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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 19:23
La France n’échappera pas à un nouveau plan de rigueur, estime l’OCDE

Une récession passagère au creux de l'hiver, une croissance du produit intérieur brut (PIB) très faible en 2012 (+ 0,3%)  et limitée en 2013 (+ 1,5%) ainsi qu'un taux de chômage, Dom compris, à 10,4% en fin d'année prochaine : c'est peu dire que l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) est pessimiste pour la France.

Dans ses Perspectives économiques  d'automne, rendues publiques lundi 28 novembre,  l'OCDE insiste sur la détérioration en cours de la situation économique mondiale. « Les économies avancées ralentissent et la zone euro semble entrée dans une récession légère, sur fond de craintes accrues au sujet de la crise des dettes souveraines », note Pier Carlo Padoan. L'économiste en chef de l'OCDE souligne les risques d'aggravation de la situation économique que recèle à ses yeux l'élargissement de la crise des dettes souveraines à des  pays jusqu'alors épargnés.

L'OCDE  pense que l'activité économique s'est contractée en France au quatrième trimestre 2011 et prévoit une récession légère au creux de l'hiver. Cette récession se produira dans un pays dont le marché du travail porte encore les stigmates de la crise de 2008-2009 avec une forte augmentation du chômage de longue durée et du chômage des seniors. Il y a donc un risque important d'augmentation du chômage structurel, fait observer l'OCDE.

Compte tenu de la faiblesse de la croissance et du renchérissement du fardeau de la dette, ramener comme prévu le déficit public à 4,5% du PIB supposera un nouveau plan de redressement de l'ordre de 0,4% du PIB (8 milliards d'euros). Et, au-delà de 2013, il faudra faire un effort supplémentaire de 0,5 % du PIB (10 milliards) pour ramener le déficit public à des niveaux permettant à la dette (au sens maastrichtien), qui atteindra 91,3% du PIB en 2013,  de diminuer.

La priorité, ajoute l'organisation internationale, doit être donnée à la réduction de la dépense publique via notamment un renforcement de la révision générale des politiques publiques et à la mise en place d'une politique budgétaire plus contraignante.

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 19:18

 

LEMONDE.FR avec AFP | 28.11.11 | 15h28   •  Mis à jour le 28.11.11 | 18h17

 

Le Conseil d'Etat estime qu'il existe un "doute sérieux sur la légalité" de la décision du gouvernement, prise en avril, de geler les tarifs du gaz.

Le Conseil d'Etat a annoncé lundi 28 novembre avoir suspendu l'application au 1er octobre du gel des tarifs du gaz de GDF Suez décidé par le gouvernement, à la suite d'une saisine en référé par l'Association nationale des opérateurs détaillants en énergie (Anode), qui rassemble Direct Energie, Poweo, Altergaz et Gaz de Paris, des concurrents alternatifs au géant gazier français.

Dans sa décision, le Conseil d'Etat relève notamment un "doute sérieux sur la légalité" de la décision du gouvernement, à qui elle donne un délai d'un mois pour se prononcer à nouveau sur les tarifs réglementés, dont bénéficient près de 10 millions de ménages.

La plus haute juridiction administrative souligne que selon la commission de régulation de l'énergie (CRE), qui avait désavoué le gouvernement dans un "avis défavorable" fin septembre, les prix auraient dû augmenter "de 8,8 % à 10 % selon les tarifs" dans le cadre de la formule en vigueur.

Critiquée notamment par les associations de consommateurs qui l'accusent d'être défavorable au client, la formule est actuellement en cours de révision. Mais le gouvernement n'était pas en droit de la jeter aux oubliettes, selon la justice.Et "contrairement à ce que soutenait l'administration, aucune disposition du décret du 18 décembre 2009 ne permettait aux ministres de suspendre l'application de la formule tarifaire prévue par ce même décret", estime-t-il.

>> Lire aussi "Vers une remise à plat des prix du gaz"

Eric Besson, ministre de l'énergie, a précisé dès lundi soir que le gouvernement préparait une nouvelle décision, "conforme" à l'arrêt du Conseil d'Etat. Interrogé sur le fait de savoir si cela signifiait une hausse des tarifs règlementés de GDF Suez pour les particuliers, le cabinet du ministre n'a pas voulu faire de commentaire supplémentaire.

