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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 21:13

 

Créé le 03-09-2012 à 11h04 - Mis à jour à 11h24

Le patron des députés socialistes, Bruno Le Roux, estime que les parlementaires de la majorité devront respecter la "position du groupe".

 

Bruno Le Roux est le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale. (CHESNOT/SIPA)

Bruno Le Roux est le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale. (CHESNOT/SIPA)

 

Le président du groupe socialiste à l'Assemblée Bruno Le Roux a déclaré lundi 3 septembre qu'il n'y aurait aucune liberté de vote pour ses troupes à l'Assemblée sur le traité de stabilité budgétaire européen, qui braque certains parlementaires proches de Benoît Hamon.

"Non", a répondu le député de Seine Saint-Denis sur RFI à la question de savoir si les députés auraient "la liberté de vote".

"Il y aura une position du groupe, qui aura été prise après débat. Et ensuite, en tous cas pour les socialistes, nous nous en tiendrons à cette position du groupe. C'est quelque chose de normal", a ajouté le successeur de Jean-Marc Ayrault à la tête du groupe PS à l'Assemblée.

"Quand un texte arrive à l'Assemblée nationale, c'est un texte de soutien à la politique du gouvernement et du président de la République", selon le parlementaire.

Le député PS de Seine-Saint-Denis Razzy Hammadi, tout comme la sénatrice PS Marie-Noëlle Lienemann, ont annoncé qu'ils ne voteraient pas le traité de stabilité budgétaire, négocié par Nicolas Sarkozy et repris par François Hollande avec un "pacte de croissance".

 

 

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 21:06

Traité Merkozy : des socialistes renforcent la position du FRONT DE GAUCHE

Marie-Noëlle Lienemann,« J’appelle à voter contre la ratification du traité »

sénatrice de Paris, 
membre du Parti socialiste.

 

« Ce traité est dangereux.

Je pense qu’il instaure une austérité durable et prive les Parlements

et les citoyens des arbitrages budgétaires.

Il tourne le dos aux capacités d’impulser des politiques de relance

et ne fait qu’accroître, amplifier et durcir la politique qui a déjà été menée

et qui nous a amenés, avec le traité d’Amsterdam, à cette période de très faible croissance,

depuis maintenant bien longtemps.

 

François Hollande avait annoncé, pendant la campagne,

qu’il fallait renégocier le traité, en le complétant et en le modifiant.

 

Si, aujourd’hui, il a obtenu de le compléter, il ne l’a pas encore modifié, et c’est ce pourquoi j’appelle à voter contre la ratification, pour qu’on renégocie le pacte budgétaire européen.

Par ailleurs, je pense que la renégociation est d’autant plus possible aujourd’hui, pour François Hollande, que tout le monde se rend compte que la spirale de l’austérité et de la réduction budgétaire ne fait qu’accroître les déficits et plomber la croissance européenne.

  

Quant à la question référendaire, je ne suis pas étonnée que 72 % des Français se déclarent pour une telle consultation sur la ratification du traité, selon le sondage CSA publié par l’Humanité.

  

Moi-même, j’avais écrit à François Hollande, avant le premier tour, pour insister sur le fait qu’il fallait faire attention, que personne ne pourrait accepter qu’on ajoute simplement un volet “croissance” à ce traité européen, au risque d’avoir une goutte de croissance dans un océan d’austérité.

  

Nos concitoyens, souvent dubitatifs et critiques sur la construction européenne, ont besoin de garanties fortes, et je pense que la meilleure d’entre elles est d’annoncer un référendum, même si François Hollande s’est clairement exprimé contre. »

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 19:52

 

http://voir.ca/cyberboom/2012/09/02/elections-quebec-2012-lucidite-et-indignation/

2 septembre 2012 17h14 · Simon Jodoin

 

 

Un peu ennuyante sur le terrain, la campagne électorale qui se terminera demain mets en scène une polarisation à laquelle nous n’étions pas ou peu habitués, notamment grâce à deux nouveaux joueurs, Québec Solidaire etla CAQ, qui ont su se situer dans un nouveau marché idéologique où transigent désormais les valeurs politiques.

