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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 14:04

LEMONDE.FR avec Reuters | 01.01.12 | 18h22   •  Mis à jour le 01.01.12 | 19h28

 
 

 

Une manifestation à Jérusalem de plusieurs centaines de juifs ultra-orthodoxes, samedi 31 décembre.

Une manifestation à Jérusalem de plusieurs centaines de juifs ultra-orthodoxes, samedi 31 décembre.AP/Bernat Armangue

A Jérusalem, une manifestation de plusieurs centaines de juifs ultra-orthodoxes, où figuraient des enfants en tenue rayée de déporté arborant l'étoile jaune imposée par les nazis, a provoqué la consternation en Israël. "Nazis ! Nazis", ont scandé les militants religieux à l'adresse des policiers qui surveillaient samedi soir le rassemblement.

Les juifs ultra-orthodoxes, qui refusent notamment que des femmes se mêlent aux hommes dans les transports en commun, sont en conflit ouvert avec le gouvernement israélien. Lors de la manifestation, un jeune garçon, les mains en l'air en signe de reddition, portait sur la poitrine l'étoile jaune marquée du mot "Jude", rappelant une célèbre photographie prise pendant la guerre lors d'une rafle antijuive en Pologne.

"TOUT CELA EST CHOQUANT ET CONSTERNANT"

"Des uniformes de détenus, des étoiles jaunes avec le mot 'juif' en allemand, tout cela est choquant et consternant", a déclaré dans un communiqué le ministre de la Défense Ehud Barak. "Voir ainsi de petits enfants lever les mains en l'air, les dirigeants de la communauté ultra-orthodoxe, qui sont en majorité des gens responsables, ne doivent pas l'accepter", a ajouté le ministre.

 

 Une manifestation à Jérusalem de plusieurs centaines de juifs ultra-orthodoxes, le 31 décembre.

Une manifestation à Jérusalem de plusieurs centaines de juifs ultra-orthodoxes, le 31 décembre. REUTERS/BAZ RATNER

Des manifestants brandissaient des pancartes accusant "l'entité sioniste" de persécuter la communauté "haredi" (ultra-orthodoxe). Certains groupes ultra-orthodoxes, en effet, ne reconnaissent pas Israël, estimant qu'un Etat juif ne peut naître qu'avec la venue du Messie.

"INSULTE INACCEPTABLE"

Avner Shalev, président du mémorial de l'Holocauste de Yad Vashem, a déclaré que l'attitude des manifestants était une "insulte inacceptable" lancée aux victimes et aux survivants des camps nazis.
Mardi dernier, plusieurs milliers de personnes avaient manifesté à Beit Shemesh, à trente kilomètres de Jérusalem, pour dénoncer les ultra-orthodoxes qui cherchent à imposer leurs codes religieux dans cette ville.

Les tensions ont été ravivées lorsque la télévision a diffusé le témoignage d'une fillette de huit ans se plaignant d'avoir été insultée sur le chemin de l'école par des juifs ultra-orthodoxes qui lui reprochaient une tenue "indécente". Le président israélien Shimon Peres a dénoncé les agissements d'une "petite minorité" et le Premier ministre Benjamin Netanyahu a promis de sévir contre tous ceux qui s'en prendraient aux femmes.

 

 Une manifestation à Jérusalem de plusieurs centaines de juifs ultra-orthodoxes, le 31 décembre.

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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 14:02
Vent démocratique

Afrique | LE MONDE GEO ET POLITIQUE | 02.01.12 | 09h05

Partisans du chef de l'Etat sénégalais à Dakar, vendredi 23 décembre 2011.

Afrique : vent démocratique en 2012

2012 | Le Sénégal et le Mali renouvelleront leurs présidents. Le Kenya, le Ghana, la Sierra Leone aussi, dans un climat très tendu. L'Angola et le Zimbabwe annoncent un scrutin, mais tiendront-ils leurs promesses ?

 

Au sud du Sahara, le risque de voir une élection présidentielle se tenir dans l'indifférence générale est proche du zéro absolu. Les taux de participation, sauf exception, sont à la mesure des espoirs suscités par l'usage de la démocratie. Avec des présidents qui ont tendance à s'attarder au pouvoir, et des taux de croissance élevés (près de 6 % en moyenne) qui peinent à avoir un impact sur le niveau de vie des populations, le désir de changement, dans un continent abonné il y a encore vingt ans aux pouvoirs autoritaires, s'accomplit en priorité dans les urnes.

Ces scrutins, parfois, s'accompagnent de violences. Ces cas sont minoritaires. Pour une crise postélectorale sanglante comme en Côte d'Ivoire (3 000 morts), près d'une dizaine de présidentielles ont lieu sans encombre chaque année. Toutes, cependant, déclenchent des passions. 2012 ne fera pas exception. Même dans les pays les plus stables où les scrutins, dans le passé, ont déjà permis des alternances démocratiques dans des conditions respectées par l'ensemble des candidats, l'approche des élections fait monter la tension.

