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24 juin 2012 7 24 /06 /juin /2012 13:00

 

 

Le Monde.fr | 24.06.2012 à 12h06 • Mis à jour le 24.06.2012 à 12h06

 

 
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté samedi dans le centre de Tel-Aviv contre l'arrestation de la chef de file du mouvement social de l'été 2011

Plusieurs milliers de personnes ont manifesté samedi 23 juin au soir dans le centre de Tel-Aviv contre l'arrestation de la chef de file du mouvement social de l'été 2011. Le rassemblement a dégénéré en échauffourées avec la police et 85 manifestants ont été arrêtés après avoir bloqué la circulation sur le boulevard périphérique de la ville et s'être livrés à "des actes de vandalisme", a expliqué une porte-parole de la police.

Dimanche matin dans la presse israélienne, des experts s'interrogeaient sur les méthodes musclées employées par la police et sur une éventuelle tentative du gouvernement d'empêcher une reprise du mouvement social qui avait mobilisé des centaines de milliers d'Israéliens l'été dernier.

Le défilé de samedi avait été organisée à la suite de l'arrestation violente vendredi de Dafni Leef et d'une dizaine de ses camarades, alors qu'ils essayaient d'installer des tentes sur le boulevard Rothschild, l'un des lieux les plus huppés de Tel Aviv. La jeune femme, qui a résisté et a été traînée de force dans une camionnette de la police, avait initié les manifestations sociales de 2011, les plus importantes de l'histoire d'Israël, en étant la première à planter sa tente sur ce boulevard.

Des centaines d'autres Israéliens l'avaient rejointe et campé pendant plus d'un mois dans la rue pour protester contre le coût de la vie et les inégalités sociales. Ces derniers temps, des tentatives pour relancer le mouvement n'avaient rassemblé que quelques milliers de personnes, loin de la mobilisation de 2011 qui avait culminé le 3 septembre avec près d'un demi-million d'Israéliens dans la rue pour la "justice sociale".

 

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23 juin 2012 6 23 /06 /juin /2012 22:21

 

http://www.avaaz.org/fr/petition/Stop_au_fichage_ADN_de_la_population/?ecNphdb

 

Stop au fichage ADN de la population

Pourquoi c'est important

 

Saisie par Xavier Renou, du collectif « les désobéissants », poursuivi pour refus de prélèvement ADN, la Cour de Cassation a entériné une dangereuse dérive.

Elle devait se prononcer sur les récentes découvertes scientifiques qui montrent que les segments d'ADN prélevés par la police pendant les garde-à-vue (principalement) permettent non seulement de déterminer l'identité des individus, mais aussi leur couleur de peau et leurs éventuelles prédispositions à des maladies génétiques...

Des informations sans rapport avec la lutte contre la délinquance et qui font du Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques (FNAEG) une base de donnée raciale et sanitaire portant sur plus de 2 millions de Français à ce jour... et 30 000 supplémentaires chaque mois.

En effet, d'élargissement en élargissement, ce fichier qui ne devait concerner à l'origine, en 1998, que les 2000 délinquants sexuels connus de la Justice, a intégré tous les SUSPECTS de délits y compris de très nombreux militants politiques, associatifs, syndicalistes... Dont plus de 80 % d'innocents, dont la couleur de peau et les éventuelles maladies génétiques sont désormais aussi connues de la police... Une bombe dans les mains de gouvernants qui pourraient s'en servir pour cibler des catégories de population en raison de leurs opinions politiques, de leur couleur de peau ou de leur état de santé.

Une occasion de détournement, aussi, pour des banques et des assurances qui paieraient cher pour disposer de ces informations sur leurs clients...

Un appel citoyen massif peut convaincre le nouveau président d'appliquer la promesse faite par plusieurs de ses ministres et porte-parole, pendant la campagne électorale, de revenir sur le fichage ADN.

Convainquons-le d'en faire une des premières manifestations du changement, maintenant !

 

*Pour signer la pétition, appuyer sur la touche "Ctrl" de votre clavier + cliquer gauche sur ce "link"

 


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23 juin 2012 6 23 /06 /juin /2012 22:16

23 juin 2012 15:41; Act: 23.06.2012 15:48 Print

De dix à vingt mille étudiants et citoyens de tous bords sont descendus vendredi dans les rues de Montréal et de Québec pour protester contre la hausse des droits de scolarité.

