ils comportent est moins modifié et plus digeste que celui des variétés commerciales. "Beaucoup de personnes intolérantes au gluten peuvent manger des céréales anciennes", constate Laurent Cattoire.

 

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Dans la boulangerie de Laurent Cattoire, des pains de toutes les formes et de toutes les couleurs.

Encouragés par les consommateurs, de plus en plus de boulangers et de paysans s’intéressent aux variétés de pays. D’autant plus que ces blés, sélectionnés pendant des siècles par des paysans travaillant sans produits phytosanitaires, sont plus adaptés à l’agriculture biologique. "Les paysans bio ne trouvaient pas leur bonheur avec les variétés commerciales, qui sont faites pour être cultivées en intensif", explique Julien Lacanette, animateur au Centre Terre d’accueil des blés (Cetab), une association de promotion des semences paysannes. "Dans des conditions environnementales difficiles et sans intrants, certaines variétés paysannes ont de meilleurs rendements."

Toute une philosophie...

Dans la chaleur parfumée de son fournil, Jean-François Berthellot enfourne habilement des pâtons. Pour lui, être paysan boulanger n’est pas qu’un métier. "On a vraiment l’impression de faire partie de la création, d’être une main qui accompagne ce processus naturel". Lui qualifie son travail de "voyage" : "J’ai voyagé à l’intérieur du blé, avec le blé, j’ai pu comprendre que certaines variétés ont un goût particulier, une manière de les aborder, d’être pétries". Travailler sur les semences paysannes est indissociable de sa pratique : il s’agit d’une démarche globale et hollistique, en amont du champ et jusqu’à l’assiette.

- "Paysan boulanger, bien plus qu’un métier". Ecouter Jean-François Berthellot :

"Le pain, c’est quand même un symbole… depuis des millénaires, il nourrit l’humanité", ajoute Laurent Cattoire. "Faire du pain n’est pas un acte anodin." A l’instar des paysans boulangers, il rejète donc les méthodes de culture et de panification industrielles, "où l’on fait du pain sans même toucher la pâte." Lui se qualifie de "résistant boulanger". Une résistance qui passe aussi par la défense des variétés anciennes. "Il s’agit pour nous paysans de s’émanciper des industries semencières et de ne plus dépendre du système agricole conventionnel", précise Charles Poilly...

 

*Suite de l'article sur reporterre

 

 

Source : http://www.reporterre.net

 

 

 

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 16:50

 

 

*Note perso : N'étant pas les auteurs de cet article, nous ne pouvons certifier tous ces produits, Utilisez votre libre arbitre et n'hésitez pas à creuser et vérifier les données. Ce partage n'est qu'à titre indicatif et un (r)appel à prendre conscience de vos choix et des conséquences de ces derniers.

 

 

 

Source : http://dudroitanimal.voila.net

 

 

 

 

Liste d'aliments Végétaliens
et de produits Vegan
de grande consommation




-Télécharger la liste 08/05/2005
-voir les nouveautés

 

 

 

 

 


Liste du 01/01/2005
Cette liste a pour but de recenser tous les produits VEGAN consommables et disponibles en supermarché ( sans aucun éléments de nature animale, et sans test sur les animaux)
La qualité de cette liste dépend de chacun d'entre nous; dès qu'un produit change de composition dans un sens comme dans l'autre, avertissez nous en le plus vite possible.

Merci a tous ceux qui se donnent la peine de constituer cette liste, et notamment à tous les participants de la liste végétarien de yahoo


Alcool:
Bières (j'ai récemment -janvier 03- fait le tour de certains brasseurs. Les réponses sont classées en fonction du degré de précision des réponses, qui a lui même dépendu de la langue dans laquelle j'ai pu poser mes questions, du temps que j'ai ou n'ai pas consacré à relancer, etc... Quelqu'un qui insisterait et s'exprimerait plus facilement en anglais ou en flamand aurait sans doute des infos complémentaires) :
- Réponses claires (pas de produits animaux utilisés dans la composition ou le processus de production) : Kingfisher,Orval, Grimbergen, Judas,Leffe, Hoegaarden, Belle vue, Bécasse, Chimay, Brugs, Mort subite (gueuze et Kriek) .
- Réponse moyennement claire (pas de produits animaux dans la bière mais incertitude sur le processus de production) :
Heineken (bière assurément végétalienne),la Maudite, la fin du Monde, l'Eau Bénite, Rodenbach, Paülaner , Lôwenbraü, Duvel, Maredsous, Gulden Draak, Pietra, Colomba, Heineken, Carlsberg, Tuborg.
- Réponse pas claire du tout ou à côté de la question ou pas de réponse :
Kronenbourg, 1664 (Kronembourg est une sous marque de 1664, les 2 marques ne sont certainement pas végétaliennes), Kanterbrau, Gold, Welscotch, San Miguel,Foster's, Strongbow, Meteor Export, Meteor Pils, Bière de mars et bière de
Noël Meteor, Mortimer, Wendelinus, Adelscott, Desperados,Fischer, Kilkenny, Lindemans, Westmalle.
- Réponse négative (produits animaux utilisés dans le processus defabrication, le plus souvent comme adjuvant de filtrage): Mc Ewans, Courage, Beamish, toutes les bières brassées par la chaîne "Frog"
-guiness n'est absolument pas vegan ni même pas végétarien-Murphy's, bière filtrée avec un adjuvant animal"

 

Apéritifs:
-Sticks et Bretzels d’Alsace “Pfiff” ,(Norma)
-Chips à l’ancienne “Lucky Chips”,,(Norma)
- Chips nature finement salées, Croky.
-chips super U gout oignons (Super U)
-Vegetable crackers/beignets de légumes “Bali Kitchen” (t ce sont des chips de cassave à préparer soit même)(chez Monoprix)
-Snap Wheat Crackers “Jacob’s”, ( Monoprix)
-Tortillas goût chili “Monoprix exotique” (Monoprix)

 

Burger végétal: (voir aussi rubrique “ steack de soja”)
-”grinioc” (tofu +legumes), Seitan (blé+légumes et riz) “croc’seitan” , millet et champignon, quinoa--> marque SOY notamment dans les boutiques bio)
-Bonneterre Fines galettes de céréales AB
-Evernat Croustillades AB
-Pinabel Galiches AB
-Bjorg, petits légumes, champignons “100% végétal” VERIFIER les aromes (les burger Bjorg au fromage ne sont pas vegan) (casino, Monoprix)
-Tosalia Galettes Noisette au Tofu AB et AV

 

Ceréales type petits déjeuner
-Kellogs extra (contient de la vitamine B12)
-Fruits n’ Fibre
-Kellog’s Extra (contient de la vitamine B12)
-céréales “Entouka”, anneaux de chocolat bio , de la marque Maison de Fleurance (Cora)
-quaker oats (Carrefour)
-quaker cruesli aux 3 noix (Carrefour)
-corn flakes petales de maïs premier prix (Super U)
-Grillon d’or Crunchy aux fruits rouges AB

 

Chocolat (voir aussi rubrique pate à tartiner)
-chocolat noir Moulin des moines 74% de cacao au citron AB
-chocolat noir de la marque Ivoria, vegan aux eclats de feves de cacao
-chocolat (noir) de la marque Champion, vegan et bio! , riche en cacao (source de magnésium)
-tablette de chocolat carrefour bio. noir superieur et fondant patissier
-chocolat noir “sublime de Leader price”, pur beurre de cacao, aux éclats-de fèves de cacao”vegan!
-chocolat de régime Pleny day (ou Pleni day) aux noisettes-vegan (attention pas le chocolat noir). Chocolat sans saccharose
-tablette chocolat KAOKA DARK ORANGE AB equitable
-kao choc rik&rok (poudre de cacao) (A VERIFIER) (Auchan)
-tablettes de chocolat auchan x5 (A VERIFIER) (Auchan)

 

Desserts:(voir aussi rubrique yaourts)
-glaces au lait de soja : Provamel
-lait de soja au chocolat ,briques d’1 litre Jaime, marque Carrefour ;
-lait de soja au chocolat LeaderPrice en mini-briques par 3 et/ou par litre.
-Provamel crèmes chocolat bio (maltodextrine et carraghénanes : est-ce bien vegetal ?)
- AloSabor DESSERT 100% vegetal

 

Fromage:
-cheezly (boutique Bio) chez Bio generation (métro Nation)
-fromage style tartare chez Naturalia (Métro Bastille)
-marque Sojami en magasins bios (renseignez-vous
pour les ferments utilisés). crémeux et faciles à tartiner.
-marque From’Soy magasins bios (renseignez-vous pour les ferments utilisés). crémeux et faciles à tartiner.
-Vegi-Cheese, fromage fondant (nom anglais : Cheezly, fabricant anglais : Redwood. http://www.redwoodfoods.co.uk/ ). L’importateur-distributeur pour la France est Pural, 24 route de Seltz, BP38, 67930 Beinheim, tel : 03 69 11 11 11. Toutes les boutiques qui ont Pural parmi leurs distributeurs devraient pouvoir le commander. Renseignez-vous pour connaître le magasin le plus proche de chez vous.
-fromage de la marque Biofun: faux fromage de chèvres, fromages tartinables, fromage de tome...(et bientot de la fausse feta !)

