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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 18:31

 

 

Économiser « massivement » l’énergie, tel est l’objectif de la proposition de loi sur les tarifs progressifs dont les députés doivent reprendre la discussion lundi. Le but recherché est écologique mais aussi social : « l’énergie est un bien essentiel dont personne ne doit être exclu pour ses besoins vitaux », déroule l’exposé des motifs. Alors que la hausse des prix de l’électricité et du gaz semble inévitable pour les années à venir, le texte assure : « il s’agira de consommer moins et mieux pour diminuer sa facture », en établissant un système de bonus-malus (voir ici nos explications). Pourtant, l’ambition du texte bute sur les moyens qu’il se donne.

 

Visite d'HLM en rénovation thermique à Montreuil, Seine-Saint-Denis (JL). 
Visite d'HLM en rénovation thermique à Montreuil, Seine-Saint-Denis (JL).

 

  • Première faille, il s’appuie sur une définition obsolète de la précarité énergétique. Selon le texte, 4 millions de ménages (donc un peu plus de 8 millions de personnes) devraient désormais bénéficier des tarifs sociaux, ainsi que de la trêve hivernale des coupures de courant. Ce chiffre provient de l’enquête logement de l’Insee de 2006 (à lire ici), déjà un peu datée.

Problème, aucune nouvelle étude n’a été publiée depuis – un travail est aujourd’hui en cours, mais ses résultats ne devraient pas être disponibles avant fin 2013. Si bien qu’« on peut craindre que ces chiffres soient en dessous de la réalité », analyse Véronique Stella, chargée de mission de la fondation Abbé Pierre. L’extension des tarifs sociaux devrait coûter 520 millions d’euros, selon une estimation de la direction du Trésor (voir ici), qui sera répercutée sur la CSPE.

Selon une note de l’Insee de mai 2011 (voir ici), 3,8 millions de ménages consacrent au moins 10 % de leur revenu à se chauffer. Pour la statistique publique, ce sont eux, les précaires énergétiques. Mais pour les acteurs de terrain, cette définition quantitative ne correspond pas à la réalité des pratiques. Car quand on est pauvre, ou qu’on n’a plus d’argent, on coupe le chauffage – comme on laisse sa voiture au garage quand on ne peut plus payer l’essence, voir ici notre analyse. D’ailleurs, la loi elle-même propose une autre définition, bien plus large : est précaire celui qui ne peut satisfaire ses « besoins élémentaires » par manque de ressources ou à cause de ses conditions d’habitat (loi Grenelle II). Dommage qu’elle n’ait pas été reprise.

 

Publicité EDF, hiver 1991-92 (DR). 
Publicité EDF, hiver 1991-92 (DR).



La proposition de loi Brottes-Le Roux élargit par ailleurs les tarifs sociaux énergétiques à tous les bénéficiaires de la Couverture maladie universelle (CMU). Mais son plafond de ressources avoisine les 700 euros, alors que le seuil de pauvreté (60 % du salaire médian) est plus élevé, à 964 euros par mois. Entre les deux, les pauvres « trop riches » pour toucher la CMU devront payer leur énergie au prix coûtant.

« Ce n’est pas avec un tarif progressif qu’on va arriver à quelque chose contre la précarité énergétique, analyse Véronique Stella, de la fondation Abbé Pierre, les bonus-malus ne vont pas faire économiser beaucoup d’euros aux précaires à la fin de l’année. Il ne faut pas attendre un résultat social de cette loi. » Elle s’inquiète aussi de l’absence de l’eau – la loi ne pourrait ouvrir la porte qu’à une expérimentation municipale – qui pèse lourd dans les dépenses mensuelles des foyers.  

À la place de l’élargissement des tarifs sociaux qu’organise la loi, l’association voudrait une refonte totale du dispositif social, avec une forte revalorisation des aides personnalisées au logement (APL) de 150 à 200 % (voir plus à ce sujet). 

Autre anachronisme : les bénéficiaires du chauffage urbain, ces systèmes de chauffage central à l’échelle d’une ville, ne peuvent pas bénéficier des tarifs sociaux. Or, ce système a le vent en poupe dans les villes, à la faveur du développement des bâtiments à basse consommation, notamment dans le parc HLM. Il est regrettable que les habitants de ces logements plus économes en énergie ne puissent bénéficier de la partie sociale de la loi.