UN GEL DÉCIDÉ EN AVRIL

Le premier ministre, François Fillon, avait annoncé en avril le gel des tarifs du gaz pour les particuliers dès juillet, et ce pendant au moins un an. "Le gouvernement a décidé de geler l'augmentation du gaz au moins pendant l'année qui vient", avait alors souligné François Baroin, le ministre du budget, sur France 2.

Fin septembre, le ministre de l'énergie, Eric Besson, avait annoncé un nouveau gel des prix du gaz au 1er octobre pour les particuliers.

Indexés sur les cours des produits pétroliers (notamment sur celui du brut, qui a atteint des niveaux records ces dernières années), ces tarifs auraient pu encore augmenter d'environ 7,5 % en juillet, selon une estimation du gouvernement en avril. Une hausse jugée "inacceptable" par Eric Besson. Cela aurait porté la hausse à plus de 70 % depuis 2005.

L'OUVERTURE À LA CONCURRENCE, UNE CHIMÈRE

"Ce rappel à la loi était indispensable, le gouvernement étant tenu de respecter les règles qu'il a lui-même fixées", a fait valoir Me Frédéric Thiriez, un des avocats de l'Anode. "Au-delà, le Conseil d'Etat affirme son attachement à une ouverture effective du marché du gaz à la concurrence qui profitera, à terme, aux consommateurs", a-t-il espéré.

Car l'ouverture à la concurrence, effective depuis 2007, reste globalement une chimère en France, sans compter une hausse importante des prix ces dernières années. Plus de 90% des particuliers sont restés clients de GDF Suez, et les quelques centaines de milliers d'abonnés qui lui ont échappé ont rejoint... EDF.

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 19:13

LEMONDE.FR avec AFP | 28.11.11 | 18h04   •  Mis à jour le 28.11.11 | 19h22

 

Le nombre de demandeurs d'emplois sans aucune activité s'établit à 2 814 900 en octobre. Il faut remonter à décembre 1999 pour trouver un nombre de chômeurs supérieur.

Le nombre de demandeurs d'emploi sans aucune activité (catégorie A) a atteint 2 814 900 à la fin du mois d'octobre,  a annoncé le ministère du travail, lundi 28 novembre. Ce chiffre est en hausse de 1,2 % par rapport à fin septembre, soit 34 400 inscrits en plus à Pôle emploi. Sur un an, la hausse est de 4,9 %. Il faut remonter à décembre 1999 pour trouver un nombre de chômeurs de catégorie A supérieur (2 823 400).

En ajoutant les personnes exerçant une activité réduite (catégories B et C), le nombre de demandeurs d'emploi est en progression de 0,4 %, soit 17 200 personnes de plus en un mois, pour atteindre 4 193 000. En rythme annuel, la hausse pour ces trois catégories confondues s'inscrit à 5,2 %.

Cette annonce ne constitue pas une surprise. Un peu plus tôt lundi, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) avait estimé que les perspectives des créations d'emplois en France s'étaient "dégradées", avec un taux de chômage qui devrait passer la barre des 10 %, à 10,4 % fin 2012, avant de se stabiliser en 2013.

Dès dimanche soir, le ministre du travail, Xavier Bertrand, avait annoncé que les chiffres de demandeurs d'emploi ne seraient "pas bons". "Chacun sait qu'ils ne peuvent pas être bons à cause d'une crise dont on ne sort pas encore et qui parfois même sur le terrain s'intensifie", avait affirmé le ministre. "Tant que la situation économique ne s'améliorera pas, je ne vois pas comment les chiffres de l'emploi pourront réellement s'améliorer", a-t-il dit.

>> Lire sur nos blogs Une Année en France les reportages à Montpellier, Dunkerque, La Courneuve et Mézères sur les Français et le chômage

CES OBJECTIFS, "ON NE LES TIENDRA PAS MAINTENANT"

A cinq mois de la présidentielle, le gouvernement a fait une croix sur son espoir de voir le chômage de masse reculer et passer sous la barre des 9 % en fin d'année (contre 9,1 % au deuxième trimestre). Ces objectifs, "on ne les tiendra pas maintenant", a admis Xavier Bertrand.

La dégradation du marché de l'emploi va de pair avec un ralentissement brutal de la croissance : l'OCDE voit même un bref épisode récessif en France en cette fin 2011 et table sur une croissance étique de 0,3 % l'an prochain (contre 1 % prévu par le gouvernement).