C'est le cas au Sénégal, où la présidentielle du 26 février 2012 est déjà l'objet de délicates questions. Abdoulaye Wade (85 ans), au pouvoir depuis 2000, veut se présenter pour un troisième mandat, en s'appuyant sur la lecture que fait son parti de la Constitution (qui limite à deux le nombre de ces mandats, sans que soit clairement expliqué à partir de quel moment cette disposition entre en jeu), contrairement à l'avis de l'opposition.

Au Mali voisin, en revanche, le chef de l'Etat, Amadou Toumani Touré ("ATT"), 63 ans, quittera le pouvoir après la présidentielle d'avril sans chercher à tordre le cou aux textes fondamentaux. Pour prix de cette autodiscipline, "ATT" devrait entrer dans le groupe des "sages d'Afrique", ces chefs d'Etat qui ont accepté de s'incliner sans s'accrocher au pouvoir, pour le bien de leur pays, et qui se voient confier des missions de médiation à travers le continent, où campagnes tendues et scrutins contestés ne disparaîtront pas en 2012.

Certains pays demeurent des zones d'ombre électorales. En Angola, où Jose Eduardo Dos Santos, 69 ans, est au pouvoir depuis 1979 - mais le pays n'est en paix que depuis 2003 -, une présidentielle est envisagée en 2012. Se tiendra-t-elle ?

Au Zimbabwe, une présidentielle pourrait être organisée au premier trimestre. C'est du moins ce que le président, Robert Mugabe, 87 ans, a promis, en affirmant qu'il prendrait bientôt la décision d'en fixer la date, sans consulter ses partenaires de l'opposition dans le gouvernement de coalition. Pour que les choses soient claires, le chef de l'Etat, au pouvoir depuis 1980, a déclaré : "Dès que j'aurai annoncé cette date, tout le monde suivra." L'accord de partage du pouvoir avait été instauré après le gigantesque fiasco de la dernière élection présidentielle, où l'opposition avait boycotté le second tour suite aux violences infligées à ses sympathisants par les services de sécurité.

Autre pays où les processus électoraux riment avec violence, le Kenya retourne aux urnes pour des législatives et une présidentielle, fin décembre 2012, avec de nombreuses incertitudes. Ce pays d'Afrique de l'Est a beau en être à son cinquième scrutin depuis le retour au multipartisme, en 1991, la politique y reste une affaire ethnique et après la dernière présidentielle, des violences ont fait 1500 morts. Les poursuites engagées contre des responsables politiques, qui pourraient comparaître devant la Cour pénale internationale (CPI) avant le nouveau scrutin, auront peut-être un effet calmant sur une classe politique qui n'hésite pas à créer des troubles pour pousser ses intérêts.

Cela ne garantit pas qu'un scrutin de "transition" assure l'avenir. Exemple en Sierra Leone, qui a déjà voté depuis la fin d'une guerre civile infiniment plus meurtrière que toutes les élections (50 000 morts de 1991 à 2002). Comment le scrutin présidentiel, qui devrait avoir lieu en novembre, va-t-il se dérouler ? De septembre à décembre 2011, les rassemblements politiques avaient été interdits dans le pays en raison de violences survenues entre partisans de différents partis. La Sierra Leone, qui vient d'exporter sa première cargaison de minerai de fer, va voir ses ressources minières décoller dans l'année (électorale) à venir. La croissance attendue du pays est évaluée à 51 % en 2012, le record mondial. Or, la prospérité en marche, en raison des ressources liées à l'exploitation des mines, au gaz et au pétrole peut s'avérer une menace pour les processus électoraux, y compris dans les pays cités en modèle.

Au Ghana, où une élection présidentielle a été annoncée pour décembre, les tensions entre partis politiques pourraient connaître un pic.

Il n'empêche : l'onde de choc des "printemps arabe" n'a pas traversé le Sahara, en partie en raison du bouillonnement des scrutins engagés au début des années 1990 après la vague politique qui a mis fin aux régimes de parti unique des décennies précédentes. Les risques induits par ce mouvement de démocratisation sont connus : la fraude accompagne encore de nombreux scrutins. En 2010, l'élection présidentielle qui a eu lieu au Congo-Kinshasa en est l'illustration.

Par ailleurs, une vague de corrections apportées aux Constitutions afin de permettre à des présidents de rester au pouvoir s'est répandue. Encore ces pays ont-ils la chance de pouvoir organiser un scrutin.

