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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 14:39

Lobbies Pesticides

Lobbies Pesticides

Publié le octobre 1, 2009 dans Échange de savoir

Le Canard Enchaîné révèle cette semaine (voir ci-dessous) que des lobbies pro-pesticides ont décidé de discréditer par des moyens détestables un livre qui le gêne : Pesticides, révélations sur un scandale français (Fayard).

Comment ? En s’attaquant d’abord et avant tout à ses auteurs, le journaliste Fabrice Nicolino et le président du MDRGF François Veillerette. Les moyens utilisés sont détestables : tracts parlant de ’terrorisme vert’ , faux journalistes, stigmatisation des médias, attaques personnelles, noyautage des forums sur internet…

Informez-vous sur cette manoeuvre de diversion et de désinformation, qui se développe au beau milieu de la semaine sans pesticides (voir le site www.semaine-sans-pesticides.com) ce qui n’est pas, on s’en doute,un hasard.

Nous ne laisserons pas étouffer le débat public, libre, authentique sur la contamination par les pesticides. Il y a vingt ans, le lobby de l’amiante parvenait à tromper la société avec les mêmes armes et parfois les mêmes hommes que celui des pesticides. Aujourd’hui, un livre dénonce sans complaisance les responsables. Et il nous concerne tous.

Vous êtes 2 millions chaque année à soutenir et à visiter nos sites. Continuez à le faire, à faire circuler l’information, parlez du livre autour de vous : c’est capital et vital. C’est avant tout pour cela que « Pesticides,­ révélations sur un scandale français » a été écrit. Pour l’on ne puisse jamais dire : on ne savait pas. C’est pour cela qu’il dérange autant !

En savoir plus : http://www.mdrgf.org/_canard/ Le site du livre : http://www.pesticides-lelivre.com Le Canard Enchainé dénonce l’attaque du lobby des pesticides contre le livre.

Une attaque pas très net(te)

HUIT jours à peine après sa sortie, le solide livre-enquête sur les pesticides de Nicolino et Veillerette ∑.a été pris pour cible sur Internet. Le message, signé par un certain « Legac », a été semé en une matinée sur une dizaine de sites écolos … La suite de l’article du Canard Enchaîné sur :

http://www.mdrgf.org/_canard/canard-enchaine-pesticides.html

L’article du Canard Enchaîné sur le livre

Contre le silence toxique

Savez vous que, où que vous viviez, en ville ou à la campagne, la pluie qui vous tombe dessus contient des pesticides ? Et que les brumes, les brouillards et la rosée sont en moyenne de trente à soixante fois plus chargés en pesticides que la pluie ? Savez vous que les pommiers reçoivent en moyenne pas moins de 27 traitements chimiques par an ? Que la France, troisième championne du monde d’utilisation des pesticides, est aussi championne en matière de contamination ? ….

La suite de l’article du Canard Enchaîné sur :

http://www.mdrgf.org/_canard/canard-enchaine-pesticides.html

FAITES LA PROMOTION DE CES PAGES AUPRÈS DE VOS AMIS POUR QU’ELLES REMONTENT DANS GOOGLE ET QUE L’ON PUISSE DÉNONCER CES MANOEUVRES DE DÉSINFORMATION

Faites connaître le livre et son site :

http://www.pesticides-lelivre.com

Lettre d’information du MDRGF Soutenez le MDRGF…adhérez !

Voir aussi :

  1. Manipulations grippales : l’Europe réagit
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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 14:35

lesindigneslyon.fr -

Grand rassemblement le 17 décembre à Bellecour - 14 H - Ce n'est pas fini, cela commence !

Dans le cadre de la semaine de mobilisation internationale des indignés, les indignés lyonnais ont choisi d'atteindre le paroxysme de sa mobilisation le 17 décembre

Une étincelle encore, un coup de semonce pour une société dans le cadre d'une occupation générale pour un changement global.

L'humain doit primer sur l'argent

Apportez créativité, TENTES, débats et (r)évolution !