 

Fruits améliorés:
les pommes séchées,sans manipulation génétique. par http://www.lebegesund.de
BIO-SALADE fraicheur du potager au riz AB (contient de l’huile)

 

Gateaux / biscuits:
-«Fourrés aux pruneaux» Taillefine de Lu.
-Biscuits au blé Leader price Bien-Etre.
-Biscuits crackers salés(comme des tucs), marque : Grand Jury.
-Crackers au son, Monoprix Bien-Vivre.
-Spéculoos de Bruges, Delacre
-Spekuloos Lotus
-Calissons “Grande Tradition du Pays d’Aix”
-Gaufrettes «Amusantes», Delacre
«Déjeuner-goûter» (gamme Casse-Croute) , Delacre
-Fourrés aux fruits rouge, Gayelord Hauser
-Fourrés aux pommes, Gayelord Hauser
-Goutés fondants myrtilles, Céréal
-Goutés fondants fruits rouges Céréal
-Tartifruits pommes cuites, -Tartifruits orange-chocolat, et Tarfifruits figues, de la marque Céréal
-Pate de fruits, gerblé
-Tartelettes aux fruits rouges “Evernat” AB, en boutiques bio
- Nougat vietnamien, marque Dragon d’Or.
-Palmiers de chez Norma (biscuits “Poult”) et de chez Monoprix
-Palmiers de chez Monoprix
-Evernat Palmiers AB
-Evernat Gouter au chocolat AB
-Bonneterre galettes végétales AB
-Galettes sévillanes à l’anis chez Monoprix
-Biscuits: la plupart des sous-marques de palmiers sont vegan (Schlecker par exemple...)
-biscuits “Mille chocs” (gaufrettes au chocolat ressemblant aux schoks de Lu), “P’tit Nature”, “Equili’Dej’”, les “P’tit sésame” etc. chez Bjorg ( en grandes surfaces)
-brownies aux noisettes, à l’orange, aux cachuètes ou au
gingembre- marque gaïa. (en boutique bio.)
-tartelettes bio vitagermine estampillées 100% vegetal (Carrefour)
-Tartelettes à la fraise Jam Jam-marque Biokorn (en boutique bio.)
-Biscuits fourrés au raisin, et biscuits fourrés à la figue Twibio
-Biscuits à la noix de coco et au sirop de blé Twibio-Autres biscuits Twibio: a priori toute leur gamme est vegan - A VERIFIER - ATTENTION les biscuits à la noisette contiennent du miel... http://www.sunlifeproducts.com/Twibio.html
-cookies “P’tit Muesli Bio”, de la marque Vitagermine “, “100% végétal” selon l’emabllage( Auchan) ATTENTION cependant, les pepites de chocolat ressemblent fort à du chocolat au lait, et leurs ingrédients ne sont pas précisés. A VERIFIER.
-biscuits sesame biologique "Le moulin du Pivert" Choc's orange au sirop de ble sans sucre, ni sel derives d' animaux

 

Exotiques (plats): asiatiques, indiens, maghrébins, libanais, turcs...
dans les magasins asiatiques:
-gluten frit, le gout et l'odeur de la viande (de mouton?) mais d'origine végétale!
-Buns (beignets) sucrés au taro (surgelés).
-Gâteaux au soja et à la noix de coco (par 4)(présenté en rouleau papier transparent + étiquette rouge).
-Soy Bean Curd (soja déshydraté présenté en bâtons ou en crêpes); texture de type gluten à cuisiner seul ou avc des légumes.
-Les pâtes au riz (dispo aussi en supermarché)
Dans les magasins indiens:
préparations de légumes au curry ou autre, en boîte de conserve ou sous vide-marques?
magasins libanais et parfois aussi turcs ou maghrébins :
-Falafel
-Baba,Ghannouge/Trempette d’aubergine , Hommos, Feuilles de vigne farcies .Ces produits sont vegan dans de nombreuses marques (Cortas,Tamara, Conserves modernes Chtaura, etc.). La crème de sésame ne contient pas de crème ; c’est juste de la pâte de sésame, du tahini.
boutique bio: B-Nems, spécialité au tofu, Bio, Marque Albert Tofuhaus (boutique bio)

 

Jus de fruit:
-Mélange jus de fruit/lait de soja (équivalent de Danao version vegan), marque Jaime, disponible chez Carrefour
-Tous les jus de fruits Joker: ceux qui ont besoin d’être clarifiés (jus de pomme par exemple) le sont avec une technique qui s’appelle la micro-filtration (passoire métallique avec des trous infimes)

 

Légumes, Légumes “améliorées”:
-Croustillants de légumes panés, de la marque Viana , “Suitable for vegans”. Bio- En boutiques diététiques
-autres produits disponible de la marque Viana
-Caviar d’Aubergine Jean Martin
-Tapenade verte Jean Martin
- Caviar d’aubergines, Picard, A l’heure de.
- Caviar daubergines, Raoul Gey.
- Caviar d’aubergines de Reflets de France (VERIFIER si elles sont frites dans une huile 100% végétale?)
-Tosalia din, Epeautre Potimarron, bio,AB/vegan
-Bonneterre Lentilles vertes
- quiches marachaires Stephane Pinabel AB

 

Margarine strictement végétale:
-Prima
- Margarine biologique au tournesol (marque Auchan)
- Vitaquell extra (boutique bio)
- Bonneterre (boutique bio)
-”Soma” de Rapunzel (boutique bio)

 

Pain, pain de mie, pitta, levure: attention,il y a parfois du poisson dans le pain ! (pain à “l’omega”).
-pain de mie Jacquet, les E471 et E472e utilisés sont d’origine végétale ( palme ). (attention à ne pas prendre Harrys qui n’est pas
vegan)
-biscottes complétes carrefour bio (avec ou sans sel)
-Biscottes biologiques “être bio”Chez Norma
-biscottes auchan (A VERIFIER)
-pain grillé carrefour bio
- Pain azyme, Rosinski
-Kebab vegetarian de la marque Viana; c’est bio (En boutiques diététiques)
-pitta nature destination saveur (Carrefour)
-la plupart des biscottes précisent qu’elles sont fabriquées dans un atelier où ciculent du lait ou des oeufs;Certains fabricants s’en soucient. C’est nouveau.A consommer en votre âme et conscience...
-boulangerie carrefour, mais avec méfiance ils font aussi des pains au gruyère et aux lardons; a noter d’excllents ‘chapata’ aux herbes de provence...
-Gressins au sésame, Monoprix Bien-vivre.
-Levure de bière, Monoprix Bien-vivre (moins de 2 euros le paquet).
-pain de mie LeaderPrice: “convient aux végétariens,sans graisse animale”.Présence du e472 qui peut etre végétal ou animal... A vérifier
-les pâtes brisées , feuilletée et sablée vendues en grde surface du type marque 1 er prix + marque Grand Jury (Shopi, etc) sont vegan
-pâtes feuilletées LIDL, végétalienne, (attention les autres pâtes de Lidl contiennent des dérivés animaux, de même que les pâtes Hierta)