"LE SYMBOLE DE L'ÉCHEC" DE SARKOZY, POUR HOLLANDE

Pour François Hollande, le candidat du Parti socialiste à l'élection présidentielle, "le chiffre du chômage vient sanctionner hélas une politique, c'est le symbole de l'échec de ce président sortant".
 

"La crise explique une part des difficultés du pays et loin de moi l'idée de la sous-estimer. Mais (...) il y a eu (...) des décisions malencontreuses par rapport à l'emploi", a-t-il estimé  lors d'un déplacement à Vaujours (Seine-Saint-Denis).

Parmi ces décisions, il a cité l'"exonération des cotisations sociales pour les heures supplémentaires", l'"affaiblissement de la consommation", le "découragement de l'investissement", la "mauvaise allocation de l'épargne par rapport à l'industrie" ou encore "un grand emprunt décidé tardivement et qui a saupoudré les crédits plutôt que de les concentrer sur les filières d'avenir".

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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 23:13

Edité par Parasite Distribution

 

Bonjour,

Je me permets de vous signaler l'arrivée sur les écrans nîmois du film Squat la ville est à nous ! Je pense que nous sommes plutôt dans le même esprit, que ce film peut éveiller des questionnements intéressants, tant d'un point de vue collectif qu'individuel, et qu'il est grand temps de toute façon de réfléchir, faire réfléchir, agir et pousser à l'action, et que ce film peut être un des moyens d'arriver à ces fins. Une rencontre débat est prévue le 1 décembre avec le réalisateur, et vous êtes la bienvenue pour venir causer de tout ça avec nous. Je vous ai mis en pièce jointe le document que nous avons fait autour du film, il vous motivera peut-être à venir et à faire tourner l'information (nous en aurions bien besoin !).


Après Attention danger travail et Volem rien foutre al pais, co-réalisés avec Pierre Carles et Stéphane Goxe
de Christophe Coello
Projections du Film "SQUAT la ville est à nous ! "
A PARTIR DU 23 NOVEMBRE AU CINEMA LE SEMAPHORE !


Une rencontre est prévue avec le réalisateur Christophe Coello le 1 décembre, venez nombreux !

Pour en savoir plus : www.squat-lefilm.com
Tourné à Barcelone entre 2003 et 2011, le film retrace l'évolution d'un groupe de squatteurs engagés contre la spéculation immobilière et pour la réappropriation de sa vie face aux diktats du monde contemporain. Christophe Coello continue à rendre compte des tentatives imaginatives de ceux qui, dans la force du groupe, trouvent les moyens de faire correspondre leur vie à leur vision du monde.

Il y a peu de temps encore taxées de marginales, les actions de ces électrons libres servent de fil conducteur aux réflexions des mouvements "Indignés" partout en Europe. SQUAT, la ville est à nous est aussi un grand film d'amour qui vous donnera envie de sauter dans les bras de votre voisin et d'embrasser votre voisine (ou l'inverse) et de changer le monde avec eux.

C'est ce cinéma-là que nous encourageons à C-P Productions et Parasite Distribution,
depuis « Pas vu, pas pris », « Siné Mourir plutôt Crever », « Walter retour en résistance » et bien d'autres...
Contact diffusion par  parasite distribution <parasite.distribution@gmail.com>

 

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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 23:11

Democracy 4.0

In #globalrevolution on 27 November 2011 at 16:36

Marinaleda, November 27

Day 2 of the IV National Assembly


Dear people,

The first National Assembly was held at the beginning of June, during the acampada in Sol. The second was held when the popular marches arrived in Madrid at the end of July. The third was held in September at the Retiro Park, when I was marching to Brussels. And now, the current National Assembly is the first to be held outside of Madrid, here in the workers’ paradise of Marinaleda, Andalusia.

It doesn’t take long for me to notice certain things which seem to contradict Marinaleda’s claim of being a kind of Utopia. I have seen a beggar, for example. They shouldn’t be here. They belong in the capitalist world. Just like the annoyed youngsters I have seen driving around in BMWs with their stereo blasting so  loud that you could hear them all around the village. But most significant of all, I have noticed that the windows of all houses on the ground floor are barred. Obviously, people are afraid of something. But of what? I can’t say, but I myself wouldn’t want to live in a Utopia with bars on the windows anywhere.

