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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 15:48

 

Source : www.mediapart.fr

 

Quels pays taxent le plus les très riches ?

|  Par La rédaction de Mediapart

 

 

Price Waterhouse Coopers a calculé combien il restait aux très riches après les impôts et les taxes, dans les 20 pays les plus riches.

 

Prenez un couple très aisé, gagnant 290 000 euros par an. Ils ont deux enfants et un gros prêt immobilier (870 000 euros). Quelle part de leur salaire leur reste-t-il, une fois toutes les taxes et tous les versements de l'Etat intégrés ? Selon Price Waterhouse Coopers, les Italiens gardent la moins grande partie de cette somme, avec 50,59 % qui restent dans leurs poches. Arrivent ensuite les Indiens (54,9 %), les Britanniques (57,28 %), puis les Français (58,10 %).

L'étude est à lire sur le site de la BBC.

 


Source : www.mediapart.fr

 

 


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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 15:25

 

Source : www.mediapart.fr

 

Après l'Ukraine, la Russie? Le nouveau cauchemar de Poutine

|  Par François Bonnet

 

 

 

La révolution ukrainienne peut être un poison mortel pour Vladimir Poutine. Déjà en 2004, Moscou avait tout fait pour mettre en échec la révolution orange. Dix ans plus tard, ce qui se passe à Kiev déstabilise un régime russe en pleine stagnation. Il vient de choisir de réagir par la force contre l'opposition à Moscou même, et met en accusation Europe et États-Unis.

Pour mesurer l'immense risque que peut faire courir la révolution ukrainienne au régime autoritaire construit par Vladimir Poutine depuis quinze ans, la seule journée du lundi 24 février est éclairante. Répression de manifestants à Moscou, condamnation d'opposants, déclarations incendiaires contre les nouvelles autorités de Kiev et propagande d’État massive : la retenue notée samedi et dimanche, le temps de la clôture des JO de Sotchi, n'aura donc pas duré. Quelques exemples :

Lundi, un tribunal de Moscou a lourdement condamné des manifestants qui avaient participé, le 6 mai 2012, à un rassemblement sur la place Bolotnaïa de Moscou pour dénoncer la réélection de Vladimir Poutine. Huit personnes, accusées de « participation à des troubles de masse et violences », ont été condamnées à des peines allant de trois mois de prison avec sursis à quatre ans de camp.

Le soir même, un rassemblement de plusieurs centaines de personnes, en soutien aux manifestants condamnés, a été immédiatement dispersé : au moins 420 interpellations ont eu lieu, selon l'agence russe Ria-Novosti. L'un des leaders de l'opposition, le blogueur anticorruption Alexeï Navalny, déjà condamné l'an dernier à cinq ans de prison avec sursis, a été arrêté tandis qu'une partie du centre de Moscou était cadenassé par la police. Ci-dessous, une vidéo du rassemblement et de l'interpellation de Navalny, condamné mardi à sept jours de prison.

 

 

Dans l'après-midi de lundi, le premier ministre Dmitri Medvedev est pour la première fois intervenu afin de dénier toute légitimité aux nouvelles autorités de Kiev. « Si l'on considère que des gens qui se baladent dans Kiev en masques noirs et avec des kalachnikovs sont le gouvernement, alors il nous sera difficile de travailler avec un tel gouvernement (...). Certains de nos partenaires occidentaux considèrent que (ce pouvoir) est légitime. Je ne sais pas quelle constitution ils ont lue, mais il me semble que c'est une aberration de considérer comme légitime ce qui est en fait le résultat d'une révolte », a-t-il dit.

Enfin, lundi toujours, comme s'il s'agissait de donner un contre-exemple, Moscou a annoncé deux décisions concernant directement l'Arménie, pays qui a justement fait le choix, à l'automne dernier, de rejoindre l'Union douanière eurasienne, ce grand projet stratégique de Vladimir Poutine qui devait inclure l'Ukraine de Viktor Ianoukovitch : la compagnie pétrolière russe Rosneft va y investir 500 millions de dollars, et une escadrille d'hélicoptères renforcera les moyens déployés sur la base militaire russe d'Erebouni, à moins de dix kilomètres de la capitale arménienne.

Suivie depuis des semaines avec passion par tous les opposants russes, abondamment relayée et analysée par les rares médias indépendants de Moscou, la révolution ukrainienne pourrait se révéler un poison mortel pour le régime de Vladimir Poutine. Ces derniers jours, des analystes russes se sont replongés dans l'histoire, d'abord de la "stagnation brejnévienne" puis de l'effondrement de l'URSS.

 

Cérémonie d'ouverture des JO de Moscou, le 19 juillet 1980. 
Cérémonie d'ouverture des JO de Moscou, le 19 juillet 1980.

Des parallèles sont faits : les JO de Sotchi ne seraient-ils pas pour Poutine ce que furent les JO de Moscou de 1980 pour un régime Brejnev à l'agonie, c'est-à-dire le début de la fin ? La révolution de Maïdan n'est-elle pas comme ce soulèvement des pays baltes en 1989 qui avait donné le signal de l'effondrement de l'URSS deux ans plus tard ? La fuite de Ianoukovitch pourrait-elle annoncer la fin de Poutine que l'ex-président ukrainien s'était empressé de copier en bien des points : opposante emprisonnée (Ioulia Timochenko), "verticale du pouvoir" (changement de constitution en 2010), justice aux ordres, palais et fortune sur fond de corruption massive (lire ici notre enquête Vladimir Poutine : combien de milliards ?).

À ce jour, Vladimir Poutine continue à détenir la totalité des leviers du pouvoir russe et n'apparaît guère menacé. Il peut même encore espérer se maintenir au pouvoir jusqu'en 2024 (terme d'un deuxième mandat présidentiel), battant ainsi d'une petite année le "grand maître" Staline (en situation de plein pouvoir de 1929 à 1953). Mais la nervosité et l'agressivité de Moscou viennent souligner les risques nouveaux et imprévisibles que l'Ukraine et ses 46 millions d'habitants font peser sur le Kremlin. Ces risques avaient été pris très au sérieux en 2004, lorsque la révolution orange conduisait à l'annulation de l'élection truquée à la présidence de Viktor Ianoukovitch – déjà lui. Moscou avait alors déployé des trésors d'énergie pour empêcher toute contagion, déclenchant toute une série de mesures de rétorsion économiques.

L'exaspération du pouvoir russe explique pour partie l'incroyable propagande d’État déployée depuis trois mois par les télévisions et journaux proches ou contrôlés par le pouvoir. De la même manière que le Moscou soviétique avait dénoncé les manifestants baltes de la fin des années 1980 comme de « dangereux nationalistes aux tendances fascistes et nazies » manipulés par l'Otan, le Moscou poutinien ne décrit les insurgés ukrainiens que comme une milice ultranationaliste, voire néonazie, actionnée par les Américains.