 

 

Pate à tartiner type “Nutella” vegan :
- Karouba de Jean Hervé 100% vegan bio (non estampillé “convient aux végétaliens”, alors que cette marque l’indique habituellement sur ses produits végétaliens- SE RENSEIGNER TOUT DE MEME?...
- Karouba, Bjorg, (en supermarchés, rayon diététique/bio)
-pate à tartiner de la marque Chocoreale! magasins bios .
-Ibi-nella de Lebe Gesund 100% végétal , sans OGM
-Le Sojami Tartimi AB (pate végétale)

 

Paté végétal
-”Les Tartinables” de la marque Lima: Avec logo en feuille “vegetal”. Bio.
-les patés végétaux: toute une gamme sous l’appellation Ibi. 100% végétal, (Ibi hot, Ibi à l’ail sauvage, Ibi italieno, Ibi oignon, pommes et marjolaine, Ibi simba),sans manipulation génétique. par Lebegesund

Raviolis
-
Raviolis aux légumes de Leader Price Attention il y en a deux sortes dont une qui contient du blanc d'oeuf dans la pate
Environ 0.50 euro la grosse boite (pas terrible quand même - moins bon que les raviolis au tofu qu'on trouve en bio - , mais c'est vegan).

 

Sauce/ huile/ vinaigrette:
-maizena bechamel (Carrefour)
- Sauce Dip piment rouge, marque Suzi-Wan
- Sauce Dip sésame, marque Suzi-Wan
- Concassée de tomates séchées au soleil, Rive Sud/Société AHA Paris/Picard (les 3 sont marqués sur le pot).
-sauces vertes au pesto et à l’ail sauvage avec huile d’olive vierge,sans manipulation génétique. par http://www.lebegesund.de
-huile de tournesol bio, amandes broyées. pour tartiner ou avec les pates, légumes, salades.sans manipulation génétique. par www.lebegesund.de
-mayonnaise sans oeufs: Ibi-naise,sans manipulation génétique. par www.lebegesund.de
-Ibi-tziki (à la grecque)sans manipulation génétique. par www.lebegesund.de
-à la place du bouillon cube: bouillon de légumes, bio, sans glutamate ni sous produits animaux,sans manipulation génétique. par www.lebegesund.de
-Vinaigretteà l’huile d’olive et citron Leader price, dite “légère”, elle doit etre 100% végétale.
-Provamel Soya bio (Tonyu)
-Le Sojami Tartimi AB (pate végétale, mais peut aussi servir de sauce)

 

Saucisses
-marque “SOY” , “soycisses grill”(notamment dans les boutiques ‘bio’)
-saussisses végétales par Lebegesund: sans conservateur
-saucisses “Faifun” , mexican stick, thaï stick... batonnets de tofu et de riz ,AB- en boutique bio

 

Steack de soja (ou tofu) :
-Steak de soja, « croq’ soja provencal » ( à bien distinguer de “croq’ soja fromage”!) (Carrefour)
-VegeCroque SARASIN & petits legumes AB (boutique Bio.)
-galettes vegetales aux Raisins AB -marque Cereal (boutique Bio.)
-Steacks vegans CEREALPES A. B. (boutique Bio.)

 

Substituts de crème fraîche (au soja) / substituts d'oeufs
- substitut de crème Soja Cuisine de Bjorg
- substitut de crème Provamel
- substitut de crème Soy
- substitut d'oeuf de valpiform, poudre (farine et glycéride de palme) à mélanger avec de l'eau.(100% végétal après renseignement). Rend les gateaux moins friables. http://www.valpiform.com/

 

Tofu :
-Tofu nature, Bjorg
-Tofu nature, aux herbes ou fumé “SOY”
-Bonneterre Tofu biologique
-tofuTosfolia

 

Yaourts :
-yaourt au soja “soja sun”, pêche, cacao,ananas-orange,vanille,fruits rouges, pruneaux a la vanille, céréals aux fruits, abricots-goyaves,cerise
-Sojade (en bio, existe à la cerise, à l'abricot, au pruneau et nature), Marque Carrefour
-compotes de fruits Andros, pomme-fraise, pomme-rhubarbe, pomme-cerise, pomme-abricot, pomme-chataigne, pomme banane
-desserts «Gourmand riz» par Sojami, comme des yaourts au soja mais avec du riz. Existe au chocolat, à la noisette,etc, A.B. et 100% végétal, (boutiques diététiques)

 

Plats divers:
-
Stephane Pinabel GRATIN DE CEREALES RIZ BASMATI & POIREAUX, Recette orientale AB
-Soupe BJORG Regal de legumes verts AB
-”Plat cuisiné complet 100% végétal”, assiette asiatique, microondable, Sojasun (Carrefour)
-macedonian halva (Carrefour)
-évidemment toutes sortes de riz (bazmati, thaï..), et de pates (ATTENTION toutefois a celles qui contiennent des OEUFS)
-Riz cantonnais (une préparation pour riz cantonais.. avec du riz, un sachet légumes & assaisonnements
-riz UPMA, tosolia bin’bio , AB (plat a base de riz)
- Pâtes à l’indonesienne Bami Goreng,
- Nouilles végétariennes aux champignons, Mr Kon.
- vermicelles de riz, Marque Suzi-Wan
- vermicelles de soja, Marque Suzi-Wan
- Lentilles vertes bilogiques Bonneterres
-nouvelle purée vico apparement 100% veg (pub tv). PROBLEME il est precisé: ingredients déshydratés: pommes de terre 100%.Pourquoi n’ont-ils pas marqué ingrédients tout court? SUSPECT (Carrefour)
-Couscous aux 7 legumes de Prosain (AB) semble vegan.

 


COSMETIQUES
la marque Ecovert propose un assez grand choix de produits d’entretiens, a un prix relativement abordable pour les cosmetiques (en boutique bio, ou spécialisées)
Pour une liste de cosmétiques garantis et certifiés 100% sans test sur les animaux (ingrédients et produits finis) vous pouvez consulter la liste One voice reproduite  ici


 

Crème de jour :
- Crème fraiche de Nuxe ( vegan malgré le nom) (ne figure plus sur la liste One Voice... méfiance)
- Crème de jour au macadamia - très bonne crème - (Terre de Soleil, par correspondance)

 

Crème solaire
-crème de l’Occitane, indice 20 a base de karité et graines de tournesol (attention tous les produits de cette marque ne sont pas Vegan: contiennent des protéines de lait)
-crème solaire Weleda (pharma + diet)
-Caudalie (en parfumerie-pharma-etc)
-Dr Hauschka (diet)
-Placentor végétal creme solaire (en diet+par corresp )
-l’activateur de bronzage de la marque OPHYTAN “100% naturel, et non testé sur les animaux” www.libinvest.com
-crème solaire de la marque Annemarie Borlind, Vegan
-ligne solaire “Phytomer” (A VERIFIER)
-lait creme solaire «placentor vegetal» ,marque Sicobel (marque disponible par correspondance ou en pharmacie http://www.sicobel.com))
-creme solaire hte protection «placentor vegetal» ,marque Sicobel
-Nacriderme solaire indice 20 ,marque Sicobel

 

Dentifrice :
-dentifrice Weleda au Calendula, (magasins bio, ainsi que de nombreuses pharmacies)
-dentifrices UTERKRAM .... 100% vegan .. supermarche bio belge 4 parfums ..arbre a the fenouil melesse et ... www.urtekram.dk ..
-Argiletz ne contient (a verifier) que de l’argile; parfum (fraise, citron... )
-Dentifrice Vicco (“Vegan” d’après l’emballage), en tube ou en poudre-dans les magasins indiens
-Pour le dentifrice, possibilité de trouver un dentifrice sans marque, avec juste la mention “dentifrice à l’argile aux huiles essentielles (de menthe)”en boutique bio
- dentifrice vegan ‘Pate dentifrice minérale’ (marqueLogodent) Tous les produits de cette marque ne sont pas vegan, tous les dentifrices le sont. (en boutique bio)

 