Autres oubliés de la loi, les abonnés au GPL et au fioul, puisque la loi ne concerne que les énergies en réseau (électricité, gaz, chaleur). Ces recalés représentent un quart du parc de logement, selon le réseau Rappel.

 

Logements HLM rénovés en BBC à Montreuil (JL). 
Logements HLM rénovés en BBC à Montreuil (JL).

 

« Les consommateurs modestes paient leur électricité plus cher »
  • Deuxième lacune : le texte introduisant les tarifs progressifs ne porte que sur la part variable de la facture, qui correspond au coût de la fourniture de l’énergie consommée. Mais « la seule façon d’introduire de la progressivité, c’est en touchant la part fixe du tarif », explique Antoine Bonduelle, consultant et auteur d’une note sur le sujet pour le groupe parlementaire d’Europe Écologie-Les-Verts.

Pourquoi ? Aujourd’hui, les tarifs sont… dégressifs, dénonce l’expert, « les consommateurs modestes paient plus cher leur électricité que les consommateurs aisés ». Ainsi, les très petits consommateurs (abonnés à une puissance de 3 kVA) paient plus cher leur électron que les gros, pouvant tirer jusqu’à 15 kVA. Sous le dernier quinquennat, le prix de ce très petit abonnement a triplé, passant d’environ 20 à 60 euros, ajoute-t-il. « La structure des tarifs d’EDF s’est modifiée progressivement », ajoute Franck Dimitropoulos, animateur du réseau Rappel mobilisé contre la précarité énergétique.

Cette inégalité sociale face au tarif est aggravée par le fait que pour les pauvres et les précaires, la part fixe représente la majorité de la facture : « Jusqu’à 70, ou 80 % », selon Véronique Stella. Pour les autres ménages, en moyenne, la part variable représente 82 % de la facture d’électricité, selon EDF. La plupart des foyers sont branchés sur une tension de 6kVA (58,5 %), 20,3 % en 9 kVA et 7 % seulement en 3 kVA, selon EDF.

 

Logements HLM rénovés en BBC à Montreuil (JL). 
Logements HLM rénovés en BBC à Montreuil (JL).


Résultat, le nouveau système de tarifs risque d’être bien peu progressif. Selon les estimations de Rappel, un logement pas trop mal isolé (100 kWh par m2 et par an) de 80 m2 (superficie moyenne) coûte entre 1 300 et 1 400 euros par an en dépense énergétique. Avec le bonus « Brottes », la facture passerait à 1 000 euros environ au bout de trois ans. Une économie réelle mais faible, s’inquiète l’expert. Or, un rapport sur la tarification progressive mise en place en Californie indique que la différence de prix entre les bonus et les malus doit être importante pour agir sur la demande (voir ici). 

Dans certains cas, le malus « Brottes » pourrait même s’avérer moins coûteux que le tarif actuel. Si un foyer dépense le double de ce que la loi lui a imparti, il pourrait bien, avec un malus, payer dans trois ans moins cher qu’aujourd’hui, selon les calculs de Franck Dimitropoulos, car « les bonus écrasent les prix au départ », explique-t-il. Il faudrait donc au minimum que le malus coûte au moins 2,5 fois de plus que le bonus pour qu’il se remarque sur la facture. Or, selon les simulations de la proposition de loi, les situations pourraient aller d’un bonus de 20 euros à un malus de 40 euros. L’échelle de départ est environ de 5 euros par Mwh, a indiqué François Brottes.

 

  • Dernier problème, la qualité des logements. C’est en dehors du périmètre de la loi stricto sensu, mais difficile pour autant d’en faire abstraction si l’on veut réduire la demande énergétique« Le noyau du problème, c’est la mauvaise qualité du logement », insiste Franck Dimitropoulos du réseau Rappel.
Etat énergétique du parc en 2007 (©Anah). 
Etat énergétique du parc en 2007 (©Anah).

 

Or, les « passoires » thermiques ne sont pas les seules en cause. En réalité, les logements français sont globalement, mal, voire très mal isolés. En moyenne, ils consomment 200 kWh par m2 et par an. C’est loin, loin devant la norme de 50 kWh pour les nouveaux bâtiments proposée par les lois Grenelle. Potentiellement, 80 % du parc français est en mauvais état énergétique, indique une étude de 2008 (pour l’Agence nationale de l’habitat). Ainsi, presque un quart des habitations sont classées « E », sur un barème allant de A à G, 9 % sont « F », 7 % en « G » et… 0,3 % en « A ».