La CAQ demeure le véhicule le plus concret de l’idéologie des «lucides» comme nous les avons appelés depuis quelques années. Elle représente l’aboutissement politique du manifeste bien connu, Pour un Québec lucide,  publié en 2005 et signé par diverses personnalités (Bouchard, Facal, Pratte, etc). Alliant des positions diverses, notamment en ce qui concerne la question nationale, ce discours, qui présuppose une sérieuse remise en question du modèle québécois, concerne principalement la performance et l’optimisation des structures étatiques. Il s’agit purement et simplement d’un pari gestionnaire. Les inégalités sociales ne seraient pas tant le fruit d’une répartition de la richesse déficiente que le résultat d’une mauvaise gestion des fonds publics.

À l’opposé, c’est Québec Solidaire (qui donnait la réplique aux lucides, à l’époque, en publiant son propre manifeste, Pour un Québec solidaire) qui incarne le mouvement global des «indignés», selon l’expression désormais en vogue. Amir Khadir marche dans les rues, interpelle et défie les forces de l’ordre quand ce n’est pas le parlement lui-même, lance des souliers contre Bush, se fait menotter dans une manifestation. Bref, il occupe, au sens propre et avec un succès certain, l’espace politique, au même titre que les divers mouvements d’occupation campent sur les places publiques. La position des solidaires est en apparence diamétralement opposée à celle des lucides: Les inégalités ne sont pas simplement causées par une mauvaise gestion, mais bien plutôt par l’appétit trop vorace des puissants qui contrôlent l’ensemble des institutions politiques.

Cette opposition, entre les «lucides» et les «indignés» n’est plus qu’une simple anecdote. Il faut la constater. Elle est désormais le moteur de tous nos débats et dépasse de loin nos frontières. Elle a éclaté au grand jour, ici, à l’automne 2011 pour atteindre son apogée au printemps dernier.

Minimiser cette polarisation du discours ou douter de son existence n’est plus possible. Elle donne lieu à des regroupements idéologiques qui pourraient sembler saugrenus dans un autre contexte mais qui nous apparaissent désormais comme allant de soi.

Or, c’est sur ce marché idéologique que les deux grands partis traditionnels, le PLQ et le PQ ont échoué. Car au lieu de prendre bonne note de ces nouvelles mouvances, ils ont persisté à se situer sur un axe désuet du débat public.

Le PLQ s’est tout simplement vautré dans la défense des institutions et de la constitution, ce en quoi il est devenu un parti conservateur soft assez éloigné de l’essence même du libéralisme. On se serait attendu que des libéraux puissent entendre à la fois l’entreprise des lucides et l’indignation des solidaires. Cela n’est jamais arrivé, ni pour les uns ni pour les autres, mais surtout pour les autres.

De leur côté, les péquistes se sont barricadés dans une sorte d’identitarisme tiède, sans jamais comprendre que les indignations les plus profondes, désormais, ne concernent que très peu la question nationale au sens strict. Dans toute l’effervescence des mouvements d’occupation, jusqu’au manifestations du printemps dernier, le débat constitutionnel a été mis complètement de côté. Des nationalistes plus motivés –et plus folkloriques aussi- ont bien tenté de profiter de cette grogne populaire, mais leurs quelques essais se sont soldés en échecs. Plus personne, ou presque, n’a envie de porter le vieux manteau identitaire.

Est-ce dire que le débat constitutionnel, en tant que tel, est désormais désuet, voir mort de sa belle mort? Non pas, mais il faut bien saisir l’ampleur cette nouvelle dynamique politique qui change considérablement la nature des débats auxquels nous avons pris part depuis la révolution tranquille.

Jean-Martin Aussant a bien compris cette nouvelle donne et distille ainsi un discours souverainiste en se situant constamment, à coups d’arguments économiques, sur l’opposition lucides/indignés et en évacuant presque complètement l’aspect identitaire du débat constitutionnel, ce qui semble d’ailleurs beaucoup plus plaire aux jeunes. Il faut lui donner ce mérite d’avoir bien saisi l’air du temps, mieux en tout cas que le parti qu’il a quitté.

///

Mon souhait électoral le plus cher serait que, mardi soir, l’Assemblée Nationale soit le lieu où pourront se tenir ces débats qui nous occupent assez bruyamment depuis plusieurs mois. C’est donc dire que j’espère voir les entrepreneurs lucides et les indignés solidaires s’affronter, enfin, sur le terrain parlementaire et non plus dans la rue.