Déodorant:
- la pierre d’alun, dure plus d'un an (12 euros), dans les boutiques bio
-Nuxe
-déodorant Weleda, au citrus (boutique bio, 10 euros)
-L'Occitane (13 euros (!) )

 

Savon :
-savon d’Alep
-Gel douche “Senteurs Provençales” de la marque La Phocéenne, non testé sur animaux, ne contient aucune matière animale et emballage 100% recyclable - Vendus chez Auchan, Leclerc (parfums spéciaux à Monoprix peche et mandarine
-savon “Senteurs Provençales” de la marque La Phocéenne, non testé sur animaux, ne contient aucune matière animale et emballage 100% recyclable- Vendus chez Auchan, Leclerc Monoprix
-bain douche au citrus Weleda
-Savon Weleda au calendula
-Gel douche “Senteurs Provençales” de la marque La Phocéenne, non testé sur animaux, ne contient aucune matière animale et emballage 100% recyclable Vendus chez Auchan, Leclerc (parfums spéciaux à Monoprix peche et mandarine)( Monoprix )
-Gel douche Ecover(100% biodégradable, disponible en magasin bio et dans certaines grandes surfaces)
-Pousse mousse Ecover, estampillé Vegan (leur adoucissant lessive ainsi que d’autres produits le sont également)
-Janis gel douche 1er prix (!) “non testé sur les animaux” ATTENTION:non certifié 100%vegetalien (Super U) A VERIFIER
-Les savons liquides fabrication à l’ancienne à l’huile du “Petit Marseillais”, 100% végétaux et non testés sur les animaux. Filliale de Vendôme donc...c’est une question de choix comme pour la marque Soy. (Carrefour, Auchan)
-Savon Sanoflore “100 % d’origine végétale” (en magasin bio)

 

Shampoing :
-shampoing Ecover (100% biodégradable, disponible en magasin bio et dans certaines grandes surfaces) A VERIFIER
-shampoing “Senteurs Provençales” de la marque La Phocéenne,non testé sur animaux, ne contient aucune matière animale et emballage 100% recyclable- Vendus chez Auchan, Leclerc (parfums spéciaux à Monoprix peche et mandarine)
-shampoing Weleda : shampooing au marron d’inde (cheveux gras) et shampooing au romarin (cheveux secs)
-Shampooing à l’argile “Ciel d’Azur” ,”ce produit n’est pas testé sur lesanimaux et ne contient pas non plus de produits animaux” dit l’étiquette (en magasin bio)
-shampoing Douce Nature

 

 

Contraceptifs:
-préservatifs “CONDOMI” , non testés sur les animaux, et sans matières animales, estampillé vegan society
Pour obtenir une liste des pharmacies qui les distribuent: condomi.france@wanadoo.fr (par ex. Paris,dans le marais,pharmacie du village,rue du temple)
-Femidom (préservatif féminin)
-stérilet à la progestérone
-préservatif Jiffi (Royaume-Uni)

 

Liquides vaisselles
-liquide vaisselle Ecover (sauf "petit lait")
-liquide vaisselle Douce Nature
- voir aussi les produits de la marque “Etamine du Lys” et “froggy”toutes 2 non testées sur animaux...

 

Lessives, Assouplissants:
-savon de Marseille rapé, non testée sur les animaux 100% biodégradable 3,50EUR le Kg (disponible chez Auchan)
-assouplissant marque Lerutan (boutique bio.?)
-Ecover (existe en lessive et assouplissant)
-Almacabio

 

Chaussures sans cuir, vêtements divers, tee shirt, froufrou:
-Chaussure/tennis Atemi en vente dans les grandes surfaces 70 francs
-Vegetarians-shoes, chères mais belles http://vegetarian-shoes.co.uk (magasin fiable basé au Royaume Uni qui marche aussi par correspondance)
- Pangea vegan product, boutique on line aux Etats Unis http://www.pangeaveg.com
http://www.VeganEssentials.com
http://www.vegstore.de
http://www.der-gute-schuh.de/


 

Commentaires divers et variés:

*note sur les alcools (* l’un d’entre nous a récemment -janvier 03- fait le tour de certains brasseurs. Les réponses sont classées en fonction du degré de précision des réponses, qui a lui même dépendu de la langue dans laquelle les questions ont pu être posées, du temps consacré à relancer, etc... ) :

*"traces de" lait en poudre ou d'oeufs...: manière pour la firme de se déresponsabiliser en cas de réaction allergique. Les "traces" sont dues au fait que les machines pour préparer la nourriture sont les mêmes et qu'il peut donc subister des traces d'une préparation à l'autre. Autrement dit aucun animal n'a été sacrifié pour le produit en question.

* toutes les margarines ne sont pas végétales, et toutes les margarines “100% végétales” ne sont pas au sens strict, elles non plus, toutes végétales )
* certains jus de fruits sont flitrés avec des vessies d’animaux.
*Elements contenant des dérivés de produits animaux:
-Certains additifs sont d’origine animale (E120 et E542, respectivement carmin de cochenille (un puceron) et phosphate d’os), calcium mesoinositol hexaphosphate, huile de sperme.
- E901 (cire d’abeilles).
-lactosérum
*D’autres additifs peuvent être soit d’origine animale, soit d’origine végétale ou chimique (malheureusement ça n’est presque jamais précisé sur l’emballage).
Il s’agit des additifs E153, E161(g), E252, E270, E322, E325, E326, E327, E422, E430, E431, E432, E433, E434, E435, E436, E470( a et b), E471, E472( a,b,c,d,e,f), E473, E474, E475, E476, E477, E478, E479(b), E481, E482, E483, E491, E492, E493, E494, E495, E570, E572, E585, E631, E635, E640, E920 et E1518. calcium hepatonate, calcium phytate, diacetine, glycérine, leucine, caséine, lactose (parfois synthétique), monoavétine, oxystéarine, exhausteurs de goûts non spécifiés, mono et diglycérides d’acides gras (E171 et 172)
-lécithine: deux origines possibles: - dérivé de la distillation d’huiles végétales (souvent de soja) (auquel cas cela est précisé explicitement sur l’etiquette) - “lécithine” tout court, sans plus de précision, indique bien plus probablement une origine animale (porc, etc)
-gélatine (sauf indication contraire: elle peut venir d’une algue...)
- Les termes “arômes naturels”, “agents clarifiants”, “mono et diglycérides d’acides gras” sont volontairement maintenus confus par les fabricants.
- la vitamine B12 ajoutée dans certains aliments peut être d'origine animale: " pour fabriquer 1g de vitamine B12 d'origine animale, il faut 20 tonnes de foie" (voir brochure avis p75)


[Pour plus de précisions nous placerons ici certainement la liste d’aka press disponible sur ce lien http://animal-ingredients.hypermart.net/
on peut aussi se renseigner beaucoup moins clairement me sembe t il a cette adresse http://santepratique.ch/dossiers/additifs.htm#Les%20Colorants% ]

 

ont été retirés:

-Savon Persavon (la société ne teste pas les produits finis sur les animaux, mais certains ingrédients le sont...)

 

 

au purgatoire:
-pastilles Vichy (provenance du sucre à vérifier, sucre blanc, blanchi à l'os?)
-Figolu (traces doeuf +? A verifier)
-Sojalia fourrés au chocolat (attente de vérification)

 

 

 

Source : http://dudroitanimal.voila.net

 

 

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19 mai 2015 2 19 /05 /mai /2015 16:11

 

Source : http://us10.campaign-archive2.com

 

 

 

Infolettre - mai 2015

 

 



C'est parti !

