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20 février 2014 4 20 /02 /février /2014 16:04

 

 

Source : bastamag.net

 

 

 

Transition énergétique

Construire soi-même son éolienne, mode d’emploi

par SideWays 20 février 2014

 

 

 

 

Fabriquer une éolienne, est-ce possible ? Des associations proposent des guides pratiques, des stages ou des chantiers participatifs afin d’apprendre à construire soi-même son éolienne. L’intérêt de la démarche : diffuser ce savoir, réduire les coûts et permettre aux particuliers de réparer eux-mêmes leur installation en cas de problème. Reportage à Henripont, en Belgique, lors d’un stage participatif de construction d’éolienne organisé par l’association Tripalium.

Mélanie et Aurélien, un jeune couple de Moselle, vivent dans une petite maison en bois. Pour des raisons pratiques et économiques, ils souhaitent devenir autonomes en électricité. Après de nombreuses recherches, ils se rendent compte que c’est plus compliqué qu’ils ne le pensent et qu’il faut éviter les nombreuses arnaques dans ce secteur (lire notre enquête : Éoliennes domestiques : comment les pouvoirs publics encouragent une vaste escroquerie). Ils décident de participer à un stage d’auto-construction d’éolienne avec l’association Tripalium.

Fondée en 2007, cette association propose régulièrement des stages d’auto-construction d’éolienne ouverts à tous. Que l’on soit manuel ou non, tout le monde peut participer et apprendre les différents métiers nécessaires à sa construction : travail du bois, du métal et de l’électricité. Pendant un stage d’une semaine, une ou deux éoliennes sont fabriquées par le groupe. Mélanie et Aurélien ont participé au stage organisé à Henripont, un petit village belge situé à une trentaine de kilomètres de Bruxelles :

 

 

Des personnes ayant suivi un ou plusieurs stages avec l’association Tripalium ont eux-même commencé à organiser des formations. C’est le cas des membres de l’association BlueEnergy à Paris, par exemple. Pour Tripalium, il ne s’agit nullement de concurrence, bien au contraire, car tous contribuent à atteindre le même objectif : partager les savoirs pour permettre à chacun de se réapproprier son énergie.


Ce reportage (avec davantage de photos, interviews, vidéos) est publié sur le site SideWays, web-série documentaire présentant des initiatives solidaires, positives et originales. Des initiatives qui sont « des idées pionnières ou bien des remèdes au système actuel, dans lequel de moins en moins de personnes se retrouvent », expliquent les initiateurs du projet, Hélène Legay et Benoit Cassegrain de l’association Contre-courant.

Chaque épisode se décline sous un même format : une vidéo de 5 min, un article multimédia et un espace de discussion avec les protagonistes et les auteurs.

Pour en savoir plus : le site de SideWays

 

 


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Source : bastamag.net

 

 

 

 

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20 février 2014 4 20 /02 /février /2014 15:45

 

Source : www.mediapart.fr

 

Ukraine : une centaine de morts dans de nouveaux affrontements jeudi

|  Par La rédaction de Mediapart

 

 

Alors qu'une délégation européenne est à Kiev pour tenter de trouver une solution politique à une situation devenue incontrôlable, de nouveaux affrontements jeudi matin ont fait une centaine de morts près de la place de l'Indépendance de la capitale. La situation heure par heure.

La trêve proposée par le pouvoir n'aura donc pas vu le jour. Le centre-ville de Kiev est de nouveau jeudi le théâtre de violents affrontements entre manifestants et policiers anti-émeute, alors que la présidence reçoit une délégation européenne composée de plusieurs ministres des affaires étrangères. Les affrontements, avec tirs à balles réelles, ont déjà fait 100, selon le chef du service médical de la place Maïdan. Les cadavres ont été découverts devant la poste centrale et dans les halls d'hôtels devenus des hôpitaux de fortune.

Accusée par l'opposition de tirer sur son peuple, la présidence ukrainienne, qui reçoit actuellement les ministres des affaires étrangères allemand, français et polonais, a affirmé que « des dizaines de policiers » ont également été tués, accusant des snipers de l'opposition de se livrer à des tirs isolés : « Ils sont passés à l'offensive. Ils fonctionnent en groupes organisés. Ils utilisent des armes à feu, notamment des fusils de snipers. Ils tirent pour tuer. » Des propos non corroborés par d'autres sources. Amnesty International affirme de son côté que des snipers sont présents, mais du côté des forces de l'ordre.

16H15 - Kiev : Les ministres des affaires étrangères allemand, français et polonais sortent d'une réunion de plusieurs heures avec le président ukrainien Ianoukovitch. La délégation européenne doit désormais rejoindre l'opposition pour de nouveaux pourparlers. Les affrontements sont toujours aussi violents autour de la place Maïdan. L'AFP et Le Monde ont confirmé la mort de plus de 100 manifestants lors des violences de jeudi. 

 

Laurent Fabius         @LaurentFabius

Après 5 heures de discussion avec Viktor Ianoukovitch, nous allons rencontrer à nouveau les trois leaders de l'opposition

 

15H20 - Kiev : L'Union européenne étudierait un embargo sur les armes et le matériel utilisés pour la répression. Ces mesures de rétorsion pourraient également s'accompagner de sanctions ciblées contre les responsables du pouvoir. Washington annonce avoir interdit de visas une vingtaine de hauts responsables ukrainiens et envisage un gel de leurs avoirs économiques.

15H00 - Kiev : Citant le chef du service médical de la place Maïdan, Oleg Musi, le correspondant de CNN annonce que les affrontements de jeudi ont déjà fait «100 morts et 500 blessés ».

14H00 - Kiev : Le premier ministre russe Dmitri Medvedev exprime son soutien à Viktor Ianoukovitch : « Il faut que le pouvoir en exercice en Ukraine soit légitime et efficace (...) Le pouvoir doit se concentrer sur la défense des gens, des forces de l'ordre qui préservent les intérêts de l'État. »

13H55 - Kiev : La chancelière allemande, Angela Merkel, presse le président ukrainien, Viktor Ianoukovitch, d'accepter une médiation internationale entre le gouvernement et l'opposition. « Chercher à gagner du temps ne ferait qu’alimenter un peu plus le conflit », a déclaré un porte-parole d’Angela Merkel dans un communiqué.

12H55 - Kiev : Le bilan des affrontements s'alourdit. Selon plusieurs sources citées par l'AFP, au moins 50 cadavres ont été découverts.

 

 

12H50 - Kiev : Le maire de Kiev, Vladimir Makeenko, annonce sa démission, dénonçant un « bain de sang » dans la capitale.