Pour rappel :
Le jeune vendeur Tunisien, Mohamed Bouazizi, 26 ans, s'est immolé par le feu le 17 décembre à Sidi Bouzid (centre de la Tunisie) après s'être fait confisqué sa marchandise par la police. Il était père de famille et ne trouvait pas de travail malgré ses diplômes.

Il a incarné l'injustice sociale et le désespoir auquel est condamné le peuple soumis à l'injustice du système oligarchique dans lequel nous vivons.

C'est pourquoi, du fait que cet acte désespéré a entraîné l'étincelle de la révolte, du fait qu'à un moment donné le peuple a décrété que la ligne de l'inacceptable avait été franchie et que l'on ne peut pas toujours impunément remettre en cause la dignité humaine, les indignés lyonnais appellent à un rassemblement le 17 décembre 2011, à 14 heures Place Bellecour.

Venez étendre la flamme la résistance mondiale.

http://www.facebook.com/events/307932932... 

Samedi, Décembre 17, 2011 - 14:00
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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 14:32
ARTICLE11
 
 
vendredi 9 décembre 2011

Sur le terrain

posté à 17h12, par Ornella Guyet

Pizza Hut : les grévistes passent à l’offensive

Ce mardi 6 décembre, les salariés de la douzaine de magasins Pizza Hut répartis sur toute l’Ile-de-France ont fait grève pour demander de meilleurs salaires et des conditions de travail améliorées. L’objectif : frapper la chaîne de restauration rapide au porte-monnaie afin de la pousser vers la table des négociations. Nous sommes allés à la rencontre des grévistes, rue Ordener, à Paris.

C’est sous une pluie battante que des salariés de Pizza Hut venus de toute la région et leurs soutiens (parmi lesquels un militant du NPA, un de Stop précarité et une Autrichienne membre de l’IWW – Industrial Workers of The World) ont tenu un piquet de grève devant le magasin de la rue Ordener (18e arrondissement de Paris), dont la devanture a été pour l’occasion recouverte de tracts multicolores. Vers 15 heures, les responsables syndicaux Sud et CFDT sont partis négocier avec la direction, tandis que les responsables de l’enseigne ont finalement décidé de fermer le magasin pour l’après-midi.

En ce mardi, jour traditionnel de promotions sur les pizzas, il s’agit de faire pression sur la direction pour obtenir de meilleures conditions de travail et de meilleurs salaires. Alors que le magasin fait d’ordinaire 4 000 euros de chiffre d’affaires sur une journée comme celle-là, ce mardi, ce chiffre est de seulement 289 euros. Un chiffre à mettre en relation avec les pertes dues aux surplus qui devront être jetés et à l’obligation qu’a l’entreprise de payer ces grévistes1. L’objectif affirmé est bien de frapper la chaîne de restauration rapide au porte-monnaie afin de la pousser vers la table des négociations.

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Passage à l’offensive

Les grévistes soulignent que leurs conditions de travail sont «  parmi les pires du marché du travail ».

Dans des locaux souvent mal entretenus, les standardistes courent entre les appels incessants et les sorties

de four, les « prodeurs  » (cuisiniers) travaillent à la chaîne « sous une chaleur harassante et insupportable ».

Les livreurs doivent filer comme le vent quelles que soient les conditions météorologiques pour assurer un bon

service aux clients. Certains se font agresser, d’autres se tuent sur la route. Quand ils ne sont pas assez rapides,

on les oriente vers des tâches plus pénibles comme la plonge. Tous sont payés au Smic, sans primes ni 13e mois

ni mutuelle : une situation unique parmi les employés polyvalents. Enfin, Pizza Hut est aussi connu pour sa tendance

a réprimer les syndicalistes, par exemple en décourageant à coups de pression psychologique ceux de ses salariés

qui souhaitent se syndiquer ou se présenter aux élections professionnelles sur des listes syndicales, notamment à la

CGT – du temps où ce syndicat existait au sein de l’entreprise – et à Sud.