Or, en remettant les clés du gouvernement à un PQ majoritaire, par stratégie ou par dépit, nous fermerions en quelque sorte le couvercle sur un débat en pleine ébullition pour simplement le remettre à plus tard. Il y a quelques semaines nous étions occupés à danser la claquette dans le métro, à jouer de la casserole dans les rues, à s’engueuler entre carrés verts et carrés rouges, à marcher toutes les nuits en défiant la loi. À l’automne dernier, c’était les campements sur les places publiques, à l’instar des indignés partout en occident et ailleurs dans le monde. C’est cette plaie, cette déchirure dans le tissu social entre les lucides et les indignés, qui apparaît désormais au grand jour. On peut certes vouloir l’oublier quatre ans de plus en y mettant un pansement, mais ce serait courir le risque d’une infection généralisée à moyen terme.

Afin d’assumer pleinement les positions exprimées ces dernières années et de faire en sorte que ce fameux printemps ne se transforme pas en vague souvenir d’un festival de camping urbain et de concerts d’ustensiles de cuisine, je souhaite que nous choisissions des membres de Québec Solidaire et de la CAQ pour continuer ce débat, urgent, au sein des instances parlementaires, tout en invitant Jean-Martin Aussant d’Option Nationale à se joindre à cette nouvelle conversation. Ce serait là, à mon humble avis, la carte la plus fidèle du territoire politique que nous habitons désormais.

 

 

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 19:37

 

 

 

« Nous sommes les 99% », et nous voulons la « démocratie réelle »! On pourra toujours se réunir mille et une fois pour l'affirmer haut et fort, le réaffirmer sans cesse ici et là, ailleurs encore, hier, aujourd'hui, demain, après-demain, jamais les paroles ne suffiront : il faut agir.

Répéter indéfiniment, avec ou sans « microphone humain », les mêmes incantations pour la justice, l'égalité, la dignité, ne sert qu'à soulager un sentiment d'infirmité, de privation, de dépossession politiques universellement partagé, et ne revient enfin qu'à se donner les uns les autres, en toute ingénuité, brevets de belle et bonne conscience, à se délivrer mutuellement certificats de bonne foi et de bonne volonté. Et certes tout le monde accordera, du moins, que cela ne saurait nuire à personne...

« Nous sommes les 99% », et nous voulons la « démocratie réelle »! Eh bien, sommes-nous simplement capables d'en apporter la preuve, d'en faire concrètement la démonstration?

 

Ami(e)s indigné(e)s, voici une proposition pour la mise en oeuvre de la démocratie réelle.

 

Dans un mois, au début d'octobre, les députés français seront appelés à ratifier un nouveau traité européen, le TSCG (ou Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance), communément appelé le « pacte budgétaire ». Ce texte comporte des mesures très importantes qui visent à contraindre fortement la politique économique des différents pays européens. Que l'on soit d'accord ou non avec son contenu, une chose est sûre : tout est fait, ici et là, pour que le texte soit non seulement adopté, mais gravé dans le marbre constitutionnel, et cela en toute discrétion, c'est-à-dire aussi loin que possible de toute information citoyenne. En France, il a été décidé qu'il n'y aurait à cette occasion pas de débat public, pas de délibération populaire ni surtout, grands dieux!, surtout pas de referendum!...

Ce texte, entre autres dispositions, stipule que les budgets nationaux seront interdits de dépasser certaines limites, très strictes, en termes de déficits publics, sous peine d'amendes d'un montant considérable infligées de façon automatique sous l'égide de la Commission Européenne. Ce qui s'appelle, en termes plus clairs, se lier les mains, et renoncer à sa souveraineté budgétaire.

Or il s'agit là certainement, malgré l'obscurité du sujet, d'une confiscation politique sans précédent, et d'un déni de démocratie tout à fait exceptionnel.

En effet, les député(e)s à l'Assemblée Nationale, dans le cadre du mandat qui leur est confié par le peuple, n'ont pas le pouvoir de transférer, sans son accord, part ou totalité de la souveraineté qu'ils exercent en son nom. Celle-ci est indivisible, aussi bien qu'inaliénable.