En Somalie, une alternance devrait en théorie avoir lieu en août 2012, mais elle ne devrait pas impliquer de consultation nationale. La période de transition, instaurée dans le cadre d'un processus de paix porté à bout de bras par la communauté internationale, n'a jamais mis fin à un cycle d'insurrections et de combats dans de nombreux points du pays.

Jean-Philippe Rémy

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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 13:59

Analyse | LE MONDE GEO ET POLITIQUE | 02.01.12 | 09h07

 
 

 

Une affiche du PRI.

Une affiche du PRI.AP/Gregory Bull

La prochaine élection présidentielle du 1er juillet 2012 au Mexique ravive les démons du passé : les sondages annoncent actuellement une nette victoire du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI), qui a gouverné sans partage le pays durant soixante et onze ans, avant sa défaite de 2000. Son candidat, Enrique Peña Nieto, est crédité de plus ou moins 45 % des intentions de vote, contre 25 % environ pour ses principaux adversaires, Josefina Vazquez Mota, du Parti d'action nationale (PAN, au pouvoir), et Andres Manuel Lopez Obrador, du Parti de la révolution démocratique (PRD, gauche). Le PRI s'estime bien parti pour reconquérir le pouvoir cédé, durant deux sexennats, aux présidents conservateurs du PAN, Vicente Fox puis Felipe Calderon.

Héritier de la révolution, le PRI a pris les rênes du pays en 1929, instaurant un régime autoritaire et clientéliste qui a fait la part belle à la corruption. "Le président exerçait un contrôle social, sur les organisations ouvrières et paysannes notamment, dans le cadre d'un système centralisé, pyramidal et discipliné autour du PRI", explique Ricardo Uvalle, politologue à l'Université autonome du Mexique (UNAM). Une époque révolue, aux dires de son candidat, Enrique Peña Nieto. "Une génération respectueuse du jeu démocratique a investi le Parti", martèle l'ex-gouverneur de l'Etat de Mexico, 45 ans, qui assure incarner le "nouveau PRI".

La guerre aux cartels de la drogue

Son discours de rupture séduit les électeurs. Depuis deux ans, le PRI a remporté la majorité des sièges de députés et des postes de gouverneur des Etats. Pour Hector Moreno, politologue à l'Institut technologique de Monterrey, "les électeurs sont déçus du PAN, qui n'a pas tenu ses promesses : des changements démocratiques en profondeur, davantage de transparence dans la gestion publique, la fin du clientélisme, l'amélioration du système éducatif et une participation citoyenne dans une société plus égalitaire. Or, le corporatisme et la corruption ont persisté au niveau des Etats, tandis que la pauvreté et les inégalités ont augmenté". Et l'insécurité s'est accrue depuis que le président Calderon a déclaré, en décembre 2006, la guerre aux cartels de la drogue. "La fin du règne du PRI a déstabilisé l'Etat central, dopant les pouvoirs régionaux des gouverneurs et du crime organisé, dont la violence a explosé", ajoute M. Uvalle. La guerre des cartels entre eux et contre les forces de l'ordre a fait plus de 45 000 morts durant les cinq dernières années.

"Le PRI, lui, garde l'image d'une structure forte, garante de l'ordre public et capable de gouverner fermement", souligne M. Moreno. Ce parti conserve les "mêmes pratiques d'achat de vote qu'auparavant", observe M. Uvalle, mais "la société civile a évolué et exige davantage de transparence du monde politique".

En cas de victoire du PRI, la politique étrangère du Mexique serait infléchie. "Moins idéologique que le PAN, le PRI est un parti pragmatique, capable d'entretenir de bonnes relations à la fois avec les Etats-Unis et Cuba, mais aussi d'améliorer celles avec le Venezuela, l'Argentine et le Brésil", estime M. Moreno.

Les indécis encore nombreux - plus de 20 % dans les sondages - pourraient toutefois changer la donne. En 2006, Felipe Calderon l'avait emporté sur le favori des sondages, Andres Manuel Lopez Obrador du PRD, avec un écart de moins d'un point.

Frédéric Saliba

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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 13:54

Algérie | LE MONDE GEO ET POLITIQUE | 02.01.12 | 09h01

 
 

 

Le président Abdelaziz Bouteflika et son homologue malien, le président Amadou Toumani Touré, le 23 octobre 2011, à Alger.

Le président Abdelaziz Bouteflika et son homologue malien, le président Amadou Toumani Touré, le 23 octobre 2011, à Alger.AFP/FAROUK BATICHE

Confrontée à des bouleversements qui ont abouti, tout autour de ses frontières, à la chute de régimes ou à l'arrivée au pouvoir de partis islamistes, l'Algérie va subir à son tour l'épreuve des urnes avec des élections législatives prévues en avril 2012. Cette même année, le plus grand pays du Maghreb fêtera le cinquantième anniversaire de son indépendance. Un rendez-vous double, qui devrait le placer au centre de toutes les attentions.