 

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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 18:05

 

Marianne - Lundi 1 Octobre 2012 à 15:45

Clotilde Cadu - Marianne

Journaliste à Marianne, notamment en charge des questions de santé En savoir plus sur cet auteur

 

«Marianne» s'est procuré un rapport confidentiel, soigneusement enterré par l'ancienne majorité, dénonçant la gabegie de cet hôpital né de l'union entre l'administration publique et une entreprise privée. Retour sur une situation ubuesque... appelée à durer.

(Le centre hospitalier sud-francilien (CHSF) - MARS JEROME/JDD/SIPA)
(Le centre hospitalier sud-francilien (CHSF) - MARS JEROME/JDD/SIPA)
Faire entrer la lumière dans un bureau a un prix : 27 000 €. C'est en tout cas la somme facturée par le groupe de BTP Eiffage au Centre hospitalier sud-francilien (CHSF) flambant neuf de Corbeil-Essonnes (Essonne) pour installer deux fenêtres dans un local. Impossible de confier les travaux à un prestataire moins gourmand : le bail que l'hôpital a signé en 2006 avec Eiffage, dans le cadre d'un partenariat public-privé (PPP), lui interdit d'aller voir ailleurs, ne serait-ce que pour planter un clou ! Les travaux et réparations, c'est Eiffage, responsable de la maintenance pour trente ans, qui s'en charge. Et qui encaisse le règlement des factures... dont il fixe le montant.

Neuf mois après son ouverture, l'hôpital fonctionne à peu près, certes, mais à quel prix ? Il n'a pas les moyens de payer à Eiffage le loyer de 46 millions d'euros. Les mesures d'économie épuisent le personnel. Et plus de la moitié des blocs opératoires sont fermés. En mars 2011, devant le fiasco, l'ancienne majorité a commandé une mission à l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) et à l'Inspection générale des finances (IGF). Le rapport leur est remis deux mois plus tard. Et aussitôt enterré ! A croire qu'il n'avait même jamais existé, comme nous l'a juré en avril dernier le cabinet de Xavier Bertrand, alors ministre de la Santé. Ce rapport est bien réel, Marianne a pu le consulter. A sa lecture, on comprend mieux le silence radio gêné de l'ancien gouvernement (voir l'extrait à la fin de l'article).

 Absence d'«équipe projet»

Les conditions de la mise en oeuvre du contrat entre l'entreprise et l'hôpital placent le CHSF en grande difficulté, s'alarme le rapport. L'administration hospitalière n'est pas épargnée : programme fonctionnel des besoins rédigé de façon «insuffisamment précise» ouvrant la voie à des controverses sur les obligations du constructeur ; clauses encadrant la mise à disposition du nouvel hôpital trop faibles au regard de la complexité et de la surface du bâtiment ; absence d'«équipe projet» dédiée et stable dans le temps, capable d'être un interlocuteur de poids face aux équipes d'Eiffage «rompues à ce type de réalisation»...

Ces nombreuses «insuffisances» côté administration ont conduit au désastre et ont permis à Eiffage de se concocter un contrat à son avantage. Et même plus. Sa demande de rallonge pour le préjudice subi à force de modifications demandées puis annulées par l'hôpital - 115 millions d'euros au moins - est «visiblement l'aboutissement d'une démarche préparée de longue date. [...] Pour autant, l'estimation par Eiffage des conséquences financières des désorganisations qui ont affecté le chantier du fait du CHSF paraît, à la mission, disproportionnée et incohérente avec les dispositions du bail».
Le mariage entre l'hôpital public et le constructeur privé prend l'eau à peine le bébé né. «La direction de l'époque a sous-estimé la force d'Eiffage», reconnaissent aujourd'hui les syndicalistes de SUD-Santé. «J'avais espéré qu'on puisse renégocier les termes du contrat qui me semblait déséquilibré, si ce n'est léonin, et qui menace l'équilibre financier du CHSF. Je voyais ainsi le mur arriver», confie Alain Verret, directeur du CHSF de 2009 à septembre 2011.