La grande visée nationale de Poutine

Le quotidien Rossiïskaïa gazeta, contrôlé par le pouvoir et proche de l'armée, est un bon relais de cette version officielle. Lundi, il s'en prenait à l'attentisme de Ianoukovitch, incapable d'avoir maté la rébellion de Maïdan, et regrettant que la répression n'ait pas été engagée dès novembre. « À Kharkov, écrit le quotidien, Ianoukovitch a qualifié la situation de "banditisme" et de "coup d’État". "Nous assistons au retour des nazis, comme quand dans les années 1930 ils étaient arrivés au pouvoir et interdisaient les autres partis… C'est la même chose aujourd'hui – on interdit les partis, on persécute et lynche des gens, on brûle des bureaux", a déclaré le chef d’État. Ianoukovitch semble avoir mûri un peu tard. Si cette déclaration avait été faite il y a quelques mois, appuyée par des mesures réelles pour rétablir l'ordre constitutionnel, elle aurait été approuvée par une grande partie de la population ukrainienne. »


Journaux et télévisions russes ont massivement diffusé des images montrant des policiers et militaires ukrainiens blessés. 
Journaux et télévisions russes ont massivement diffusé des images montrant des policiers et militaires ukrainiens blessés. © (Reuters)

Mardi, le même quotidien enrage et fait d'une pierre deux coups : incompétent, Ianoukovitch serait en plus un traître, s'étant vendu aux Américains pour assurer son impunité ! « Ianoukovitch aurait forcément continué à résister s'il n'avait pas reçu des garanties de sécurité considérables pour lui, sa famille et son entourage proche, écrit le quotidien. Qui pouvait fournir de telles garanties dans la situation ukrainienne actuelle ? Il ne peut s'agir que de Washington qui, comme en témoignent les événements récents à Kiev, s'avère être l'"éminence grise" du Maïdan. On peut comprendre les Américains. Ils n'ont pas besoin de Ianoukovitch : ils veulent l'Ukraine. »

La rhétorique anti-américaine, anti-Otan et, de manière plus mesurée, anti-européenne est donc repartie de plus belle dans les sphères du pouvoir russe pour dénoncer « le changement forcé de pouvoir à Kiev » et les méthodes « dictatoriales et parfois terroristes » des nouvelles autorités, selon les termes du ministère russe des affaires étrangères. Tout au long des années 2000, Vladimir Poutine s'était employé, non sans succès, à réaffirmer les droits de la Russie sur des pays toujours considérés comme satellites. Profitant de la demande de l'administration Bush pour collaborer dans la « guerre globale contre le terrorisme », Vladimir Poutine avait obtenu l'arrêt de tout nouvel élargissement vers l'est de l'Otan, œuvré à l'échec de la révolution orange de 2004, achevé d'écraser la sécession tchétchène, et s'était réinstallé en Géorgie à l'occasion de la guerre éclair de l'été 2008 et de la reconnaissance de l'Ossétie du Sud.

Le deuxième étage de la fusée visant à formaliser cette sphère d'influence reconquise devait être l'Union douanière et économique eurasienne. Une priorité stratégique, selon Vladimir Poutine qui en faisait le grand chantier de son mandat présidentiel retrouvé en 2012. Sans l'Ukraine, cette union ne signifie plus grand-chose : limitée à la Biélorussie, pays misérable de 10 millions d'habitants sous la férule de Loukachenko, à l'Arménie, pays pauvre de 3 millions d'habitants, et au Kazakhstan, dictature pétrolière d'Asie centrale, l'Union eurasienne ne sera rien de plus que la communauté économique qui vivotait déjà sous Boris Eltsine durant les années 1990.

 

Nazarbaïev, Loukachenko et Poutine. 
Nazarbaïev, Loukachenko et Poutine. © (dr)

Or ce projet d'une union renforcée porte aussi les traditionnelles ambitions impériales russes, ce projet eurasiate théorisé depuis le XIXe siècle, d'une grande Russie se déployant du cœur de l'Europe aux confins de l'Asie et de la mer Baltique à la mer Noire. Projet largement réalisé par les Soviétiques, et que les conseillers idéologues de Poutine tout comme les nationalistes russes ont remis au goût du jour depuis plusieurs années.

« Au seuil du XXIe siècle, la Russie se cherche une visée nationale », notait le grand historien Michel Heller en 1995 dans son livre Histoire de la Russie et de son empire. L'Union eurasiate est la réponse voulue par Vladimir Poutine à la situation nouvelle née de l'effondrement de l'URSS et ainsi résumée par Michel Heller : « Que veut la Russie nouvelle ? Ses frontières, à l'exception de la Sibérie conquise plus tardivement, rappellent celles de l’État moscovite au XVIe siècle. Les rives de la Baltique et de la mer Noire ont été perdues – hormis, dans les deux cas, une minuscule bande –, la Crimée aussi, pour laquelle la Russie s'était battue durant plus de deux siècles. D'un autre côté, les lignes de chemins de fer, le réseau des gazoducs et des oléoducs, les liens économiques reliant des régions lointaines ont été préservés. L'héritage de l'empire reste bien vivant, alors même que ses formes politiques ont été anéanties. »

C'est l'enjeu principal, vu de Moscou, de la révolution ukrainienne : rendre impossible cette construction géopolitique post-soviétique voulue par Vladimir Poutine. Pire encore est le risque de voir émerger une Ukraine démocratique ancrée sur les valeurs européennes : démocratie parlementaire, multipartisme, État de droit, pouvoirs renforcés des collectivités locales et liberté d'information. Qu'un tel modèle prenne forme à une heure d'avion de Moscou et dans un pays culturellement si proche des Russes constituerait une grave menace pour le régime néosoviétique de Moscou, cette « démocratie dirigée », selon la formule de Poutine.

« Chez nous, c'est impossible... »

Vladimir Vassiliev, vice-président de la Douma (chambre basse du parlement russe) et président des députés du parti du pouvoir Russie unie, s'est d'ailleurs empressé d'exclure tout risque de contagion venue de Kiev. « Beaucoup se demandent si ce qui se passe aujourd'hui en Ukraine pourrait arriver chez nous. Chez nous, c'est impossible… Nous avons une autre société et des forces politiques différentes », a-t-il expliqué mardi 25 février alors que les mouvements d'opposition russes regardent tous vers Kiev et discutent sur le fait de savoir si un "Maïdan" serait désormais possible sur la place Bolotnaïa, lieu symbolique depuis l'automne 2011 des manifestations anti-Poutine.