A l’image de leurs collègues de MacDo, KFC ou Quick, les salariés de Pizza Hut ne désespèrent pas d’obtenir une

rémunération en rapport avec leurs dures conditions de travail. Cette grève se veut une grève « d’action » et non

plus « de réaction  » : si par le passé les grèves étaient déclenchées pour répondre à une attaque particulière

(par exemple des heures supplémentaires non payées de mai à juillet dernier), cette fois-ci, il s’agit de ne pas

attendre un malheureux événement et de passer à l’offensive en prenant l’initiative : « C’est nous qui posons les

questions  », se félicite Hichem Aktouche, délégué syndical Sud Commerce et services, de retour de négociation.

« Vous ne voulez pas une prime pour aller pisser ? »

 

Pourtant, la direction continue de faire la sourde oreille. Ainsi, à la revendication de disposer d’un tabouret par poste

de travail, obligation inscrite dans le Code du travail, l’entreprise, tout en reconnaissant ses torts, se plaint qu’elle

« ne gagne pas assez d’argent  » et «  est déficitaire depuis qu’elle a été créée ». Autre obligation légale : permettre

aux salariés ayant subi un accident du travail avec arrêt de plus de huit jours de bénéficier d’une visite médicale de

reprise.

Une obligation «  trop difficilement conciliable avec l’activité de notre société », affirment les dirigeants.

Les réponses aux autres questions soulevées sont tout aussi ubuesques, raconte Hichem Aktouche : «  On ne va

pas payer les salariés parce qu’ils sont à l’heure », aurait ainsi répondu la direction à la demande de prime d’assiduité.

Ou encore, s’agissant d’une prime pour les salariés du mardi, jour particulièrement difficile du fait des promotions,

la réponse aurait fusé, tout en élégance : «  Vous ne voulez pas une prime pour aller pisser ? »

Concernant la mise en place du régime de subrogation, Pizza Hut « va voir si vraiment ça ne coûte rien ». Or, cette

revendication est très importante pour les salariés : livrant des pizzas, soumis à la pression du chronomètre, ils ont

très souvent des accidents de travail, «  sorte de baptême pour chaque livreur », explique Hichem Aktouche. Quand

c’est le cas, c’est l’assurance maladie qui prend en charge leurs salaires, mais avec des délais d’attente pouvant

aller jusqu’à deux ou trois mois dont pâtissent des salariés qui, travaillant déjà à temps partiels, sont parfois obligés

de s’endetter pour payer leurs loyers. Le régime de subrogation permet au contraire le maintien du salaire par

l’employeur, qui se le fait ensuite rembourser par l’assurance maladie.

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A lire : "Génération précaire" d’Abdel Mabrouki, paru en 2004 au Cherche-Midi. Abdel Mabrouki, qui a fondé la

section CGT de Pizza Hut, raconte les conditions de travail inadmissibles, la répression syndicale mais aussi ses

déboires avec la

direction de son syndicat, assez déconnectée du terrain et peu au fait de la réalité professionnelle 

 

des précaires de la

 

pizza.

 

Ailleurs sur le Net : sur le site d’Alternative libertaire, lire « Table ronde syndicaliste 3/5 : Qu’est-ce que le syndicalisme

interprofessionnel aujourd’hui ? ». Hichem Aktouche y explique les spécificités du combat syndical dans une entreprise

n’employant que des salariés précaires.



1 En effet, une partie des revendications des grévistes concerne leur exigence de voir leur entreprise respecter le code

du travail. L’employeur délinquant étant seul fautif, ceci rend cette grève non seulement légale mais légitime et l’oblige à rémunérer les grévistes.

2 Légalement, les salariés n’ont pas le droit d’empêcher les clients d’entrer. Tout juste peuvent-ils les informer sur les raisons de leur grève et espérer que par solidarité, ceux-ci renonceront à leurs achats.