Jusqu'ici, malgré des explosions de colère récurrentes mais dispersées, l'Algérie est parvenue à contenir le vent de révolte qui souffle dans le monde arabe. Après les violentes émeutes de janvier 2011 sur tout le territoire, provoquées par l'augmentation du prix des denrées alimentaires et qui ont abouti à la mort de cinq personnes, le président Abdelaziz Bouteflika, élu à trois reprises depuis 1999, a levé l'état d'urgence en vigueur depuis dix-huit ans. Une partie de la rente pétrolière a été redistribuée, sous la forme notamment d'augmentations de salaire, et des réformes politiques ont été annoncées : ouverture de l'audiovisuel au secteur privé et aménagement du code de la presse, instauration d'un quota pour les femmes dans les élections, lutte contre la corruption - à la veille de la Journée mondiale des Nations unies consacrée à ce sujet, le 9 décembre, un décret signé par le chef de l'Etat a donné naissance à l'Office central de répression de la corruption -, loi sur les partis politiques...

Une dizaine de formations attendent ainsi, parfois depuis une dizaine d'années, leur légalisation. Mais la loi sur les partis qui vient d'être adoptée le 6 décembre 2011 par l'Assemblée nationale algérienne, dominée par le Front de libération nationale (FLN), l'ex-parti unique, vise essentiellement à empêcher le retour sur le devant de la scène politique du Front islamique du salut (FIS), dissous en 1992. Le texte interdit à toute personne "responsable de l'exploitation de la religion ayant conduit à la tragédie nationale (ainsi nomme-t-on en Algérie la guerre civile des années 1990-2000) de fonder un parti politique ou de participer à sa création". Il barre la route à quiconque a "participé à des actes terroristes et refuse de reconnaître sa responsabilité dans la conception, la préconisation et l'exécution d'une politique prônant la violence contre les institutions de l'Etat".

Ce verrouillage, dénoncé par beaucoup comme l'unique but de cette loi, pris dans la foulée du succès des partis islamistes en Tunisie, en Egypte ou au Maroc, sera-t-il efficace ? Divisés, fragilisés par les années de violence, les islamistes algériens n'en sont pas moins très présents dans la société.

Après la concorde civile de 1999, promise par le président Bouteflika, puis la Charte de réconciliation nationale approuvée en 2005 par référendum, qui a abouti à une amnistie partielle, beaucoup se sont réinsérés dans le commerce. Une partie, parmi les radicaux, n'a cependant pas renoncé à jouer un rôle, comme Abdelfattah Zeraoui Hamadache, prédicateur notoire, sorti de prison en 2003, qui envoie régulièrement des communiqués pour réclamer des réformes, afin que ses pairs puissent librement exercer une activité politique. En sa présence, dès le mois de mai, Hachemi Sahnouni, l'un des cofondateurs du FIS, confirmait au Monde cette volonté : "Pas forcément sous forme d'un parti, soulignait-il, car ce que je vois des "révolutions arabes", c'est qu'aucune n'a été organisée par un parti." 

L'ex-FIS, qui se heurte à l'opposition farouche de l'armée algérienne, a relancé ses réseaux à travers toute l'Europe. Et c'est de l'étranger que tente désormais de s'organiser l'opposition au régime algérien. En septembre 2011, après une première tentative avortée en juin, la chaîne satellitaire Rachad TV a commencé à émettre depuis Londres. Dirigé par une coalition d'opposants, dont Mourad Dhina, ancien responsable du bureau exécutif du FIS au début des années 2000 et résidant actuellement en Suisse, le site Internet de Rachad critique vivement le pouvoir algérien. Il publie des slogans ("Généraux, dégagez du pouvoir !"), appelle à la désobéissance et livre des conseils de comportement non violent dans les manifestations, calqués sur ceux des altermondialistes lors des grands sommets internationaux. "La Tunisie a été le déclencheur du "printemps arabe", cela pourrait être un très bon exemple pour l'Algérie", déclarait au mois de décembre Abdullah Anas, membre du FIS, cité par l'agence Reuters.

Abou Djara Soltani, chef du Mouvement de la société pour la paix (MSP), parti islamiste modéré membre de l'alliance présidentielle et représenté par quatre ministres dans le gouvernement, a réagi en appelant, début décembre 2011, à une réunion de la mouvance islamiste algérienne dans la perspective des élections de 2012.

Isabelle Mandraud

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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 13:51

Analyse | LE MONDE GEO ET POLITIQUE | 02.01.12 | 08h26   •  Mis à jour le 02.01.12 | 08h29

 
 

 

Le roi Mohamed VI, entouré de son fils Moulay El-Hassan (à gauche) et de son frère Moulay Rachid, s'apprête à présenter le projet de réforme constitutionnelle au peuple marocain.

