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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 15:18

Edwy Plenel prononcera la conférence inaugurale de la nouvelle Université Critique et Citoyenne de Nîmes le mardi 4 octobre 2011 sur le thème "La cité, la crise de la démocratie et les médias"....

 

Edwy PLENEL

 

 

 

Président et directeur de la publication du site d'information, indépendant et participatif, Mediapart

 

 

 

prononcera la conférence inaugurale de la nouvelle Université Critique et Citoyenne de Nîmes sur le thème :

 

 

 

La cité, la crise de la démocratie et les médias

 

 

 

Mardi 4 octobre 2011 - 19h-21h

 

Salle Jacques Terrisse - Lycée Daudet

 

3 boulevard Victor Hugo

 

Nîmes

 

 

 

Toutes les informations sur le site de l'Université Critique et Citoyenne de Nîmes : http://uccn.webuda.com/

 

 

 

La conférence d'Edwy Plenel et les cours de l'Université Critique et Citoyenne de Nîmes en général sont ouverts à toutes et à tous et sont gratuits, sans inscription préalable (en-dehors de l'atelier).

 

 

 

L'Université Critique et Citoyenne de Nîmes s'inscrit dans le réseau des nouvelles Universités Populaires, indépendantes et alternatives, relancé par le philosophe Michel Onfray en 2002 à Caen.

 

 

 

Pour l'année 2011-2012, les cours de l'Université Critique et Citoyenne de Nîmes débuteront le mardi 11 octobre 2011 et s'achèveront le mardi 22 mai 2012. Ils auront lieu tous les mardis (hors périodes de vacances scolaires) de 19h à 21h (selon la règle : 1h de cours et 1h de questions-critiques-débat). Ils se tiendront à l'IUFM : 62 rue Vincent Faïta Nîmes. En clôture de l'année, une projection-débat sera organisée au cinéma Le Sémaphore (26 rue Porte de France Nîmes) le mardi 5 juin 2011 autour du film documentaire Les Réquisitions de Marseille (2004) de Luc Joulé et Sébastien Jousse, en présence de Luc Joulé et avec la participation sous réserve de Raymond Aubrac.

 

 

 

Le thème transversal des cours de l'année 2011-2012 est : "La Cité" (au double sens de l'espace politique et de l'espace urbain).

 

 

 

Le programme détaillé des séances du 4e trimestre 2011, du 1er trimestre 2012 et du 2e trimestre 2012 sont sur le site de l'UCCN : http://uccn.webuda.com/.

 

 

 

En-dehors des cours, un petit groupe d'un vingtaine de personnes maximum sera animé par Philippe Corcuff : l'Atelier de lecture philosophique et sociologique du polar. Deux romans policiers (en format de poche) sont à lire avant l'atelier : Sylvia d'Howard Fast (éditions Rivage-Noir) et Le dernier baiser de James Crumley (éditions Gallimard, collection "Folio policier"). Les séances auront lieu au Lycée Daudet (3 bd Victor Hugo - Nîmes), de 19h à 21h : les jeudis 26 janvier, 2 février, 9 février, 1er mars et 8 mars 2012. Dans le cas de l'atelier, il faut s'inscrire au préalable auprès de Philippe Corcuff  avant le 9 janvier 2012 : philippe.corcuff@sciencespo-lyon.fr .

 

 

 

 

 

Pour tour contact avec l'Université Critique et Citoyenne de Nîmes : uccn@laposte.net et 06 82 17 90 11 .
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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 12:42

LEMONDE.FR avec AFP | 28.09.11 | 06h34   •  Mis à jour le 28.09.11 | 06h38

 
 

 

Le 15 août 2010, les faucheurs avaient arraché plusieurs dizaines de pieds de vignes OGM, plantés dans le cadre d'une expérimentation en plein air de l'Institut national de la recherche agronomique à Colmar.

Le 15 août 2010, les faucheurs avaient arraché plusieurs dizaines de pieds de vignes OGM, plantés dans le cadre d'une expérimentation en plein air de l'Institut national de la recherche agronomique à Colmar.AFP/ERIC CABANIS

Le procès de 61 faucheurs de plants de vignes transgéniques, qui doit débuter, mercredi 28 septembre, à Colmar, confrontera des prévenus persuadés d'avoir stoppé une "dérive" de la science à des chercheurs écœurés par une "prise en otage" de la recherche publique.

 

Le 15 août 2010, les faucheurs avaient arraché plusieurs dizaines de pieds de vignes OGM, plantés dans le cadre d'une expérimentation en plein air de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA), à Colmar. Il s'agissait pour l'INRA de tester la résistance de porte-greffes de vignes génétiquement modifiés à une maladie, le court-noué. Une expérimentation que des associations écologistes avaient tenté de faire interdire devant la justice, avec un premier succès, en 2009, devant le tribunal administratif de Strasbourg, infirmé en janvier 2011 par la cour d'appel de Nancy.