Participating in the Occupation working group. The bearded man is the mayor.

Then there’s the mayor. With his long greying beard his appearance is somewhere in between that of Fidel Castro and Karl Marx. I’m sure he carefully nurtures this image. He has probably done so for a long time, because he has been mayor of Marinaleda for thirty years. It seems to confirm the thesis that communist regimes are unable of regenerating themselves. They usually turn from young and revolutionary states into repressive bureaucratic gerontocracies. Then they die out together with their founding generation. I wouldn’t be surprised if something similar is going to happen to Marinaleda.

Environment working group

This morning the National Assembly divided up itself into various working groups. Most notably Environment, Occupations, Education, Communications, Legal, and Regional (Andalusia).

In the afternoon the Assembly got together for an assessment of ideas. Nothing spectacular. No grand initiatives have been adopted. The focus was mostly on coordination, and improving the communications strategy.

The most interesting proposal came from the Legal commission. They want to give birth to a Constituent Assembly, which is supposed to write a new Constitution. A first meeting is planned on December 17th in Sevilla. Another meeting is planned for next year, the 19th of March, to mark the 200th anniversary of the ‘Cadiz Constitution’.

This document was styled by some of the most enlightened thinkers of the age in the wake of Spain’s liberation from Napoleon. It was generally regarded as the most progressive constitution that was ever written up to that date. Unfortunately, Spain wasn’t ready for it back then. Hopefully things are different now.

Vallecas is the working class neighbourhood of Madrid

Another very interesting subject that we touched upon was the idea of ‘Democracy 4.0‘. It has been going around on the web for some time, it’s easy, and it’s brillant.

It comes down to this. People will not be called to vote once every four years. They will be called to vote whenever there is something to vote about in parliament, and they will do so electronically. Of course it won’t be obligatory, but the more people actually vote, the better.

Take Spain for example. There are 35 million Spaniards eligible to vote. There are 350 seats in parliament. This makes a hundred thousand votes per seat. If half of the voters would vote on a subject, like privatisation for example, they will represent 175 seats. A vote by regular members of congress will be reduced accordingly, and worth only half. Etc.

People will have the possibility to decide themselves, or if not, leave the decision to their representatives. When the entire populations votes, there’s no representation needed.

People can also present popular proposals to parliament if they gather a pre-established number of signatures, like 50.000 for example. It would bring government to the citizens, it would mean ‘democracy’.


It’s a bit like internet banking. But instead of a pin pass you could use your passport. Almost all passports have chips in them by now. This is a grave danger for people’s privacy and an enormous potential for control on the part of the government, but it could also be used to implement Democracy 4.0. You identify yourself with your passport chip and you vote on the proposals you find in your email.

Proposals can also be tagged. ‘Economy’, ‘Ethical’, ‘Education’, ‘Foreign Affairs’ etc. As a voter you can subscribe to a certain tag if you want to have a say in it, or vote on everything, or nothing.

Democracy 4.0 is the fastest road to direct democracy. We could implement this system tomorrow if we wanted to. It won’t happen of course, because our ‘representatives’ are scared sick of people actually exercising their popular sovereignty. As a movement we will have to adopt it ourselves first, and then maybe, sooner or later, there will be a little country or a little region brave enough to start a real trial of real democracy…

Sporting complex 'Ernesto Che Guevara'

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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 13:28

ISLANDE: L'Autre FORMIDABLE REVOLUTION !

Contre-exemple intéressant, non, de nos jours ?...

 

93% du Peuple IMPOSENT le NON-Remboursement des Banques !! La révolution dont les Médias se gardent bien de parler

Aussi incroyable que cela puisse paraître, une véritable révolution démocratique et anticapitaliste a lieu en Islande en ce moment même, et personne n'en parle, aucun média ne relaie l'information, vous n'en trouverez presque pas trace sur « Google »: bref, le black-out total.