 

 
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23.06 Après quelques jours de pause, les manifestations ont repris au Québec. Photo: Reuters/Mathieu Belanger
23.06 Après quelques jours de pause, les manifestations ont repris au Québec. Dix à vingt-mille étudiants sont descendus dans la rue à Montréal et à Québec. La 49e nuit de manifestations s'est soldée par un avis de dispersion. La police a chargé à la matraque plus d'un millier de manifestants dimanche soir à Montréal. 09.06 Des nouveaux affrontements ont eu lieu vendredi soir. 06.06 Le député Amir Khadir a été arrêté lors de la manifestation de mardi soir à Québec. 23.05 Les manifestations continuent au Québec. 22.05 Une marée humaine a envahi les rues de Montréal, au centième jour de conflit entre le gouvernement et les étudiants. 19.05 La situation n'est pas en passe d'être résolue au Québec. Le gouvernement a imposé sa ligne dure contre le mouvement étudiant en faisant voter une «loi spéciale», accueillie par des lancers de cocktails Molotov ne marge d'une manifestation. 05.05 Une nouvelle manifestation a donné lieu à plus de 100 interpellations. Plus tard dans la journée, un accord entre les manifestants et le gouvernement a été annoncé. De violents affrontements entre étudiants contestataires et policiers ont éclaté vendredi dans le centre-ville de Montréal. Les étudiants dénoncent la décision du gouvernement québécois d'augmenter les droits de scolarité de 325 dollars par an pendant cinq ans à compter de l'automne. Soit une hausse totale de 1625 dollars ou 75%. La police de Montréal a fait état d'au moins 12 arrestations, quatre à six blessés, dont trois dans ses rangs.

  

A Montréal, la manifestation a attiré de 10'000 à 15'000 personnes, selon des estimations de l'AFP, tandis qu'une porte-parole d'un syndicat étudiant parlait de 100'000 personnes. Par une température de 30 degrés, la foule était composée majoritairement de jeunes, mais aussi de familles et de retraités défilant dans une ambiance bon enfant au son des casseroles, des tambourins et des sifflets.

Environ 5000 manifestants étaient également réunis à Québec, la capitale de la province. A deux jours de la Saint-Jean-Baptiste, la «Fête nationale des Québécois», une multitude de drapeaux fleurdelisés ont flotté au-dessus de la foule.

Sur une pancarte, un étudiant s'interrogeait: «131 jours de mépris, Charest, où as-tu mis ton coeur?» Son affiche interpellait le Premier ministre libéral Jean Charest, alors que le conflit, qui polarise fortement le Québec, est entré dans son cinquième mois.

La mobilisation de vendredi, alors que bon nombre d'étudiants sont retournés dans leur famille ou ont trouvé un travail saisonnier, avait valeur de test pour la suite du mouvement des étudiants.

 

Un cul-de-sac

«Je participe aux manifestations depuis le début. Je suis venu pour m'assurer que le moral tient et qu'on continue notre mouvement», a expliqué Julien Vadeboncoeur, 27 ans, étudiant en sociologie à l'Université du Québec à Montréal, venu avec sa fille en poussette.

«Ceux qui comptent sur un essoufflement vont se tromper. Ils ont compté sur la division du mouvement pendant des mois et ils ont entraîné le Québec dans un cul-de-sac», renchérissait Amir Khadir, député de Québec Solidaire à l'Assemblée nationale du Québec.

Les étudiants protestent contre la hausse des frais de scolarité et la loi 78, dite «loi spéciale», qui a suspendu les cours dans les établissements en grève jusqu'à leur reprise à la mi-août, en plus de limiter le droit de manifester.

Les étudiants veulent faire reculer le gouvernement sur une hausse prévue des frais de scolarité de 1778 dollars (82%) sur sept ans, ce qui les rapprocherait de la moyenne canadienne. Une majorité de la population (56% selon un récent sondage) est toutefois d'accord avec le gouvernement. Après trois rondes de pourparlers, le gouvernement a quitté la table de négociations le 31 mai dernier.