Les prévenus sont poursuivis pour "délit de fauchage" et "violation de domicile". "On va plaider la relaxe, on a des arguments juridiques pour cela", a confié l'un de leurs deux avocats, Me Guillaume Tumerelle. Chef d'entreprise, ingénieur, étudiant… les faucheurs montrent des profils divers. "On voit bien que ce ne sont pas des obscurantistes comme le disent certains", fait valoir leur conseil.

C'est le message que vont tenter de faire passer les faucheurs, bien au-delà du tribunal, lors des nombreuses manifestations (débats publics sur les risques des OGM, projections de films) prévues à Colmar autour des audiences. Selon leur comité de soutien, quelque 200 personnes venant de toute la France sont attendues. "Cette expérimentation, c'était surtout un test grandeur nature pour faire accepter les tests OGM en plein air à la société", affirme l'un des faucheurs, Etienne Raphaël, qui va "plaider la désobéissance civile face à une dérive de l'INRA".

L'audience est prévue sur trois journées, jusqu'à vendredi, devant le tribunal correctionnel. Les prévenus encourent jusqu'à trois ans de prison et 150 000 euros d'amende ; en outre des dommages et intérêts pour plus de 500 000 euros pourraient leur être demandés.

 "DÉSINFORMATION"

"Je n'ai jamais vu une telle entreprise de désinformation", rétorque le directeur de la communication de l'INRA, Jean-François Launay. "Le procès qui s'ouvre mercredi, c'est avant tout celui d'un énorme gâchis, celui de 60 personnes qui ont saccagé huit ans de travail", poursuit-il, estimant que les faucheurs "prennent la recherche publique en otage".
 

"S'il y a un garde-fou contre l'introduction d'OGM de manière irraisonnée, c'est bien l'INRA", estime-t-il, rappelant la concertation qui avait été organisée autour de son expérimentation, associant des associations locales hostiles aux OGM et des viticulteurs.

Pierre Azelvandre, un faucheur qui s'était déjà attaqué, seul, aux mêmes plants, en 2009, a écopé en janvier d'un mois de prison avec sursis et de plus de 50 000 euros de dommages et intérêts à verser à l'INRA, devant la cour d'appel de Colmar.

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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 11:30

Publié le 26-09-11 à 18:15    Modifié le 27-09-11 à 06:20     par Le Nouvel Observateur avec AFP    

 

Après trois mois de hausse, le nombre de demandeurs d'emploi a décru de 0,1%.

Le nombre de demandeurs d'emploi sans activité en France métropolitaine a très légèrement décru en août de 0,1%, après trois mois de hausse, à 2,754 millions de personnes (c) Afp
Le nombre de demandeurs d'emploi sans activité en France métropolitaine a très légèrement décru en août de 0,1%, après trois mois de hausse, à 2,754 millions de personnes (c) Afp

Le nombre de demandeurs d'emploi sans activité en France métropolitaine a très légèrement décru en août de 0,1%, après trois mois de hausse, à 2,754 millions de personnes, a annoncé lundi le ministère du Travail.

En revanche, le total des personnes en quête de travail, y compris celles exerçant une activité réduite, a une nouvelle fois progressé en août de 0,5% par rapport au mois précédent, à 4,148 millions de personnes.

Après quatre mois de reflux de janvier à avril, le chômage a pris le chemin de la hausse de mai à juillet, parallèlement au ralentissement de la croissance (qui était nulle au 2eme trimestre).

Au total, depuis le début de l'année, le nombre de demandeurs d'emplois sans activité a progressé de 29.000 personnes. La hausse sur un an (par rapport à août 2010) est de 2,3%. Elle est de 4,3% sur un an en incluant les demandeurs ayant exercé une activité réduite.

Embellie chez les jeunes

Du côté des jeunes, une embellie est enregistrée : le nombre des demandeurs de moins de 25 ans sans activité a reculé de 1,4% sur le mois et de 3,6% sur un an, à 435.000 personnes. Pour la catégorie avec une activité réduite la baisse est de 0,4% sur le mois et de 1,3% sur l'année à 628.000.

En revanche, les seniors (plus de 50 ans) en quête de travail sont toujours plus nombreux: pour la catégorie sans activité leur nombre a progressé de 0,9% sur le mois et de 13,5% sur l'année, à 560.000 et pour celle avec une activité réduite la progression est de 1,2% sur le mois et 14,6% sur l'année, à 820.000.