 

« Le parti des escrocs et des voleurs » : slogan des manifestations de l'hiver 2011/2012. 
« Le parti des escrocs et des voleurs » : slogan des manifestations de l'hiver 2011/2012. © (dr)

Les répressions des opposants depuis ces manifestations sans précédent de l'hiver 2011/2012 (lire nos articles ici et également ici) mettent pour l'instant le pouvoir russe à l'abri de tout débordement. L'inexistence de partis d'opposition structurés, la faiblesse de ce qu'il est convenu d'appeler "la société civile" et des lois électorales empêchant de fait toute alternance sont d'autres éléments décisifs mettant Vladimir Poutine à l'abri. Mais pour combien de temps ? La fracture grandissante entre les classes moyennes urbaines, la jeunesse et le régime russe isole le tout-puissant président. La plupart des Russes ont évidemment noté les principales revendications exprimées durant trois mois à Kiev : des élections libres et non truquées, un État de droit et une justice impartiale, la fin de la corruption et de l'autoritarisme.

Or ces revendications sont aujourd'hui celles d'une large partie de la société russe et ne cessent de progresser tant la corruption et l'insécurité juridique entravent toute reprise économique. Qu'elles puissent aboutir en Ukraine, dans ce qui a été considéré durant des décennies (voire des siècles) non comme un État voisin mais comme une région russe au cœur même de l'identité slave, aura dans tous les cas un impact considérable en Russie. En 1891, l'écrivain français Armand Silvestre, dans un récit de voyage intitulé En Ukraine, souvenirs de Gogol, écrivait ceci : « Le Petit-Russien (nom donné à l'Ukrainien – ndlr) est essentiellement farceur et presque craint de son grand frère moscovite, qui en redoute toujours quelque tour. » Les réactions vindicatives de Moscou depuis deux jours montrent que c'est un bien sale tour que Kiev est en train de jouer à Moscou.

 

Lire aussi

 

 

 

Source : www.mediapart.fr

 

 

 

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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 15:08

 

Source : www.lemonde.fr

 

 

Un smartphone sécurisé pour déjouer l'espionnage sur Internet

Le Monde.fr | 26.02.2014 à 10h11 • Mis à jour le 26.02.2014 à 15h48 | Par Sarah Belouezzane

 

 

*Note perso :  A quel point sécurisé ? A chacun de se faire sa propre idée...

 2ème bémol, fabriqué en Chine...

 ... à l'attention des inconditionnels

 

 

 

 

 

Barcelone (envoyée spéciale)

Au Mobile World Congress, qui se tient à Barcelone du lundi 24 au jeudi 27 février, on trouve de tout : des smartphones dernier cri du sud-coréen Samsung, des terminaux multimédias tournant sous des logiciels alternatifs comme Firefox OS, des téléphones russes et même… un smartphone anti-NSA (Agence nationale de la sécurité américaine) ! Il s'agit du Blackphone, un nom qui évoque immédiatement le milieu feutré de l'espionnage.

A entendre les descriptions des fonctionnalités apportées par le smartphone, on se demande s'il n'est pas avant tout destiné aux anonymes paranoïaques, terrifiés par l'incursion des services secrets de tous bords dans leurs communications. Pourtant, force est de constater que la machine présente bien des avantages pour un utilisateur un tant soit peu à cheval sur sa vie privée.

Fabriqué par l'entreprise Blackphone, née de l'alliance entre deux sociétés jusque-là plutôt inconnues – GeeksPhone et Silent Circle –, le smartphone se présente sous la forme d'un téléphone classique fonctionnant sous une version modifiée d'Android appelée PrivatOS. « Nous avons développé des surcouches logicielles spéciales qui configurent votre téléphone comme l'aurait fait un vrai spécialiste de la sécurité », s'enorgueillit Javier Aguera, le très jeune fondateur (21 ans) de GeeksPhone.

 

CONNEXIONS CRYPTÉES

De fait, lorsque le client sort son terminal de son emballage afin de le configurer pour la première fois, il a droit à un tutoriel unique, lui permettant de crypter ses connexions Wi-Fi ou 3G. Ainsi, personne ne peut lire ses SMS, écouter ses conversations ou intercepter ses mails. Et cela empêche aussi les applications qui n'en ont pas besoin d'accéder à ses contacts ou encore à Internet.

Le système du téléphone analyse chacun de ces petits programmes au moment de leur installation par l'utilisateur et les oblige à déclarer à quoi elles ont accès. Le propriétaire du terminal est alors prévenu du risque encouru et a le choix entre installer l'application ou y renoncer. « On ne le sait pas forcément, mais un jeu inoffensif comme Angry Birds a accès à votre liste de contacts… », prévient M. Aguera.

Le téléphone propose par ailleurs une multitude d'autres services comme la possibilité de se connecter et de naviguer anonymement sur n'importe quel Wi-Fi. « Les gens ne savent pas, mais lorsqu'ils se connectent au Wi-Fi du Starbucks ou autre, celui-ci peut savoir où ils ont été, par où ils sont passés, simplement parce que leur option Wi-Fi était allumée et cherchait donc des réseaux en permanence », fait valoir M.Aguera.

 

 DISPONIBLE EN JUIN POUR 629 EUROS

La société de sécurité Silent Circle a elle aussi ajouté des logiciels, qu'elle vend par ailleurs, au Blackphone : on y trouve par exemple la possibilité de stocker tous ses documents dans un nuage, un espace disponible à distance, totalement crypté. Une sorte de Google Drive codé dont personne ne dispose des clefs de déchiffrement, pas même Silent Circle.

Seul bémol, le smartphone est fabriqué en Chine. « Mais nous supervisons nous-mêmes toute la production », assure Javier Aguera. Le jeune homme, qui porte le projet, précise que l'entreprise ne compte, pour l'instant, qu'une quarantaine de personnes, mais qu'elle devrait croître rapidement. Des grands groupes ayant, selon lui, manifesté leur intérêt et auraient déjà passé commande.

Disponible en juin, le Blackphone coûte cher (629 euros !) M. Aguera s'en amuse : « Quand le produit est gratuit et très peu cher, c'est que c'est vous le produit ! »

Sarah Belouezzane
Journaliste au Monde

 

Source : www.lemonde.fr

 



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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 14:52

 

Source : www.reporterre.net

 

 

A Besançon, on réduit presque de moitié la quantité de déchets

dd.magazine

mercredi 26 février 2014

 

 

 

 

On paye selon la quantité de déchets. Résultat : moins de déchets. A Besançon, ça marche.

 


 

En 2012 sur les 59 communes du Grand Besançon, une redevance incitative sur les déchets à été instituée. Elle consiste à facturer l’usager selon le poids de déchets collecté. La redevance est constituée d’une part variable selon le poids et le nombres de levées (une puce électronique intégrée au bac permet d’identifier son propriétaire), et d’une part fixe dite « abonnement ». Et ça marche : en 2013, les Bisontins n’ont produit qu’en moyenne 168 kg de déchets par habitant contre 289 kg pour la moyenne des Français. Un objectif qui n’était attendu qu’à la fin de l’année 2014.