12H45 - Kiev : Le ministre russe des affaires étrangères, cité par le Guardian, critique la promesse de sanctions de l'UE, parlant de chantage. Son porte-parole, Alexander Lukashevich, estime dans un communiqué que les menaces ne feraient qu'aggraver la situation.

12H30 - Kiev : Les blessés affluent dans des hôpitaux de fortune et les halls de bâtiments aux mains des manifestants pro-européens. Plusieurs dizaines de personnes touchées par des tirs de balles et l'explosion de grenades assourdissantes, selon Reuters.

 

Voir l'image sur Twitter

Bloody hell, literally, in Ukraine hotel lobby that was turned into makeshift hospital for the protesters

 

11H20 - Kiev : Les Berkout, les forces de police anti-émeute armées de kalachnikov, de bombes lacrymogènes et de grenades assourdissantes, tentent de reprendre la place “Maïdan” aux manifestants. L'envoyé spécial du Monde a retrouvé des douilles et des goupilles de grenades utilisées par les policiers contre les manifestants armés de battes et boucliers.

 

Voir l'image sur Twitter

Restes des balles de Kalashnikov et de grenades utilisées ce matin par la police. Tirs pour tuer.

 

11H15 - Kiev : Les forces de l'ordre ont lancé une contre-offensive sur la place Maïdan. L'AFP dénombre officiellement une dizaine de morts après les 28 recensés mercredi. Selon l'organisation internationale Amnesty international, plusieurs snipers de la police ont été positionnés sur le toit des immeubles entourant la place “Maïdan” pour tirer sur l'opposition.

11H05 - Kiev : Le pouvoir ukrainien impute les violences du matin aux opposants. « Ils sont passés à l'offensive. Ils fonctionnent en groupes organisés. Ils utilisent des armes à feu, notamment des fusils de snipers. Ils tirent pour tuer », écrit la présidence dans un communiqué. « Le nombre de morts et de blessés parmi les policiers se chiffre en dizaines », ajoute la présidence sur son site internet.

11H00 - Kiev : Les manifestants reprennent les barricades de la place “Maïdan” et se réarment avant l'offensive des forces anti-émeute. Planches de bois, métaux, meubles et poubelles permettent aux manifestants de se protéger d'un assaut des forces de police pour leur reprendre la place de l'Indépendance.

09H00 - Kiev : Dix corps découverts après le premier assaut des manifestants. Les manifestants les ont recouverts de couvertures dans un recoin de la place, théâtre d'une recrudescence de violences entre manifestants et policiers. 

09H00 - Kiev : Les ministres des affaires étrangères allemand, français et polonais arrivent à Kiev pour rencontrer le président, Viktor Ianoukovitch, et trouver une sortie de crise au conflit. Ils doivent également rencontré les représentants de l'opposition.

 

Voir l'image sur Twitter

, earlier today: FM @LaurentFabius @sikorskiradek arrive at the office of Pres.

 

08H15 : Des centaines de manifestants chargent le cordon des policiers anti-émeute sur la place Maïdan à Kiev, reprenant le contrôle du centre névralgique de la capitale. La trêve proposée après une nuit de violence, qui a fait 28 morts, prend officiellement fin.

Pour suivre la situation en direct dans la capitale :

 

 


Source : www.mediapart.fr

 


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20 février 2014 4 20 /02 /février /2014 15:29

 

Source : rue89.nouvelobs.com

 

 

Taisez-vous 19/02/2014 à 18h32
Pendant ce temps-là, à Sotchi : arrestations, sportifs muets, CIO ravi
Clément Guillou | Journaliste Rue89
 
  • Avant les JO : « C’est un scandale Sotchi, magouille, catastrophe environnementale, homophobie d’Etat, on attend quoi pour boycotter ? »

 

Sur Rue89 comme ailleurs. J’adore les Jeux olympiques, surtout le biathlon, mais faisons le point sur ce qui s’est passé en marge des épreuves olympiques depuis deux semaines.

3 février : arrestation du militant écologiste Evgueni Vitichko

L’auteur d’un rapport sur les dégâts causés à l’environnement par les Jeux de Sotchi est accusé d’avoir juré à un arrêt de bus – délit puni par la loi (qui appelle ça « légère insolence », article 20.1 du code pénal) –, dans une ville proche de Sotchi. Un citoyen l’aurait entendu et serait allé porter plainte.

La même mésaventure est arrivée à plusieurs militants de la région dans les semaines précédant les Jeux. Cette arrestation survient à la veille de l’arrivée de la flamme olympique dans la capitale régionale, Krasnodar, et de quantité de journalistes à Sotchi. Elle permet aussi d’empêcher l’activiste d’assister à un procès en appel prévu le 13 février à Krasnodar.

13 février : Evgueni Vitichko est condamné en appel à 3 ans d’incarcération dans un camp pour « vandalisme »

L’affaire remonte à 2012 : à l’époque, il avait tagué « la nature est à tout le monde » sur une barrière de la résidence d’été du gouverneur régional. Selon les associations écolos, cette palissade était illégale.

Vitichko a depuis entamé une grève de la faim. Le CIO (Comité international olympique) est régulièrement interrogé sur son cas. Il répond :

« Cela n’a pas de lien avec les Jeux olympiques. »

16 février : arrestation d’une personnalité italienne transgenre à Sotchi

En faisant la queue pour acheter des billets pour un match de hockey sur glace, elle agitait un drapeau portant l’inscription russe : « Etre gay, c’est OK ».

Vladimir Luxuria, actrice, présentatrice de télévision et ancienne députée, sera relâchée quelques heures plus tard, dans la nuit de dimanche à lundi, sur intervention de la diplomatie italienne.

La police de Sotchi dit n’avoir eu aucun Italien en garde à vue et le maire de la ville dit n’avoir aucune information à ce sujet. Commentaire du porte-parole du CIO :

« Nous demandons aux gens de se plaindre ailleurs que dans le parc olympique et sur les sites olympiques. »

17 février : arrestation et condamnation d’un soutien de Evgueni Vitichko

Il s’est écoulé trois minutes entre l’arrivée de cet homme, David Khakim, tenant une banderole, sur une place centrale de Sotchi, et son arrestation. Il demandait la libération du militant écologiste.


David Khakim le 17 février 2014 (David Goldman/AP/SIPA)

Les manifestations solitaires sont autorisées en Russie mais, en vertu d’une loi d’exception, pas sans autorisation pendant les Jeux olympiques, et sur un lieu éloigné des sites olympiques. L’audience de David Khakim s’est tenue à huis clos.

Le même jour, manifestation devant l’ambassade américaine à Moscou contre l’arbitrage du match Russie - Etats-Unis en hockey sur glace. La police n’est pas intervenue.