 

Manipulation

Réagissant à ces nouvelles manifestations, le ministre des Finances du Québec, Raymond Bachand, a accusé le syndicat étudiant le plus militant, la Classe, de manipuler les trois autres. «La Classe n'a toujours qu'un seul mandat (...), c'est le gel des frais de scolarité en route vers la gratuité et le jour où la Classe aura une ouverture pour que les étudiants participent davantage au financement des universités, ce jour-là, ça vaudra la peine de se rasseoir. Entre-temps, c'est une illusion», a-t-il dit.

Encouragé par les sondages, le gouvernement envisagerait de déclencher des élections anticipées à l'automne pour trancher.

(ats)

 

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23 juin 2012 6 23 /06 /juin /2012 22:11

 

lalibre.be

Caroline Grimberghs

Mis en ligne le 23/06/2012

 

 

Les réseaux sociaux maintiennent la flamme créative de la révolution intacte au sein de cette génération ultra-connectée qui a trouvé son combat.
Chaque mois a son 22. Et pour le 5e mois consécutif, ce 22 juin ont déambulé dans les rues de Montréal et Québec, casseroles, chaudrons et autres couvercles avec, au bout de la cuiller en bois, des citoyens en colère. La hausse des frais de scolarité reste la pierre d’achoppement d’un conflit aux allures de plus en plus larges.

Ce sont les jeunes qui restent le moteur de cette mobilisation. Via les outils qu’ils maitrisent, ils maintiennent la flamme de la révolte intacte : Plus de 8000 personnes avaient confirmé leur présence à la manifestation du 22 juin via Facebook . Le réseau social est plus que jamais mis à profit par ces jeunes désireux de populariser leur combat. Que ce soit Martine ou les Schtroumpfs, les personnages de notre enfance se rallient à la cause des étudiants québécois). Sur Twitter, les hashtags se succèdent, mêlant humour, désespoir et organisation, entre #ManifEnCours et #ManifDating. "Les réseaux sociaux ont réussis à faire sortir les gens de leur maison" estime Vincent-Olivier Bastien, vice-président de la Fédération Étudiante Collégiale du Québec (FECQ).

 

Armés de leurs smartphones, ils filment et photographient les scènes surréalistes où des étudiants se font arrêter pour ‘avoir lu 1984’ dans le métro. "Vêtue d’une robe fleurie et d’un sac rempli d’objets dangereux tels une pomme et une bouteille d’eau, j’ai voulu pointer du doigt la haute présence policière et l’attitude frôlant le terrorisme des forces de police. Avec les autres passagers du wagon, nous avons été placés face contre mur. On nous a dit de ne pas revenir sous peine d’être arrêtés. J’ai commis un acte irréparable de désobéissance civile en redescendant dans la station et en retournant lire dans un wagon. Lorsque les policiers m’ont vu manger ma pomme, ils m’ont interceptée et les deux policiers se sont fait un chaleureux high five pour se féliciter de leur bon travail" explique Marilyne, étudiante à l’Université de Montréal. Les textes de ce type fleurissent sur le net, partagés et diffusés au maximum au sein d’une génération ultra-connectée qui a trouvé son combat. Au point pour certains de se le faire marquer au fer rouge sur la peau : un ‘Tatoo-o-thon’ (marathon du tatouage) propose d’inscrire sur les corps impatients le symbole de la révolte étudiante, le carré rouge.

 

Ce lundi, la FECQ, l’un des trois principaux syndicats d’étudiants à lancé un "ultime appel à la médiation" au gouvernement Charest pour que puissent reprendre les négociations laissées en jachère depuis le 31 mai dernier. "Nous avons lancé l'ultimatum maintenant car il devient pressant de trouver une porte de sortie pour le conflit, pour éviter que les sessions ne soient encore annulées, et pour assurer que le retour en classe se fasse dans le calme. Nous espérons toujours une reprise des négociations car nous croyons que la résolution du conflit doit passer par des discussions avant tout, et non par une loi. Mais, même si un accord est trouvé, nous ne pensons pas que la grogne sociale va s’arrêter là : une grande partie du Québec attend les élections pour voir un changement dans la Province" explique Vincent-Olivier Bastien.