Le Grand Besançon a par ailleurs accompagné les Bisontins dans la démarche, notamment avec le développement du compostage : 7 000 composteurs individuels, 167 composteurs collectifs et sept chalets de compostage en habitat dense proposés par le SYBERT (syndicat mixte pour le traitement des déchets) aux habitants du Grand Besançon.

La collectivité incite aussi l’évolution des gestes au quotidien...

 

*Suite de l'article sur reporterre

 

 

Source : www.reporterre.net

 

 

 

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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 14:29

 

Source : www.reporterre.net

 

Rapport INRA : voilà comment il a été saboté par les partisans de l’agriculture productiviste

Marie Astier (Reporterre)

mercredi 26 février 2014

 

 

 

 

Comment l’Institut national de recherche agronomique a-t-il pu publier un rapport sur l’agriculture biologique si médiocre qu’il a suscité la colère de 126 scientifiques ? Parce qu’un choix idéologique présidait à sa réalisation. Reporterre décrypte la cuisine interne de ce rapport pseudo-scientifique.

 


 

C’est un rapport qui a réussi à indigner plus d’une centaine de scientifiques, les représentants des professionnels de l’agriculture biologique et un bon nombre de parlementaires écologistes.

Lundi dernier, Reporterre publiait la lettre signée par désormais 126 chercheurs et ingénieurs au PDG de l’INRA François Houllier, lui demandant de retirer la grande étude de son institut sur l’intérêt économique de l’agriculture biologique, publiée en octobre 2013.

Aujourd’hui, ces 126 signataires acceptent de dévoiler leurs noms, parmi lesquels ont peut trouver plusieurs salariés de l’INRA elle-même, ainsi que quelques chercheurs reconnus (lire et télécharger lettre et liste ici). Une mobilisation inédite de la part de scientifiques, qui dans ce courrier de 11 pages détaillent les raisons de leur malaise face à ce travail d’une qualité "très discutable" selon eux (courrier à télécharger dans notre article précédent).

Mais comment un organisme scientifique aussi réputé de l’INRA a pu produire un rapport aussi contesté ? Pour comprendre, il faut remonter aux origines de cette étude. Décryptage en trois questions.

 

L’impact sur l’environnement a été écarté de l’analyse

C’est d’abord la question posée par ce rapport qui ne semble pas pertinente aux scientifiques qui contestent le rapport : "Comment rendre l’agriculture biologique plus productive et plus compétitive ?"

Une problématique purement économique, formulée par le CGSP, alias Commissariat général à la stratégie et à la prospective. Cet organisme rattaché au Premier Ministre est chargé de mener des études, notamment pour imaginer la France dans dix ans, une France qui aurait retrouvé la croissance...

"Pour l’agriculture biologique, nous sommes partis du constat que le Grenelle de l’environnement a échoué à la développer et que ses produits sont trop chers. C’est pour cela que nous avons posé cette question", explique Dominique Auverlot, responsable du département développement durable au CGSP.

Un point de vue qui est tout de suite apparu "biaisé" à Catherine Experton. En tant qu’experte de l’ITAB (Institut technique de l’agriculture biologique), elle a pris connaissance de la commande du CGSP lors de la première réunion de suivi du rapport : "Si on se demande comment rendre la bio plus productive et compétitive, on sous-entend qu’elle ne l’est pas assez... Alors que cela dépend de la façon dont on présente les données. Par exemple l’agriculture bio crée plus d’emplois : de ce point de vue elle est donc plus productive."

"Mais la question n’est toujours posée que sous l’angle des prix", déplore Stéphanie Pageot. En tant que présidente de la FNAB (Fédération nationale de l’agriculture biologique), elle était aussi invitée à ce comité de pilotage du rapport.

Résultat, le rapport reproduit le "biais" de la question initiale. Il analyse la performance économique des exploitations essentiellement sous l’angle du rendement. Les questions sociales et environnementales sont traitées dans des parties séparées.

Selon Dominique Auverlot, par ailleurs ingénieur des Ponts et Chaussées, le raisonnement suivi relève de "l’économie classique" : "Nous sommes dans un système concurrentiel. Si nous produisons des produits locaux plus chers, certes cela crée de l’emploi local. Mais cela rebondit aussi sur le pouvoir d’achat des ménages, qui dépensent plus en alimentation donc moins dans d’autres domaines. Au final, du point de vue macroéconomique, on aboutit à une croissance plus lente."

Plus grave encore, cela justifie que l’analyse ne tienne pas compte des "externalités", c’est-à-dire des conséquences secondaires, positives ou négatives, de certaines activités économiques. "Certains chiffres ne rentrent pas dans le prix des produits", explique cet ingénieur des Ponts et Chaussées. Ainsi pour l’agriculture biologique, les effets positifs sur la qualité de l’eau, la santé ou la vie en milieu rural ne sont pas crédités au titre de sa compétitivité. Pour l’agriculture conventionnelle, les conséquences délétères sur la biodiversité ou sur la pollution de l’eau ne sont pas plus considérés comme diminuant sa rentabilité. Tout le raisonnement est bâti sur le fait que l’impact sur l’environnement n’a aucun intérêt économique. Comme une priorité de l’agriculture biologique est précisément de réduire les nuisances sur l’environnement, elle est forcément désavantagée par le raisonnement suivi.

 

Les critiques émises durant l’élaboration du rapport n’ont pas été prises en compte

Mais ce point de vue d’économie classique aurait pu être modifié au cours de la rédaction du rapport. Ses auteurs ont plusieurs fois rendu compte de leurs travaux au comité de pilotage. Celui-ci était composé de représentants du ministère et du monde agricole : le principal syndicat agricole avec la FNSEA, l’agriculture biologique à travers l’Agence bio, la FNAB et l’ITAB, et enfin différents réseaux d’agriculteurs.

Les débats ont permis de soulever des questions polémiques dès la première réunion. Catherine Experton énumère : "Comment définir la bio ? Qu’est-ce qu’être productif ou compétitif ? L’agriculture biologique doit-elle raisonner en terme de productivité ou d’exportation ? Faut-il assouplir le cahier des charges de la bio ?"

Des discussions qui n’ont pas convaincu Stéphanie Pageot. Elle rappelle que ces réunions traitaient des deux parties du rapport : celle sur l’agriculture biologique et celle sur la durabilité de l’agriculture conventionnelle. "L’étude sur la bio n’a été abordée qu’à la fin de la réunion en un quart d’heure... Nous n’avons pas eu le temps de donner notre avis." Elle n’a assisté qu’à une seule réunion du comité de pilotage.