Le Président de la République a pu juger qu'il n'était pas nécessaire de consulter le peuple à propos d'un tel transfert de souveraineté; le Conseil Constitutionnel a pu opiner qu'il n'y avait rien là d'inconvenant; cela n'en demeure pas moins, au plus haut point, illégitime.

Je propose donc à tou(te)s les indigné(e)s de se saisir de la question, et d'exiger dans chaque pays européen qui se prétend « démocratique », comme ici en France, un referendum sur le Traité. Nous pouvons nous réunir, diffuser les textes et pétitions qui circulent déjà, en écrire de nouveaux; mais je propose aussi que nous nous mobilisions pour produire un renversement de la charge de la légitimité.

 

Aux député(e)s qui s'apprêtent à priver le peuple de sa souveraineté sans lui demander son avis, nous pourrions aviser pour notre part de leur demander, un(e) par un(e), de déclarer publiquement s'ils trouvent légitime ou non que cette question de souveraineté soit tranchée sans referendum.

S'ils ne daignent pas répondre, nous pourrions aviser, par la force de la mobilisation, de les y obliger. Au cas où la manifestation unitaire prévue à Paris pour le dimanche 30 septembre ne suffirait pas à les y décider, nous pourrions envisager d'y insister, et de faire valoir la légitimité de la requête en occupant résolument, aussi longtemps que nécessaire, le parvis de l'Assemblée Nationale.

Cela nous permettra au moins d'en finir avec une forme assez détestable de tartufferie démocratique. De deux choses l'une : soit le Président de la République en viendra, sous la pression générale, et sous l'autorité d'une majorité de député(e)s favorables, à accorder le referendum sur le TSCG; soit le peuple sera informé, d'une manière tout à fait explicite, de ce que la majorité des représentants qu'il a élus trouvent illégitime qu'il exerce directement sa souveraineté sur la question de savoir s'il doit ou non y renoncer.

 

Victoire de la démocratie dans un cas, de la vérité dans l'autre, que seule une forte mobilisation pourra toutefois obtenir.

Indigné(s) de tous les pays, unissez-vous!

 

P.S: pour le cas de la France, il ne nous reste qu'un mois, donc il faut agir vite. Je propose de créer, ici ou ailleurs, une plate-forme qui présentera un modèle de lettre à adresser à son député (ainsi qu'à tous les autres!) et publiera les réponses (exigées sans équivoque) des intéressés; toutes les bonnes volontés sont les bienvenues!!!

 

Antoine Trouillard,

Bordeaux, le 03/09/2012.

http://imposons-le-referendum.overblog.com/lettre-ouverte-a-tous-les-indignes-a-propos-de-la-ratification-du-nouveau-traite-europeen

 

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 19:27

 

Par Okeanos, le 3 septembre 2012 - 17:24

 

 

Louka Katseli

Louka Katseli

L’ancien ministre Pasok  Louka Katseli a témoigné aujourd’hui dans le cadre d’une enquête de grande envergure concernant les allégations de l’ancien ministre des finances grecques et porte parole du FMI en Grèce, Panagiotis Roumeliotis.

Celui ci, le mois dernier, a indiqué que le programme économique du FMI engagé par le gouvernement Papandréou avait été « condamné »dès le début, et que le FMI était au courant.

Il avait indiqué dans cette interview au New York Times : « Nous savions au FMI que ce programme serait impossible à implémenter car nous n’avions jamais -jamais- eu d’exemple de succès ».

Katseli, un cadre Pasok de longue date et ancien ministre, qui a par la suite quitté le parti pour former son propre mouvement politique, a été le premier témoin dans l’enquête qui vise les allégations de Roumeliotis.

Elle serait resté dans les bureaux des procureurs concernés pendant trois heures et a par la suite déclaré :
 

-   » Mon témoignage comportait deux parties : la première concernait  les déclarations de M. Roumeliotis concernant une réunion d’information du Premier ministre (de l’époque) et du ministre des Finances sur les positions du FMI, et en particulier celles de Dominique Strauss-Kahn (alors directeur général du FMI).

J’ai dit au procureur que je n’avais pas participé à la réunion et je que je ne sais rien au sujet de ces contacts. La deuxième partie (du témoignage) concernait la gestion de la crise, et je réitère ma position, que j’ai indiqué au public, à savoir que la crise systémique de la dette en Grèce et la crise de compétitivité ne peuvent être résolues avec les politiques d’austérité violente et des ajustements budgétaires extrêmes.