 

http://www.article11.info/?Pizza-Hut-les-grevistes-passent-a#pagination_page
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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 14:27

 

 

 

 

 

http://www.dailymotion.com/video/xmx1xr_11-decembre-indignes-place-stalingrad-les-indignes-se-preparent-pour-le-printemps-des-lutte_news

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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 14:24

 

nicematin.com
Publié le samedi 10 décembre 2011 à 07h14  
   
 
Les « indignés » ont quitté l'accueil de jour - 15273212.jpg
Depuis lundi soir, neuf « indignés » avaient planté leurs tentes sur le stade d'accueil de jour des SDF. S.W.

Lentement, mais sûrement, ils se sont levés du matelas qui trônait au milieu du stade Tony-Russo. Hier en début d'après-midi, neuf « indignés » ont été expulsés de l'espace d'accueil de jour des SDF.

Partis de Madrid, où le mouvement est né en mai dernier, les jeunes nomades parcourent l'Hexagone depuis deux mois. Belges, Espagnols, Français… Ils viennent de plusieurs pays d'Europe. Et c'est lundi soir qu'ils ont installé leurs tentes dans la cité.

« Nous étions à Sainte-Agnès et nous sommes arrivés à Menton par hasard »,expliquait Gabriel Carvajal, le porte-parole du mouvement.

« Nous vivons au jour le jour »

« Les riverains ont appelé la police car ils ont été effrayés par leur venue. Et nous ne pouvons pas les laisser ici car ne nous bénéficions pas de l'accueil de nuit », justifiait David Claude, directeur du Centre communal d'action sociale (CCAS).

Jeudi soir, une équipe de la BAC et deux de la police nationale ont tenté d'expulser les jeunes… Sans succès car hier matin, ils avaient de nouveau installé leurs duvets et matelas.

« À 8 h 30, les policiers nous ont fait démonter les tentes avec autorité. Pourtant, nous sommes pacifistes et nous ne faisons de mal à personne », déplorait Gabriel. En fin de matinée, alors que la police nationale tentait de leur faire entendre raison, les « indignés » acceptaient le compromis proposé par David Claude.

« Deux voitures du CCAS et une de la Croix-Rouge sont prêtes à vous amener à Nice. Nous pouvons même transporter votre charrette… »,argumentait le directeur du CCAS.

Gabriel pose une condition… Inattendue : « Nous avons lancé la machine à laver. Il va falloir attendre que nos habits sèchent. »

Dans le calme, leurs sacs à dos, chaises, vélos, nourriture sont placés dans les véhicules. Arnaud, l'un des SDF qui assistait à la scène leur glissait des paroles d'encouragement : « Je n'aurais pas eu le courage de marcher durant autant de jours. »

Et ce n'est qu'en début d'après-midi que les neuf nomades ont enfin pris la route… Mais pour quelle destination ?

« Nous vivons au jour le jour. Peut-être les montagnes pour y faire un feu le soir… », avançait Gabriel. «Faites attention. Respectez le règlement de chaque ville…», prévenait Khadra, de la Croix-Rouge. Le jeune tirait une bouffée de cigarette et acquiesçait avec un sourire.

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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 14:21

occupyfrance.org

Web-reportages sur les Indigné-e-s de Toulouse

 

Samedi 10 décembre, les Indignés de Toulouse ont procédé au « nettoyage » d’une agence du Crédit Agricole.

Web-reportage sur les « Indignés » ou #occupy de Toulouse.
Crédits photos: Kevin Figuier / François Nys.

 

 

 

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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 14:15