Hôpital inutilisable

Comment en est-on arrivé là ? L'intérêt général a-t-il été sacrifié par les autorités de tutelle de l'époque pour satisfaire des intérêts particuliers ? En 2007, la première pierre du centre hospitalier n'est pas encore posée que, déjà, une mission de l'Igas anticipe la catastrophe, prédisant de «très graves difficultés financières au moment de la mise en service». Mais Serge Dassault, maire de Corbeil et président du conseil d'administration de l'établissement, tenait dur comme fer à son bel hôpital. Et il a su se montrer persuasif, obtenant, avec le soutien des équipes médicales, des subventions pour son projet. Aujourd'hui, le CHSF bénéficie d'une aide annuelle de 20 millions d'euros accordée par l'agence régionale de santé (ARS) Ile-de-France.

Dix millions supplémentaires ont été versés en 2011, et une nouvelle enveloppe pourrait être débloquée pour 2012. «L'ARS nous dit qu'il n'y a plus d'argent. Mais, quand c'est pour payer Eiffage, là il y en a !» tempête Patrick Pelloux, président de l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf), effaré qu'un loyer ait été en partie versé en 2011 alors même que l'hôpital était inutilisable. Nombre d'élus, d'usagers et de personnels de l'hôpital appellent de leurs voeux la création d'une commission d'enquête pour que la transparence soit faite sur ce qui restera l'emblème du ratage des unions entre public et privé, et sur la difficulté d'y mettre fin.

L'ancien directeur Alain Verret estime que le contrat aurait pu être résilié pour motif d'intérêt général. «Nous avions suffisamment d'éléments : les conditions économiques du contrat étaient déséquilibrées et l'hôpital subissait l'impact des désordres du chantier. Il y avait 7 000 malfaçons constatées, et non pas des réserves comme cela a été dit. J'ai proposé qu'on rachète partiellement le bail, comme ça a été fait pour le viaduc de Millau. Il fallait mettre environ 70 millions d'euros sur la table. Ça a été écarté. Je pense que l'objectif du gouvernement, c'était d'ouvrir l'hôpital sans vagues avant la présidentielle.» «Le gouvernement précédent n'avait pas une grande volonté de sortir du PPP», se souvient Michel Berson, sénateur PS de l'Essonne, qui précise par ailleurs que Bouygues tenait la corde au départ, et non pas Eiffage. «A quelles conditions en sort-on ? Il ne faut pas brader les intérêts de l'Etat», se contente de dire Xavier Bertrand.

La peur de l'«effet Tapie»

Dans le rapport mis sous le boisseau, les experts de l'Igas et de l'IGF envisageaient trois scénarios de sortie : une négociation amiable avec Eiffage pour rendre le bail plus souple et équilibré ; la mise en oeuvre de la clause de déchéance ; ou la clause de résiliation pour motif d'intérêt général. «Je ne crois pas à l'option de la résiliation pour motif d'intérêt général», balance tout de go Jean de Kervasdoué. L'ancien directeur des hôpitaux sous François Mitterrand, consultant d'Eiffage sur le dossier du CHSF, estime à au moins 500 millions d'euros le coût du divorce. Selon lui, redéfinir à l'amiable le périmètre du contrat serait moins douloureux. Mais, fin 2011, des discussions en ce sens entre Eiffage et l'hôpital ont été interrompues par le cabinet de Xavier Bertrand, assure l'expert : «A si brève échéance électorale, je pense que le gouvernement a eu peur de l'"effet Tapie" et a préféré passer la patate chaude aux suivants. Et charger, injustement, la barque d'Eiffage.»

Aujourd'hui, le groupe de BTP se dit prêt à entamer une négociation globale.Elus et communauté hospitalière réclament, eux, la sortie totale du partenariat. Preuve que ce sont bien ces unions public-privé qui sont dans le collimateur : le gouvernement a commandé un audit des PPP à l'IGF. En attendant, à l'hôpital, les personnels font tourner la machine comme ils le peuvent. La chaudière est en rade. Des dalles imbibées d'eau menacent de tomber du plafond. Des portes attendent toujours d'être réparées. Personne ne sait qui va payer. Bienvenue à l'hôpital.

  • Article paru dans le numéro 805 de Marianne, daté du 22 septembre 2012.
 

REPÈRES
  • 110 000 m2 : la superficie de l'hôpital (1 017 lits) construit à cheval sur les communes d'Evry et Corbeil-Essonnes.
  • 344 millions d'euros : l'investissement initial d'Eiffage.
  • 46 millions d'euros : le montant annuel du loyer que l'hôpital doit à Eiffage.
  • Trente ans : la durée du bail signé entre Eiffage et l'hôpital. A l'issue de cette période, l'hôpital devient propriétaire du bâtiment entretenu par Eiffage.
  • 7 000 : le nombre de réserves ou de dysfonctionnements constatés par huissier une fois l'hôpital livré.