 

Ce vendredi soir, pour la 59e soirée consécutive, les rues de Montréal étaient prises d’assaut par les manifestants. Jean Charest est ‘poursuivi’ : des manifestations ont été organisées par des étudiants québécois et brésiliens devant son hôtel de Copacabana, où il s’est rendu pour assister au sommet Rio +20. "Il n’a pas à parader à l’international alors qu’il saccage nos droits fondamentaux au Québec!" estime Rushdia Mehreen, déléguée de la CLASSE au Sommet des peuples. Qui lâchera le premier ? Pour le moment, chacun campe sur ses positions. "Le mouvement n'est clairement pas sur le point de s'essouffler" estime la FECQ. "Il change et se transforme en une grogne générale et permanente. Le mouvement perdurera durant l'été et nous verrons la population continuer de faire des manifestations jusqu'à des élections générales".

 

La manifestation du 22 juillet est, en tout cas, déjà sur les rails …

 

 

 

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23 juin 2012 6 23 /06 /juin /2012 22:04

 

http://www.youtube.com/watch?v=VrsNjU-srM8

 

 

 

Publiée le 18 juin 2012 par mathieucyr

La légère distortion entre les mots et la pensée.

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23 juin 2012 6 23 /06 /juin /2012 21:57
| Par La rédaction de Mediapart

 

Les dix-sept ministres des finances de la zone euro ont demandé à l'Espagne, jeudi 21 juin, de solliciter au plus tôt une demande formelle d'aide pour recapitaliser ses banques en difficulté, dont les besoins pourraient s'élever à 62 milliards d'euros, selon deux audits indépendants. Le Fonds européen de stabilité financière (FESF) devrait consentir ce prêt qui serait ensuite repris par le Mécanisme européen de stabilité (MES), qui devrait entrer en fonction le 9 juillet.

L'Espagne se refusait jusqu'à présent à envisager une aide directe pour ses finances publiques qui la mettrait dans la situation qu'ont connue la Grèce, l'Irlande et le Portugal, où les prêteurs placent le versement des fonds sous réserve de réformes précises. Mais Madrid en est désormais à verser un taux d'intérêt de plus de 6 % pour emprunter moins d'un milliard d'euros à cinq ans.

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23 juin 2012 6 23 /06 /juin /2012 21:48

 

Médiapart - | Par Ludovic Lamant


De notre envoyé spécial à Bruxelles,

Après des mois d'immobilisme en Europe, les négociations sur une taxe pour les transactions financières viennent d'être relancées. De manière assez acrobatique, puisque c'est en prenant acte de leurs désaccords sur cette question que les ministres des finances de l'Union européenne (UE), réunis vendredi à Luxembourg, ont permis de débloquer le dossier.

La présidence danoise de l'UE a en effet constaté l'impossibilité d'un accord à 27 sur cette mesure hautement symbolique, en raison de l'opposition de Londres et d'une poignée d'autres capitales. Ce qui ouvre la voie à une procédure qui se limiterait à un groupe restreint d'Etats membres – une « coopération renforcée », dans le jargon bruxellois. Cette solution, qui permet de contourner le veto britannique, était défendue par la France et l'Allemagne.

Pour François Hollande, c'est donc une bonne nouvelle, à une semaine d'un Conseil européen très attendu. Le président français avait fait de cette « taxe Tobin », aux contours encore très vagues, l'une de ses promesses phare de campagne, pour dégager des fonds et relancer l'économie européenne. A Bruxelles, toutefois, personne ne croit vraiment au calendrier avancé par le chef de l'Etat, qui continue d'espérer une mise en œuvre dès 2013, comme il l'a répété en marge du G-20 mexicain.

Il faut un minimum de neuf Etats pour enclencher une « coopération renforcée ». « Notre objectif est de convaincre le plus d'Etats possible, plus que neuf en tout cas », prévenait, jeudi, un diplomate français. Dans une lettre publiée en février dernier, neuf pays, dont la France et l'Allemagne, mais aussi l'Espagne, l'Italie et l'Autriche, plaidaient pour une « accélération des travaux ». Ils défendaient déjà, entre les lignes, le recours à une coopération renforcée. Reste à savoir si d'autres capitales suivront.