Arrestations et violences envers les indigné-e-s de Marseille

Communiqué publié sur marseille.indigne-e-s.net

Aujourd’hui, dimanche 11 décembre 2011 vers 15h30, 8 indigné-e-s marseillais-es ont été arrêtés par les forces de l’ordre.
Suite aux violences policières perpétrées hier soir sur le campement du Cours Julien – qui ont conduit à son évacuation – les indigné-e-s ont décidé de se retrouver aujourd’hui encore sur ce lieu symbolique des Assemblées populaires marseillaises.
En fin de matinée, les accès au Cours Julien étaient bloqués par les forces de l’ordre qui tantôt interdisait à toute personne d’y accéder, tantôt filtraient au faciès…
Dans un premier temps, l’Assemblée Populaire s’est installée près de la station de Métro Notre-Dame du Mont puis a décidé au consensus de devenir nomade, et s’est déplacée en haut de la Canebière, aux Mobiles.
Les CRS n’ont pas tardé à nous y rejoindre, nous ont chargé sans sommation et ont procédé à l’arrestation de huit d’entre nous devant un public marseillais stupéfait et sous le choc.
Pendant les quelques heures de gardes à vue des 8 indigné-e-s interpelés – divisés dans 3 commissariats différents -, un rassemblement a eu lieu devant le commissariat de Noailles. Nous nous sommes retrouvés jusqu’à une centaine pour réclamer ler libération. Les Indigné-e-s marseillais(es) ont eu également le soutien actif d’associations comme la LDH et le MRAP et de radios locales engagées ainsi que de médias venus filmer.
Aux dernières informations, des instances supérieures sont intervenues et un ordre a été donné pour leur libération. A l’heure actuelle tous les indigné-e-s ont été relachés.
Important :
Vous avez assisté aux arrestations de ce dimanche après-midi sur la Canebière ou bien aux violences policières de la nuit dernière au Cours Julien (samedi #10D décembre).
Votre témoignage est important pour la suite de notre action, il permettra également l’ouverture d’une enquête officielle sur ces événements.
Pour ce faire il suffit d’adresser votre témoignage par courrier au Procureur de la République, en détaillant les faits du mieux possible et en joignant une copie de votre pièce d’identité (une lettre pour samedi et une autre pour dimanche si vous étiez présents les deux jours).
Merci de nous tenir informés en adressant une copie de ce courier à marseille@indigne-e-s.net.
Nous vous remercions par avance de votre soutien.
PS : RDV demain lundi 12 décembre 2011 Assemblée Populaire des indigné-e-s à 10h00 au Vieux-Port devant la mairie de Marseille.

 

Communiqué des Indigné-e-s de Paris en soutien aux marseillais

Nous, Indigné-e-s de Paris, dénonçons les faits de violences policières dont ont été victimes les indignés de Marseille lors de la journée et la nuit du 10 décembre et aujourd’hui encore.

Le samedi 10 décembre de nombreuses villes en France se sont mobilisées à l´occasion du 63ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l´Homme pour dénoncer sa violation dans de nombreux pays du monde et pour réfléchir ensemble à l’appliquer à tous. 

À Paris, une marche festive d’environ 500 personnes a eu lieu depuis la place Clichy jusqu’à la place Stalingrad. Rythmée au son de musique, batucada, elle s´est terminée avec une assemblée populaire et un concert organisé par le groupe artistique du mouvement (A.A.R.D.Y). 

Alors que les Indigné-e-s parisiens se réunissaient dans une ambiance festive, à Marseille ils ont subi les charges policières dont le but était manifestement d’empêcher leur projet de campement sur le cours Julien. Le quartier a été bouclé, empêchant les riverains de circuler et des gazs lacrymogènes ont été utilisés vers 23h30 pour disperser les Indigné-e-s. Ces derniers sont restés pacifiques.

Le lendemain, dimanche 11 décembre, l’assemblée populaire place des Réformés (lieu du jour de réunion suite au bouclage du Cours Julien) a été dispersé sans sommation, et 8 personnes ont été interpellées (dont un mineur) pour motif de « manifestation illégale », puis mises en garde à vue au bout de 4h. Le préfet est intervenu pour faire annuler les gardes à vues, selon lui illégales et a manifesté son désaccord face aux bavures des CRS nationaux. 

Une centaine de personnes se sont rassemblées devant le commissariat pour soutenir les détenus, pendant que l´avocat des « gardés à vue » intervenait à haut niveau pour rappeler les droits de l’homme. Des représentants politiques, syndicaux et journalistes étaient également sur place. 