Le nombre de chômeurs de longue durée, inscrits sur les listes de Pôle emploi depuis plus d'un an, est également en hausse de 0,6% sur le mois et de 8,7% sur un an, touchant 1,581 millions de personnes.

Le Nouvel Observateur - AFP

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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 11:13

Restaurateur, Xavier Denamur*, est un « citoyen concerné par la défense de l'intérêt général ». Il a découvert avec effroi, à l'occasion de l'accident de Marcoule, ce qui advenait des déchets faiblement radioactifs. Dans cette lettre, il interpelle le président de la République.

Monsieur le Président,

L'explosion le 12 septembre 2011 d'un four servant à brûler des déchets à faible et très faible activité, dans une usine appartenant à la société Socodei, filiale des groupes EDF, sur la commune de Codolet (Gard) m'a interpelé.

Combien de personnes savaient que l'on brûlait des déchets radioactifs en France ? Je pensais comme la majorité de mes concitoyens que ces déchets de faible et très faible activités étaient enfûtés et stockés dans un centre de stockage de l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (l'Andra).

Comme vous aviez montré aux Français pendant la campagne présidentielle de 2007 que vous ne maîtrisiez pas vraiment ce dossier, je me permets à nouveau de vous prodiguer quelques conseils de bon sens.

Dans le cas qui nous préoccupe aujourd'hui, si on ne peut que déplorer un décès et quatre blessés, dont un grave, parmi les salariés de l'entreprise et chercher à comprendre les causes de l'accident principalement pour la sécurité du personnel, on devrait surtout se demander pourquoi on brûle des déchets radioactifs et quelle conséquence cela a-t-il en terme de santé public ?

Des émissions chroniques inquiétantes

Je m'interroge sur une telle stratégie industrielle :

  • Peut-être les opérateurs de la filière nucléaire ont t-ils voulu faire quelques économies ou l'Andra a t-elle des problèmes de place pour stocker les déchets faiblement ou très faiblement actifs ?
  • Est-ce également pour des raisons économiques que la ministre de l'Environnement de l'époque a signé l'autorisation d'incinérer des déchets radioactifs étrangers ? Je comprends pourquoi dans sa tribune, Corinne Lepage ne s'interroge que sur le dépassement « des limites » en se référant l'autorisation en date du 7 mai 1998 sans remettre en cause cette activité.
  • Même si une enquête a été ouverte pour déterminer les cause de l'accident du 12 septembre, une autre enquête indépendante approfondie sur la stratégie du traitement des déchets nucléaires ne devrait-elle pas être envisagée rapidement ?
  • En effet, quelle est cette manie de vouloir brûler des déchets pour s'en débarrasser ou tout du moins pour en réduire le volume, de surcroît des déchets radioactifs ? En effet, c'est plus sur les émissions chroniques, à savoir notamment les fumées rejetées quotidiennement, que sur une situation accidentelle qui présente un risque ponctuel principalement pour les salariés d'une telle activité industrielle, que mes interrogations se portent contrairement à ce que l'ensemble des médias rapportent sur cette histoire.

Vous ne pouvez ignorer monsieur le Président que la radioactivité n'est pas éliminée par l'incinération mais est au contraire disséminée dans l'atmosphère pour partie, et concentrée pour le restant dans les cendres, les mâchefers, les filtres et les installations elles-mêmes.

En outre, le nombre de déchets est augmenté par la contamination de ces installations, fours et accessoires, alors que les déchets incontournables pour faire fonctionner les centrales nucléaires ont déjà du mal à être traités, et le mot est faible.

Des effets sur la santé encore mal connus

Les effets du cumul de faibles doses radioactives reçues par les êtres vivants ne sont pas encore appréhendés. Vous pourrez même lire sur Wikipédia dans une fiche particulièrement bien documentée que « Globalement, l'effet exact de ces faibles doses d'irradiations, ainsi que la relation dose-effet associée, sont encore des questions ouvertes. »

Alors pourquoi autoriser même de faibles rejets dans l'air qui contribuent à un risque sanitaire non quantifiable à ce jour, puisqu'il peut être fait autrement avec un enfouissement au sein d'un confinement localisé ? Déjà pour les incinérateurs de déchets ménagers, nous avons pu voir le seuil réglementaire de rejet en dioxines diminuer au fil de la compréhension de leur impact sanitaire.

Sans être expert en la matière mais simplement en cherchant sur internet, on peut découvrir en quoi consiste le Centre nucléaire de traitement et de conditionnement de Codolet, et les autorisations auxquels il est soumis. Une enquête publique et un avis du Conseil départemental de l'environnement, des risques sanitaires et Technologiques (CODERST) ont bien entendu validé ces autorisations. Mais nous, citoyens, avons-nous perçu le moindre débat chez nos politiques sur une telle stratégie d'élimination de déchets radioactifs ? Avez-vous monsieur le Président déjà pris face aux Français la parole sur ce sujet ? Je n'en ai pas souvenir.