Une politique coordonnée avec la Banque centrale européenne pour la restructuration de la dette et la réduction des coûts de crédit sont nécessaires … « 

Louka Katseli a été le premier témoin après les déclarations aux mêmes procureurs de Roumeliotis lui-même. L’ancien ministre Pasok  Gerassimos Arsenis, et Vasso Papandreou, ainsi que les deux principaux conseillers économiques du gouvernement Papandreou, Giorgos Zannias et Petros Christodoulou, ont également été appelés à fournir des déclarations.

source : AthensNews

Pour rappel, Louka Katseli fut la première en Grèce à rappeler que rien ni personne ne pouvait imposer à la Grèce de sortir de la zone euro ou de l’Union Européenne. A lire dans l’article : « Un défaut sans sortie de l’euro, c’est possible!«

 

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 19:21

 

Marianne - Lundi 3 Septembre 2012 à 11:45

 

JC Slovar
Décryptages de l'information politique, économique et sociétale par un citoyen engagé En savoir plus sur cet auteur

 

L'université d'été du Medef s'est achevée le 31 août. Pour notre blogueur associé Slovar, les revendications des entrepreneurs sont indécentes. Il faut vite les oublier.

 

(Laurence Parisot, août 2012 - PRM/SIPA)
(Laurence Parisot, août 2012 - PRM/SIPA)
Au Medef, on est pour la liberté de se séparer des salariés et de flexibiliser ceux qui restent. Mais ne vous inquiétez pas puisqu'il paraît que c'est pour éviter d'en mettre toujours plus au chômage. Globalement si l'on en croît la majorité des médias, à l'exception habituelle du Figaro, les dirigeants du Medef ont apprécié la visite de Jean-Marc Ayrault à leurs journées d'été. Néanmoins, ils continuent de réclamer plus de liberté pour flexibiliser le temps de travail ou licencier.

Première à dégainer, Laurence Parisot, nous promet, au cas où le gouvernement ne mettrait pas en place un transfert d'une partie des cotisations sociales des entreprises vers le contribuable et une flexibilité accrue pour tous les salariés que le chômage pourrait augmenter de 20% ! On pourrait appeler ça du chantage. En fait s'en est, mais chut...

En ce qui concerne les adhérents au Medef, leurs demandes sont assez similaires. On peut trouver une sélection dans un article publié par L'Expansion, dont le témoignage ci-dessous qui est assez symbolique de l'état d'esprit actuel d'un certain patronat :

« (...) Nous avons un rôle social majeur. Nous travaillons à une génération, ma boite familiale existe depuis trois générations et je travaille à la transmettre à la 4ème. On a besoin de souplesse : la dernière avancée c'est la rupture conventionnelle. On doit pouvoir embaucher et débaucher. Bref, qu'on nous laisse notre pognon, qu'on nous donne de la souplesse et qu'on nous laisse faire ! (...) »

Laisser faire ?

Souplesse et laisser faire ? Ben voyons ! Lorsqu'on sait que les ruptures conventionnelles sont tellement à la mode que même Laurent Wauquiez avait commencé à s'en inquiéter et que le Embaucher et débaucher se traduit dans la majorité des cas par le seul ... débaucher, on est affolé à l'idée de laisser faire !

On peut aussi mesurer la fossé qui est en train de se creuser entre les salariés et certains employeurs. En effet, le salarié varialble unique d'ajustement est en train de devenir un tube patronal ! Et qu'arriverait-il, au cas où un gouvernement cédait à ce genre de revendications des employeurs ?

Eh bien, de 35 heures, il serait possible par période de les faire travailler jusqu'à 48 heures les bons mois, et 20 heures ou moins lorsque l'activité ralentit. Au salarié de gérer sa trésorerie comme une entreprise et de se débattre avec sa banque dans les mois creux ! Bien entendu, au cas où l'activité stagnerait, il serait possible de se séparer à moindre coût d'une partie du personnel qui viendrait grossir le nombre des inscrits à Pôle Emploi.