Face à la grande confusion au sein même des forces de l´ordre, à la disproportion de leur usage de la force, et à la violence exercée contre des citoyens, une première plainte a été déposée. Des courriers de témoignages seront envoyés au procureur pour demander l’ouverture d’une enquête au sein de la police.

Nous dénonçons ces méthodes d’intimidation couramment utilisées dans la capitale et nous apportons notre soutien aux Indigné-e-s de Marseille.

Cordialement.

Les Indigné-e-s de la Défense, Mouvement Démocratie Réelle Maintenant. 

Webhttp://paris.reelledemocratie.com

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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 14:10

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"Le site Occupy North Pole (www.occupynorthpole.net), lancé par une société de Miami (Floride, Sud-Est), présente un groupe de lutins devant leurs tentes, portant des pancartes telles que "Le père Noël est un exploiteur", "1% des gens ont 99% de l'esprit de Noël", en écho à des slogans anti-Wall-Street.

L'une des pancartes, vide, permet d'ajouter sa propre revendication, en 60 caractères maximum."

 

 

 


 

Lire la suite de l'extrait dans son contexte ici :

 

http://actu.orange.fr/insolite/occupy-wall-street-occupe-le-pole-nord-gr...

09/12/2011 à 23:50
Occupy Wall Street occupe le Pôle nord grâce à internet

Le mouvement anticapitaliste Occupy Wall Street occupe de manière détournée le Pôle nord et l'atelier du Père Noël depuis vendredi, grâce à un site web qui permet à tout un chacun de lancer sa propre revendication sur une bannière portée par un petit lutin.

Photographe : STAN HONDA :: Des manifestants du mouvement 'Occupy Wall Street' à New York, le 17 novembre 2011 photo : STAN HONDA, AFP

Le site Occupy North Pole (www.occupynorthpole.net), lancé par une société de Miami (Floride, Sud-Est), présente un groupe de lutins devant leurs tentes, portant des pancartes telles que "Le père Noël est un exploiteur", "1% des gens ont 99% de l'esprit de Noël", en écho à des slogans anti-Wall-Street.

L'une des pancartes, vide, permet d'ajouter sa propre revendication, en 60 caractères maximum.

Scott Ownbey, fondateur de Storyboards Online, a affirmé dans un communiqué que sa société, qui crée des bandes dessinées pour sites internet, a lancé ce site comme un moyen "gai" pour que les gens puissent s'exprimer.

"On ne sait pas encore si le mouvement d'occupation a été entendu, mais notre site, je l'espère, va permettre, avec humour, à chacun de s'exprimer", dit-il.

Le mouvement Occupy Wall Street a démarré à New York fin septembre, dénonçant les inégalités sociales et les groupes financiers. Des campements de protestation ont ensuite essaimé dans de nombreuses villes des Etats-Unis.

 

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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 14:07

ladepeche.fr - Publié le 30/10/2008 08:47 | Xavier Olmos

Consommation. Les variétés anciennes sont soumises à une réglementation très stricte.

 

La loi n'est pas véritablement appliquée. Jusqu'à quand ? Photo DDM, X. O.
La loi n'est pas véritablement appliquée. Jusqu'à quand ? Photo DDM, X. O.
La loi n'est pas véritablement appliquée. Jusqu'à quand ? Photo DDM, X. O. La loi n'est pas véritablement appliquée. Jusqu'à quand ? Photo DDM, X. O.

Ils égayent nos marchés avec leurs couleurs années « 70 » et leurs formes improbables, à mi-chemin entre des mini Barbapapa amusantes et des sex toys turgescents. Sauf que… vendre de vieux légumes ou légumes anciens peut nous mener tout droit au panier à salade. À tout le moins au regard de la loi. En effet, le commerce de fruits, légumes et semences de plantes potagères est soumis à une réglementation des plus strictes.