Ce sujet mérite un vrai débat, monsieur le Président

Monsieur le Président, la première question n'est plus de savoir si ce type de traitement est un gain pour l'environnement mais d'arrêter cette activité mal maîtrisée. La seconde question à laquelle vous ou les candidats à la présidentielle devraient répondre sans attendre n'est plus de savoir si l'on sort ou pas du nucléaire mais à quelle échéance on en sera sorti.

Puisque le CEA s'appelle désormais Commissariat à l'énergie atomique aux énergies alternatives (sic), ses grosses têtes du pourraient être recyclées pour nous trouver des moyens de stocker l'électricité produite par les énergies renouvelables. Des progrès formidables ont été réalisées pour les batteries de nos téléphones en quelques années, alors pourquoi pas à plus grande échelle ?

Maintenant que vous êtes informé, je saurais gré monsieur le Président de prendre toutes les dispositions afin que les industriels de la filière nucléaire cessent de brûler certains de leurs déchets et que vous initiez un véritable débat sans a priori idéologique sur l'avenir de la filière nucléaire en France

Je vous prie, monsieur le président de croire en l'expression de mes salutations distinguées.

*Xavier Denamur est actionnaire minoritaire de Rue89

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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 11:05

Au début, certains télespectateurs se sont demandés si la BBC s'était fait avoir, si Alessio Rastani était un vrai trader cynique, ou un faussaire de génie ? Voire même un membre des célèbres Yes Men qui ont trompé jusqu'à des chefs d'Etat… Il fait dire que ce trader américain a donné une interview très provocatrice sur BBC-TV, trop crue pour être vraie.

Les raisons de la méfiance ? Présenté comme un « trader indépendant », Rastani a tenu des propos d'un cynisme rare, qui correspondent peut-être à ce que beaucoup d'acteurs du monde de la finance pensent, mais ne diraient pas à l'antenne :

  • il y a de l'argent à gagner dans une récession : « je rêve la nuit d'une récession »…
  • peu importe le sauvetage de l'euro, de la Grèce ou de l'économie mondiale du moment qu'on gagne de l'argent ;
  • « ce ne sont pas les gouvernements qui conduisent le monde, c'est Goldman Sachs qui gouverne le monde… »

Et cette prévision apocalyptique :

« Dans quelques mois, les économies de millions de personnes se seront évaporées. »

 


 

« Il suscite tellement d'intérêt que le site des Yes Men est down »

Depuis la diffusion de cette interview, lundi, au cours de laquelle le trader n'a pas non plus impressionné par son élocution ou ses qualités intellectuelles, les blogueurs sont partis en chasse : Alessio Rastani est-il un « fake », comme on surnomme les imposteurs sur la Toile ? Ou simplement, la BBC a-t-elle interviewé un trader arrogant et répugnant ?

Le chef du service économique de la BBC, Robert Preston, a « tweeté » mardi qu'il maintenait qu'Alessio Rastani était un vrai trader :

« Nous avons parlé ce matin de nouveau au trader. Et selon nos informations, il est vraiment un trader indépendant, et pas un Yes Man ».

Un peu plus tard, c'est la direction de la BBC qui publiait un communiqué pour dire qu'après enquête, il n'y avait aucune raison de douter de l'identité du trader.

Capture d'écran du communiqué de la BBC.

Les Yes Men ont eux aussi démenti, après une déferlante de requêtes sur leur site devenu injoignable, comme le fait observer sur Twitter Fabrice Pelosi, du site Yahoo Finance :

« @alessiorastani suscite tellement d'intérêt que le site des Yes Men est down, lien vers le démenti http://t.co/zhIZmeIJ »

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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 10:59
Florine Bristaud - Marianne | Mardi 27 Septembre 2011 à 15:30


Seulement trois semaines après la rentrée, les enseignants sortent dans la rue pour dénoncer une rentrée scolaire « calamiteuse » et des conditions de travail qui ne cessent de se dégrader...



(flickr - manuel | MC - cc)
(flickr - manuel | MC - cc)
« Fidèles aux postes », voici ce qu'on peut lire sur la pancarte d'un professeur d'école participant cet après-midi aux manifestations des enseignants du primaire et du secondaire.
Selon le ministère de l’Education, environ 20% des enseignants du primaire participeraient à cette grève. Des estimations, basées sur les déclarations d’intention de grève obligatoires pour les profsseurs des écoles, annoncées par le ministère vendredi 23 septembre, alors même que les enseignants avaient jusqu’à samedi minuit pour se déclarer gréviste. Un chiffre, de fait, bien en-dessous de la réalité selon le SNUIPP-FSU, principal syndicat du premier degré, dont l’estimation fait état de 53,75 % de grévistes parmi les enseignants du premier degré. 