Inspiré par les exemples de Park Slope Food à New York et de La Louve parisienne, le projet de supermarché coopératif La Chouette Coop prend son envol à Toulouse depuis janvier. Rejoignant un premier noyau de motivés, ce sont maintenant une bonne quarantaine de personnes, soutenues par quelques centaines de fans sur les réseaux sociaux, qui s'activent dans des groupes de travail. Le but ? Bâtir les fondations d'un lieu où l'on donnera un peu de son temps pour bénéficier de bons produits choisis ensemble, de préférence localement. Un lieu qui ne sera pas simplement une aire de consommation supplémentaire, mais un espace vivant d'échanges et de partage des connaissances, ouvert sur son territoire, géré par les futurs coopérateurs. Le défi est de taille ! Établir nos modes d'organisation, rechercher des producteurs, trouver le lieu adéquat, vous concocter de beaux flyers et très bientôt un joli site, ou encore vous rencontrer à l'occasion d'une prochaine Disco Soupe... Les Chouettos sont sur le pont en ce printemps !
Nous souhaitons la bienvenue à tous ceux qui nous ont rejoint ! Avis aux curieux : il reste des places dans les groupes de travail !

 

 

Source : http://us10.campaign-archive2.com

 

 

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18 mai 2015 1 18 /05 /mai /2015 17:07

 

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Ni capitalisme, ni Etat - la Coopérative intégrale s’épanouit à Barcelone

18 mai 2015 / Emmanuel Daniel (Reporterre)
 


 

Ils fraudent le fisc pour financer la révolution. Avec un budget de 490 000 euros, la Coopérative intégrale catalane (CIC) tente de construire ses propres « services publics coopératifs » dans le domaine de la santé, du logement, du transport ou encore de l’éducation. Leur but : se passer de l’euro, de l’Etat et des banques.


 

- Barcelone, reportage

Au pied de la Sagrada Familia, des cars venant du monde entier déversent chaque jour des marées de touristes qui rendent laborieuse la progression sur les trottoirs. Tous veulent leur selfie avec en arrière plan l’Ovni architectural de Gaudi. Deux pâtés d’immeubles en contrebas, au numéro 263 de la rue Sardenya, se niche une autre curiosité, mais elle n’apparaît sur aucun guide touristique.

L’immeuble baptisé Aurea Social a tous les attributs du siège d’une entreprise de service prospère. Pourtant, c’est un squat. Sûrement le plus luxueux de Barcelone qui compte pourtant une soixantaine de centres sociaux autogérés comme celui-ci. Quand on s’approche de l’entrée, la porte automatique s’ouvre sur le guichet en bois verni de la réception. Dans ce dédale de bureaux et de couloirs, des groupes de personnes s’affairent, en réunion ou le visage rivé sur leur ordinateur pendant que d’autres font du yoga ou cultivent des plantes médicinales interdites sur l’immense toit-terrasse avec vue sur le haut de la Sagrada Familia. Quand on rentre dans les toilettes, les lumières s’allument sans que l’on ait besoin d’appuyer sur l’interrupteur. On peut régler le système de ventilation de chaque pièce avec une télécommande.

 

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Un groupe de travail lors d’une assemblée de la CIC.

Mais le faste du bâtiment n’est pas la seule chose qui le distingue des lieux alternatifs barcelonais. Aurea Social abrite aussi le quartier général de la Coopérative Intégrale Catalane (CIC). Ce mastodonte de l’alternative créé en 2010 compte plus de deux mille membres et dispose cette année d’un budget de 490 000 euros dédié à la construction d’un nouveau monde. Ces activistes ne demandent pas de meilleurs retraites, l’instauration d’une taxe carbone ou la séparation entre banques de dépôt et banques d’investissement. Ils ne demandent rien. Et pour cause. « Nous rejetons l’État comme système de contrôle basé sur l’exploitation de l’être humain », expliquent-t-il dans l’Appel à la révolution intégrale qui leur sert de manifeste officieux.

La CIC s’est donné pour logo une fleur multicolore inspirée de la permaculture. Chaque pétale représente une commission et un secteur de la vie (santé, éducation, logement, alimentation, transport, technologie) que la coopérative tente d’extraire des griffes du capitalisme et de l’Etat pour les remettre dans les mains de ses utilisateurs. Ils veulent créer leur propres « services publics coopératifs » gérés par leurs usagers. Exit les politiciens professionnels, les personnes décident de ce qui les concerne lors d’assemblées quinzomadaires ouvertes à tous. Leur but : se passer progressivement de l’euro, de l’Etat et des banques et prouver que « nous pouvons vivre sans capitalisme ».

« Nous pouvons vivre sans capitalisme »

Un rêve d’adolescents immatures ? Peut-être. Toujours est-ils qu’ils n’attendent pas le grand soir pour commencer à le réaliser. En quatre ans, ils ont financé ou facilité la création de deux logements sociaux coopératifs, d’une école libre, de deux ateliers de machines-outils collectivisées, d’un centre de santé, d’une colonie éco-industrielle qui travaille sur la souveraineté technologique et d’une banque autogérée sans intérêts.

La coopérative a également popularisé des techniques et des machines pour rouler en utilisant le moins possible de pétrole et dynamisé une monnaie parallèle utilisée par deux mille personnes mais aussi un atelier de transformation de produits écologiques, des greniers alimentaires et une centrale de distribution de nourriture biologique couvrant toute la Catalogne. La CIC a ausi permis à une dizaine de communautés de trouver des terres pour s’installer en zone rurale et aide les personnes sur le point de se faire expulser de leur logement à le garder ou à en trouver un autre.

 

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Filtre à huile qui permet au camion de rouler sans essence ou presque, 5 litres utilisés l’hiver dernier.

Pour faire tourner cette grosse machine, la CIC verse des « assignations », sorte d’argent de poche pour activistes, à environ 70 personnes qui touchent entre 200 et 900 euros par mois, en fonction de leurs besoins. Pour financer ses activités, elle ne demande évidemment pas de subventions. En fait, elle se sert elle-même dans les caisses de l’Etat via l’insoumission fiscale.

L’insoumission fiscale ? Pour comprendre, je m’éloigne de Barcelone et emprunte les routes ridiculement étroites qui mènent vers un fournil coopératif dans le nord-ouest de la Catalogne. Angel m’accueille avec un sourire et referme rapidement la porte derrière moi afin de ne pas perdre la chaleur du four. Ce trentenaire aux allures de gendre idéal est boulanger autodidacte, mais il est aussi hors la loi. Sa coopérative tourne bien, pourtant elle ne verse pas un sou au fisc espagnol. D’ailleurs, aux yeux de l’Etat, l’entreprise n’existe pas. Angel et ses cinq collaborateurs se répartissent les revenus de leur activité sans que l’administration ne voie la couleur d’un euro.

 

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Angel dans son fournil coopératif

Comment cela est-il possible ? Il est membre de Libertanonima [nom modifié pour ne pas faciliter le travail du fisc], une coopérative créée par la CIC qui sert de parapluie juridique à des petits artisans et commerçants, les dispensant ainsi de créer leur entreprise. Elle propose à ses « socios auto-ocupados » (membres auto-entrepreneurs) un service comptable et administratif mutualisé et sert d’interface entre eux et l’Etat. En échange de ces services, les membres paient une participation à la coopérative proportionnelle à leurs recettes et lui versent la TVA qu’ils auraient dû payer à l’Etat. Dans le cas d’Angel, un peu plus de mille euros par an, une somme largement inférieure aux charges qu’il aurait dû payer s’il avait monté une entreprise classique.

« Aux yeux de la loi, nous sommes des coopérateurs bénévoles de la coopérative, m’explique-t-il en me montrant l’attestation fournie par Libertanonima qu’il garde dans un tiroir en cas de contrôle. C’est comme si on était un groupe de cyclistes, qu’on avait un local et qu’on bossait dessus ensemble. » Sauf qu’ici, les cyclistes sont boulangers et tirent un revenu de leur activité. « Ce n’est pas illégal, c’est a-légal, précise-t-il. On jongle avec la loi. » D’ailleurs il parle de sa situation avec détachement et ne requiert pas l’anonymat. Et si jamais les enquêteurs du fisc décident de le contrôler, il les renvoie vers le siège de Libertanonima .