Pourtant, la nature des évènements en cours en Islande est sidérante :

Un Peuple qui chasse la droite au pouvoir en assiégeant pacifiquement le palais présidentiel, une « gauche » libérale de remplacement elle aussi évincée des « responsabilités » parce qu'elle entendait mener la même politique que la droite, un référendum imposé par le Peuple pour déterminer s'il fallait rembourser ou pas les banques capitalistes qui ont plongé par leur irresponsabilité le pays dans la crise, une victoire à 93% imposant le non-remboursement des banques, une nationalisation des banques, et, point d'orgue de ce processus par bien des aspects « révolutionnaire » : l'élection d'une assemblée constituante le 27 novembre 2010, chargée d'écrire les nouvelles lois fondamentales qui traduiront dorénavant la colère populaire contre le capitalisme, et les aspirations du Peuple à une autre société.

Un autre possible face aux marchés financiers: la démocratie !

Alors que gronde dans l'Europe entière la colère des Peuples pris à la gorge par le rouleau-compresseur capitaliste, l'actualité nous dévoile un autre possible, une histoire en marche susceptible de briser bien des certitudes, et surtout de donner aux luttes qui enflamment l'Europe une perspective la reconquête démocratique et populaire du pouvoir, au service de la population.

Plus bas, vous trouverez deux articles traitant de cette révolution en marche, *à faire circuler le plus largement possible, puisqu'on ne doit compter sur aucun média pour le faire à notre place*.

http://www.cadtm.org/Quand-l-Islande-reinvente-la

Depuis le samedi 27 novembre, l'Islande dispose d'une Assemblée constituante composée de 25 simples citoyens élus par leurs pairs. Son but : réécrire entièrement la constitution de 1944 en tirant notamment les leçons de la crise financière qui, en 2008, a frappé le pays de plein fouet.

Depuis cette crise dont elle est loin d'être remise, l'Islande a connu un certain nombre de changements assez spectaculaires, à commencer par la nationalisation des trois principales banques, suivie de la démission du gouvernement de droite sous la pression populaire. Les élections législatives de 2009 ont amené au pouvoir une coalition de gauche formée de l'Alliance (groupement de partis composé des sociaux-démocrates, de féministes et d'ex-communistes) et du Mouvement des Verts de gauche. C'était une première pour l'Islande, tout comme la nomination d'une femme, Johanna Sigurdardottir, au poste de Premier ministre.

http://bellaciao.org/fr/spip.php?article112101

http://parisseveille.info/quand-l-islande-reinvente-la,2643.html


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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 13:22

Les revenus démesurés des grands patrons et des cadres dirigeants

Les patrons les mieux rémunérés de France touchent entre 200 et 350 années de Smic par an. Et encore, sans tenir compte de tous leurs avantages.

Le revenu annuel d’un grand patron représente de 200 à 350 années de Smic, selon les données 2010 publiées par le quotidien Les Echos (26 avril 2011). De 2,6 milllions d’euros pour Benoit Potier (Air Liquide) à 4,5 millions d’euros pour Michel Rollier (Michelin). Ces revenus totalisent les salaires fixes et variables et/ou exceptionnels, hors stocks-options [Ces revenus demeurent bien supérieurs à ce que le talent, l’investissement personnel, la compétence, le niveau élevé de responsabilités ou la compétition internationale peuvent justifier. Ils vont bien au-delà de ce qu’un individu peut dépenser au cours d’une vie pour sa satisfaction personnelle. Ils garantissent un niveau de vie hors du commun, transmissible de génération en génération, et permettent de se lancer dans des stratégies d’investissement personnel (entreprises, collections artistiques, fondations, etc.). Il faut ajouter que ces dirigeants disposent de mécanismes de protection considérables en cas de départ forcé de l’entreprise : mésentente avec les actionnaires, erreurs stratégiques ou économiques, etc.

Les PDG ne sont pas toujours les mieux rémunérés. Des très hauts cadres de certaines professions ou des sportifs peuvent avoir un revenu annuel moyen astronomique : 35 années de Smic pour un sportif de haut niveau, 23 années pour un cadre du secteur de la finance, 18 années pour un dirigeant d’entreprise salarié…

Pour en savoir plus : Les très hauts salaires du secteur privé – Insee première n°1288 – avril 2010.

source : Observatoire des inégalités

Pour répondre à ces inégalités de revenus que plus rien dans le contexte actuel ne justifie, le front de gauche propose en particulier deux mesures simples :

- salaire maximum : pas de salaire supérieur à 20 fois le salaire le plus bas dans chaque entreprise. Ce plafonnement permettrait d’entrainer un cercle vertueux d’augmentation des bas salaires.