Une grève « pas révolutionnaire »
Luc Chatel minimise la situation : « Une grève fin septembre dans l’éducation nationale, ce n’est pas révolutionnaire ». Oui mais les grèves de cette année diffèrent bien des précédentes dans le sens où, pour la première fois, les enseignants du privé font cause commune avec leurs collègues du public : six des sept syndicats du privé appellent à se joindre à la grève pour dénoncer les suppressions de postes. Une première pour l’enseignement privé, qui présente habituellement un taux de grévistes proche de zéro. Les anciennes oppositions entre les enseignants du public et du privé sont aujourd'hui mises au placard, devant la dégradation des conditions d’enseignement.  Si les revendications diffèrent quelque peu entre les deux institutions, les enseignants du privé et du public se heurtent aux mêmes difficultés : sureffectifs dans les classes, multiplication des tâches, baisse de la scolarisation des plus jeunes, fermetures incessantes de classes, manque de reconnaissance, impossibilité de prendre en charge les élèves en grande difficultés, suppression des formations faites aux jeunes enseignants… La liste est longue. Il faut dire que l’enseignement privé, qui accueille un cinquième des élèves, a souffert lui aussi des suppressions massives de postes : depuis 2008, 5000 départs à la retraite n’ont pas été remplacés alors que le privé voit son nombre d’élèves sans cesse augmenter.

Luc Chatel « entend » les enseignants
« Mon rôle est d’entendre », a déclaré Luc Chatel sur France 3 dans le journal TV du 18 septembre. Les profs demandent bien plus que d’être entendus, ils veulent être écoutés, et surtout, ils demandent à ce que des mesures soient prises. Chatel « assume » les suppressions de postes, et rajoute que «  la vraie question aujourd’hui c’est le sur-mesure » des enseignements, et non « la quantité». Depuis les réformes de 2010, Luc Chatel ne cesse d'asséner son refrain du « sur mesure », comme une réponse à toutes les revendications des enseignants. Le ministre voudrait faire mieux avec moins d’enseignants. Et les profs se demandent bien comment. Du « sur mesure » face à trente élèves de maternelle, cela paraît bien illusoire. La suppression des 16000 postes va justement à l’encontre de cet enseignement personnalisé selon bon nombre d’enseignants : les cours à effectifs réduits ont été limités, empêchant le suivi individuel des élèves.

Le ministre s’était pourtant attelé à démontrer que la situation allait en s’améliorant : « En septembre 2011, il y a 35000 professeurs de plus qu’au début des années 90, alors que l’on compte 500 000 élèves de moins ». Oui mais, comme l’a fait remarquer un journaliste de Libération, l’école a évolué depuis les années 1980, rallongeant la durée d’étude des élèves, et incitant une plus grande proportion d’étudiants à poursuivre en lycée général ou professionnel. La comparaison, qui arrange bien notre ministre, n'est pas recevable, opposant deux systèmes éducatifs dont les objectifs diffèrent.

Selon une note du Centre d’Analyse stratégique, organisme rattaché à Matignon, notre pays est celui qui possède le plus faible nombre de professeurs par élève parmi les 34 membres de l'OCDE, et c’est l’enseignement primaire qui souffre le plus : à peine 5 enseignants pour 100 élèves. Et pourtant, l’enseignement en primaire a encore été rogné de 9000 postes en cette rentrée 2011. D’une manière générale, la France compte 6,1 enseignants pour 100 élèves ou étudiants seulement, tandis que le Portugal, la Grèce, le Danemark, la Suède ou l'Italie comptent plus de huit enseignants pour le même nombre d'élèves. Alors les déplacements du ministre de l’éducation dans d’autres pays, visant à s’imprégner de leurs systèmes éducatifs sont bien beaux, mais si on se refuse à y mettre les moyens, c’est peine perdue.

Notons que la date choisie pour cette grève n’est pas anodine : le projet de budget 2012 passe ce mercredi en conseil des ministres. Il prévoit d’ores et déjà une suppression de 14000 postes supplémentaires dans l’éducation nationale. Les enseignants comptent bien se faire entendre à la veille de cette décision qui sonne comme un énième couperet pour la profession. Espérons qu'une forte mobilisation rendra cette grève un peu plus « révolutionnaire » aux yeux de Monsieur Chatel.
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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 10:56

LEMONDE.FR avec AFP | 27.09.11 | 20h51

 
 

Redoutant la remise en cause de l'obligation de rendre accessibles avant 2015 tous les bâtiments publics, des handicapés ont manifesté mardi 27 septembre, au son de la Marche funèbre, contre les lobbies et les parlementaires qualifiés de "fossoyeurs" de la loi Handicap. Tout de noir vêtus, environ 200 personnes ont symboliquement résisté, à Paris devant l'entrée du Sénat fraîchement passé à gauche, à "l'enterrement" de la loi Handicap de 2005.