Le roi Mohamed VI, entouré de son fils Moulay El-Hassan (à gauche) et de son frère Moulay Rachid, s'apprête à présenter le projet de réforme constitutionnelle au peuple marocain.AP

Lorsqu'il succède en 1999 à son père, Hassan II, le roi Mohammed VI, alors âgé de 36 ans, fait souffler sur le royaume du Maroc un vent de libéralisation. Après plusieurs années de combat des organisations de défense des droits de l'homme et des associations de victimes et de leurs familles, il crée l'Instance équité et réconciliation, une première en Afrique du Nord, et ferme les sinistres lieux de détention, comme celui de Tazmamart.

Il réforme le code de la famille, la Moudawana, qui interdit la polygamie, et repousse l'âge légal du mariage pour les femmes à 18 ans. Il développe des régions délaissées par son père, notamment Tanger.

Mais, dix ans plus tard, le souffle est retombé. Les médias indépendants, écrasés par le système contrôlé de la publicité et par les coûteux procès à répétition, ont presque tous disparu.

Dans la foulée du "printemps arabe" né à Tunis, le régime marocain est interpellé par un mouvement composite alliant des islamistes et des jeunes laïques, le Mouvement du 20-Février, qui réclame dans la rue des réformes politiques profondes, la fin de la corruption et la limitation des pouvoirs du roi, à l'image de ceux du roi d'Espagne ou de la reine d'Angleterre. Vingt-troisième monarque alaouite à régner sur le Maroc - ce qui en fait la dynastie la plus ancienne du monde contemporain -, Mohammed VI, soutenu par les monarchies arabes et la France, a résisté en anticipant des réformes pour contenir le mécontentement social.

Il s'engage, dès le 9 mars, à réviser la Constitution, adoptée par référendum quatre mois plus tard, et organise des législatives anticipées. Ces élections ont, le 25 novembre, porté au pouvoir, pour la première fois dans l'histoire du royaume, les islamistes du Parti justice et développement (PJD), avec comme chef du gouvernement son secrétaire général, Abdelilah Benkirane.

Alliances

Les militants du PJD, qui ont rompu avec les mouvements radicaux des années 1970, sont monarchistes et reconnaissent le roi comme le commandeur des croyants, à la différence des islamistes de Justice et bienfaisance, Al Adl Wal Ihsane, une confrérie bien implantée au Maroc. Née en 1973 sous la direction du cheikh Yacine, elle fait partie du Mouvement du 20-Février, qui avait appelé au boycottage du scrutin.

Les cartes ont donc été rebattues, la monarchie marocaine a été épargnée par un fort attachement populaire, et le Mouvement du 20-Février mis en difficulté. Tirant le bilan des élections, Justice et bienfaisance a d'ailleurs annoncé, le 19 décembre, qu'il suspendait sa participation au Mouvementdu 20-Février et souhaitait renégocier ses relations avec les jeunes laïques.

Toutefois, le makhzen, le système marocain de gouvernance lié au palais, reste au centre de vives critiques. De la capacité du PJD - placé dans l'obligation de nouer des alliances avec d'autres partis, comme l'Istiqlal, le parti de l'indépendance - à cohabiter avec l'entourage du roi dépendra, pour une bonne part, la solidité du régime marocain en 2012 : il est confronté à des difficultés sociales et économiques grandissantes.

Isabelle Mandraud

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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 13:46

LEMONDE.FR avec AFP | 02.01.12 | 10h49   •  Mis à jour le 02.01.12 | 11h26

 
 

 

Des centaines de manifestants ont réclamé la chute du régime à Manama, le 1er janvier.

Des centaines de manifestants ont réclamé la chute du régime à Manama, le 1er janvier. REUTERS/HAMAD I MOHAMMED

Des affrontements ont opposé des manifestants chiites aux forces anti-émeutes au Bahreïn dimanche soir, lors des funérailles d'un adolescent, faisant au moins un blessé grave, selon l'opposition. Les policiers ont dispersé à coups de grenades lacrymogènes et de barres de fer des jeunes qui manifestaient à Sitra et dans d'autres localités chiites des environs de Manama après les funérailles de Sayyed Hachem Saïd, 15 ans, tué samedi par une bombe lacrymogène qui l'a frappé à la tête.

Un jeune homme a été grièvement blessé par une grenade lacrymogène qui l'a également atteint à la tête, a indiqué lundi un ancien élu de l'opposition chiite, Matar Matar. "Des dizaines de personnes ont été incommodées par les gaz lacrymogènes ou blessées, mais ont été traitées dans les maisons par des médecins volontaires, de peur d'être arrêtées à l'hôpital", a pour sa part déclaré Nabil Rajab, président du Centre de Bahreïn pour les droits de l'homme (opposition).