18 février : deux membres des Pussy Riot sont arrêtées dans les rues de Sotchi

Elles étaient sur place depuis le 16 février. Elles sont accusées d’avoir commis un vol de sac à main dans un hôtel. Plusieurs journalistes et activistes sont également interpellés.


Des membres du groupe punk Pussy Riot et un policier le 19 février 2014 (Morry Gash/AP/SIPA)

Les chanteuses sont relâchées trois heures plus tard et échappent à une condamnation. A la sortie du tribunal, devant la presse mondiale, elles chantent leur dernier morceau « Poutine va t’apprendre à aimer la patrie ». Les Pussy Riot affirment être suivies depuis leur arrivée à Sotchi et avoir été maltraitées par les policiers.

Commentaire du porte-parole du CIO :

« Ce n’était pas dans le cadre d’une manifestation contre les Jeux olympiques, donc cet incident n’est pas notre problème. »

19 février : les Pussy Riot molestées par des gardes cosaques

 

 

Les Pussy Riot prises à partie par des Cosaques à Sotchi - vidéo du quotidien britannique The Telegraph

Six membres des Pussy Riot sont molestées par des Cosaques, venus grossir les rangs des forces de sécurité russes pendant les Jeux olympiques. Elles s’apprêtaient à chanter à Sotchi devant un mur peint aux couleurs des Jeux olympiques.

Le silence forcé des athlètes

Côté athlètes, c’est la même chose. Quelques récriminations avant. Place à la compétition pendant. Les athlètes défenseurs de la cause LGBT n’ont pas souhaité se manifester pendant les Jeux – seul le bobsleigh australien a affiché le logo de « Principle 6 », une campagne de défense des droits LGBT, qui rappelle le principe de non-discrimination inscrit dans la charte olympique. Saluons aussi ce courageux snowboardeur russe, qui a concouru sur une planche représentant les Pussy Riot.

Le nouveau président du CIO, Thomas Bach, est resté dans son rôle : il a découragé les athlètes de se manifester, demandant que toute opinion politique se résume aux conférences de presse. Mais personne n’a envie d’embêter les athlètes avant ou après leur compétition avec ce genre de questions.

Sur Instagram, le snowboardeur de Toronto Michael Lambert a résumé ainsi son état d’esprit pendant sa conférence de presse :

« La question, c’est : est-ce que je souris et je hoche la tête ou est-ce que je dis la vérité ?

L’absence de toute forme de recyclage dans le village olympique. La qualité catastrophique des bâtiments où les fenêtres se fissurent, la destruction des rivières alentour, la foule de camions qui tournent au ralenti sans raison aucune, la fumée de pot d’échappement qui émane de la flamme olympique.

Il n’y a pas moins durable dans mon esprit. 80% des constructions ne serviront plus jamais. Meilleure question du jour : “Certains disent que ce sont des ‘Jeux parfaits’, qu’en pensez-vous ?” »

« Très bonne atmosphère »

Le CIO a également refusé aux athlètes ukrainiens de porter un brassard noir mercredi au lendemain d’une nuit de violences à Kiev.

Il a, enfin, interdit aux sportifs de porter un autocollant en hommage – comme à chaque compétition – à la figure du ski acrobatique Sarah Burke, disparue en 2012 à l’âge de 29 ans. Les compétitions ne sont « pas le bon endroit pour ça ».

Tout se passe comme Thomas Bach l’avait prévu :

« Il y a toujours des discussions politiques avant les Jeux, nous avons quelques motifs d’inquiétude mais je crois que les gens savent, dans le monde entier, qu’il s’agit de sport et je suis confiant dans le fait que nous aurons donc une très bonne atmosphère. »

Suffit de se taire.

 

 

Source : rue89.nouvelobs.com

 

 

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 21:32

 

Source : www.lemonde.fr

 

Des antifascistes protestent contre le candidat FN à Sciences Po

Le Monde.fr | 13.02.2014 à 17h58 • Mis à jour le 13.02.2014 à 18h43

 

 


En raison de l'irruption de manifestants antifascistes, les accès aux locaux de Sciences Po, dans le 7e arrondissement parisien, ont dû être fermés alors que s'y tenait un débat opposant les principaux candidats à la mairie de Paris. Plusieurs dizaines de CRS ont été dépêchés sur place, des échauffourées ayant eu lieu avec le service de sécurité de l'Institut d'études politiques.

 

 

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Les grilles sont bloquées. L'accès au 27 est fermé.

 

Fatima Elo @FatiElo

Irruption violente des antifascistes à Sciences Po. Bagarre avec la sécurité http://vine.co/v/M7qaaEbD7BZ  

 

Les manifestants s'opposaient à la venue du candidat Front National Wallerand de Saint-Just. Une banderole portant « Vos idées tuent. On n'oublie pas » a été déployée à la fenêtre de l'amphithéâtre dans lequel se tenait le débat, en référence à la mort de Clément Meric, étudiant de Sciences Po mort en juin 2013 à la suite d'une rixe avec des skinheads, sympathisants de groupuscules d'extrême droite.

 

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grand oral des candidats a la mairie de Paris a Sciences Po! réaction des étudiants pour le

 

 

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Des manifestations antifascistes se tiennent à Sciences Po en marge de la venue de Saint Just.

 

Outre le candidat FN, ce « Forum des municipales », organisé par Le Huffington Post et Sciences Po TV, accueillait les candidats Anne Hidalgo (PS), Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP), Danielle Simonnet (PG) et Christophe Najdovski (EELV).

 

Source : www.lemonde.fr

 

 


 

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 21:18

 

Source : www.lemonde.fr

 

Comprendre l’affaire Dassault en 3 minutes

Le Monde.fr | 19.02.2014 à 18h02 • Mis à jour le 19.02.2014 à 20h28 | Par Simon Piel, Jean-Guillaume Santi, Jules Grandin et Henri Olivier (Infographie)

 

 


Eclairage

Le sénateur UMP de l'Essonne a été placé en garde à vue mercredi dans le cadre de l'information judiciaire ouverte pour « abus de bien sociaux », « corruption » et « achat de votes ».

Au cœur de l'affaire Dassault, un système présumé d'achat de votes qui aurait vu transiter pas moins de 7 millions d'euros selon les magistrats en charge du dossier.

Comment fonctionnait ce système ? Qu'est-ce qui a amené la justice à enquêter sur Serge Dassault ?

 

Source : www.lemonde.fr

 


 

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 16:01

 

 

Source : www.mediapart.fr

Wikileaks harcelé par les agences de renseignements

|  Par La rédaction de Mediapart

 

 

L'organisation internationale dirigée par Julian Assange fait l'objet d'intenses pressions et d'une surveillance élaborée, selon les documents de la NSA révélés par l'ancien consultant Edward Snowden.