- revenu maximum : taxation progressive des revenus jusqu’à 100 % à partir de 30 000 euros mensuels

Sur ce sujet, voir aussi cet excellent article, qui propose une rétrospective historique et politique de l »idée de salaire maximum.

A propos gauchedecombat

électron libre, avec une fâcheuse tendance à graviter plus volontiers à gauche (j'ai dit à gauche ! Vraiment !). Ce qui ne me conduit pas forcément à adopter systématiquement une vision hémiplégique du monde, étant davantage guidé par le souci du respect des droits de l'homme, des plus démunis et des gens modestes, que par toute autre considération partisane. La bêtise n'a en effet pas de couleur politique (quoique..). Ce serait trop facile...
Les revenus des patrons d’entreprises du CAC 40 les mieux rémunérés
Société Revenus annuels * (en milliers d’euros) En années de Smic **
Michel Rollier Michelin 4 500 349
Franck Riboud Groupe Danone 4 392 341
Bernard Arnault LVMH 3 928 305
Jean-Paul Agon L Oréal 3 780 293
Christopher Viehbacher Sanofi-Aventis 3 600 279
Gérard Mestrallet GDF-Suez 3 109 241
Christophe de Margerie Total 3 008 234
Henris de Castries Axa 2 994 232
François-Henri Pinault PPR 2 663 207
Benoit Potier Air Liquide 2 650 206
Salaires fixes,variables et/ou exceptionnels en milliers d’euros, hors stocks-options, actions gratuites, dividendes et avantages annexes. ** Smic net annuel janvier 2011
Source : Les Echos – 26 avril 2011. Année des données : 2010
Les très hauts salaires * par profession
Unité : euros
Salaire brut annuel moyen En années de Smic **
Sportifs de haut niveau 444 955 35
Cadres des fonctions financières 244 878 19
- Dont métiers de la banque< td= »"><> 289 913 23
Cadres d’état major 238 674 19
Dirigeants 225 340 18
Autres 210 446 17
Divers cadres 195 349 15
Fonction commerciale 181 257 14
Fonction technique 180 230 14
* les 1 % de salariés à temps complet les mieux rémunérés. ** Smic net annuel 2010.
Source : Insee. Année des données : 2007
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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 13:15

 

 

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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 13:07

actuchomage.org - Dimanche, 27 Novembre 2011 14:10

En Grèce, où 70% de la population est propriétaire de son logement, le gouvernement a instauré une nouvelle taxe foncière payable avec la facture d'électricité. Variant de 0,5 à 16 euros par m2 en fonction de l'usage et de la localisation du bien immobilier ainsi que de critères sociaux, cette taxe a été imposée en septembre à la demande des créanciers du pays : l'UE et le FMI.

A Athènes, employés de la compagnie publique d’électricité, usagers et élus s’élèvent contre cette taxe exceptionnelle imposée sous peine de coupure du courant alors que les ministères ne paient pas leur facture.

La police anti-émeute les a évacués jeudi matin, arrêtant au passage quinze personnes qui seront jugées le 30 novembre. Depuis quatre jours, des employés de la compagnie nationale d’électricité grecque (DEI, l’équivalent d’EDF) occupaient un bâtiment de l’avenue Mesogeion, dans le nord de la capitale. En fin de matinée, une cinquantaine de policiers bloquent toujours les issues, pas tranquilles. Les syndicalistes du GENOP restent rassemblés devant l’immeuble, sans essayer de le reprendre.

De cet endroit sont expédiés les avis de coupure destinés aux habitants qui n’ont pas payé leur facture. Depuis peu, ils peuvent aussi être privés de courant s’ils ne règlent pas la nouvelle taxe foncière exceptionnelle mise en place pour renflouer en urgence le budget de l’Etat. 70% des Grecs sont propriétaires.

Yanis, 36 ans, rencontré la veille à Athènes, nous avait donné son exemple. Il habite un appartement de 90 m2 dans un quartier pauvre, pour 350 euros par mois : “Alors que j’ai déjà payé ma taxe d’habitation et ma propriétaire la taxe foncière, elle doit régler la taxe exceptionnelle : 610 euros dans mon cas. Sinon, on me coupe l’électricité.”