Les maraîchers n'ont pas le droit d'acheter des graines de vieux légumes, a fortiori de les vendre ni même de les échanger. Ne pas respecter cet état de fait s'apparente à un acte répréhensible par la loi, passible d'amendes particulièrement dissuasives, voire de peine d'emprisonnement. Certes, la loi n'est pas véritablement appliquée mais à tout moment sur le marché, la direction de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes pourrait envoyer des contrôleurs et sévir. Ce serait alors prendre le risque de mettre à mal tout un pan de l'économie ariégeoise, du Couserannais notamment, qui n'a pas besoin de cela. Aller faire son marché pour acheter des légumes anciens pour mitonner une bonne soupe de cucurbitacées, comme le faisaient nos arrière-grands-mères, cela devient plus louche que participer à une merguez party avec la voiture de son voisin appaméen un soir d'automne.

Procédures juridiques et procès

Une législation sous fond de rentabilité, que certaines associations et autres défenseurs de la biodiversité dénoncent avec plus ou moins de virulence. Des groupes de semenciers et de la grande distribution réfutent leurs arguments à grands coups de procédures juridiques et de procès dans certains cas. Dans leur ligne de mire, l'association Kokopelli et des artisans semenciers, comme Biau Germe, qui font de la résistance et contournent la loi. Ces derniers aimeraient réintroduire légalement dans nos assiettes ces variétés de légumes anciens tombés en désuétude mais qui plastronnaient jadis en maîtres dans les jardins sans pesticides et nains de jardin made in China.

Denis, lui, est un petit producteur ariégeois qui ne laisserait son espace de liberté en jachère pour rien au monde. Lui brandit sa philosophie comme un étendard et conforme à ses principes brave l'interdit sur les marchés avec son éternel sourire : « Moi je pense à la santé des gens. Aujourd'hui on trouve des fruits et légumes hybrides, ça vous remplit le bide mais ça ne vous nourrit pas. Les variétés anciennes, c'est sûr, c'est meilleur pour la santé et en terme de valeur nutritive, elles dament le pion aux espèces hybrides autorisées. Pas besoin de compléments alimentaires. Certains lobbies ne veulent pas que les gens soient en bonne santé. Les gens malades c'est un marché. Et puis question rentabilité, la production de variétés anciennes ce n'est pas rentable, donc pas bon pour la grande distribution. Moi j'en vends en petite quantité, et mes clients pètent la forme ! »

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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 14:04
Tefy Andriamanana - Marianne | Dimanche 11 Décembre 2011 à 12:01

 

Le parquet lance une fronde inédite contre Nicolas Sarkozy. Dans une pétition, la grande majorité des procureurs ont demandé plus d’indépendance et de moyens.



Nicolas Sarkozy a toujours voulu contrôler la magistrature. Pour faire le poids face aux juges indépendants, corps qu’il a voulu supprimer, le chef de l’Etat a rêvé d’un parquet à ses ordres. Philippe Courroye, procureur de Nanterre, à deux doigts de la mise en examen dans l’affaire de l’espionnage du Monde, est apparu comme le symbole de ce ministère public au service du pouvoir.
 
Mais la très grande majorité des procureurs de France ne sont pas sur cette ligne. Dans un geste inédit, 126 d’entre eux sur 163 procureurs de la République au total, ont signé une résolution virulente contre le pouvoir actuel. Leur première revendication est une réforme de leur mode de nomination garantissant leur indépendance. Ils souhaitent que le CSM ait désormais un droit de veto pour la nomination des procureurs contre un simple avis actuellement. En 2007, sous Chirac, Philippe Courroye (évidemment non signataire du texte ) fut nommé à Nanterre contre l’avis du CSM. Cette réforme du mode de nomination est également défendue par Jean-Claude Marin, procureur général de la Cour de cassation, pourtant réputé proche du chef de l’Etat.
 