D'ici au Conseil européen des 28 et 29 juin, les Etats concernés vont envoyer une ou plusieurs lettres à la Commission pour demander l'ouverture de cette procédure. L'exécutif de José Manuel Barroso avait déjà prévenu, mercredi, qu'il examinerait cette éventuelle demande « avec un esprit très ouvert ». Il reviendra à la Commission de formuler une nouvelle proposition de directive dans la foulée.

Selon une première proposition de directive, publiée en septembre 2011 par la Commission, une taxe sur les actions, obligations et produits dérivés, au sein des 27, aurait permis de dégager 57 milliards d'euros par an. Avec une « coopération renforcée », les recettes pourraient s'effriter, puisque moins de pays y participeront. D'après les calculs de l'ONG Oxfam-France, toutefois, une taxe identique, mais appliquée aux seuls neuf pays signataires de la lettre de février, dégagerait quelque 40 milliards d'euros.

 

Une procédure encore longue

Cette taxe constitue l'un des rares dossiers sur la table des négociations où Paris et Berlin semblent en phase. Pour François Hollande, c'est une promesse de campagne. Angela Merkel, elle, est contrainte de donner des gages à son opposition (les sociaux-démocrates du SPD et les Verts), pour qu'ils acceptent de voter le fameux « pacte budgétaire », qu'elle n'a toujours pas réussi à faire ratifier. Ce serait aussi un succès politique pour la chancelière, dans l'optique des élections allemandes de septembre 2013.

La route, pour autant, est encore très longue. D'abord, le recours à une « coopération renforcée » a le mérite de débloquer le dossier, mais la procédure reste lourde. Des allers-retours entre Parlement, Conseil et Commission, sont encore à prévoir. Dans la pratique, ce mécanisme, autorisé depuis le traité d'Amsterdam en 1997, n'a servi qu'à de très rares occasions. Le premier du genre, qui portait sur la loi sur les divorces, avait été formellement enclenché en 2010, et avait abouti plus de deux ans plus tard...

Surtout, rien ne dit que les Etats membres volontaires pour appliquer cette taxe parlent tous de la même chose. L'assiette du prélèvement (faut-il taxer les produits dérivés? Quid des obligations, alors que la pression des marchés sur la dette de certains Etats reste intense ?) risque de faire débat. Pendant la campagne, François Hollande s'était prononcé en faveur d'une taxation intégrant les dérivés, mais les Allemands semblent réticents.

Quant à l'affectation des recettes de la taxe, c'est encore plus flou. Quelle part irait au budget européen ? Aux budgets nationaux ? Au fonds européen de développement ? Les ONG, qui plaident pour une large affectation aux politiques de développement, ont accueilli avec soulagement la sortie de François Hollande, lors du sommet de Rio mercredi, qui s'est engagé à ce qu'« une partie » des recettes aille au développement et au climat. Les services de Bercy militent, eux, pour que cet argent soit d'abord utilisé pour éponger les dettes. Ces désaccords pourraient encore ralentir la procédure.

En février dernier, Nicolas Sarkozy avait fait voter l'entrée en vigueur, à partir du 1er août en France, d'une taxe qui ne porte que sur les actions d'entreprises dont le siège social est en France, et dont la capitalisation boursière dépasse un milliard d'euros. Censée rapporter un milliard d'euros en année pleine, elle avait été critiquée par les ONG comme une « taxe au rabais ». Selon Les Echos de mardi, Bercy pourrait décider d'augmenter cette taxe.

Cette fois, l'ONG Oxfam-France se félicite de l'« avancée concrète » de ce vendredi. « Mais nous aurions préféré que les discussions sur l'affectation des recettes ne soient pas reportées à plus tard », précise Alexandre Naulot, d'Oxfam-France.


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23 juin 2012 6 23 /06 /juin /2012 21:42
Rue89
Riyad Benaidji
Etudiant
Publié le 22/06/2012 à 12h21

 

Plutôt que d’attendre toute la journée dans l’espoir d’entrevoir inutilement ministres ou chefs d’Etat, voire – Saint-Graal – de poser en photo avec François Hollande, annoncé au pavillon France, on a décidé de suivre la version marche des peuples de Rio+20. Aux côtés de ceux pour qui l’urgence sociale et environnementale ne se négocie pas.