Les agences de renseignements américaine et britannique se livrent à un espionnage et une traque systématique des militants, hackers et lanceurs d'alertes de Wikileaks et autres organisations de protection des libertés publiques, révèle le site spécialisé The Intercept, sur la foi de documents révélés par l'ancien consultant de la NSA, Edward Snowden.

Les documents dévoilent un large système d'espionnage visant à identifier les sources et les collaborateurs de M. Assange ainsi que le « réseau de militants qui soutiennent WikiLeaks ». Les documents révèlent également les échanges internes de la NSA et du GCHQ (agence de renseignements britannique) sur le ciblage du site de partage de fichiers comme The Pirate Bay ou de collectifs d'hacktivistes tels que les Anonymous.

Un document classifié montre que le GCHQ a utilisé son système de surveillance pour espionner secrètement les internautes qui consultaient le site de Wikileaks : en pénétrant sur le réseau de la fibre optique, qui constitue l'épine dorsale du réseau internet, l'agence britannique a été en mesure d'identifier et collecter toutes les adresses IP des visiteurs, et ce, en temps réel.

Lire la suite sur le site The Intercept

 

 

Source : www.mediapart.fr

 

 


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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 15:27

 

Source : energie-climat.greenpeace.fr

 

nergie / Climat | le 19 février 2014

Action à l’Élysée : Mme Merkel et M.Hollande doivent rejeter les énergies du passé !  

 

 

 

Ce matin à 6h30, quelques heures avant un Conseil des ministres franco-allemands, dix militants de Greenpeace ont déversé, à l’aide d’un camion, cinq tonnes de charbon devant le palais de l’Elysée. Le camion est aussi chargé de déchets nucléaires : deux cuves contenant 2 000 litres d’eau contaminée au tritium. Les militants sont toujours sur place avec une bannière de cinq mètres portant le message : “La transition en Europe, ici ! Maintenant !”.

 

 

crédit : Greenpeace / Pierre Baelen

crédit : Greenpeace / Pierre Baelen

 

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@Elysee ce matin : Merkel & Hollande doivent quitter les énergies du passé !


Cette eau livrée aujourd’hui, a été prélevée dans la nappe phréatique sous le Centre de Stockage de la Manche, en 2006 et 2011. Voici les résultats d’analyse effectuées par l’ACRO (Association de Contrôle de la Radioactivité dans l’Ouest) :
Eaux tritiées prélevées en mai 2006 : activité de 15000 Bq/L lors du prélèvement. L’activité résiduelle est maintenant de 10000 Bq/L. Eaux tritiées prélevées en novembre 2006 : activité de 20000 Bq/L lors du prélèvement. L’activité résiduelle est maintenant de 14000 Bq/L. Echantillons prélevés en février 2011 : les activités de 800 à 13000 Bq/L lors du prélèvement. L’activité résiduelle la plus élevée est encore de 11500 Bq/L. Pour les eaux les plus actives, dans 100 ans, l’activité sera d’environ 100 Bq/L, (seuil retenu par la législation française pour les eaux de consommation).”
La radioactivité de cette eau ne peut être détectée au compteur geiger, puisque le tritium pourtant très radioactif n’est pas détectable. Cette eau est beaucoup plus radioactive que la limite autorisée par l’IRSN. Elle est dangereuse à la consommation. Il s’agit d’un symbole du risque nucléaire. L’eau a été conditionnée par des experts en radioactivité pour être transportée et entreposée sans risque. Les risques sont totalement maîtrises.

La chancelière allemande et le président de la République Française doivent unir leurs efforts pour un objectif contraignant de 45% d’énergies renouvelables au niveau européen !

Les autorités allemandes et françaises se targuent de collaborer et de vouloir accélérer la transition énergétique. Mais cette transition passe avant tout par des objectifs européens ambitieux pour les énergies renouvelables !


*Photos de l'action visibles sur ce  lien


Le nucléaire bloque la transition énergétique en France, en Allemagne le charbon la ralentit.
Les conséquences sont graves : c’est toute l’Europe qui se retrouve figée avec des énergies du passé. Seul un objectif contraignant de renouvelables dans tous les pays d’Europe permettra une vraie transition énergétique.

L’action en vidéo :

 


 

La seule option pour la transition, ce sont les renouvelables !

 

 

Source : energie-climat.greenpeace.fr

 


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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 15:12

 

Source : www.marianne.net/sarkofrance

 

 

Comment Hollande veut séduire les patrons

 

Rédigé par Juan S. le Mardi 18 Février 2014 à 10:00

 

 

 

Ils étaient 34. Trente-quatre patrons de multinationales étrangères implantées en France, reçus à l'Elysée, salon Murat. Le Président de la République était là en personne.

 

 

 

Non pas pour faire l'accolade, s'afficher sympathique ou faire des photos prouvant combien il est à l'aise dans cet univers. Ces entreprises-là - General Electric, Intel, Kingfisher, Nestlé, Rakuten, Samsung, SAP, Siemens…-  peuvent peser lourd - "850 milliards d'euros de chiffre d'affaires cumulé, présentes dans 19 pays sur les cinq continents et employant plus de 3 millions de salariés, dont 100.000 personnes dans l'Hexagone" nous décrit le Figaro. Dans l'atmosphère néo-libérale générale, on a déjà entendu pire. En son temps, Nicolas Sarkozy raillait l'absence de grèves.

François Hollande a la diplomatie économique aussi triste qu'il l'espère efficace. Pour ces patrons-là, l'opération de relations publiques dépassait le cadre. Elle s'adressait à plus large, au-delà des frontières. En 2013, nous racontait-on ce lundi 17 février, les "décisions d'investissements prises par des groupes étrangers" ont baissé de 1,2 % par rapport à l'année précédente, pour atteindre le nombre de 685 (et 29 631 emplois), d'après l'Agence pour les investissements internationaux.
 
Pour l'affaire, Hollande avait ressuscité un "Conseil stratégique de l'Attractivité". Le machin fleure bon la IVème République. Il avait été créé en 2004 par Jean-Pierre Raffarin. Ce lundi matin, Hollande avait effacé Pierre Moscovici, son ministre de l'Economie. C'est dire si la chose était importante.
 
Quelques annonces, concrètes, pour simplifier la vie des "amis" investisseurs étrangers. Qui se plaindra de la cause ? Elle dépasse les clivages. Ces derniers portent sur d'autres choses. Pour l'heure, les mesures "disparates" étaient pourtant "attendues".
 
1. Un nouveau bureau pour faciliter la venue des investisseurs étrangers, via la fusion de l’Agence française des investisseurs internationaux et d’Ubifrance: 1.500 salariés dans 65 pays, 200 millions d’euros de budget avec une présence dans 65 pays.
 