"Cette loi mettait fin à une situation de discrimination évidente. L'effort enfin avait été fait pour un accès plus adapté pour les personnes fragiles", a résumé en guise d'éloge funèbre Jacky Decobert, représentant pour l'Ile-de-France de l'Association des paralysés de France (APF), appelant à cette mobilisation. "Mettons des bâtons dans les roues de cet enterrement", lançaient les manifestants, brandissant des pancartes : "Accéder c'est exister".

Le Parlement a voté au printemps une proposition de loi UMP introduisant la possibilité de déroger à l'obligation de rendre accessibles les bâtiments publics neufs aux handicapés. La disposition a toutefois été censurée fin juillet par le Conseil constitutionnel. Mais l'APF s'inquiète d'un nouveau texte basé sur le rapport du sénateur UMP Eric Doligé qui prévoit de nouvelles dérogations pour les bâtiments publics existants, parce que le coût des travaux serait trop élevé pour les collectivités locales.

"C'est un recul social, l'isolement des personnes, l'exclusion pour nous de la société. Nous ne pouvons accepter que le délai de 2015 soit vidé de son sens, car nous attendons depuis trente-six ans de vivre dans un pays accessible pour tous", a déclaré Jean-Marie Barbier, président de l'APF. "Les arguments avancés pour justifier les dérogations sont fallacieux : selon la Banque mondiale, l'éventuel surcoût des travaux d'accessibilité n'excède pas 1 % du prix de la construction", a-t-il ajouté.

"L'ÉCHÉANCE DE 2015 EST NON NÉGOCIABLE"

Dans la matinée la ministre des solidarités Roselyne Bachelot avait voulu "rassurer l'APF", déclarant sur Europe 1 que "l'échéance de 2015 est non négociable" et que "le gouvernement ne donnera pas son accord" à d'éventuelles dérogations. La secrétaire d'Etat aux solidarités, Marie-Anne Montchamp, a elle aussi "exprimé son opposition aux dérogations nouvelles à l'accessibilité portées par l'article 1" de la PPL, après avoir reçu au ministère M. Barbier.

L'accessibilité est une obligation nationale depuis 1975. La loi de 2005 a rendu obligatoire la mise en accessibilité de tous les bâtiments recevant du public d'ici 2015. Des dérogations sont possibles pour les bâtiments existants, en cas d'impossiblité technique par exemple.

Outre quelques élus, la maire de Lille Martine Aubry était présente. Interrogée sur le délai de 2015, la candidate aux primaires du PS a déclaré : "Tout ne peut être fait en même temps", il faut "aider les collectivités (…), il ne faut pas renoncer", souhaitant "une loi beaucoup plus globale". Elle a plaidé pour la création d'une agence nationale pour l'accessibilité universelle. "Bien sûr il y a le bâti, c'est majeur, mais aussi le transport, la culture, la scolarisation, les communications : tous les domaines doivent être pris en compte (…)", a-t-elle ajouté, exprimant l'espoir de "faire au niveau national ce qu'on a fait à Lille [où] on a avancé très fortement".

Des manifestations étaient prévues dans une quarantaine de villes, comme à Rouen où une centaine de personnes ont bloqué temporairement un pont.

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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 10:54

LEMONDE pour Le Monde.fr | 27.09.11 | 20h24   •  Mis à jour le 28.09.11 | 08h05

 
 

 

Les enseignants du privé, pourtant peu enclins à la contestation, ont répondu mardi massivement à l'appel à la grève et aux manifestations contre les suppressions de postes dans l'éducation, emboîtant le pas aux enseignants du public.

Les enseignants du privé, pourtant peu enclins à la contestation, ont répondu mardi massivement à l'appel à la grève et aux manifestations contre les suppressions de postes dans l'éducation, emboîtant le pas aux enseignants du public.AFP/ÉRIC CABANIS

"Une grève à la fin du mois de septembre, dans l'éducation nationale, je n'ai pas le sentiment que ce soit révolutionnaire", se rassurait Luc Chatel à la veille de cette journée du 27 septembre. Le ministre de l'éducation a raison. Et il a tort. C'est vrai que traditionnellement les syndicats aiment se dégourdir les jambes à la rentrée… et qu'en plus les élections professionnelles approchent. Ce qui donne forcément envie de se compter.