 
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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 16:35

 

 

 LES INDIGNE/E/S  AG Chaque Mercredi à 18h Maison Carrée + pique nique

Chaque 1er samedi du mois : Tour de Vélo  RV Palais de justice à 11h

Chaque mardi Repas à l’Assoc Côté Jardins Solidaires 0466845199

Agenda Démosphère Gard-Cévennes http://gard.demosphere.eu


Dates

Evènement

Lieu

heure

Lundi 1/10

AFPS soutien aux prisonniers palestiniens

Carré d’Art

17 à 18h

Mardi 2/10

Signature de leur livre

Inauguration UnivCritCitNîmes : « frontières de classes »par M. Pinçont et Mme.Pinçont-Charlot

LibrairieDiderot

Lycée Daudet.

S. Terrisse

16h30/18h30

19 à 21h

Mardi 2/10

ATP : Cabaret, petit théâtre de Pain + Bal avec Adios Amor

Salle Costières

20h

Mardi 2/10

Réunion pour une Maison des Assoc

Pablo Neruda

18h30

Mercredi 3/10

Réunion des Alternatifs

Les Ramblas

18h

Mercredi 3/10

Vernissage expo « d’un regard l’autre »

Maison Région

18h30

Mercredi3/10

« Quelle Europe pour les peuples ? »T. Coutrot, Vice Président ATTAC , économiste atterré

Alès. Le Capitole

20h

Jeudi 4/9

Soutien à   Vincent et Julien contre EDF : entrée dans centrales nucléaires

Palais de Justice

8h30

Jeudi 4/10

Réunion Collectif campagne  contre le  TSCG

CGT Nîmes

18h30

Vendredi 5/10

Inauguration Resto Coop Table de Cana .

Nîmes

11h45

Vendredi 5/10

Action santé

CPAM Nîmes ?

12h ?

Vendredi 5/10

Repas Assoc AZUR  pl avogadro

Valdegour

12h

Vendredi 5/10

Vernissage « un voyage musical »

La Salamandre

18h30

Vendredi 5/10

Collectif Coopératives

Pablo Neruda

18h30

Samedi 6/10

Action SANTE

Paris +++

 

Samedi 6/10

Débat « La dette dans tous ses états »

Resto de la Cité. Beausoleil Nîmes

18h30

Dimanche 7/10

Rencontres Citoyennes : Spectacle

Mus (à préciser)

 

Dimanche 7/10

Fête Olivier avec Promolive

Comité Russan

 

Dimanche7/10

« Beau dimanche » avec Cie Beau Parleur :  chroniques, témoignages, facéties..

Entraide Gardoise, Rue Richelieu

15h

Mardi 9/10

UCCN

IUFM Nîmes

19 à 21h

Mardi 9/10

Collectif Nîmes anti schiste

La Brasserie

18h30

Du 10 au 17/10

Panorama Cinéma Algérien/inauguration 10/10

 

 

Vendredi 12/10

Année Inter Coop « Le mouvement coopératif dans le monde :les coopératives oléicoles en Palestine »T.Cazalis, K.Mahmoud, conf, film

Auditorium Pablo Neruda

19h

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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 15:50

Archive for September, 2012|Monthly archive page

 

 

Images of #29S

In #globalrevolution, Sol on 30 September 2012 at 11:59

September 30, 1400 hrs.

Dear people,

Photos and another rough cut of what happened yesterday night. The video includes: arrival of police vans, people blocking them, people offering flowers, police charge, congress front, side street front.

 

 

 

“I’m your colleague, damned!”

I’ll also give you a brief update on press reaction to yesterday’s events. These can be divided into two. There are the newspapers who insist on reducing the protest to a mere confrontation with police, like El Mundo and Businessweek, even though very few noteworthy things happened in this respect yesterday. No riots. Two arrests. Twelve wounded. One man beaten up by police officers.

Lacking really violent scenes, other media like El País found themselves obliged to talk about the protest itself. They made interviews with the people in the streets about the austerity measures. Some of them said they showed up out of anger with prime minister Rajoy who had praised ‘the silent majority’ for not taking to the streets last Tuesday.