Paysan bio, membre de la Confédération paysanne et du comité d’administration de l’ITAB, Philippe Guichard a quant à lui participé à tous les rendez-vous : "Après la première réunion, je ne voulais plus y aller mais on m’a demandé de continuer..." Il en a profité pour exprimer à plusieurs reprises son désaccord...

 

*Suite de l'article sur reporterre

 

 

Source : www.reporterre.net

 

 

 

 

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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 14:10

 

 

 

Salinelles en Grèce 

Affiche soirée grèce (1)

Rencontre festive autour de la Grèce  le samedi 15 mars de 17h à 22h  salle communale de l'Orangerie - parc du château de Salinelles (Gard)- entrée du parking en contrebas à droite du café de l'Avenir et autour de la place du café. Un fléchage sera mis en place.

Voir aussi sur l'agenda en ligne gard.demosphere http://gard.demosphere.eu/rv/1390


         - film-documentaire et échange avec des Grecs et des témoins de la vie en Grèce   aujourd'hui
         - repas grec proposé par la Cantine La Trombe
         - Vins grecs, bière de Sommières, jus de fruits
         - musique et initiation à la danse traditionnelle grecque

Réservation et paiement d'ici au 4 mars : 15 € tout compris sauf boissons (10 € pour les moins de 12 ans et gratuit pour les pitchoune-tte-s de moins de 6 ans) 

Maxime  Association Rahmabaman 250 Chemin Ferré 30250 Salinelles rahmabaman@hotmail.fr   07 81 66 14 94

 

 

 

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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 14:05

 

 

 

             Download.html?IDMSG=3847&PJRANG=2&NAME=&  

La lettre d’ATTAC Nîmes spéciale "Mars ATTAC" (+TAFTA…)
 
Février 2014

  
Sommaire :

1/ A vos agendas ! Mars ATTAC (7e édition) du 26 mars au 2 avril (et 22 avril) : des films, des débats, des rencontres, une expo photo et un concert !

2/ RAPPEL :
Mercredi 26 février à 18h30 (Nîmes) : 2e réunion du collectif « Stop TAFTA 30 – Non aux accords de libre-échange USA/Europe » + rejoindre le collectif/la liste d’échanges !

3/ Suivez les dernières infos sur le nouveau site d’ATTAC France ! (Notre Dame des Landes, Ukraine, Taxation des transactions financières, TAFTA (projet d’accord de libre-échange USA/Europe), …

4/ Et toujours : pour recevoir les infos d’ATTAC France et les meilleurs émissions à la télé, ATTAC pour les Nuls, les lectures ATTAC, pour voir ou revoir le documentaire « Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde », pour changer de banque…
1/ A vos agendas ! Mars ATTAC (7e édition) du 26 mars au 2 avril (et 22 avril) : des films, des débats, des rencontres, une expo photo et un concert !
Download.html?IDMSG=3847&PJRANG=3&NAME=m
 
Au fil des éditions, MARS ATTAC est devenu un rendez-vous à ne pas manquer dans le paysage culturel et politique local ! 
Chômage et insécurité sociale, toute-puissance des pouvoirs financiers, pillage des ressources de notre planète, démocraties malades... La crise que notre monde traverse est globale. 
Avec cette semaine de cinéma, de rencontres, de débats, l’association altermondialiste ATTAC Nîmes entend permettre une meilleure compréhension de la situation actuelle mais surtout échanger sur les pistes d’actions possibles et faire connaître des alternatives à ce système prédateur. Sans oublier l'expo photo dont les clichés ont été pris lors du Forum Social Mondial à Tunis en 2013 et le concert des Zaragraf, véritable remède anti-résignation. Un programme nécessaire et enthousiasmant !


      % %  prévente au cinéma Sémaphore 1 semaine avant chaque séance  % %

A partir du 26 mars, expo photo dans la Cafétéria du Sémaphore : "Choghl, horriya, karama wataniya !" : "Travail, liberté, dignité nationale !". Voici le slogan qui a ponctué le dernier Forum Social Mondial qui s'est tenu en mars 2013 à Tunis. L'exposition du photoreporter Mikaël Aurelio Doulson Alberca montre les visages de la résistance des deux rives de la méditerranée, réunis à Tunis le temps de ce rassemblement international.
  

 

  
Mercredi 26 mars à 20h : LA DETTE 
Documentaire (France) 2013 - 1h10 – réal : Nicolas Ubelmann, Sophie Mitrani –  Avec Bernard Maris, Christian Chavagneux, Patrick Viveret,…
Réforme des retraites, hausse de la TVA,  situation financière très préoccupante des hôpitaux, des universités... au nom de la réduction de la dette ! Mais d'ou vient la dette ? Quelles logiques et quels intérêts se cachent derrière ce mot ? Comment s'en sortir ? Fruit de 3 années d'enquête, ce film tente, grâce à de nombreux témoignages, de répondre à ces questions .
Débat avec  Jean-Marie HARRIBEY, d’ATTAC France et des Economistes Atterrés
Et  à l’issue du débat, à la cafétéria du Sémaphore : vernissage de l’expo photo et verre de l’amitié.
http://gard.demosphere.eu/rv/1375
 
 
Jeudi 27 mars à 20h30: CULTURES EN TRANSITION 
Documentaire (France) 2013 – 1h05 – réal : Nils Aguilar
A  contre courant du fatalisme lié aux crises de toutes sortes, il existe  aujourd'hui, un peu partout dans le monde et ici dans le Gard, une évolution collective et conviviale où des citoyens ordinaires tentent de tracer de nouvelles voies. Ce sont leurs initiatives, originales, diverses et variées, qui traduisent cette «transition», en cours vers un futur dépassant l’insécurité alimentaire et les désastres écologiques.
Débat avec Christian MERCIER de "Territoire en Transition Vidourle Vaunage" et Antoine CARLIN directeur du CIVAM (Centre d’Initiatives et de Valorisation de l’Agriculture et du Milieu rural)
 
 
Vendredi 28 mars : soirée « Solidarité Roms » : film-débat-concert !  (10 €)
à 19h30 : CAUSE COMMUNE
Documentaire (France) 2013 – 58 mn – réal : Sophie Averty
Ou comment un Maire refusant « la politique de la patate chaude » a trouvé, avec l’appui d'une poignée de citoyens et d'élus mobilisés par ce combat collectif et politique, une solution digne et pérenne pour la quarantaine de familles roms arrivés à Indre, petite commune des bords de Loire.
Débat avec le collectif nîmois Solidarité Roms
 
et vers 21h30 : concert de ZARAGRAF !
ZARAGRAF, c'est un style, un univers, un « cabaret fantastique » posé entre Balkans et Andalousie, irrigué de rythmes tsiganes et flamenco, avec des clins d'œil rock...
 