Autant être cohérent. Après dix jours passés au Brésil pour suivre le recul des négociations, on a compris qu’on en tirerait rien de bon. Alors on a décidé d’aller voir ailleurs. Justement, ce jour de lancement du sommet officiel est aussi celui de la « Marcha dos povos » (marche des peuples).

 

La jeunesse brésilienne vaut le coup

 


Side-event avec des jeunes Brésiliens (Clémence Vanof)

 

Michel Giran, fondateur de Association pour le développement des outils multimédias appliqués à l’environnement (Adome) et du Collectif France Rio+20, et Alfredo Pena-Vega, sociologue et responsable scientifique du centre Edgar Morin, organisaient un « side-event » dans un lycée, l’Escola SESC de Ensino Medio.

Ce mercredi 20 au matin, on était donc à quelques kilomètres de Rio Centro, mais dans une ambiance totalement différente. Invités à intervenir au nom du Collectif, de notre blog L’Observ’alter et de nos posts sur Rue89. Edouard et moi, nous laissons donc séduire sur le sujet « Internet pour relier les acteurs du changement ».

Face à nous, près de 70 personnes, pour la plupart de jeunes Brésiliens. Près de nous, Valérie-Eve Moreau, créatrice de la Fête de l’Internet et de l’association Voix du Net, axe son intervention sur l’éducation aux réseaux sociaux, avec un mot d’ordre :

« Faites la différence entre Facebook et Internet ! »

Les questions fusent :

« Comment faire pour que Facebook n’ait pas seulement une influence virtuelle, mais plutôt un impact dans la vie réelle ? »

Une question qu’on se pose tous...

« Sur le barrage de Belo Monte, nous voudrions nous mobiliser, mais comment utiliser Facebook pour avoir du poids face aux médias ? »

La plupart des gens sont concernés par ce projet de barrage dans l’Etat qui doit noyer des dizaine de milliers d’hectares et obliger les indigènes à se déplacer. A Rio, en attendant son bus, on croise même des affiches qui affirment tranquillement : « Le barrage de Belo Monte ne noie pas les terres des indigènes. » Cynisme ?

On ressort de cette rencontre revigorés : les jeunes Brésiliens ont soif de se mobiliser, de s’organiser pour agir.

La Marche mondiale des peuples

On court prendre la bus pour rattraper à la Marche des peuples à Flamengo – à Rio, chaque déplacement peut prendre un temps fou.

Il faut imaginer un ensemble cosmopolite, coloré, bruyant. Peut-être pas 50 000 manifestants, comme attendu, mais des gens enthousiastes, venus faire converger toutes les luttes d’Amérique latine. On est loin des molles opérations « coup de poing » de la jeunesse dorée du MGCY, à Rio Centro. Sous la pluie, les chants retentissent, en portugais, en espagnol : « Pueblo unido jamas sera vencido ! » [Peuple uni, jamais ne sera vaincu].

 


Avec le cortège du Mouvement des sans terre, à la Marcha dos Povos. (Clémence Vanof)

 

Parmi les organisations les plus présentes, le Mouvement des sans terres (« Movimiento das Trabalhores Rurais Sem Terra »). Les « Ocupa Los Pueblos », nos « Occupy Wall Street » locaux, squattent les marches d’un bâtiment public. Face à eux, des policers placides ou amusés. Les vendeurs à la sauvette font leur petit business.

On a même les gros ballons rouges qui flottent, genre CGT, du CUT (« Central unica dos trabalhadores »), un équivalent brésilien. On se croirait presque un 1er mai. En fait, la Marche des peuples, c’est une sorte de manif écolo où les syndicats se seraient mobilisés. Le truc improbable.

 


A la Marche des Peuples (Clémence Vanof)

 

Yann Arthus-Bertrand n’y croit plus

Place Floriano, face au théâtre municipal, on s’arrête pour laisser passer les cortèges. Une exposition de Yahn Arthus-Bertrand, avec photos vues du ciel, retient l’attention. « Euh, mais c’est Yann Arthus-Bertrand ! »

Un monsieur aux cheveux gris et moustaches déambule seul parmi les grandes affiches, s’arrête discuter quelques instants avec ceux qui l’interpellent. Avec Edouard, on décide d’aller lui parler.