The BBC opened the ten o’clock news with the question: ‘How many people can the Spanish government ignore?’

The Guardian surprisingly keeps talking about what happened in the aftermath of Tuesday, when isolated units of riot police entered the Atocha railway station shooting rubber bullets and scaring the hell out of unsuspecting travellers.

In Lisbon, over a hundred thousand people attended the protest. There has been a huge demonstration in Warsaw yesterday as well.

Latest news, they say the man who protected the people in a coffeeshop on Paseo del Prado against riot police on 25S will be fined for ‘disrepecting authorities’…

Yes We Can

In #globalrevolution, Sol on 30 September 2012 at 01:42

September 30, 0145 hrs.

Dear people,

Rumours may not mean much, most of the time, but the fact is that people act on them. According to today’s rumour, the #29S demonstration was illegal and police were going to arrest everybody who participated in it.

No way they could have done so. I don’t know if the rumour had anything to do with it, but the turnout far exceeded my expectations.

When I arrived at Neptuno around six thirty there must have been already ten to fifteen thousand people in the square. In two hours the crowd reached its largest extent. All of the roundabout was packed, and part of the boulevards. Not as many people as last Tuesday, but many more than the day after. Foreign press estimates vary from forty to a hundred thousand people. National press say ten to twenty thousand. According to authorities there were 64 protesters and a dog.

Curiously, and contrary to my personal predictions, the average age of the crowd had gone up compared to the last two demonstrations. I see lots of middle aged and elderly men and women. I also see families with children. The tactic to scare them away clearly didn’t work.

As I walk around, I think of the determination with which the Egyptians returned to Tahrir in January 2011, and many times after that. ‘We must go on’, is what you hear people say, and I have a feeling that many of them are angry because the government continues to ignore them.

Police are relatively few, and at ease. They control the square from five sides. After the outrage caused by the infiltrations of last Tuesday, they had received the order to avoid the use of force wherever they could.

At around ten an assembly is improvised to harvest ideas on how to continue the protest. There is a lot of energy here, and we all feel the need to make use of it to take this movement to the next level. One speaker reminds us that the real power is not political, but economic. He calls on people to start boycotting certain multinationals and to transfer their money to banks that only invest in sustainable projects. Other ideas include not just blocking parliament, but the major arteries of the city and the country as well. Tomorrow at eleven a.m., the assembly will try to reach a consensus on these issues during a meeting at the Crystal Palace in Retiro.

After the assembly, only a few thousand people are left. They are waiting to see what police will do. They expect them to charge. “Midnight probably. Like last time.”

It all starts earlier. At around eleven thirty there are tensions and provocations on the side of the square, and bottles flying. With a small charge, police drive part of the crowd towards Cibeles. Then a line of vans moves to the centre of the square. The remaining protesters are divided over two fronts. At the barriers near congress, a few hundred of them peacefully sit down as they are surrounded by police. Others are driven into one of the side streets, where they try to make a barricade out of containers.

For a while, it’s not clear what’s going to happen next. It looks like police are preparing to make a mass arrest at the congress barrier. But finally they just force people out relatively peacefully.

On the other front the crowd is trying to get to congress from the side, so police push away the trashcan barricade and advance up the street. Citizen press is all over them. Wherever there is police, there are people with cameras shooting pictures from very close up.

It turns into a game of cat and mouse. Initially the riot cops chase people into the alleyways of old Madrid. Then at a certain point, the roles are reversed. Police don’t feel at ease in the small streets. Protesters go after them vociferously, singing that the people are not at all tired of resisting. They push the officers out of the centre, until the last units hastily get picked up by police vans that bring them to safety. Saigon, 1975.

That’s it for the night. The square is empty. The streets of the old city are left to the mob. Not a single window was broken. Not a single container was burned.

When I get back to media centre, news from Lisbon comes in. The crowd is massive, they are joined by one of the Portuguese police unions. Who knows, one day we might see something similar in Spain as well.

Return to Parliament

In #globalrevolution, Sol on 29 September 2012 at 15:03
September 29, 1515 hrs

Dear people,

Last year in May, when I took up offices in the tent of the Communication commission of Acampada Sol, I had the amazing feeling of being in the centre of the centre of the world. Like a rock thrown into a pond, I felt how the waves of popular resistance were expanding from this square over the city, the country, the planet.