Le Medef aurait tôt fait de hurler à la mort sur le sort de l'Unedic et on diminuerait la durée ou le montant de l'indemnisation. Dans le même temps, on obligerait les chômeurs à prendre n'importe quel job à trois euros six centimes, du genre... mini job allemands. Pas engageant direz-vous ?

Certes. Cependant, Laurence Parisot, inventeuse de «la vie, la santé, l'amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ?» a préféré, au lieu de se lamenter sur le sort des «variables d'ajustement» nous gratifier d'une nouvelle citation : «L'entrepreneur est comme l'albatros de Baudelaire : il se sent empêché, gauche, entravé par des réglementations aux contenus aporétiques» A méditer ? Non, à oublier, vite !

 

Ne donnons pas satisfaction aux attentes du Medef !
Retrouvez d'autres articles de Slovar sur son blog.

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 19:11

 

 Explication 03/09/2012 à 12h50

 Pascal Riché | Redchef Rue89

 

 

Entre 1998 et 2008, les salaires français n’ont augmenté que de 25%, pour une inflation de 18% ; ceux des dirigeants des entreprises du CAC 40 (hors stock-options) ont, eux, augmenté de 120%. Autant dire que les premiers ont stagné pendant que les seconds ont doublé.

Dans un intéressant article publié par la revue Commentaire, à paraître ce lundi, Jean Gatty, gestionnaire de portefeuille, a calculé la différence sur dix ans entre les rémunérations des dirigeants des entreprises du CAC 40.


 

Les salaires des patrons (1998-2008). La dernière colonne indique la hausse des rémunérations par tête (Jean Gatty/Commentaire)

Constatant qu’il est très rare qu’une profession voie ainsi ses salaires doubler, l’auteur de l’article s’interroge sur les causes d’un tel phénomène, et rejette une par une la plupart des explications généralement avancées.

 

1 Une pénurie de patrons

 

Généralement, les salaires doublent quand on est en présence d’une tension sur le marché de l’emploi : une poussée de la demande d’informaticiens, par exemple. Dans le cas des patrons, rien de tel : il y a toujours des candidats parmi les cadres supérieurs.

 

2 Une hausse du « coût de production » des patrons

 

Un patron de grande entreprise, cela se fabrique comme autrefois : en vingt ou trente ans, en le frottant à des fonctions différentes. Rien n’a changé de ce point de vue. Fausse explication, donc.

 

3 Une productivité accrue par des rémunérations élevées

 

C’est l’idée selon laquelle plus vous payez quelqu’un, plus son ardeur au travail s’accroît et, avec elle, sa productivité. Les actionnaires auraient décidé de mieux payer les patrons pour conduire les entreprises à une meilleure profitabilité.

Pour Jean Gatty, ce mécanisme ne joue pas dans le cas des patrons : la profitabilité des entreprises n’est pas liée à la rémunération des dirigeants, mais à l’état de la concurrence, à la fiscalité, etc.

L’argument doit-il être complètement écarté comme le fait l’auteur ? Les actionnaires ont tout intérêt à faire en sorte que les dirigeants des grandes entreprises, qui doivent prendre des décisions stratégiques, partagent leurs intérêts – d’où l’octroi de stock-options par exemple – plutôt que ceux des salariés de l’entreprise. (Voir le point 2 de cet « explicateur »)

 

4 L’existence d’un « marché des dirigeants qu’on se disputerait »

 

On retrouve ici l’argument de la pénurie, présenté différemment. Mais comme le remarque Jean Gatty, neuf entreprise sur dix choisissent leur PDG et leurs hauts dirigeants sans aucune considération pour ce supposé marché. Les PDG forment très souvent leurs propres successeurs.

 

5 La baisse des impôts sur les hauts revenus

 

Autrefois, le taux marginal sur l’impôt sur le revenu atteignait des sommets (90% aux Etats-Unis sous Roosevelt !). Augmenter les patrons n’avait donc qu’assez peu d’intérêt pour eux et pour l’entreprise.

Selon Jean Gatty, la baisse des impôts a pu servir de déclencheur à la hausse des rémunérations. Mais elle n’explique pas la force qui a poussé cette rémunération vers les sommets : quand vous retirez le frein à main d’une voiture garée dans une pente, elle prend de la vitesse.