2. Un "passeport talents" pour les chercheurs et travailleurs hautement qualifiés. Il avait été annoncé en novembre 2012. Pas grand chose à voir avec les quotas d'immigration par métier créés par Nicolas Sarkozy en 2007. A l'époque, l'ancien monarque criait sur tous les toits combien il voulait supprimer l'immigration familiale au profit de l'immigration économique "choisie". Il avait créé en 2007 une carte "compétences et talents" qui n'avait séduit que 500 titulaires, à forces de durcissement par ailleurs des conditions d'accueil des étrangers. Deux ans après sa création, elle avait attiré moins de 500 personnes en France.
 
3. Une carte de séjour assouplie pour les étudiants étrangers, aligné sur la durée de leurs études en France.
 

4. Des facilités d'accès pour les entrepreneurs qui se rendent régulièrement en France pour affaires: un visa plus long - 5 ans; et une procédure accélérée en 48 heures au lieu de plusieurs semaines actuellement pour la délivrance de visa.
 
5. Aide (de 25.000 euros) et accompagnement les start-up numériques étrangères qui s'installent en France.
 
6. Simplification du régime de TVA en 2015 pour les entreprises exportatrices (avec dématérialisation des procédures douanières à l’import ou à l’export).
 
7. Suppression de la déclaration préalable à l'embauche pour créer une entreprise en France par un investisseur étranger. Et création d'une déclaration sociale unique, mensuelle et dématérialisée.
 
Mais le gros truc, l'énorme était ailleurs. A ces patrons secoués par le coup de matraque fiscal de l'an 2012/2013. Hollande voulait promettre une (relative) stabilité fiscale et même sociale. En d'autres termes, il s'agissait de pouvoir "valider" avec l’administration fiscale, "en amont" les règles applicables aux investissements étrangers. Les entreprises concernées "pourraient aussi bénéficier de ce dispositif de rescrit dans le champ social, ce qui serait totalement novateur et plus difficile à imaginer", relatent les Echos quelques après l'intervention présidentielle. "Les autorisations d’activité sur le territoire, une fois obtenues, ne pourraient en outre plus être remises en question."

 

 

 

Source : www.marianne.net/sarkofrance

 

 

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 14:46

 

 

Source : rue89.nouvelobs.com

 

 

Virés 18/02/2014 à 17h15
Chez Leclerc : « On m’a dit que les gens comme moi devaient dégager »
Emilie Brouze | Journaliste Rue89

 

En Ile-de-France, Leclerc a recruté 91 chômeurs rémunérés entièrement par Pôle emploi. Quinze d’entre eux ont saisi un avocat : ils estiment avoir travaillé gratuitement plusieurs semaines avant d’être remerciés.

 


Dans un magasin Leclerc à Vitry, en avril 2013 (PRM/SIPA)

 

Ils ont le sentiment d’avoir été utilisés puis jetés. Pendant un mois et demi, ces chômeurs franciliens ont bossé gratos pour Leclerc, avant de se faire virer « pour des motifs farfelus ».

 

Voir le document

(Fichier PDF)

 

Sur le coup, ils n’ont rien dit : le Pôle emploi d’Evry (Essonne) et Leclerc leur avaient assuré un CDI à la fin de la formation, sauf faute grave. La date prévue d’embauche est même formalisée sur le document signé par les demandeurs d’emploi (voir ci-contre).

Le CDI, « on nous l’a promis 10, 20, 30 fois », assure Ouarda, 47 ans, l’une des chômeuses virées :

« On nous mettait toujours la carotte du CDI : on aura un boulot, on aura une mutuelle... On nous a vendu beaucoup de rêve. »

Ils ont écrit à Rue89 – sur les conseils d’un salarié de Pôle emploi – parce que leur expérience fait écho à un précédent témoignage, publié en octobre dernier : Grégory Roumier racontait ses six jours de travail gratuit pour l’ouverture d’un Leclerc Drive à Auxerre (Yonne).

Le Bourguignon, comme Ouarda et ses collègues de Fleury-Mérogis, ont dit oui à une formation débouchant sur un contrat stable mais estiment avoir bossé comme des salariés. Une période d’essai gratuite pour l’enseigne, autrement dit.

Un avocat a été saisi

La POE (préparation opérationnelle à l’emploi) doit en théorie permettre à des chômeurs d’acquérir les qualifications requises pour un poste. Une période d’apprentissage pendant laquelle le demandeur d’emploi n’est pas rémunéré par l’employeur mais indemnisé de quelques centaines d’euros par Pôle emploi.

Sur les 91 personnes de la POE de Fleury-Mérogis (Essonne), seulement 44 ont signé un contrat à la fin, ont évalué les chômeuses renvoyées. Le directeur du magasin confirme le premier chiffre mais affirme ne pas avoir encore calculé le nombre de CDI signés.

« Nous souhaitons que ces actes, malheureusement fréquents, ne restent pas impunis et ne puissent pas se reproduire à l’avenir », écrivait dans un e-mail adressé à Rue89 Elodie, une demandeuse d’emploi de 24 ans.

Quinze chômeurs écartés du Leclerc ont saisi un avocat, maître Sofiane Hakiki. « Le dossier est foisonnant en matière d’infractions pénales », estime-t-il.

« Un CDI, c’est pas rien »

L’histoire des Leclerc, le jargon des magasins, les modes de paiement... La partie théorique de la formation, en classe, a débuté en décembre 2013 à Grigny (Essonne), après des tests et des entretiens de sélection. Pendant deux semaines, « on a été formatés Leclerc », du lundi au vendredi, résume Ouarda. Une formation chapeautée par Formadif, organisme spécialisé dans la grande distribution, et qui s’est échelonnée sur différentes dates, selon les profils.

Parmi les candidats de la POE, il y a beaucoup d’anciennes caissières, des mères seules avec un enfant. « Des gens dans la précarité », décrit Ouarda, deux enfants, ancienne assistante de direction. « Leur point commun, c’est la misère », opine maître Hakiki, en contact avec quinze d’entre eux.

En attente d’un logement et au RSA, Aminata, 22 ans, maman d’une petite fille, a sauté sur l’offre :

« Je me suis dit que ça allait résoudre tous mes problèmes. Que ça allait nous stabiliser. »

Elodie, 24 ans, qui enchaînait les missions en intérim, avait fait des projets quand on lui a promis un CDI : elle espérait obtenir un prêt à crédit pour une voiture. La jeune femme avait déjà travaillé un an et demi chez Leclerc :

« Un CDI, c’est pas rien. On nous a dit : “Vous allez avoir un CDI.” Alors je me suis donnée à fond pendant deux mois. »

Pour rien du tout.