La banquière devenue révolutionnaire

Ils seront reçus à Aurea Social par Angels, une ancienne banquière qui a décidé de rejoindre les rangs révolutionnaires. Dans son bureau aux parois de verre, cette femme au chignon sévère et aux cheveux grisonnants les attend de pied ferme. « Ils sont déjà venus deux fois et n’ont rien trouvé à redire, on joue au chat et à la souris avec l’Etat. Et pour l’instant, la souris gagne », dit-elle avec un sourire satisfait, tout en s’affaissant sur le dossier flexible de son siège. Angels fait partie des 70 personnes qui touchent des assignations. Pour m’expliquer le complexe montage juridique qui leur a jusqu’à présent permis de passer outre la vigilance du fisc, elle saisit un crayon et une feuille et se met à dessiner.

L’astuce est la suivante : Libertanonima demande à ses membres de faire passer leurs factures personnelles pour des frais professionnels, ce faisant la coopérative équilibre artificiellement sa balance de TVA. Elle verse donc à l’Etat une somme dérisoire et réinjecte le reste dans son réseau militant. La CIC a créé plusieurs coopératives comme Libertanonima afin de noyer le poisson et de limiter les risques. Ils font en effet attention à ne jamais excéder les 120 000 € de fraude potentielle, afin de ne pas encourir de poursuites pénales. Quand une coopérative s’approche du chiffre fatidique, une nouvelle entité est créée.

De la fraude fiscale à des fins sociales...

 

*Suite de l'article sur reporterre

 

 

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 16:57

 

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Vous voulez des emplois ? Choisissez la décroissance

9 mai 2015 / Vincent Liegey
 


 

 

A Totnes, lieu de naissance du mouvement des Villes en transition, on apprend à réinventer, à se réappoprier l’économie. Et à travers l’Europe, comme par exemple à Budapest avec Cargomania, les initiatives locales créent des emplois dans des activités soutenables et durables, alternatives à l’emploi salarié et réponse pertinente au chômage.


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Vincent Liegey

J’ai passé une semaine magnifique à Totnes, lieu de naissance du mouvement des Villes en transition. Plus précisément j’étais invité au Schumacher College pour une semaine studieuse sur comment réinventer, ou plutôt se réapproprier, remettre à sa place l’économie : Generation for a new economy.

Auto-gestion, care et communication non-violente

Ainsi, nous étions quelques dizaines, dans cette superbe région du Devon, sous le soleil dans un décor à la Harry Potter. Au Schumacher College, institution créée en 1990, toutes les tâches sont partagées, un jour une heure au jardin, le lendemain à la cuisine ou au ménage. On mange des produits locaux et de saison, qui plus est végétariens... et c’est délicieux ! Les ateliers se construisent suivant les initiatives et les demandes des uns et des autres. Un superbe exemple que l’auto-gestion ça marche... dans un contexte qui s’y prête.

 

 

Plusieurs discussions et rencontres formidables, notamment avec Juan qui coordonne le réseaux des villes en transition en Espagne, Miguel impliqué dans des initiatives locales autour de l’agriculture bio, des ventes directes et aussi des énergies renouvelables au Portugal ou encore Claudian qui anime les réseaux des éco-villages et de la permaculture en Roumanie...

Quelques réflexions, remarques et discussion remarquables, comme par exemple David Graeber venu présenter son dernier ouvrage à venir sur la rationalité, la bureaucratie et la liberté, laissant la conclusion au fondateur du College, le militant pacifiste indien Satish Kumar : « Dans les sociétés occidentales vous avez toujours besoin de toujours plus de lois complexes, de bureaucratie et de répression parce que les gens ne se connaissent pas. Il n’y a pas d’humain ni de confiance ».

Décroissance ou transition ?

Au cœur des débats et des rencontres, comment faire mouvement ? Comment construire des liens, des ponts entre toutes ces personnes, les initiatives que l’on voit émerger partout ? Je ne vais pas m’étendre sur ces questions déjà évoquées dans mes dernières chroniques, mais force est de souligner la maturité et la sagesse naissante dans nos milieux où les combats d’ego, de chapelles semblent s’apaiser.

Comme lors d’une discussion avec Rob Hopkins où nous soulignons les limites de chacune de nos initiatives mais aussi et surtout leurs complémentarités. Ainsi la Décroissance, dans son rôle d’empêcheur de penser en rond, avec sa radicalité et sa pertinence permet d’aller plus loin dans les débats, dans la déconstruction des mythes et aussi dans la construction de possibles alors que la Transition avec son approche pragmatique et inclusive permet de construire ce qui peut l’être, sans attendre et en assumant ses contradictions. La Décroissance défriche de nouveaux chemins, la transition s’y engouffre.

Ce fut aussi le contenu du débat entre David Graeber, présentant et défendant l’action radicale en marge de la société avec des mouvements comme Occupy et la députée européenne anglaise Molly Scott Cato présentant ses activités et le besoin de résister à l’intérieur des institutions, du système. L’un a besoin de l’autre et inversement.

Décroissance, transition et entreprenariat ?

Une visite de Totnes a été organisée. Rien de spectaculaire comme j’avais déjà pu le lire par ailleurs. Comme Rob Hopkins l’explique, la transition c’est premièrement faire se rencontrer, (re)construire des liens, faire société. On part de loin. De même, avec pragmatisme, leur stratégie consiste à avancer avec prudence et dialogue et à trouver des niches. Ainsi, ils ont gagné la confiance des élus locaux dominés par les conservateurs et ont participé à la création de plusieurs entreprises en s’appuyant sur leur incubateur Re-economy.

A Totnes, les bagnoles restent autorisées dans la rue principale, sujet tabou pour une partie importante de la population, mais on paie en monnaie locale, on se nourrit en vente directe, on construit sa maison avec une entreprise locale de manière plus écologique dans un pays où le logement est un problème majeur et surtout on a créé des emplois locaux, soutenables et durables. Ainsi, je me suis rendu compte que j’étais moi-même un entrepreneur social via le projet que nous lançons en ce moment à Budapest...

- La vidéo de présentation du projet Cargomania à Budapest :

 

 

 

Contre le chômage, créer des activités locales et autonomes avec Décroissance

 

A mon retour à Budapest, inspiré par le pragmatisme anglais, on a ajouté quelques lignes à la présentation de notre projet de nourrir Budapest en vélo. En effet, même si je suis plutôt pour la fin de l’emploi, force est de reconnaître qu’à travers nos initiatives locales, nous créons des emplois, disons plutôt des activités soutenables, durables et riches de sens, véritables alternatives à l’emploi salarié et réponse pertinente au chômage...

 

*Suite de l'article sur reporterre

 

 

 

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6 mai 2015 3 06 /05 /mai /2015 14:39

 

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Solidarités

A Lille, les ex-SDF relogent les SDF

par

 

 

 

En deux ans, le Collectif des SDF de Lille a relogé 157 sans-abris. Sans subvention ni local, cette association fondée par trois ex-SDF cherche des propriétaires qui acceptent de louer leur appartement à des sans-abris, pour aider les exclus parmi les exclus à reprendre pied. Et faire en sorte, qu’à leur tour, ils puissent aider d’autres à s’en sortir.

« En fait, il faut savoir enfoncer des portes. J’ai su le faire pour moi, alors pourquoi ne pas le faire pour les autres ? » Gilbert Pinteau a connu la rue à deux reprises. Ces dix années sans domicile fixe lui ont laissé le temps de saisir toutes les limites des structures traditionnelles d’accueil : manque de places dans les centres d’hébergement, entrée interdite aux animaux, liste d’attente longue comme le bras pour prétendre à un logement social…

Après avoir claqué la porte d’un centre d’hébergement en 2011, il décide de s’en sortir seul avec ses faibles moyens (RSA et allocation adulte handicapé) en réussissant à convaincre un propriétaire de lui louer son appartement. Il a pour cela fait valoir son accès au Fonds de solidarité pour le logement (FSL), qui apporte une garantie au propriétaire sur le versement des loyers.

« Logée, la personne pourra affronter ses autres problèmes »

A peine sorti de la rue, il a fondé, avec deux autres ex-sans-abris, le Collectif des SDF de Lille. Objectif : appliquer à d’autres la recette qui a fonctionné pour lui. C’est à dire, dans l’ordre : faire valoir leurs droits, trouver un propriétaire qui joue le jeu, puis, une fois la personne installée dans son appartement, faire la demande d’un logement social. « Le passage par le parc privé est une passerelle vers le parc social », explique-t-il, en rappelant qu’à Lille, le temps d’attente avant d’obtenir un logement social est, en moyenne, de 13 mois.