Dimanche 30 mars à 11h : MY LAND
Séance avec l’AFPS (Association France Palestine Solidarité Nîmes) dans le cadre de la commémoration de la Journée de la terre en Palestine
Documentaire (France, Maroc) 2012 – 1h22 – réal : Nabil Ayouch
"My land", tourné en 2010 entre des camps de réfugiés palestiniens au Liban et Israël, donne la parole d'une part à des exilés palestiniens forcés de fuir leur village en 1948, et de l'autre à des Israéliens, jeunes pour la  plupart, qui sont nés sur ces terres. Quel rapport les uns et les autres  entretiennent-ils avec ce même lieu ? 
Débat avec Kamal MAHMOUD, Palestinien, ingénieur agronome et président de l'association "Montpellier Palestine Solidarité Rurale"
http://gard.demosphere.eu/rv/1378
 
 
Lundi 31 mars à 20h : LA GRANDE ILLUSION
Soirée avec l’UCCN (Université Critique et Citoyenne de Nîmes) - centenaire 1914-1918
Classique humaniste (France) 1937 – 1h54 – réal : Jean Renoir – Avec Jean Gabin, Pierre Fresnay…
« La Grande Illusion, écrivait François Truffaut, est construit sur l'idée que le monde se divise horizontalement, par affinités, et non verticalement, par frontières. » De là l'étrange relation du film au pacifisme : la guerre abat les frontières de classe. Il y a donc des guerres utiles, comme les guerres révolutionnaires, qui servent à abolir les privilèges et à faire avancer la société.
Débat avec des membres de l’UCCN et d’ATTAC Nîmes
 
 
Mardi 1er avril à 20h : LES PETITS GARS DE LA CAMPAGNE
Soirée avec la Confédération Paysanne
Documentaire (France) 2014 – 1h40 – réal : Arnaud Brugier
Le film, en allant à la rencontre d'agriculteurs européens, montre le rôle fondamental de la PAC (Politique Agricole Commune) depuis 50 ans dans les changements de productions agricoles et les évolutions économiques, sociales et environnementales des territoires.
Débat avec le réalisateur
 
 
Mercredi 2 avril à 20h : NO GAZARAN
Soirée avec le collectif Nîmes Anti-Schistes
Documentaire (France) 2014 – 1h30 – réal : Doris Buttignol, Carole Menduni
L’alerte est lancée dans le sud est de la France début 2011 : le gaz de schiste arrive dans nos villages, nos paysages, nos vies. Carnet de route d’une mobilisation citoyenne imprévue, le film témoigne des soubresauts d’une société prise au piège d’un modèle économique en crise.
Débat avec Maxime COMBES, de la commission « Ecologie et Société » d’ATTAC France
Et plus tard, le mardi 22 avril à 20h30 : LA 4e REVOLUTION, VERS L’AUTONOMIE ENERGETIQUE
Documentaire – 1h22 – réal : Carl-A Fechner
Dépassant les mises en garde pessimistes sur le changement climatique, le documentaire montre que des solutions sont possibles pour passer aux énergies renouvelables dans les trente ans à venir. Dans les diverses régions de la planète, le film va à la rencontre de personnes qui, à des titres divers, mènent des actions concrètes pour rendre possibles l’abandon des énergies fossiles et du nucléaire.
Débat avec Simon COSSUS, d’Enercoop LR (fournisseur d’énergies renouvelables) 

 


Pour plus de renseignements :
Cinéma le Sémaphore – 25, rue Porte de France / Tél : 04 66 67 83 11 / Web : www.cinema-semaphore.fr
Pour des infos sur Attac (Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l’Action Citoyenne).

www.france.attac.org / www.local.attac.org/attac30 / nimes@attac.org / 04 66 38 22 95

2/ RAPPEL : Mercredi 26 février à 18h30 (Nîmes) : 2e réunion du collectif « Stop TAFTA 30 – Non aux accords de libre-échange USA/Europe » + rejoindre le collectif/la liste d’échanges !
 
En 2013, l’UE et les Etats-Unis ont entamé des négociations en vue de conclure un accord de partenariat transatlantique sur le commerce et l’investissement. Ce serait l’un des accords de libre-échange et de libéralisation de l’investissement les plus importants jamais conclus, représentant la moitié du PIB mondial et le tiers des échanges commerciaux.
Or il se négocie dans l’opacité la plus totale, alors que cet accord pourrait avoir des conséquences considérables dans bien des domaines (agriculture, énergie, internet, services,…). Il vise en effet le démantèlement ou l’affaiblissement de toutes les normes qui limitent les profits des entreprises, qu’elles soient européennes ou états-uniennes et inscrit le droit des multinationales au dessus de celui des Etats.
Nous devons faire dérailler ces négociations pour stopper le projet d’accord !
 
Prochaine réunion du collectif « Stop TAFTA 30 » : le mercredi 26 février à 18h30 au centre Pablo Neruda (1, place Hubert Rouger - salle2)
 
A noter ! Pour rejoindre le collectif et la liste d’échanges : envoyer un message à info@stoptafta30.fr
 
Pour en savoir plus :
-          L’appel national et les organisations signataires: Le grand marché transatlantique ne se fera pas
-          La page ATTAC France : http://france.attac.org/se-mobiliser/le-grand-marche-transatlantique/
Dont le « guide de navigation pour affronter le grand marché transatlantique » (ATTAC) : http://france.attac.org/nos-publications/brochures/articles/guide-de-navigation-pour-affronter-le-grand-marche-transatlantique?id_rub=?id_mo=
-          D’autres ressources aussi sur le site d’ATTAC Nîmes : conférences audio, vidéo, diaporama.
-          Autre site d’infos : http://stoptafta.wordpress.com
-          Un article à lire (Le traité transatlantique, un typhon qui menace les Européens de Lori Wallach, le Monde Diplomatique) : http://www.monde-diplomatique.fr/2013/11/WALLACH/49803
3/ Suivez les dernières infos sur le nouveau site d’ATTAC France !
A la une sur le site d’ATTAC France : http://france.attac.org/:
 

-          TAFTA : La Région Île-de-France demande l’arrêt des négociations du grand marché transatlantique : Enclenchons la dynamique dans nos collectivités locales !

4/ Et toujours :
 
> Pour recevoir directement la lettre d’ATTAC Nîmes (1 à 2 par mois en général), merci de nous le demander en écrivant à nimes@attac.org
 
> Pour recevoir les infos d’ATTAC France :
Il existe 2 listes auxquelles vous pouvez vous inscrire :
 > La Lettre générale :
Liste de diffusion générale d'Attac France. Vous recevrez directement les communiqués, déclarations et autres informations de l’association (en moyenne 3 à 4 messages par semaine).
 > La revue du Conseil Scientifique :
Nouvelle revue « les possibles » gratuite et trimestrielle à l’initiative du Conseil Scientifique d’Attac France et de ses membres.
 