Dépoussiérer, ranger, nettoyer gratos

Pour les hôtesses de caisse, la formation pratique a débuté le 3 janvier et a d’abord consisté à faire le ménage dans le magasin encore en travaux. Poser des antivols sur des culottes et des soutiens-gorge, dépoussiérer, ranger, mettre en place... « On a fait la boniche », dit Laura, dans la poussière et au froid. « Sans aucun remerciement », précise Aminata.

« On a fait sans rien dire », assume Ouarda. Cette dernière assure avoir travaillé plus d’heures que prévu, avant l’ouverture : « On a fait un jour de travail en plus, sans être payés. » « C’est faux », tranche Loïc Delauney, le directeur du magasin, qui ajoute que tout le monde a participé à la mise en place, « moi et les chefs aussi ».

Le Leclerc de Fleury-Mérogis a été inauguré le 15 janvier. Parmi les employés, il y a les POE et, sans compter le directeur, trois chefs qui sont salariés de Leclerc. Derrière les caisses, il n’y avait que des formés, assurent les hôtesses de caisse interrogées.

« J’étais perdue, j’ai craqué »

Le premier jour, Aminata a pleuré devant les clients :

« J’étais perdue, j’ai craqué. Je ne connaissais rien et on était livrés à nous-mêmes. »

« On a travaillé comme de vrais employés », opine Ouarda.

Laura dit qu’ils ont simplement suivi une petite formation en caisse, à vingt sur une machine. « On devait être en binôme le jour de l’ouverture, on a commencé seuls. »

Delphine Persac, directrice de Formadif, assure que les POE ont eu une formation pour ouvrir et fermer une caisse :

« Après, si elles discutent pendant la formation, c’est sûr... A un moment, il faut se remettre en question. »

« C’était du démerdage », expose Ouarda qui a débuté à la caisse avant d’être transférée à l’accueil. Elle explique qu’elle supervisait la ligne de caisses et devait faire remonter le chiffre d’affaires toutes les quinze minutes.

« Je devais établir les commandes et les factures, créer les cartes de fidélité. Personne ne m’avait jamais montré. [...] J’ai demandé à être formée à l’accueil, en vain. »

« On me criait dessus »

Pendant ce mois et demi, quatre des formées interviewées par Rue89 se sont senties méprisées. Les responsables leur parlaient mal, se plaignent-elles. En formation théorique, on leur a dit de sourire, d’être polies, de vouvoyer.

« On nous a parlé de respect, mais le respect allait dans un sens, pas dans l’autre », soulève Elodie. « On était obligés de les vouvoyer mais ma responsable me tutoyait », ajoute Ouarda. « Je me suis dit : “Faut pas que je parle, sinon j’aurai pas mon CDI” », ajoute Aminata.

Et puis rapidement, il y a eu les premiers départs. « On avait la peur au ventre parce qu’on voyait des gens se faire virer, pour des motifs assez farfelus », relate Ouarda. Elle a été convoquée le 28 janvier et ils l’ont fait pleurer :

« On me criait dessus, on me coupait la parole. On m’a dit que les gens comme moi devaient dégager. La violence verbale et gestuelle était difficile à supporter. »

Le même jour, Laura est partie. « Je me sens dégoûtée, humiliée », dit-elle aujourd’hui. « On s’est fait avoir. »

Jessica, 23 ans, rapporte qu’on lui a conseillé de changer, « que j’avais trop d’expérience en caisse et qu’ils me voyaient bien travailler avec les enfants ». C’était le 18 janvier, trois jours après l’ouverture. Au RSA, elle avait pris exprès une nounou pour son enfant de 18 mois :

« Si j’avais su... Ça m’a fait perdre deux mois pour rien. »

« Je suis en colère d’avoir été utilisée »

« Jusqu’au 21, on m’a dit que j’étais un bon élément », retrace Aminata qui se retrouve aujourd’hui sans-emploi. A la caisse, elle avait oublié de faire signer trois chèques à des clients qui, assure-t-elle, sont revenus le faire :

« J’étais en formation, ce n’était pas une faute grave. Sur le document de Pôle emploi, ils ont marqué que je ne répondais pas aux attentes du magasin. On m’a virée sans raisons valables.

Avant moi, trois personnes ont été virées : l’une était trop réservée, l’autre avait trop expérience, l’une n’était pas aimable... Ils nous ont utilisés juste pour l’ouverture et pour faire le ménage. »

Elodie, renvoyée aussi, se dit « démotivée ». « Ils ont fait des profits sur nous et sur l’Etat », estime-t-elle.

En fonction de leur situation, les chômeurs ont touché des indemnités de quelques centaines d’euros versées par Pôle emploi, plus 6 euros par jour pour les repas.

  • Ouarda a reçu 260 euros pour décembre, 512 euros en janvier ;
  • Laura 380 euros en décembre, 777 euros en janvier.

Sans compter que plusieurs formés ont dû acheter des pantalons noirs et des chaussures de ville présentables, pour porter l’uniforme. Ça a coûté 70 euros à Aminata.

« Nous, on a fait notre travail »

Mercredi 12 février, le Pôle emploi d’Evry a reçu les demandeurs d’emploi qui ont fait remonter leur expérience. Contacté par Rue89, un porte-parole de Pôle emploi Ile-de-France estime qu’il est encore tôt pour en dire plus.

« En général, ce genre de prestations remportent un succès », note-t-il au sujet des POE.

« Mais on ne peut pas obliger la boîte à recruter quelqu’un. On ne fait que croiser l’offre avec la demande. »

« Si elles ont un problème, qu’elles m’appellent », tranche Dephine Persac de Formadif, qui estime n’avoir rien à se reprocher. « J’ai toujours été dispo, j’ai fait ma partie du boulot. » Sur la promesse de CDI, elle balaie :

« Les conditions étaient claires : ils devaient être exemplaires. »

Pour Delphine Persac, les raisons de renvoi étaient « légitimes » : « Après, elles l’entendent ou elles ne l’entendent pas... »

Le directeur du Leclerc de Fleury-Mérogis reconnaît avoir recruté « six ou sept » personnes en plus, dès le début. Ajoutant ainsi que quatre personnes ne se sont pas présentées en formation :

« Il y a eu des démissions de leur part et certaines n’ont pas fait l’affaire. D’autres ne sont pas faites pour ça. On a cru en des personnes qui nous ont déçus. Nous, on a fait notre travail. »

Maître Sofiane Hakiki compte déposer la semaine prochaine une plainte au pénal.