"SABOTEURS"

L'agence officielle BNA a indiqué qu'après les funérailles, "un groupe de saboteurs a mené une marche illégale, bloqué les rues et lancé des pierres, des barres de fer et des cocktails Molotov en direction de la police". Le gouvernement avait fait état d'une embuscade tendue vendredi par des manifestants à une patrouille de police, pendant laquelle des cocktails Molotov ont été utilisés et les autorités ont annoncé dimanche l'arrestation de onze "saboteurs" liés à cet incident.

Les chiites de Bahreïn, majoritaires parmi la population autochtone, tentent de relancer la contestation contre la dynastie sunnite commencée au printemps dernier, qui a été durement réprimée, en estimant qu'elle n'a pas accédé à leur demande d'une véritable monarchie constitutionnelle.

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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 13:41

LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 01.01.12 | 18h53   •  Mis à jour le 02.01.12 | 14h28

 
 

 

Manifestation à Idlib pour accueillir les observateurs de la Ligue arabe, vendredi 30 décembre.

Manifestation à Idlib pour accueillir les observateurs de la Ligue arabe, vendredi 30 décembre.REUTERS/HANDOUT

Alors que les observateurs de la Ligue arabe sillonnent depuis une semaine la Syrie, le secrétaire général de la Ligue, Nabil Elarabi, a déclaré, lundi 2 janvier, que l'armée s'était retirée des villes, mais que les tireurs embusqués demeuraient une menace pour les manifestants.

Un civil a ainsi été tué, lundi, dans le quartier Bayyada à Homs (Centre) par des tirs des forces de sécurité, et un agriculteur a été tué d'une balle perdue lors de perquisitions menées dans le village de Chaffounié, près de Damas, à la recherche de militants, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

De leur côté, des groupes d'observateurs effectuaient lundi des tournées à Homs, Hama (Centre) et à Deraa (Sud), où le mouvement de contestation a débuté, pour rendre compte de la situation, selon l'agence d'information officielle SANA (Syrian Arab News Agency). Une semaine après leur arrivée sur le terrain, les appels au retrait des observateurs déployés en Syrie par la Ligue arabe se multiplient.

VERS UN RETRAIT DES OBSERVATEURS DE LA LIGUE ARABE ?

Malgré la poursuite des visites, la mission des observateurs, qui fait partie d'un protocole prévoyant l'arrêt des violences, la libération des détenus, le retrait de l'armée des villes et la libre circulation dans le pays pour les observateurs et la presse, semble s'acheminer vers un constat d'échec, moins d'une semaine après son arrivée.

Dimanche, un organisme de la Ligue arabe a ainsi appelé au retrait immédiat des observateurs du pays, estimant que leur présence n'avait aucun effet sur la répression de la révolte par les forces du régime. Les agissements du régime "sont une violation claire du protocole arabe qui prévoit de protéger le peuple syrien. Nous assistons à une escalade de la violence, davantage de personnes sont tuées y compris des enfants et tout cela en présence des observateurs", a dénoncé Salem Al-Diqbassi, le président du Parlement arabe, comité consultatif formé de parlementaires issus des vingt-deux Etats membres de la Ligue arabe.

Les Comités locaux de coordination qui organisent la mobilisation sur le terrain, ont fait état dimanche soir de la mort de 315 civils, dont 24 enfants, et de l'arrestation de 125 personnes dont sept enfants, depuis l'arrivée des observateurs.

 POSITIONS CONTROVERSÉES DU CHEF DE LA MISSION

La mission des observateurs arabes est également contestée par les opposants syriens qui accusent le régime de l'entraver et expriment des inquiétudes des "positions adoptées" par son chef, le général Mohammed Ahmed Moustapha Al-Dabi.

Le chef de la mission a notamment démenti, samedi, des propos attribués à l'un des observateurs qui faisait état sur une vidéo de la présence de tireurs embusqués à Deraa. "Il n'a pas vu de snipers, il a dit que s'il en voyait, il le signalerait", a-t-il dit à la BBC. Une version différente de ce que l'enquêteur avait déclaré dans une vidéo diffusée sur YouTube : "Nous avons vu des snipers de nos propres yeux. Nous allons demander au gouvernement de les retirer immédiatement."

"Les observateurs sont restés trop longtemps dans leurs hôtels avant d'être autorisés à sortir sur le terrain et leurs visites se font sous la surveillance des agents de sécurité du régime", a affirmé Jabr Al-Choufi, membre du Conseil national syrien, principal mouvement de l'opposition syrienne au régime de Bachar Al-Assad.