> Pour recevoir une sélection des meilleurs documentaires et films (pour qui n’a pas encore jeté sa télé…)
Super initiative prise par un copain d’ATTAC Isère - St Marcellin : inscrivez-vous et vous recevrez une sélection des meilleurs documentaires et films programmés à la télé.
Pour s’inscrire, rien de plus simple : https://list.attac.org/wws/subscribe/cinema.attac38
 
 > Les lectures ATTAC :
Les dernières parutions :
-          Petit manuel de la transition, pour toutes celles et ceux qui aimeraient mais doutent qu’un autre monde soit possible (ATTAC) NOUVEAU !
-          Leur dette, notre démocratie (ATTAC)
-          Changer l’Europe ! (les économistes atterrés)
-          Leur dette, notre démocratie (ATTAC)
-          Le féminisme pour changer la société (ATTAC – Fondation Copernic)
-          La richesse, la valeur et l'inestimable - fondements d'une critique socio-écologique de l'économie capitaliste (Jean-Marie Harribey)
-          L’Europe mal-traitée (les économistes atterés)
-          La nature n’a pas de prix ! Les méprises de l’économie verte (ATTAC)
-          15 idées reçues sur la fiscalité (ATTAC)
-          Le piège de la dette publique, comment s’en sortir (ATTAC)
Plus d’infos et les autres livres conseillés : http://france.attac.org/nos-publications/livres/
 
 
 > Visitez le site d’ATTAC France !
Régulièrement des nouveautés en ligne, de nouvelles courtes vidéos, interviews, communiqués…sur http://www.france.attac.org/
 
> Le coin vidéo :
- nouvelles vidéos en ligne dont les interviews d’ATTAC TV France à l’Université d’été d’Attac France à Nîmes en juillet 2013 !
Conférences filmées et les toutes dernières courtes interviews d’ATTAC TV France (souvent de 2 à 4 minutes) :
 
- « Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde » (diffusion Arte)
Depuis cinq ans, Goldman Sachs incarne les excès et les dérives de la spéculation financière. Anatomie d’un pouvoir qui ne connaît ni frontières ni limites et menace directement les démocraties.
La suite et le documentaire ici : http://local.attac.org/attac30/spip.php?article914
 
- « Ne vivons plus comme des esclaves » (Grèce) : Un grand bol d’air frais, d’enthousiasme et d’utopies en marche, venu de la mer Égée. A voir ici : http://nevivonspluscommedesesclaves.net/
 
> Changer de banque ?
Les banques françaises au banc d’essai par ATTAC et les Amis de la Terre :
Synthèse du rapport :
 
> « ATTAC pour les Nuls » par notre groupe local.
N’hésitez pas à le faire connaître !
 
> Quelques bonnes sources d’informations :
 
% Deux blogs à suivre de près :
• Blog de Jean-Marie Harribey (ex-co-président d’ATTAC France, membre du Conseil Scientifique d’ATTAC France et co-président des Economistes Atterrés) : http://alternatives-economiques.fr/blogs/harribey/
 
• Blog de Jean Gadrey (économiste, membre du Conseil Scientifique d’ATTAC France et auteur de « Adieu à la croissance ») : http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/
 
% BASTA ! sur bastamag.net !
Inscrivez-vous pour recevoir la lettre mensuelle de Basta (inscription gratuite mais soutien possible). De très bons articles sur les questions environnementales et sociales, à découvrir d’urgence si ce n’est déjà fait !
Par exemple, la dernière livraison de février: http://www.bastamag.net/Basta-fevrier-2014
 
% Rezo.net :
Une sélection des meilleurs articles de la presse, des blogs, des dépêches…
 
% Politis :
Hebdomadaire qui est aussi un des membres fondateurs d’ATTAC.
Dans toutes les bonnes librairies ou sur le net sur abonnement.
 
% Emission radio « là-bas si j’y suis » (France inter – Daniel Mermet) :
Toutes les émissions depuis 2002 à retrouver sur ce site : http://www.la-bas.org/
Classement par date, par thème, par popularité,…une mine d’informations !



Download.html?IDMSG=3847&PJRANG=2&NAME=&        
Pour recevoir directement les infos d'attac Nîmes, merci de nous laisser votre adresse à  nimes@attac.org site ATTAC France : http://france.attac.org site ATTAC Gard : http://local.attac.org/attacnimes

 

 

 

 

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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 13:58

 

Infos supplémentaires : pour contacter le collectif "StopTAFTA 30 " :  info@stoptafta30.fr
(voir --> http://stoptafta.wordpress.com/les-collectifs-locaux/

 

Mercredi 26 février à 18h30 (Nîmes) : 2e réunion du collectif « Stop TAFTA 30 – Non aux accords de libre-échange USA/Europe » + rejoindre le collectif/la liste d’échanges !
 
En 2013, l’UE et les Etats-Unis ont entamé des négociations en vue de conclure un accord de partenariat transatlantique sur le commerce et l’investissement. Ce serait l’un des accords de libre-échange et de libéralisation de l’investissement les plus importants jamais conclus, représentant la moitié du PIB mondial et le tiers des échanges commerciaux.
Or il se négocie dans l’opacité la plus totale, alors que cet accord pourrait avoir des conséquences considérables dans bien des domaines (agriculture, énergie, internet, services,…). Il vise en effet le démantèlement ou l’affaiblissement de toutes les normes qui limitent les profits des entreprises, qu’elles soient européennes ou états-uniennes et inscrit le droit des multinationales au dessus de celui des Etats.
Nous devons faire dérailler ces négociations pour stopper le projet d’accord !
 
Prochaine réunion du collectif « Stop TAFTA 30 » : le mercredi 26 février à 18h30 au centre Pablo Neruda (1, place Hubert Rouger - salle2)
 
A noter ! Pour rejoindre le collectif et la liste d’échanges : envoyer un message à info@stoptafta30.fr
 
Pour en savoir plus :
-          L’appel national et les organisations signataires: Le grand marché transatlantique ne se fera pas
-          La page ATTAC France : http://france.attac.org/se-mobiliser/le-grand-marche-transatlantique/
Dont le « guide de navigation pour affronter le grand marché transatlantique » (ATTAC) : http://france.attac.org/nos-publications/brochures/articles/guide-de-navigation-pour-affronter-le-grand-marche-transatlantique?id_rub=?id_mo=
-          D’autres ressources aussi sur le site d’ATTAC Nîmes : conférences audio, vidéo, diaporama.
-          Autre site d’infos : http://stoptafta.wordpress.com
-          Un article à lire (Le traité transatlantique, un typhon qui menace les Européens de Lori Wallach, le Monde Diplomatique) : http://www.monde-diplomatique.fr/2013/11/WALLACH/49803
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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 13:51

 

 

Rassemblement en soutien aux familles Roms de Nîmes
Samedi 1er mars 2014 11h00
devant la préfecture avenue Feuchères à Nîmes


  • Malgré la mobilisation de nombreux citoyens, responsables religieux, syndicaux, associatifs et politiques, les familles vivent toujours dans le champ de boue dans lequel elles ont été parquées ;
  • L’arrivée des travaux de construction de la voie ferrée LGV aux abords même du campement va créer un danger vital supplémentaire ;
  • Tous les efforts sanitaires, de scolarisation et d’aménagement sont rendus inutiles par les conditions de survie inhumaines dans lesquelles ces familles se trouvent aujourd’hui ;
  • Les responsables politiques de l’Etat, de la région, du département et de la commune de Nîmes doivent arrêter de jouer au ping-pong et de se rejeter les responsabilités.