En Grèce, où les prix s'approchent du niveau français pour des revenus bien inférieurs, le consentement à l’impôt est une donnée de moins en moins évidente. Contre les “taxes injustes”, le mouvement Den plirono “Je ne paie pas” se développe. L’accès à l’électricité cristallise l’énergie des habitants, des syndicalistes et même de certains élus qui appellent, à l’échelle d’un quartier ou d’une ville, à boycotter la nouvelle taxe. Des avocats montent des dossiers pour prouver son inconstitutionnalité.

Yanis parle d’employés de DEI qui “remettent le courant” après le passage des compagnies privées dépêchées pour le couper, de “groupes d’habitants qui empêchent les coupures ou expliquent comment rétablir l’électricité”. Le gouvernement a promis d’exonérer les plus démunis de la taxe exceptionnelle.

Des dizaines d’usagers font la queue dans tout le pays aux guichets de DEI pour tenter d’expliquer leur situation et obtenir un dégrèvement. Pour l’instant, l’Etat a cédé sur les invalides à 80%. “Mais les retraités, les chômeurs doivent payer !”, s’exclame Irina, prof de yoga du PAME (syndicat lié au Parti communiste grec) venue en renfort.

Georgis, employé de la compagnie et ex-occupant de l’immeuble, dénonce une “punition collective” adressée à des familles entières. “Nous refusons de payer pour une dette qui n’est pas à nous. Moi, je n’ai rien signé.” Il fait le geste de la main, dans l’autre secoue un komboloï. Pour lui, la troïka ressemble à “une force d’occupation”, et mieux vaudrait sortir de l’Union européenne.

Au 1er janvier 2012, les tarifs de l’électricité grecque (troisièmes plus bas de l’UE selon Eurostat) augmenteront de 10 à 19%. Pendant ce temps, les administrations publiques affichent 141 millions d’euros de factures d’électricité impayées. Le ministère de la Santé, à lui seul, doit 4 millions d’euros à DEI. Les électriciens lui ont coupé la lumière pendant quatre heures le 16 novembre.

(Source : Les Inrocks)

 

                                                                         ********************************************

 

lesinrocks.com

En Grèce, la guerre de l’électricité aura bien lieu
25/11/2011 | 16H17
Crédits photo:  Camille Polloni

Employés de la compagnie publique d’électricité, usagers, élus s’élèvent contre une taxe exceptionnelle imposée sous peine de coupure de courant, alors que les ministères ne paient pas leur facture.

(D'Athènes) La police anti-émeute les a évacués jeudi matin, arrêtant au passage quinze personnes qui seront jugées le 30 novembre. Depuis quatre jours, des employés de la Compagnie nationale d’électricité grecque (DEI, l’équivalent d’EDF) occupaient un bâtiment de l’avenue Mesogeion, dans le nord d’Athènes. En fin de matinée, une cinquantaine de policiers bloquent toujours les issues, pas tranquilles. Les syndicalistes du GENOP restent rassemblés devant l’immeuble, sans essayer de le reprendre.

De cet endroit sont expédiés les avis de coupure, destinés aux habitants qui n’ont pas payé leur facture. Depuis peu, ils peuvent aussi être privés de courant s’ils ne règlent pas la nouvelle taxe foncière exceptionnelle mise en place pour renflouer en urgence le budget de l’Etat. 70% des Grecs sont propriétaires.

Yanis, 36 ans, rencontré la veille à Athènes, nous avait donné son exemple. Il habite un appartement de 90 m2 dans un quartier pauvre, pour 350 euros par mois :

“Alors que j’ai déjà payé ma taxe d’habitation et ma propriétaire la taxe foncière, elle doit régler la taxe exceptionnelle : 610 euros dans mon cas. Sinon, on me coupe l’électricité.”

En Grèce, où les prix s'approchent du niveau français pour des revenus bien inférieurs, le consentement à l’impôt est une donnée de moins en moins évidente. Contre les “taxes injustes”, le mouvement “je ne paie pas” se développe. L’accès à l’électricité cristallise l’énergie des habitants, des syndicalistes et même de certains élus qui appellent, à l’échelle d’un quartier ou d’une ville, à boycotter la nouvelle taxe. Des avocats montent des dossiers pour prouver son inconstitutionnalité.