Pourtant, la journée du 27 ressemble aussi à une petite révolution. Situation totalement inédite donc que cette grève conjointe et ces défilés communs aux laïcards et aux cathos, dans un pays où 80 % des enfants sont dans le public, 20 % dans le privé, et où les deux systèmes se sont construits l'un contre l'autre. Voir ces frères ennemis de l'école derrière les mêmes revendications est une vraie première.

La politique scolaire menée par Nicolas Sarkozy aurait-elle réussi à réconcilier école privée et école publique ? Entendre des syndicats du public expliquer que l'enseignement catholique, qui représente 95 % de l'enseignement privé en France, assure une mission de service public, est une vraie délectation pour les responsables de l'enseignement catholique qui le répètent depuis des lustres. Pour les syndicats de l'enseignement public, le renfort du privé a donné du poids à la mobilisation.

Et qui est l'acteur de ce rapprochement ? C'est le parti de la majorité. Le quinquennat, qui s'était plutôt engagé sur un renforcement des clivages entre privé et public, a pris là un virage. Dans Main basse sur l'école publique, un livre à succès sorti à la rentrée 2008, Eddy Khaldi et Muriel Fitoussi montraient que l'école privée était instrumentalisée pour concurrencer et démanteler le service public. Aujourd'hui les voilà toutes deux côte à côte dans la rue pour demander la fin de la coupe des postes, dire à la veille de la présentation du budget 2012, que la saignée ne peut continuer.

Autre petite révolution, ce sont des électeurs de droite que la politique Chatel a mis dans la rue. Il existe peu d'études sur les opinions politiques des enseignants des établissements catholiques. Ces enseignants qui passent les mêmes épreuves de concours et sont évalués par les mêmes jurys que leurs confrères du public ne sont pas toujours catholiques. En 2007, Le Monde de l'éducation avait réalisé un sondage sur leur intention de vote au 1er tour de l'élection présidentielle, avec l'institut IFOP. Un sondage qui faisait le distinguo entre les enseignants du privé et ceux public. Les premiers avaient l'intention de voter à 29 % Sarkozy, à 24 % Ségolène Royal et à 28 % François Bayrou. Dans le public, 17 % souhaitaient voter pour l'UMP, 33 % pour la candidate PS et 28 % pour le candidat MoDem. L'enseignement catholique qui avait alors le cœur plus à droite que le public afficherait-il les mêmes penchants aujourd'hui ? La question reste entière. La réponse sortira des urnes en mai 2012.

Reportage dans le cortège parisien, mardi 27 septembre.

Sur le fond, les acteurs de l'école ont choisi de faire bloc car ils sentent monter leur sujet, celui de l'école. Si les dernières journées de mobilisation n'avaient pas été très suivies, celle-ci l'a été plus car le dossier de l'école est en train de revenir sur le devant de la scène. A plusieurs titres. D'abord, l'école est en train de descendre en flèche dans l'opinion des Français. Ce qui ne peut laisser indifférents ceux qui la font chaque jour. Et c'est souvent difficile à vivre pour ces professionnels qui se battent au quotidien pour faire réussir leurs élèves. Ensuite, la rentrée 2011 a été particulièrement éprouvante. Tous n'ont pas apprécié d'entendre Luc Chatel se gargariser de sa rentrée — techniquement — réussie, enchaîner les visites pendant deux semaines, quand il leur fallait boucher les trous ici en acceptant des heures supplémentaires ou trouver un vacataire pour assurer des cours là.

Sur ce terreau sont venus se greffer les prémices d'un discours de campagne. Les candidats à la primaire socialiste font de l'école un sujet majeur. François Hollande a occupé le terrain avec son retour des 60 000 postes supprimés. Martine Aubry a annoncé une grande concertation sur le sujet. Bruno Le Maire, chargé de concocter le programme de l'UMP, a aussi fait quelques annonces qui laissent présager de l'importance du dossier dans le programme du candidat de la majorité. Quant au MoDem, aux Verts ou à la gauche du PS, c'est pour eux aussi un sujet majeur. Quand on a un espoir d'être écouté, voire entendu, on manifeste plus volontiers. Pas si révolutionnaire comme raisonnement…

Maryline Baumard

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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 10:24
Midi Libre - AGATHE BEAUDOUIN
28/09/2011, 06 h 00

Ils étaient près de 1 000 à battre le pavé nîmois hier après-midi.
Ils étaient près de 1 000 à battre le pavé nîmois hier après-midi. (Photo FABRICE ANDRÈS)

Trois semaines après la rentrée scolaire, les enseignants ont mené hier une journée de grève et d’action contre les suppressions de postes dans l’Education nationale. A Nîmes, sur les coups de 14 heures, près de mille personnes (700 selon la police et 1 500 disent les syndicats) se sont réunies devant Carré d’art pour manifester en ville. Sans être la grosse affluence, le nombre de participants a doublé par rapport aux dernières actions du genre.