« La fiscalité n’explique pas plus la force qui pousse les rémunérations à la hausse que le frein n’explique la pesanteur qui pousse la voiture vers le bas de la pente. »

6 La transparence nouvelle des rémunérations

 

La transparence fait souvent baisser les prix, mais pas toujours : en situation de cartel ou d’oligopole, il peut se passer le phénomène inverse. Dans le cas des patrons, cette transparence aurait poussé ces derniers à se comparer les uns aux autres.

Certes, il est difficile de parler d’oligopole ou de cartel pour les patrons (ils sont des milliers). Mais ce qui a pu se passer, suggère l’auteur, c’est que les moins gourmands d’entre eux, ceux qui se seraient normalement contentés d’une rémunération raisonnable, se sont sentis obligés, du fait de cette transparence, à s’octroyer une rémunération alignée sur celle de leurs pairs :

« Un PDG gagnant bien plus que ses parents, qu’il ne l’avait jamais espéré, et que tous les employés de son entreprise, se satisfait facilement
de son sort quand les salaires de ses pairs lui sont inconnus. C’est beaucoup plus difficile lorsqu’il sait que ceux-ci gagnent deux, cinq ou dix fois plus que lui. »

Quand une entreprise fait un jour bien mieux que ses concurrents, elle augmente ses dirigeants. L’écart se creuse alors avec les rémunérations des autres patrons. Et, peu à peu, par mimétisme, les rémunérations de ces derniers s’alignent... Par cet effet de cliquet, l’ensemble des rémunérations continue de s’élever.

Que faire pour casser cet engrenage ? Jean Gatty promet un second article pour poser des « principes et des règles » qui permettraient de mettre un peu de rationalité dans la fixation de ces rémunérations excessives.

En attendant, on ne peut que repenser à sa comparaison entre la fiscalité et le frein à main. D’accord, le frein/la fiscalité n’explique pas la dérive de la voiture/des rémunérations. Mais pour régler le problème, dans l’un et l’autre cas, il s’agit d’un outil efficace.

 


(Chimulus)

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 18:57

 

 

Le Monde.fr avec AFP | 03.09.2012 à 00h17 • Mis à jour le 03.09.2012 à 07h43

 
Nadejda Tolokonnikova, le 17 août 2012, lors du procès contre les Pussy Riot.

"J'aime la Russie mais je hais Poutine", lance Nadejda Tolokonnikova, 22 ans, l'une des membres du groupe de punk rock russe Pussy Riot dans un entretien à l'hebdomadaire allemand Der Spiegel depuis sa prison où elle purge une peine de deux ans de camp.

Considérée comme la leader du groupe, celle qui veut "une révolution en Russie", a répondu par écrit aux questions du magazine allemand via l'un de ses avocats, explique Der Spiegel, en montrant une photo des réponses manuscrites de la jeune femme. "Le système Poutine (...) n'appartient pas au 21e siècle, il rappelle beaucoup plus les sociétés primitives ou les régimes dictatoriaux du passé", ajoute-t-elle.

Assurant ne rien regretter , Nadejda Tolokonnikova affirme également : "Au bout du compte, je pense que le procès contre nous était important car il a montré le vrai visage du système Poutine". "Ce système a émis un jugement sur lui-même en nous condamnant à deux ans de prison sans que nous n'ayons commis de crime. Cela me réjouit évidemment", poursuit la jeune femme, apparue durant son procès avec un T-Shirt portant le slogan : "No pasaran !". "Je me bats pour que ma fille [de 4 ans] grandisse dans un pays libre", souligne-t-elle affirmant que son procès a été "la vengeance de Poutine".

Outre Nadejda Tolokonnikova, Ekaterina Samoutsevitch, 30 ans, et Maria Alekhina, 24 ans, ont été condamnées le 17 août à deux ans de camp chacune pour "hooliganisme" et "incitation à la haine religieuse" après avoir chanté en février une "prière punk" dans la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou, demandant à la Sainte Vierge de "chasser Poutine" du pouvoir.

Interrogée sur ses conditions de détention, l'artiste affirme qu'elles sont supportables. "Malgré tout, c'est une prison russe avec tout son charme soviétique. Il n'y a pas eu beaucoup de progrès : la prison est un mélange de caserne et d'hôpital". "Nous sommes réveillées à 6 heures du matin, ensuite je prends mon petit-déjeuner, ensuite vient le tour de cour. Le reste de la journée, j'écris. Ou je lis, ces jours-ci par exemple la Bible et les œuvres du philosophe marxiste slovène Slavoj Zizek", décrit-elle. "Le manque de liberté de mouvement ne restreint pas la liberté de penser", conclut-elle.