Yanis parle d’employés de DEI qui “remettent le courant après le passage des compagnies privées dépêchées pour le couper, de “groupes d’habitants qui empêchent les coupures ou expliquent comment rétablir l’électricité”. Le gouvernement a promis d’exonérer les plus démunis de la taxe exceptionnelle.

Des dizaines d’usagers font la queue dans tout le pays aux guichets de DEI, pour tenter d’expliquer leur situation et obtenir un dégrèvement. Pour l’instant, l’Etat a cédé sur les invalides à 80%. “Mais les retraités, les chômeurs doivent payer!”, s’exclame Irina, prof de yoga du PAME (syndicat lié au Parti communiste grec) venue en renfort.

Georgis, employé de la compagnie et ex-occupant de l’immeuble, dénonce une “punition collective” adressée à des familles entières. “Nous refusons de payer pour une dette qui n’est pas à nous. Moi, je n’ai rien signé.” Il fait le geste de la main, dans l’autre secoue un komboloï. Pour lui, la troïka ressemble à “une force d’occupation” et mieux vaudrait sortir de l’Union européenne.

Au 1er janvier 2012, les tarifs de l’électricité grecque (troisièmes plus bas de l’UE selon Eurostat) augmenteront de 10 à 19%. Pendant ce temps, les administrations publiques affichent 141 millions d’euros de factures d’électricité impayées. Le ministère de la Santé, à lui seul, doit 4 millions d’euros à DEI. Les électriciens lui ont coupé la lumière pendant quatre heures le 16 novembre.

Camille Polloni

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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 12:59
Publié le 27/11/2011 10:27 | La Dépêche du Midi

manifestation

A l'appel du colectif pour les réfugiés, et malgrè le froid , une trentaine de personnes sont venues soutenir les sans-papiers./ Photo DDM JJ
A l'appel du colectif pour les réfugiés, et malgrè le froid , une trentaine de personnes sont venues soutenir les sans-papiers./ Photo DDM JJ
A l'appel du colectif pour les réfugiés, et malgrè le froid , une trentaine de personnes sont venues soutenir les sans-papiers./ Photo DDM JJ

C'est pour réagir tant qu'il est encore temps ils se sont retrouvés une petite trentaine, à l'appel du Collectif pour les réfugiés, sur le marché de Rodez hier matin avec baluchons et autres valises, des bagages sur lesquels on pouvait lire des destinations qui ne font pas vraiment rêver : Tchétchénie, Comores, Irak, Afghanistan ou Géorgie. Et pourtant c'est dans ces pays souvent désorganisés ou en totale déconfiture économique et sociale, quelquefois même en guerre, où la corruption fait office de loi, qu'ils sont renvoyés de plus en plus souvent, ces demandeurs d'asile ou ces réfugiés sans-papiers dont le seul tort est d'avoir voulu fuir ces zones pour retrouver un peu d'espoir pour eux et leurs familles.

Malgré les nombreuses conventions internationales adoptées depuis des décennies comme la charte des Nations Unies ou la Déclaration des Droits de l'Homme, on refuse à ces personnes la fraternité, le respect et la dignité qu'ils réclament.

Le Conseil de l'Europe a condamné ainsi la France ce mois-ci pour l'expulsion collective des Roms comme « contraire à la dignité humaine » et « violation aggravée des Droits de l'Homme ». Le Comité Européen des Droits Sociaux en a même rajouté une couche fustigeant « une démarche sécuritaire discriminatoire » et « touchant expressément des groupes vulnérables »…Pour ses raisons les manifestants se sont retrouvés hier matin, mais aussi pour protester contre la nouvelle loi sur l'immigration de juin 2011 qui augmente la durée de la rétention et la mise à l'écart du juge des libertés qui produit ses effets néfastes permettant la multiplication des arrestations et des gardes à vue. Des familles peuvent ainsi dormir dans les rues pendant de longues périodes, être même séparées, car on expulse certains de leurs membres, et autres…

Dénoncer encore et encore ces situations qui sont aux antipodes du message de solidarité que devrait porter haut et fort la France comme patrie des Droits de l'Homme, voilà ce qui a réuni ces personnes de tous âges et de tous horizons.

Ce défilé haut en couleurs ne laissait pas indifférent les nombreuses personnes croisées sur les marchés des places du Bourg ou de la Cité.

 

J-J

 
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