Et les procureurs dénoncent surtout les « moyens très insuffisants mis à la disposition des parquets pour l’exercice de leurs missions, dont le périmètre n’a cessé de croître ». En 2008, la France comptait 3 procureurs pour 100 000 habitants contre 4,8 en Espagne ou 7,8 en Belgique. Peu nombreux, les procureurs sont également surchargés. En 2008, en moyenne, 2659 dossiers sont arrivés sur le bureau d’un magistrat du Parquet, contre 2048 en Espagne ou 1899 en Autriche. Tout cela dans un contexte de réforme de la carte judiciaire qui a vu la fermeture de plusieurs tribunaux, au risquer de surcharger encore plus les magistrats. Autre grief : « l’avalanche de textes » en matière pénale au détriment de la « cohérence » et de la « sécurité juridique ».

Manque de moyens
Cette fronde des procureurs est un pas de plus dans le climat hostile entre l’Elysée et la magistrature. Les juges d’instruction étaient déjà très remontés contre le chef de l’Etat. En février dernier, suite à l’affaire de Pornic où Nicolas Sarkozy avait tenu des propos durs contre la magistrature, une grève des audiences a eu lieu dans toute la France. 
 
Un des portes-paroles du mouvement fut le juge anti-terroriste Marc Trévidic, accessoirement en charge de l’affaire de Karachi. A cette occasion, les procureurs généraux, supérieurs des procureurs, avaient eux aussi protestés contre la politique pénale actuelle. Ils dénonçaient déjà les réformes pénales « ininterrompues et complexes, voire divergentes » et le manque de moyens. 
 
Plus haut dans la hiérarchie, le premier des magistrats du parquet, Jean-Louis Nadal, procureur général près de la Cour de Cassation, avait déjà marqué les esprits en janvier lors de son dernier discours de rentrée. Il avait alors dénoncé « une forme de mépris pour la justice » au sein du pouvoir politique, visant sans les nommer, Nicolas Sarkozy et Brice Hortefeux, alors ministre de l'Intérieur. C’est également lui qui a saisi la Cour de Justice de la République dans l’affaire Tapie-Lagarde. Une fois parti en retraite, Nadal ne fera plus mystère de son anti-sarkozisme et soutiendra Martine Aubry lors de la primaire PS. 

Verrouillage ?
Mais quelle sera la réponse de l’Elysée face à une magistrature aussi frondeuse ? A quelques mois des présidentielles, il serait suicidaire d’envoyer les magistrats rebelles au placard, surtout quand le pouvoir protège les patrons de la police et le procureur Courroye dans l’affaire des fadettes du Monde. D’autant plus qu’un verrouillage de la magistrature a déjà été opéré : Jean-Claude Marin a été nommé à la Cour de Cassation et François Molins, ex-directeur de cabinet du ministre de la Justice, a été nommé Procureur de Paris (comme par hasard, il n’a pas non plus signé le texte frondeur). 
 
A l’inverse, une autre magistrat, Marc Robert, procureur général de Riom, a dû affronter les foudres du pouvoir politique. Son crime : avoir protesté contre la fermeture du Tribunal de Moulins et défendre la réforme du mode de nomination des procureurs. En 2009, l’Elysée a voulu muter le rebelle à la Cour de cassation, après quelques remous au CSM. Mais en décembre 2010, le Conseil d’Etat a finalement annulé cette mutation-sanction pour cause de vice de forme. Une belle claque pour le pouvoir politique. Désormais, Sarkozy sait qu'avec le parquet, il faut marcher sur des œufs.
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  • : Démocratie Réelle Maintenant des Indignés de Nîmes
  • : Le blog des Indignés de Nimes et de la Démocratie Réelle Maintenant à Nimes
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DEPUIS DEBUT AOÛT 2014

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CELA VA A L'ENCONTRE DE NOTRE ETHIQUE ET DE NOS CHOIX


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          Depuis le 26 Mai 2011,

        Nous nous réunissons

                 tous les soirs

      devant la maison carrée

 

       A partir du 16 Juillet 2014

            et pendant l'été

                     RV

       chaque mercredi à 18h

                et samedi à 13h

    sur le terrain de Caveirac

                Rejoignez-nous  

et venez partager ce lieu avec nous !



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