"C’est plutôt satisfaisant", estime Bertrand Humeau, responsable du Snes, alors que défilent devant lui des parents d’élèves (FCPE et Peep) et, signe d’un profond malaise, des chefs d’établissement. Hier aussi, les enseignants des écoles, collèges et lycées privés ont manifesté, suscitant la curiosité du jour : "Où sont-ils ? Et combien ?"

"On trouve extraordinaire que l’on découvre que nous faisons le même métier, rapporte avec une pointe d’ironie Elisabeth Rivas, présidente du syndicat national des enseignants chrétiens, le Snec 30. Mais public ou privé, nous sommes tous à la même enseigne. Nous n’avons pas l’habitude de manifester mais ça ne va pas durer !" Les adhérents du Fep-CFDT, autre syndicat de l’enseignement catholique, disent aussi leur colère : "Nous nous sommes de tous les combats, de toutes les manifestations !"

Les témoignages relatent des "classes surchargées", des réductions de moyens, des "profs de maths qu’on remplace par des profs de physique", mais le défilé n’est pas très revendicatif. Les enseignants paraissent "désabusés". "C’est fini le temps où tout le monde se mobilisait", commentent deux instituteurs de Valdegour. Régine Francal, inscrite au Sgen, l’avoue : "Nous sommes encore asphyxiés, sous une avalanche de nouvelles missions. Nous sommes fatigués, à bout." Pour preuve : les manifestants se dispersent une heure plus tard, devant la préfecture, sans une seule prise de parole.

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27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 23:20

The Phantom of the Black Pieces

In March on Brussels on 27 September 2011 at 20:43

Beauvais, September 27

Day 64 of the March on Brussels. From Ste. Geneviève, 22 km.

Dear people,

We had a magnificent walk today, through a sunny shire that awoke silently out of the morning fog. It was only twenty-two kilometers, we did it without a lunch stop, and it was enchanting right to the end.

We arrive in Beauvais, a rich little town, but friendly. We are allowed to camp in the public square, we can hold our assembly, and people are curious.

Popular Assembly in Beauvais

The Information Point

Near Beauvais there is one of Paris’ major airports. I arrived there myself one day, and while I think about it I wonder about the concept of distance. As an air traveller you can arrive here from anywhere on the planet in less than a day, and you would consider yourself already in Paris if it weren’t for a cab ride of at most 45 minutes.

For us, the distance between Paris and one of her airports has been three days marching.

At the assembly in front of the town hall, an association fighting for the rights of the sans papiers had been present. They denounced the persecution of ‘illegal’ immigrants, and their mass expulsion. They also denounced the state in which some immigrants are forced to live, out in the open, under bridges, without any solidarity from the authorities at all. He called for society to be civilized, and to treat human beings with dignity.

Jumping a ditch

Our camp here in Beauvais is packed together on a part of the central parking place. This makes for interesting urban planning. Little squares are created, closed in by tents, where people get together for jamming purposes. The kitchen, as always, is the center of our town.

In this urban density, it is easy to gather information. And that is what we do, as Intelligence commission. But we also selectively diffuse it. At the moment we are studying the way our internal information flow actually works. Because obviously there are different ways, apart from the internal assembly and the workgroups, of spreading information, depending on the people whom you talk to.

Some of us will spread it on indiscriminately, others have a confidential web of people with whom they share it first. Others can be trusted to keep a secret. Knowing these communication links gives you the possibility to create certain reactions by reaching specific targets with specific messages, without revealing the original source.

For this to work it’s completely irrevelant if the information you spread is true or false, or heavily biased. It only needs to be credible.

The spreading of false information can be very important, especially when you are faced with infiltrators. But it is just as important to be able to discredit false information spread by others. Alarming voices about police actions have been circling on the social webpages in moments when there was absolutely nothing to worry about.

The skyline of Beauvais

In the meantime, and without any apparent link, the phantom of the black pieces is hovering over the march again. Cubano, Legionario and Felix were present in Paris at Bercy. They sat high on the stairs above the assembly, and they watched. These days on the road they catched up with us in their blue van, they circled around us, but they were ignored by most.

One of the few people whom Cubano spoke to was me. I have always maintained the distance of the observer in all the shit that happened before Paris. It seems someone communicated to them our route, and their presence makes some people nervous.

Information and rumours are going around and transforming. We have to keep up with it, and we need to emit our own propaganda where needed. As long as we ourselves are able to distinguish true from false there is no need to worry.

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