Un délai qui peut s’allonger considérablement pour un homme seul, les communes privilégiant souvent les familles ou les jeunes couples. « L’un des arguments de l’administration, c’est souvent de dire que telle personne n’est "pas prête" pour accéder à un logement. Nous, on pense l’inverse : c’est une fois qu’elle est logée que la personne pourra affronter ses autres problèmes. »

En deux ans, le collectif, devenu association, a logé 157 personnes. Celles-ci ont pu bénéficier d’un suivi pendant 3 ou 6 mois pour stabiliser leur situation, reprendre contact avec leur famille… Le collectif s’assure aussi que les loyers sont bien versés, ce qui a permis de gagner la confiance des propriétaires. « Au départ, on essuyait 90 % de refus. Maintenant, on est autour de 30 %. Ce qui est génial, c’est qu’on s’aperçoit que ces gens payent vraiment leur loyer. Et ils sont souvent heureux de pouvoir le faire. »

« Je leur dis les choses en face »

Les personnes aidées peuvent ensuite, à leur tour, aider l’association en devenant « travailleur-pair ». C’est l’une des forces de l’association : la forte implication d’ex-SDF, notamment lors des maraudes. De ce fait, « les rapports n’ont rien à voir. Les gens se confient beaucoup plus facilement, il y a une confiance immédiate », constate Arnaud, un travailleur social qui a pu être embauché grâce aux premières subventions touchées en fin d’année dernière.

Les résultats obtenus sont désormais reconnus aussi bien par les autorités que par les (ex-) SDF. Gilbert Pinteau a été désigné pour défendre les droits de ceux-ci au sein du Conseil consultatif des personnes accueillies. Ce qui lui permet de ruer dans les brancards pour remuer l’administration… « J’ai une grande gueule. Que ce soit un SDF ou un préfet, je dis les choses en face », explique-t-il, regrettant que « l’État ne réfléchisse qu’avec des chiffres ».

Son seul calcul est le suivant : un SDF = un logement à trouver. « La situation de chacun, je m’en fous. Chaque personne doit avoir un toit », assène-t-il. Pour lui faire toucher de près la réalité du terrain, il a par exemple réussi à emmener avec lui le préfet de Lille lors d’une maraude, « sous la neige, fin décembre. Il a vu des situations de détresse qu’il ignorait complètement, ça a changé son regard sur la question. Mais un mois après, il a été muté… »

La démarche de Gilbert Pinteau fait des émules. Quand nous le rencontrons, le 19 mars, il est à Marseille. Il est venu partager son expérience avec des personnes qui souhaitent s’inspirer de son travail pour faire respecter les droits des SDF dans leur département. « L’idée, ce serait que des associations comme la nôtre se créent un peu partout. On n’a pas la prétention d’être les meilleurs, mais le travail qu’on fait, les autres ne le font pas. » Vers 16 heures, ce jour-là, son téléphone portable se met à sonner. Après avoir raccroché, il arbore un large sourire : « On vient de loger une personne de plus ! Voilà, je suis content ! »

Nicolas Bérard (L’âge de faire)

- Pour aider l’association : Collectif des SDF de Lille, 194/1 boulevard Victor Hugo, 59 000 Lille – 06 46 42 90 25 - collectifdessdfdelille@gmail.com

Photos :
- Une : CC Peter
- Gilbert Pinteau par L’Age de Faire

Cet article est tiré du numéro d’avril 2015 du journal L’âge de faire, partenaire de Basta !. Vous pouvez retrouver le sommaire du numéro sur cette page.

 

 

Source : http://www.bastamag.net

 

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3 mai 2015 7 03 /05 /mai /2015 17:37

 

Source : http://rue89.nouvelobs.com

 

 

Arduino 03/05/2015 à 19h33
« Les gens nous disent : “On peut imprimer une maison.” Mais non »
Rémi Noyon | Journaliste Rue89

 

 

Ces bidouilleurs du numérique ambitionnent de changer le monde. Politiques et entreprises sentent la bonne affaire. Mais c’est un peu plus compliqué. Reportage.

 

Un exposant à côté d’un robot présenté à la Maker Faire Paris, le 3 mai 2015 (Rémi Noyon/Rue89)

A première vue, cela ressemble à un rassemblement hétéroclite d’artistes allumés (), d’ingénieurs et de passionnés de robotique (« Les tendons, ce sont des ressorts d’essuie-glace ? »).

Il y a l’anecdotique – un bâtonnet équipé de capteurs qui permet de ne pas rater ses cocktails – et le plus sérieux – un concentrateur solaire pour produire de l’électricité.

Dans les coins, des barbus jargonnent allègrement. Un étudiant en informatique s’enthousiasme devant un bras robotique construit avec des pièces récupérées : « C’est magnifique, épique, dément. »

Ce sont des « makers », des bidouilleurs du numérique. Ils aiment l’« Open Hardware », les imprimantes 3D et le tutoiement. Ce dimanche, je suis allé faire un tour à la « Maker Faire », dans un coin de la foire de Paris. Ce mouvement, très vivace aux Etats-Unis, est le prolongement « numérique » du « Do It Yourself » (DIY).

A la Maker Faire, à Paris, le 3 mai 2015 (Rémi Noyon/Rue89)

Il paraît que se joue là une nouvelle révolution industrielle. La secrétaire d’Etat au Numérique, Axelle Lemaire, est passée dire bonjour et a pris quelques photos. En plaisantant, elle a redit qu’il faudrait organiser une « Maker Faire » à l’Elysée. Certains parlent de se réconcilier avec la technologie, d’autres n’ont à la bouche que les mots « relocalisation » et « rematérialisation ». Et le cabinet Deloitte fait des études économiques aux titres grandiloquents : « Le futur de la production ».

« Personnalisation de masse »

A deux pas d’une sculpture qui s’allume lorsque des visiteurs tweetent avec le hashtag de l’évènement (#mfp15), je tombe sur Pierre-Emmanuel, un sympathique gaillard, qui commence à fatiguer, derrière ses deux imprimantes 3D. Derrière lui, une bannière l’identifie comme donnant dans l’« artisanat numérique ».

Pierre-Emmanuel, derrière son stand, à la Maker Faire, le 3 mai 2015 (Rémi Noyon/Rue89)

Le jeune homme a écrit un mémoire [PDF] quasi philosophique sur le mouvement Maker – « De l’artifice du besoin à la réappropriation nécessaire de nos désirs » (et pourtant, il n’avait « pas pris de drogue ce jour-là »)  :

« Les années 2000 ont vu de vastes mouvements de délocalisation. Les imprimantes 3D peuvent favoriser une localisation de proximité. Des micro-unités de production, sur le modèle des Fablabs. »

C’est (presque) un vieux thème. L’idée que l’imprimante 3D permettra des productions localisées et personnalisées. C’est à la fois la « fabrication distribuée » et la « personnalisation de masse ». On retrouve là des visions utopistes du futur (de petites unités de production décentralisées, la fin du gaspillage, etc.), mais aussi une modalité de l’économie, qui n’est pas sans rappeler la fameuse maxime de Confucius :

« Il vaut mieux proposer à un pauvre de lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson. »

Il est d’usage de citer le philosophe André Gorz et son texte « La sortie du capitalisme a déjà commencé » [PDF] :

« Les outils high-tech existants ou en cours de développement (...) pointent vers un avenir où pratiquement tout le nécessaire et le désirable pourra être produit dans des ateliers coopératifs et communaux ; où les activités de production pourront être combinées avec l’apprentissage et l’enseignement, avec l’expérimentation et la recherche. »

Le kit pour fonder une civilisation

Pile dans cette veine « utopiste », voici le stand du projet Open Source Ecologie. Venu des Etats-Unis, il a pour but de développer un « global village construction set » (GVCS) : 50 machines en kits dont les plans sont en ligne, réutilisables et améliorables par tout le monde, pour « répondre aux besoins primaires d’un village soutenable et autonome ». Une sorte de meccano pour fonder une nouvelle civilisation.