Yann Arthus-Bertrand discute près d’une demi-heure avec nous, nous explique ce qu’il est venu faire à Rio, s’intéresse à ce qu’on y fait sur place... Un échange sympa, mais pas très réjouissant. Il nous livre son sentiment :

« C’est ici que ça se passe ! Les réunions internationales, je n’y crois plus. On arrive à la fin d’un cycle... »

Il est venu à Rio pour son expo photo, et parce que sa fondation, Good Planet, y organise un festival de cinéma, le temps du sommet. Il nous raconte qu’il était ici il y a vingt ans pour le sommet de la Terre, et que l’optimisme régnait à l’époque :

« On pensait qu’on pourrait tout régler en 92 ! »

C’est vrai que les temps ont bien changé. Il nous énumère ensuite les plaies de la planète, chiffres à l’appui : déforestation, surpêche, surconsommation, charbon, nucléaire... Un exposé connu, mais toujours efficace.

« On n’y arrivera pas. De toute façon, ni les politiques ni les citoyens ne veulent bouger... Quand on fait une manif’ en France on est 200... A quoi ça sert ? L’écologie politique n’existe plus. »

Bénédicte, une amie belge qui nous a rejoint entre temps, tente :

« C’est pas vrai, il y a plein d’initiatives ! Les gens se bougent ! »

Yann Arthus-Bertrand répond d’un proverbe africain :

« Plutôt que de crier seul dans la nuit, allume une lumière. »

Oui, nous rassure-t-il, il reste tout de même optimiste. Plus loin, la police disperse les manifestants. Il fait déjà nuit sur Rio.

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23 juin 2012 6 23 /06 /juin /2012 21:36

Par Gildas Jossec - Aitec.


Chaque pays organisateur d'un G20 essaie de mettre sa marque de fabrique sur les thèmes qu'il veut voir être discuté. Quelquefois, le programme est « respecté » comme à à Londres, où le siège de la première place financière, paradis fiscal bien connu, en avait déclaré la fin. Dont acte.

D'autres fois, ça marche moins bien comme en France où la crise européenne et l'annonce d'un référendum grec avait complètement occulté les thèmes mis en avant par la présidence française au grand dam de Nicolas Sarkozy qui voulait redorer son blason international à cette occasion.

Pour le G20 présidé par le Mexique (Los Cabos, du 18 au 20 juin), Felipe Calderon voulait promouvoir le développement durable, la croissance verte et la lutte contre le changement climatique mettant ainsi en avant des thèmes qui seraient discutés lors du Sommet de Rio+20 (Rio, 20-22 juin). Là encore, ça ne s'est pas passé exactement ainsi.

La rumeur annonçait que le G20 « uni » arriverait à Rio+20, avec une déclaration commune sur l'économie verte, thème central de la conférence des Nations Unies sur le développement durable. Ainsi, cela aurait répondu à un objectif de la présidence mexicaine. Mais finalement, le Brésil est arrivé à Los Cabos avec le projet de déclaration finale du Sommet de Rio+20 sous le bras annonçant à ses partenaires que c'était à prendre ou à laisser. Ainsi, il s'imposait comme une nouvelle puissance incontournable dans les relations et la géopolitique internationales.

Non seulement incontournable mais également prêt à rappeler à l'ordre la vieille Europe, ligué avec les autres émergents. Ainsi, dès le sixième point de la déclaration finale du G20, il est écrit : « Les pays membres de l'euro s'engagent à prendre toutes les mesures pour sauvegarder l'intégrité et la stabilité de la zone ».


manif rio

© Jean de Peña / Collectif à-vif(s)

Comme plusieurs post précédents l'ont souligné, nous assistons à Rio à une bascule géopolitique au profit des BRICS au premier rang desquels le Brésil. Fort desa banque de développement disposant d'un budget quatre fois plus important que celui de la Banque mondiale, d'une croissance économique de 10,5% et très actif pour imposer ses choix productivistes, le Brésil a donc, comme il est dit dans un post précédent, produit un texte « hors sol, hors contexte, hors crises » ouvrant la porte à l'économie verte, aux vieilles solutions qui ont elle-mêmes provoquées la crise. « Les marchés attendent de nous que nous coopérions plus étroitement » a dit Angela Merckel. Les subprimes ne sont plus rentables. Les dettes souveraines marchent encore. L'économie verte a l'avantage de pouvoir être présentée comme la solution aux multiples dimensions de la crise et à la mise en œuvre des objectifs de développement durable. Mais mettre la nature entre les mains du marché est-il vraiment l'avenir que nous voulons?