 

 

Source : rue89.nouvelobs.com

 

 

 

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 14:28

 

Source : rue89.nouvelobs.com

 

Live blogging 19/02/2014 à 07h59
L’Ukraine compte ses morts : cinq questions sur un pays qui s’embrase
Imanol Corcostegui | Journaliste Rue89

 

* Dernière mise à jour à 16h23

 

 

uneguardian_0.jpg

La une du Guardian le 19 février (DR)

 

Un homme en flammes qui se protège le visage avec les mains. La une du Guardian ce mercredi matin illustre avec force l’embrasement brutal de la situation en Ukraine dans la nuit de mardi à mercredi 19 février.

Mardi, en fin de journée, le gouvernement a lancé l’offensive contre les manifestants et ce mercredi, le situation est toujours tendue à Kiev, sur la Place de l’Indépendance.

Le bilan des victimes varie en fonction des sources : le ministère de la Santé chiffre à 26 le nombre de victimes.

Des milliers de policiers antiémeutes sont partis à l’assaut des barricades, face au mur de feu dressé par les manifestants.

Espreso TV propose un live en streaming :

 

 

Espreso TV en direct

                                                                                                                                                                                                                             1 Où en est-on mercredi ?

 

Ce mercredi, le centre de Kiev ressemble à un champ de ruines après la bataille. La situation est toujours tendue, c’est un statu quo électrique. Les forces de l’ordre ont pris position autour de la Place de l’Indépendance, au milieu de la fumée et des barricades.

Elles contrôlent la moitié de la place tandis que la maison des syndicats, le QG des opposants, a en grande partie brûlé pendant la nuit – Le Monde.fr a fait une bonne carte sur Google maps. Les manifestants continuent de tenir les barricades.

 

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Barricade @ #Kiev's main street, leads to #Maidan. Smoke from trade unions building still on fire @ 8:00 am

 

Les autorités ont fermé la circulation et le métro pour empêcher l’arrivée de nouveaux renforts parmi les manifestants.

Le président Ianoukovitch a annoncé une journée de deuil national jeudi 18 février. Le pouvoir lance, par ailleurs, une enquête contre « certains hommes politiques », sans les nommer, soupçonnés d’avoir tenter un coup d’Etat.

                                                                                                                                                                                                                             2 Que s’est-il passé dans la nuit de mardi à mercredi ?

 

Mardi, en fin de journée, l’assaut a été lancé à Kiev contre les manifestants. Trois blindés et des milliers de policiers – 10 000 selon des estimations – ont fait face au mur de feu et aux cocktails molotov des opposants, pour la plupart armés.

Selon les opposants, les tirs venaient aussi de civils, « les titouchkis » payés par le pouvoir. Un activiste a mis en ligne cette vidéo :

 

 

 

Des tirs sur les opposants au pouvoir

Les combats ont fait 26 victimes et 241 personnes sont hospitalisées, selon les chiffres du gouvernement : c’est le bilan le plus lourd depuis le début du conflit, en novembre. Parmi les victimes, dix policiers et Viatcheslav Vérémiï, un journaliste du quotidien ukrainien Vesti.

Cette nuit, la Place de l’Indépendance ressemblait à un champ de bataille. Le site Mashable propose une sélection de photos marquantes de la nuit.

 

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ці батько й син — це УКРАЇНА сьогодні #Україна #Київ 18.02.2014 #Ukraine #Kyiv

 

La violence ne se limite pas qu’à Kiev. Dans certaines villes de l’ouest, à Lviv notamment, le pouvoir a aussi tenté de déloger les opposants des bâtiments publics qu’ils occupaient. L’est du pays, traditionnellement plus favorable au pouvoir pro-russe, est beaucoup moins touché.

                                                                                                                                                                                                                                3 Pourquoi le conflit s’est-il embrasé ?

 

 

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Nuit de violences à Kiev le 19 février 2014 (Emeric Fohlen/Nur Photo/Sipa)

L’offensive des forces de l’ordre a commencé mardi en fin d’après-midi. Plus tôt dans la journée, le pouvoir avait lancé un ultimatum aux opposants, leur demandant de quitter la Maison des officiers, bâtiment public proche du Parlement, que les manifestants occupent.

Mécontents de voir la réforme constitutionnelle qu’ils attendaient déprogrammée de la session parlementaire, les opposants venaient de durcir le ton, les plus radicaux s’en sont pris au siège du Parti des Régions, celui du pouvoir en place.

Face au non-respect de l’ultimatum, le pouvoir a lancé l’assaut. Par ailleurs, le président Viktor Ianoukovitch a estimé, pendant la nuit, que les opposants « ont franchi les limites » en apportant des armes à feu sur la place de l’Indépendance.

Il leur reproche de rester alliés aux radicaux d’extrême droite et de ne pas avoir attendu une session parlementaire où « des lois qui auraient changé l’Ukraine auraient pu être approuvées ».

Le conflit ukrainien a démarré en novembre, né du refus du pouvoir de se rapprocher de l’Union européenne plutôt que de la Russie. L’opposition reproche au pouvoir de céder aux pressions de Moscou, qui a octroyé en décembre à Kiev un crédit de quinze milliards de dollars et un rabais sur le prix du gaz.

                                                                                                                                                                                                                             4 Quelles sont les réactions internationales ?

 

Pour l’instant, le pouvoir se montre inflexible, malgré les critiques venues de l’étranger. Le vice-président des Etats-Unis, Joe Biden, a appelé Ianoukovitch a retirer les forces de l’ordre des rues de Kiev ; l’Allemagne a menacé le gouvernement ukrainien de sanctions.

La Pologne a réagi ce mercredi matin, le Premier ministre entend appeler l’Union européenne à prendre des sanctions.

Laurent Fabius a annoncé qu’il y aurait « probablement » des sanctions contre les responsables des violences. François Hollande a précisé « des sanctions individuelles ».

 

 

La France et l’Allemagne, mercredi après-midi, ont communiqué une position commune : des sanctions devraient être prises lors de la réunion extraordinaire des 28 ministres des Affaires étrangères des pays de l’UE jeudi.

Seul soutien pour l’instant, la Russie a dénoncé « une tentative de coup d’Etat » et appelé les manifestants à cesser la violence.

                                                                                                                                                                                                                             5 Qu’attendre de l’avenir ?

 

Face aux opposants, malgré la violence de la nuit, le gouvernement ukrainien reste intransigeant. L’ancien opposant Vitali Klitschko a été reçu par le Président durant la nuit. Il raconte avoir fait face à un mur, Ianoukovitch accuse les manifestants d’être responsables de l’embrasement.

Le Président parle de « tentative de coup d’Etat » et a brandi la menace de sanctions pénales pour les manifestants.

Il a même menacé de durcir le ton si les opposants ne prenaient pas leurs distances avec les manifestants les plus radicaux.