 

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 18:53

 

 

Le Monde.fr avec AFP | 03.09.2012 à 01h08 • Mis à jour le 03.09.2012 à 13h26

 
  • CHARLOTTE, NC - SEPTEMBER 02: Code Pink protesters march in front of the NASCAR Hall of Fame before the start of the Democratic National Convention (DNC) September 2, 2012 in Charlotte, North Carolina. The Democratic National Convention is scheduled to start on Tuesday and run through September 6th. Tom Pennington/Getty Images/AFP== FOR NEWSPAPERS, INTERNET, TELCOS & TELEVISION USE ONLY ==
  
 

Entre 300 et 600 personnes ont défilé, dimanche, dans les rues de Charlotte, en Caroline du Nord, où se déroule à partir de mardi 4 septembre la convention démocrate, pour dénoncer sa tenue dans une ville qualifiée de "Wall Street du Sud" des Etats-Unis.

Crédits : AFP/TOM PENNINGTON

Au moins 300 personnes ont manifesté, dimanche après-midi, dans les rues de Charlotte pour protester contre la tenue de la convention démocrate et celle la semaine dernière à Tampa, en Floride, du Parti républicain. "Bienvenue à Charlotte, le Wall Street du Sud" des Etats-Unis, pouvait-on lire sur une immense pancarte brandie par des manifestants près du parc Frazier à Charlotte.

Cette ville du sud-est des Etats-Unis est souvent citée en modèle pour sa croissance exponentielle ces dernières années. La ville est également le siège de plusieurs grands noms de la finance américaine dont Bank of America et Wells Fargo, ainsi que Philip Morris et le poids lourd de l'énergie, Duke Energy.

La manifestation avait été organisée à l'appel d'une multitude d'associations dont le mouvement Occupy, ainsi que des groupes pacifistes, écologistes et de défense des immigrés clandestins. Les organisateurs attendaient plusieurs milliers de personnes.

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 18:42

 

Le Monde.fr | 03.09.2012 à 13h44

 
 

Une quarantaine de Roms installés sur des terrains privés à Château-Gombert dans le 13e arrondissement de Marseille (Bouches-du-Rhône) en ont été expulsés lundi 3 septembre, quatre jours après l'évacuation d'un campement dans le même quartier, a-t-on appris auprès de la préfecture du département.

Celle-ci a précisé qu'il s'agissait d'une évacuation menée à la demande de deux propriétaires, intervenant dans le cadre d'un flagrant délit, dans les vingt-quatre heures suivant l'installation des Roms. Les personnes installées sur ces terrains pourraient ainsi être les mêmes que celles évacuées d'un autre terrain quelques jours plus tôt, a-t-on ajouté.

Le 30 août, une centaine de Roms, dont une vingtaine d'enfants, avaient été expulsés d'un campement de baraquements et de caravanes dans ce même quartier du nord de la ville. Cette expulsion intervenait après deux décisions de justice rendues le 21 mars et le 30 juillet, ordonnant à ces personnes de partir.

 

 PLUSIEURS DÉCISIONS DE JUSTICE ENCORE À VENIR

D'autres expulsions pourraient intervenir dans les prochaines semaines. Mardi, le tribunal de grande instance d'Aix-en-Provence doit en effet rendre sa décision concernant l'expulsion de 200 Roms installés sur un terrain de Velaux (Bouches-du-Rhône). Le 12 septembre, ce sera au tour de celui de Marseille de se prononcer sur l'expulsion, demandée par la mairie phocéenne, de familles roms installées dans le quartier de la Madrague-Ville autour d'une unité d'hébergement d'urgence qui en accueille une partie depuis un an, après leur expulsion des pelouses de la Porte d'Aix.

"Il y a un discours officiel porté par les dirigeants politiques mais dans la pratique, on continue à expulser sans leur proposer de solution, sinon de continuer leur errance ou de retourner en Roumanie", a déploré Bernard Eynaud, de la Ligue des droits de l'homme des Bouches-du-Rhône.

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