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23 juin 2012 6 23 /06 /juin /2012 21:29
Créé le 23-06-2012 à 14h49 - Mis à jour à 22h28

Parallèlement aux violences, un nouveau gouvernement a été formé.

 

Un nouveau gouvernement syrien a été formé samedi 23 juin, alors que le pays est miné par les violences depuis 15 mois. (AY-COLLECTION/SIPA)

Un nouveau gouvernement syrien a été formé samedi 23 juin, alors que le pays est miné par les violences depuis 15 mois. (AY-COLLECTION/SIPA)

Au moins 97 personnes, en grande majorité des civils, ont péri samedi 23 juin dans les violences en Syrie où les troupes du régime ont intensifié la répression, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Parmi les morts figurent 65 civils tués dans les bombardements des bastions rebelles, dont une famille de six membres à Deir Ezzor (est), et les opérations sécuritaires dans de nombreuses villes, a précisé l'OSDH.

Dix-neuf soldats ont péri dans les combats avec les rebelles dont trois ont été tués, alors que dix militaires qui tentaient de faire défection près de Damas ont été abattus, a ajouté l'ONG.

Un nouveau gouvernement

Un nouveau gouvernement dirigé par l'ancien ministre de l'Agriculture Riad Hijab a été formé samedi 23 juin en Syrie, a annoncé la télévision d'Etat. Cette formation arrive plus d'un mois et demi après des législatives boycottées par l'opposition et remportées par le parti Baas au pouvoir.

En vertu du décret promulgué par le président Bachar al-Assad, les ministres des Affaires étrangères Walid Mouallem et de l'Intérieur Mohammad Ibrahim al-Chaar gardent leurs postes, a précisé la télévision.

Le ministre de la Défense Daoud Rajha, nommé en août en pleine révolte, conserve également sa fonction. Il fait partie des personnes sanctionnées par les Etats-Unis, qui dénoncent la répression très violente par le régime syrien du mouvement de contestation déclenché en mars 2011.

"Affaires de la réconciliation nationale"

Alors que le pays est miné par plus de 15 mois de violences, un portefeuille de ministre d'Etat pour les "Affaires de la réconciliation nationale" a été créé pour la première fois dans l'histoire du pays. Le régime ne reconnaît néanmoins pas l'ampleur de la contestation et assimile les opposants à des "terroristes".

Ali Haïdar, un membre de l'opposition tolérée par le régime, a été nommé à ce poste. Un autre opposant, ancien communiste, Qadri Jamil, est devenu vice-Premier ministre pour les Affaires économiques et ministre du Commerce intérieur et de la Protection des consommateurs.

Ces deux opposants basés à Damas ne sont pas membres du Conseil national syrien (CNS), principale formation de l'opposition basée à l'étranger, qui réclame avant tout le départ du régime de Bachar al-Assad.

Ali Haïdar et Qadri Jamil sont co-présidents du "Front populaire pour le changement et la libération" créé en juillet 2011 et qui, tout en soutenant la contestation pacifique, n'appelle pas expressément au départ du régime et refuse toute intervention étrangère.

Par ailleurs, l'avocat Omrane al-Zohbi a été désigné ministre de l'Information, selon l'agence officielle Sana, qui a précisé que cinq ministères avaient été rebaptisés.

34 ministres

Le nouveau cabinet comprend 34 ministres, dont sept ministres d'Etat. Bachar al-Assad avait chargé le 6 juin Riad Hijab de former un nouveau gouvernement après les législatives de mai, qualifiées de "mascarade" par l'opposition et les pays occidentaux qui dénoncent la répression de la révolte par les forces syriennes.

 

 

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