 

Tweets d'une liste de Rue89

  1. Security Service of #Ukraine says it is beginning antiterrorist operation http://www.kyivpost.com/content/kyiv/euromaidan-rallies-in-ukraine-feb-19-live-updates-337098.html  #EuroMaidan

  2. IOC turns down request from #Ukraine's Olympic team to wear black armbands to honor those killed in #Kyiv http://www.kyivpost.com/content/kyiv/euromaidan-rallies-in-ukraine-feb-19-live-updates-337098.html 

  3. Mashable: 'He must go': Kyiv protesters will fight president until the end http://www.kyivpost.com/content/ukraine-abroad/mashable-he-must-go-kyiv-protesters-will-fight-president-until-the-end-337143.html 

  4. PARIS (AP) — French President Hollande says those who started violence in Ukraine 'will be sanctioned'

  5. Best photo yet from Vasily Fedosenko in #Kiev #Ukraine. See them all here http://reut.rs/13ClIvQ   pic.twitter.com/8gN1DETpqe

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  6. An anti-government protester walks in Independence Square in central Kiev. Vasily Fedosenko http://reut.rs/13ClIvQ   pic.twitter.com/HQuUl2kg2A

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  7. Incredible #Kiev image from @reuterspictures photographer Vasily Fedosenko More at the link: http://reut.rs/13ClIvQ   pic.twitter.com/e538jI725Q

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  8. Video shot by @kgorchinskaya of protesters preparing, stockpiling Molotov cocktails on Maidan. http://youtu.be/jZfzAn7yny4   @KyivPost #EuroMaidan

  9. More photos coming in from inside Mikhailovsky Zlatoverkhy Cathedral. Others at the link: http://reut.rs/13ClIvQ   pic.twitter.com/tEnn0J7Xkg

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  10. Video shot by @kgorchinskaya of protesters digging up, stockpiling paving stones on Maidan. http://youtu.be/_DW6dOP5jjc   @KyivPost #EuroMaidan

  11. European Investment Bank has frozen its activities in #Ukraine http://reut.rs/13ClIvQ  

  12. Confrontation continues on Maidan: explosions and shouts at the barricades, speeches and prayers from the stage #euromaidan

  13. UN Human Rights Chief Pillay urges restraint in Ukraine, calls for investigation into possible use of excessive force http://reut.rs/13ClIvQ  

  14. My piece for @AJEnglish on the clashes in #Kiev http://tinyurl.com/kkatn6w   #Ukraine #euromaidan

  15. Cryptic message from Security Service of #Ukraine says criminal case launched into attempted coup by opp politicians http://www.kyivpost.com/content/kyiv/euromaidan-rallies-in-ukraine-feb-19-live-updates-337098.html 

  16. New link: http://reut.rs/13ClIvQ   RT @ReutersLive: Watch Live: Clashes between police and protesters in Ukraine

  17. Watch Live: Clashes between police and protesters in Ukraine http://reut.rs/1bkPYlK  

  18. Watch Live: Clashes between police and protesters in Ukraine [Pic: Interior Ministry officers at Independence Square] pic.twitter.com/iaOfpBO9i2

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  19. Fires rage on Independence Square as clashes between police, protesters continue on Feb. 19 http://www.kyivpost.com/multimedia/photo/fires-rage-on-independence-square-as-clashes-between-police-protesters-continue-on-feb-19-337106.html  pic.twitter.com/UzQn4NEagU

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  20. EuroMaidan rallies in Ukraine (Feb. 19 live updates) http://www.kyivpost.com/content/kyiv/euromaidan-rallies-in-ukraine-feb-19-live-updates-337098.html 

  21. два слова: КИЇВ ВСТАВАЙ #Україна #Київ 19.02.2014 #Ukraine #Kyiv

  22. a scene from last might in Kyiv #euromaidan #ukraine pic.twitter.com/S0uVCRjro3

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  23. #Ukraine Interior Ministry says 10th police officer killed, bringing total count of police & protesters killed to 26 http://mvs.gov.ua/mvs/control/main/uk/publish/article/983996 

  24. Protesters digging in for fight on #Kyiv's Independence Square http://www.kyivpost.com/content/kyiv/euromaidan-rallies-in-ukraine-feb-19-live-updates-337098.html  #EuroMaidan #Ukraine

  25. Def Min Lebediev says sent 500 airborne troops from Dnipropetrovsk to Kyiv, can't guarantee armed forces won't deploy http://lb.ua/news/2014/02/19/255986_lebedev_potverdil_otpravku.html 

  26. Mood calm and determined on Maidan, protesters preparing Molotov cocktails, crushing pavement for rocks, giving food pic.twitter.com/w4EYuAeDM8

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  27. Тітушки під прикриттям міліції розгромили машини швидких pic.twitter.com/WbHGuDR1OJ

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  28. #EuroMaidan rallies in #Ukraine (Feb. 19 live updates) http://www.kyivpost.com/content/kyiv/euromaidan-rallies-in-ukraine-feb-19-live-updates-337098.html co-ellipsis"> 

  29. Embattled Yanukovych remains defiant, blames opposition for violence http://www.kyivpost.com/content/politics/embattled-yanukovych-remains-defiant-blames-opposition-for-violence-337087.html 

  30. Lva Tolstoho, machine gun carrying traffic police. #euromaidan #Ukraine #kiev #kyiv pic.twitter.com/X7igVxUQVO

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  31. #Euromaidan protester walks out of the wall off fire pic.twitter.com/XkbAMegnur

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  32. 2 trains between west #Ukraine & #Kyiv delayed b/c of reports they are carrying explosives, reports @interfax_news http://www.interfax.ru/world/news/359433 

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  33. Arbuzov calls events in Kyiv attempt to seize power by force. #Євромайдан #Maidan #Euromaidan http://bit.ly/1ggyPal  

  34. Reuters reporting 25 now dead in #Kiev protest #Maidan #Ukriane

  35. Barricades to #Kiev's main st leading to square, smoke from trade unions building #Euromaidan pic.twitter.com/zVGsn1MHFH

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  36. Video: Fire @ trade unions building, protesters at barricades @ #Kiev's main st leading to #Maidan @ 8 am http://tinyurl.com/ohfpojg  

  37. Barricade @ #Kiev's main street, leads to #Maidan. Smoke from trade unions building still on fire @ 8:00 am pic.twitter.com/2w8uLz5Cek

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  38. Protesters, some with sticks others wearing helmets, march to barricades @ #Kiev's main st leading to #Maidan pic.twitter.com/y5xthePaRu

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  39. At daybreak, police and protesters remain on #Kyiv Independence Square; death toll rises to at least 25 http://bit.ly/1jOAfhK   #euromaidan

 

 

 

Source : rue89.nouvelobs.com

 

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