 NOUVEL AN SANGLANT

Dimanche, les militants pour la démocratie ont célébré la nouvelle année en défilant par milliers dans le pays, lors de manifestations violemment réprimées par le régime. A Hama, un enfant de 7 ans a été tué par des tirs des forces de sécurité qui visaient la voiture de son père, a indiqué l'OSDH, parlant du "premier martyr de 2012". Trois autres civils ont été tués à Homs, dont deux par les milices favorables au régime. Dans la province de Damas, vingt manifestants qui avaient levé le drapeau syrien de l'indépendance ont été blessés par les tirs des troupes, a précisé l'OSDH.

 

 

 

A Alep, deuxième ville du pays, peu touchée jusque-là par le mouvement de contestation, des jeunes ont crié des slogans de soutien aux villes rebelles de Homs et de Deraa. "Assad est l'ennemi de Dieu", ont-ils scandé également. "Nouvel An sans fers ni chaînes. Nous souhaitons une bonne année aux frères chrétiens. Vive la Syrie libre", lisait-on sur une pancarte. A Zabadani, à 50 kilomètres de Damas, autour d'un sapin orné de guirlandes vertes, des centaines de personnes dansaient au son des pétards. "Le peuple veut le départ de l'assassin", criaient-ils sans relâche.

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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 13:37

LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 02.01.12 | 07h37   •  Mis à jour le 02.01.12 | 09h44

 
 

 

A Zucotti Park, dans le quartier new-yorkais de Wall Street, les protestataires ont fêté le passage en 2012 en passant outre les barricades.

A Zucotti Park, dans le quartier new-yorkais de Wall Street, les protestataires ont fêté le passage en 2012 en passant outre les barricades. AP/Stephanie Keith

La police new-yorkaise a procédé dans la nuit à l'arrestation de 68 des "indignés" qui avaient repris position samedi dans le parc Zuccotti, à Manhattan, malgré les barrières de sécurité.

 

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2012/01/02/arrestation-d-indignes-a-new-york_1624673_3222.html#ooid=VmMHA3Mzr6UpW1a20jOtk9f4GDjKImRC

 

L'un d'eux est accusé d'avoir frappé un agent à la main avec une paire de ciseaux, précisent les forces de l'ordre. La victime est sortie de l'hôpital. D'autres pourraient être inculpés de voie de fait, d'effraction et d'obstruction de la voie publique.

Le parc Zuccotti, où le mouvement Occupy Wall Street a débuté en septembre avant de gagner tous les Etats-Unis, avait été évacué en novembre. Le mouvement anti-Wall Street tend à s'essouffler aux Etats-Unis depuis que ses sympathisants ont été chassés des parcs et des places de diverses villes où ils manifestaient.

 

 

 

 

 

 

 

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1 janvier 2012 7 01 /01 /janvier /2012 16:26

 

Là-bas si j’y suis vous voeux du bien pour 2012 !

http://resistanceinventerre.wordpress.com/

Meilleurs voeux les AMG,
Et merci !
Merci chers Auditeurs Modestes et Géniaux, grâce à vous, Là-bas se porte bien, et même très bien, selon la dernière enquête Médiamétrie, l’émission vient de battre un record d’audience historique, avec 145 000 auditeurs nouveaux en un an, vous êtes au total 558 000 à embarquer chaque jour pour Là-bas à 15 heures*, merci à vous tous !
Toujours amicale, la direction de France Inter… n’a pas manqué de féliciter chaleureusement  toute l’équipe pour les prouesses de la réalisation, la qualité des reportages, pour l’esprit critique et l’indépendance de notre ligne éditoriale « Depuis vingt ans, vous dénoncez l’emprise  de la dictature financière, aujourd’hui l’histoire vous donne tragiquement  raison, vous êtes l’honneur de cette maison ». Les applaudissements n’en finissaient pas, toute l’équipe était émue, les confrères surtout, avaient tenu à venir nous saluer, bravo, merci,  c’est Bourdieu qui avait raison, vive Noam Chomsky ! Vive Frédéric Lordon ! Vive les ouvrières de Moulinex ! A bas le Parti de la Presse et de l’Argent ! Têtes baissées, certains même à genoux, venaient dire à quel point ils s’étaient gravement fourvoyés. Nous les avons rassurés, pas de chasse aux sorcières, pas d’épuration, pas de camp de rééducation.
Les résistants de la 25eme heure faisaient assaut de zèle. Alexandre Adler hurlait qu’on fusille Alain Minc sur le champ !  Pour Jean-Marc Sylvestre, déchaîné, c’est tous ceux du Fouquet’s qu’il fallait guillotiner sans jugement. Tout modeste, Martin Bouygues nous offrait les clés de TF1 « en vue de la re-nationalisation », disait-il, ajoutant, la main sur le cour : « Non pasaran ! ».
Tandis que, le poing levé, David Pujadas et Jean-Michel Apathie entonnaient l’Internationale,  personne n’avait remarqué, par une porte dérobée, le directeur de France Inter  s’éloignant  sur une simple mobylette avec sa  guitare sur le dos, après avoir laissé à son assistante un message pour dire qu’il  reprenait  son honnête  chemin de chansonnier  et qu’il était inutile de tenter de le faire revenir.
Un voeu qui fut rigoureusement respecté.
Et tout cela, grâce à vous, merci les AMG, restons groupés  et meilleurs voeux pour 2012 !
Là-bas, 1er janvier 2012
———————————
* L’émission phare de Daniel Mermet Là-bas si j’y suis chaque jour à 15 heures sur France Inter.
Et dans votre ville où proche de chez vous, les cafés/repaires :
A lire aussi le billet :  Les repaires de “Là-bas si j’y suis”
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1 janvier 2012 7 01 /01 /janvier /2012 13:49