Il y a urgence !
Ces 10 familles doivent être relogées au plus vite dans des conditions dignes.

Organisé par le Collectif Solidarité Roms de Nîmes
collectif.solidarite.roms@orange.fr

Transmis par
APTI

 

 

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 17:58

 

Source : www.marianne.net

 

La lutte des classes est terminée: les riches l'ont gagnée !
Mardi 25 Février 2014 à 05:00

 

Michel Santi*

 

L’O.N.G. Oxfam a tout récemment démontré comment 85 individus sont aussi riches que la moitié de la population mondiale ! Plus riches que les riches, les « méga riches » qui représentent 0,01% de la population sont encore plus riches que les 1% les plus riches.

 

La lutte des classes est terminée: les riches l'ont gagnée !

Warren Buffet (qui pèse 58 milliards de dollars) ne plaisantait pas. Il nous avait prévenu dès 2006 – avant la crise – que les riches étaient en train de gagner. Dans une interview accordée à l’époque au New York Times, il avait reconnu qu’une « lutte des classes » faisait rage, tout en précisant : « c’est ma classe, les riches, qui a déclaré cette guerre et c’est elle qui est en train de la remporter » ! … avant de confirmer en 2011 que cette guerre avait bel et bien été gagnée : « they won  » – ils ont gagné. Du reste, les faits lui donnent raison car, s’il fut approprié un temps d’évoquer les fameux « 1% » les plus privilégiés, certaines fortunes ont pu croître de manière exponentielle à la faveur même de la crise.
 

C’est ainsi que l’O.N.G. Oxfam  a tout récemment démontré comment 85 individus (oui 85 !) se trouvent être aussi riches que la moitié de la population mondiale ! En somme, il y a les « riches » mais il y a également les « méga riches » : c’est-à-dire les 0.01% qui, à eux seuls, sont encore plus riches que les 1%, tout en payant moins d’impôts que les 1% ! C’est un peu comme si ces fortunes généraient à leur tour davantage de fortune et, ce, de manière quasi mécanique. Du reste, les 6’000 milliards de dollars gagnés par les envolées boursières de 2013 n’ont évidemment profité qu’à cette infime minorité.
 

On comprend mieux, dès lors, l’arrogance des plus dignes représentants de ces hyper-privilégiés, à l’instar du grand patron américain d’une marque d’habits de luxe, Bud Konheim, qui s’est exclamé que les pauvres devraient « arrêter de se plaindre » de leur condition. Ou la suffisance du milliardaire Kevin O’Leary  quand il déclare que les inégalités sont une « nouvelle fantastique », car elles motivent « le pauvre à regarder en haut vers les 1% et à se dire : je veux faire partie de ces gens » … Et pourquoi ne pas évoquer Tom Perkins, magnat des fusions-acquisitions, qui revendique pour les riches un droit de vote plus important  que pour le reste de la population ?! Et qui prône le retour au suffrage censitaire, aboli en France en 1848.
 

De même convient-il de ne pas négliger les revenus pharamineux des directions générales des grosses entreprises, qui placent incontestablement cette élite dirigeante dans le cercle très fermé des 1%, contribuant par là même à les isoler de leurs salariés. Car c’est un discours tout aussi effronté qui est servi par les Présidents-Directeurs Généraux des entreprises et des banques qui, pour justifier leurs salaires et leur bonus indécents, indiquent que ceux-ci ont été préalablement avalisés par leur conseil d’administration. Le tout dans une consanguinité aberrante où ceux-là même qui approuvent ces rémunérations reçoivent à leur tour des indemnités approuvées par ce même P.-D. G., tout en étant eux-mêmes patrons d’autres entreprises, poste qu’ils cumulent avec celui de membre de plusieurs conseils d’administration !
 

Comment expliquer, sinon, que le CEO de JP Morgan Chase, Jamie Dimon, ait vu son salaire augmenter de 74% cette année… alors même que la banque dont il est le gourou a dû payer 20 milliards de dollars au régulateur US pour de multiples infractions ? Ne voilà-t-il pas que, au lieu de le saquer, ses pairs lui accordent une belle augmentation de salaire… faisant dire à certains esprits chagrin que, alors que le commun des mortels qui vole une banque est incarcéré pendant 10 ans, le Président d’une banque qui vous vole reçoit, pour sa part, 10 millions !
 

Ces personnages évoluent donc dans un univers parallèle caractérisé par une impunité quasi parfaite, déplorée en haut lieu par un exécutif impuissant ayant fait dire au Ministre de la Justice américain, Eric Holder, que les Présidents des « Too Bigs To Fail » – les mastodontes bancaires – étaient eux-mêmes des « Too Bigs To Jail », c’est-à-dire trop importants pour être emprisonnés… Exécutif désemparé à l’image de Lawrence Summers, ancien Sécrétaire au Trésor et ancien conseiller économique du Président Obama, qui a coup sur coup écrit deux tribunes dans le Washington Post  et dans le Financial Times, requérant vigoureusement contre les inégalités et avertissant que notre monde reprenait ses mauvais plis d’avant la crise.
 

Car la croissance ne permet plus aujourd’hui, pour reprendre Summers, d’ « améliorer les revenus de la classe moyenne et de lutter contre la pauvreté ». Il est donc vital de revaloriser les salaires, de réformer la fiscalité et de lutter contre l’évasion fiscale. Quitte à « persécuter » les riches, pour reprendre une expression tout récemment employée par le même Tom Perkins cité plus haut, qui vient de faire scandale  en comparant le sort fait aujourd’hui aux riches à l’Holocauste des juifs pendant la seconde guerre mondiale !

 

(*) Michel Santi est économiste, auteur de « L'Europe, chronique d'un fiasco politique et économique », « Capitalism without conscience » . Son dernier ouvrage est  «Splendeurs et misères du libéralisme»  (l’Harmattan).

 

 

Source : www.marianne.net

 

 


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