 

Oriane, 28 ans, fait la liste des avantages immédiats : « Cela limite le gaspillage, l’obsolescence programmée. »

Je me dis qu’on n’est parfois pas très loin du « solutionnisme technologique », l’idée que la technologie peut résoudre « facilement » des problèmes sociaux.

Je tombe ainsi sur un designer sympathique, fraîchement sorti d’école, qui tripote des cactus dans des prototypes en plastique. La brochure qui traîne sur la table fait frissonner :

« Nous travaillons sur les cyborgs végétaux destinés à augmenter les plantes et leur donner de nouveaux usages et de nouveaux comportements. »

 

Pierre-Louis et le prototype de « plante connectée », le 3 mai 2015 (Rémi Noyon/Rue89)

 

Des plantes connectées... Le gentil designer (il s’appelle Pierre-Louis) me renseigne :

« La base robotique est équipée de capteurs – humidité, luminosité, richesse du sol. La plante est montée sur des roues. La base va traduire les besoins de la plante et la plante va se déplacer. On peut imaginer que le système repère les zones les plus polluées de la ville et que les plantes convergent vers cette zone pour en absorber le CO2. »

Dans le même genre de réponse simple à un problème complexe, il y a les Balloons, dont l’idée semble altruiste, mais dont on voit vite les dérives : des ballons qui s’allument chez vos grands-parents, d’une simple pression sur votre smartphone, pour montrer que vous pensez à eux. Plus besoin de téléphoner !

On n’imprime pas encore des maisons

Comme beaucoup, ces designers espèrent suivre la trajectoire suivante : un prototype (en open source) est facilement réalisé grâce à la démocratisation des outils. Il est présenté dans des salons, puis ces promoteurs lancent une campagne de cofinancement sur des plateformes comme Kickstarter ou Ulule. S’ils réunissent les fonds nécessaires, la production peut commencer. C’est le mouvement que suit le PancakeBot, une imprimante à crêpes...

Mais en dix ans d’existence (surtout aux Etats-Unis), le mouvement « maker » a eu le temps de décanter et de séparer l’utopique du réalisable. Ainsi, l’idée que chacun pourra produire de chez soi (ou près de chez soi) est pour l’instant un fantasme. L’utilisation d’une imprimante 3D demande des compétences de modélisation 3D et l’on reste dans de petits objets en plastique usiné. On peut aller plus loin en se servant de machines « traditionnelles » (perceuse à colonne, découpe laser, etc.), mais cela demande de l’appétit et du temps.

 

La statue lumineuse à l’entrée de la Maker Faire, le 3 mai 2015 (Rémi Noyon/Rue89)

 

Guilhem Peres, cofondateur d’eMotion Tech, une start-up toulousaine qui commercialise de petites imprimantes 3D, surtout pour les profs de technologie, pense que ce mythe ne perdure que dans le grand public :

« Les gens viennent nous voir pour nous dire : “On peut imprimer une maison comme en Chine.” Mais non. »

Le porte-parole non officiel du mouvement « maker » en France est un certain Bertier Luyt, qui a fondé le FabShop en Bretagne. C’est un grand type mince, à la voix cassée par les interviews. Je m’attendais à un bonhomme persuadé qu’il allait tout bousculer, mais il est plutôt mesuré :

« Les imprimantes 3D sont avant tout des machines de prototypage. »

Pierre-Emmanuel nuance de même :

« Nous sommes encore un peu tôt en terme de maitrise de la technologie pour tout faire et pour que des assiettes produites dans un FabLab à côté de chez vous soient compétitives par rapport à celles de Monoprix. »

Sus à la boîte noire

L’essentiel est peut-être ailleurs. Dans une ambition plus modeste : détricoter la technologie, la démystifier. C’est pour cela que Guilhem Peres tient à vendre ses imprimantes 3D en kit :

« La vendre assemblée serait une hérésie. »

Cet « esprit bidouilleur », qui passe aussi par le partage de plans et de « trucs » en ligne, permettrait de réconcilier le grand public avec la technologie. De rentrer plus finement dans les enjeux posés par le numérique qu’avec une attitude purement « technosceptique » ou « technoenchantée ». Il faut apprendre à coder pour décoder.

 

Le stand des fers à souder, à la Maker Faire, le 3 mai 2015 (Rémi Noyon/Rue89)

Casquette sur la tête, manettes dans les mains, Gaël Langevin s’emploie à développer un robot en open source. La carcasse est fabriquée grâce à une imprimante 3D, le programme est aussi librement disponible sur Internet :

« Le but est de changer l’état d’esprit sur la robotique. S’assurer que les gens ne vont pas voir débarquer des robots de grandes entreprises et ne pas comprendre ce qui est derrière. Cela pourrait aussi permettre d’éviter certaines dérives. »

Mais n’est-ce pas à destination des « happy few » ?

« Pas forcément. Un prof de technologie peut s’emparer d’un petit module – le doigt, par exemple – et le faire fabriquer à ses élèves. »

Hugo est biologiste de formation. Il s’occupe du BioHackLab, à Brest :

« Dans la biologie, on rencontre la même problématique : l’appropriation du savoir avec le brevetage du vivant. A terme, des entreprises bidouilleront des humains. Il va y avoir de l’eugénisme. Mon but est que les gens ne soient pas démunis, comprennent les implications. Cela passe, par exemple, par la démonstration de l’extraction de gènes. »

Une imprimante 3D à la Maker Faire, le 3 mai 2015 (Rémi Noyon/Rue89)

Eloge du fer à souder

L’autre tendance qui semble animer les gens présents, c’est la joie de mettre la main dans la matière, de souder, de découper, de manipuler. Cela n’est pas sans faire écho à l « Eloge du carburateur », de Matthew Crawford, que certains connaissent bien sur le salon (et que des riverains de Rue89 citent régulièrement).

Ce « philosophe col bleu » remet à l’honneur le travail manuel face aux « services » dématérialisés. Les « Makers » redonnent ainsi de la matérialité à du virtuel.

Hugo :

« On a fait un aller-retour. Du virtuel, on repasse au matériel, au hardware. Et avec le biohack, nous allons encore plus loin, nous repartons carrément vers le vivant. »

La cofondatrice des « Maker Faire », Sherry Huss, jette un oeil à des hordes de gamins qui se disputent des fers à souder.

« Je pense que le monde manque d’ingénieurs. C’est aussi un moyen de donner envie. »

Où sont les babas ?

A regarder les exposants, je ne peux pas m’empêcher de penser à la fameuse mythologie des « garages ». Ces endroits de créativité qui ont donné forme à des groupes comme Apple ou Google, bien éloignés des valeurs baba cools.

D’abord, il n’y a rien de nouveau. C’est le repackaging d’un plaisir, d’un hobby qui existe depuis des années : bricoler. Surtout, même si les bidouilleurs affichent souvent un esprit « non commercial », les grandes entreprises ne sont jamais loin.

 

La « robotic hand » de Vladimir Kadir, à la Maker Faire, le 3 mai 2015 (Rémi Noyon/Rue89)

 

Ainsi, Microsoft fait la promotion de ses initiatives « ouvertes » annoncées le 29 avril et Leroy Merlin du « TechShop » qu’il compte ouvrir à la fin de l’année, en région parisienne.

Simon, l’un des membres de Leroy Merlin, explique :

« L’idée est de donner l’accès à un parc avec beaucoup d’outillage. Un peu comme un club de gym. On pourra dire aux clients de Leroy Merlin : plutôt que d’acheter votre mobilier, achetez les matériaux et venez le faire vous-même. C’est quand même plus satisfaisant. »

Il est plutôt amusant de voir Leroy Merlin vanter la production quasi artisanale de meubles...

Ce sera comme le bio ou le développement durable, pense Gaël Langevin : tout le monde va se réclamer de l’« open source » – gouvernements et entreprises.

Pour certains, ce ne sera que du vernis. Pour d’autres, une nouvelle manière de travailler. Et il y aura les puristes, qui crieront à la dénaturation.

 

 

Source : http://rue89.nouvelobs.com

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