zegreenweb.com

Après les gaz de schiste, voici les hydrates de méthane...

On dit souvent que le monde va vers un “âge d’or du gaz”. Les hydrates de méthane représenteraient 2 à 10 fois les réserves mondiales de gaz conventionnel.

Au-delà des gaz de schiste qui alimentent régulièrement la polémique du fait de leur exploitation potentiellement dommageable pour l’environnement, notre planète recèle d’autres gisements étonnants de gaz non conventionnel.

Entres autres, les hydrates de méthane, présents sous les mers, concentrent des quantités de gaz naturel potentiellement beaucoup plus importantes que les gisements de gaz conventionnel. 

Les hydrates de méthane sont des poches de gaz naturel confinées dans des cristaux de glace. Ceux-ci se forment à haute pression et basse température. On les trouve sous les océans dans les bassins sédimentaires ou sous le permafrost des cercles polaires. Le gaz présent dans cette glace se trouve à haute concentration : environ une molécule de gaz pour moins de six molécules d’eau. Ramené à la pression atmosphérique, cela représente un volume de 168 mètres cube de gaz pour 1 mètre cube d’hydrate de méthane.

Des enjeux énergétiques et économiques importants

Les réserves d’hydrate de méthane représenteraient 2 à 10 fois les réserves mondiales de gaz conventionnel s’élevant à 190 milliards de mètres cubes. Au rythme actuel d’extraction de gaz naturel, cela représenterait 140 à 700 ans de production. Cette estimation est toutefois à contraster puisque tous les gisements n’auront pas nécessairement une dimension suffisamment importante pour permettre une exploitation commerciale rentable. La rentabilité de leur exploitation est d’ailleurs très difficile à évaluer puisque les techniques d’exploitation sont encore au stade expérimental.

Carte des gisements potentiels dans le monde


Parmi les régions pouvant accéder aux hydrates de méthane, le Japon parie sur cette ressource pour faire face à ses besoins énergétiques et diminuer sa dépendance vis-à-vis des importations. L’isolement de l’archipel le rend fortement dépendant aux importations de gaz naturel liquéfié, représentant quasiment son unique source d’approvisionnement en gaz naturel. De plus, depuis la catastrophe de Fukushima, les pressions anti-nucléaires poussent dans la direction d’une politique énergétique moins dépendante du nucléaire.
Le Japon pense donc que cette nouvelle source d’approvisionnement pourra alimenter son marché pendant des dizaines d’années. Selon le JOGMEC (Japan Oil, Gas and Metals National Corporation), ses ressources potentielles pourraient assurer son approvisionnement pendant près d’un siècle sur la base des prévisions de consommation du pays. Dans ce contexte, le Japon ouvre la voie et les premiers tests d’extraction devraient être réalisés en mars 2013 pour débuter une exploitation commerciale à plus grande échelle d’ici 2016. Le Japon pourrait ainsi rééquilibrer son mix énergétique (…).

Des risques environnementaux à maîtriser

L’exploitation de ces gisements d’hydrate de méthane est loin d’être sans danger pour l’environnement. Le méthane, le constituant combustible du gaz naturel, a la particularité d’accroître l’effet de serre. Or, du fait de l’instabilité des hydrates de méthane, le risque de faire involontairement remonter de grandes quantités de méthane à la surface jusque dans l’atmosphère est important.

Or le méthane est un gaz à effet de serre dont l’impact potentiel sur l’atmosphère est évalué à 21 fois celui du CO2, sur une durée d’un siècle.

-

Cet article de Sylvain Le Net, expert “Energies et Environnement” chez SIA-Conseil,  a initialement été publié sur la chaîne énergie du site lexpansion.com, la chaîne de débats sur le futur des marchés de l’énergie, le 8 novembre 2011.

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