These last few days, I vaguely felt something similar. Once again, the whole world is watching Madrid.

Tonight at seven o’ clock CET we will march on parliament again to demand the resignation of the government. We will not only be Madrid, we will be thirty cities in Spain, and counting. The last popular assemblies to adhere to #29S have been Pamplona and Lugo. We will also be Lisbon, Porto, and other Portuguese cities. We will be Rome, London, Brussels, Amsterdam, Vancouver.

At the same time, there will be demonstrations for the redistribution of wealth in 40 German cities. And tomorrow will be a day of international solidarity with the Zapatistas in Mexico. Since last May, the country has been shaken by the popular student movement #Soy132, which bears many similarities to the 15M.

When you watch the news, you usually see either the familiar faces who arrive at their important meetings in blinded limo’s escorted by police, or you see rioters throwing rocks. You don’t see the 98.01% of peaceful citizens in between, the people who take the streets every day, somewhere on this planet, to demand a better world for themselves and their children.

Why don’t you see them? Because they don’t have any entertainment value for the major networks.

The news tycoons might not know it yet, but all of this is changing. We, the people, are making news ourselves. The films exposing the agents provocateur in last Tuesday’s protests went around the world. Once everybody already knew about it, the main stream newspapers, not only El Mundo, but all of them, had to bring the news as well, to avoid looking ridiculous.

Yesterday, the chief of police has been decorated for the humiliating way with which his troops were routed by the people on 25S. He received a 10 percent wage increase. The major police union SUP, the same one that offered its full moral support to the cause of the indignados in June last year, heavily criticised the decision. They are angry because the commanders get rewarded, while the officers are risking their lives.

They’re right. Police are on our side. And at every protest, they hear it from one megaphone or another: ‘Citizen police officers! Remember that you are protecting interests that are not yours! Remember that when you are ordered to charge, you are charging your brothers, your sisters, your neighbours, your fathers and your children!’

They know that. And there might come a time that they will refuse to obey.

In the meantime, we are patient. Time is on our side. The only thing politicians can do to appease civil unrest is solve the problem. This means creating the conditions for lasting and gratifying employment, and providing quality social services for all. Exactly the opposite of what’s happening.

 

Intimidation

In Sol, #globalrevolution on 28 September 2012 at 16:54

September 28, 1700 hrs.

Dear people,

The Spanish government has enough problems to attend to already. Catalonia is in revolt, a financial coup is looming and the people in the streets are menacing to storm parliament. But the worst was yet to come… Mohammed cartoons!

These days, American and Spanish embassies are in alert after the satiric magazine El Jueves published the drawn images of five bearded figures on their front page, and the question ‘Does anybody know what Mohammed really looks like?’

It provides some comic relief, but let’s be serious. Spain’s government really does have big problems. They are bracing for financial bail-out by already adopting the austerity measures which will be imposed. This way they can sell it to nationalists as a measure that was taken out of sovereign free will.

The Catalans are treated with gloves for the moment. To avoid open conflict, Madrid calls for national unity in dealing with this economic crisis. Even the king pronounced himself in these terms lately.

As for the people in the streets, the government’s strategy is more complex. And it’s important to understand it. You have to be able to reason like the enemy if you want to beat him.

For one, they have been smoking out pits of resistance for months. Squats and social centres have been evicted by the dozens. At the moment there is only one social centre left in downtown Madrid.

For two, police brutality. The pictures of police officers firing at a crowd and clubbing seated citizens off the asphalt should be enough to scare the more fragile portions of the population out of participating in demonstrations.

For three, the treatment of the detainees. Last Tuesday they arrested 36 people, the ones they could lay their hands on. And now they want them to fry.

The Legal commission of Acampada Sol, which assists the detainees, has denounced the disproportionate violence with which they were arrested, and the degrading way with which they were said to be treated in prison. Like not being allowed to sit or to urinate, like being forced to crouch for a sustained period of time, etc.

Furthermore, there has been a legal farce going on for two days. The detainees should have been either released or charged after 24 hours. Initially, they would have been charged for vandalism. But under pressure from the ministry of the interior the charges were changed to ‘assault on the higher institutions of the state’. In other words, they were treated as if they had staged a coup, or planted bombs. Five years in prison, three if they’re lucky.

The court said it had no authority to rule on these charges. This would be a case of the high court.

The reaction of the high court judge to whom the charges were forwarded, was more or less this: ‘You must be joking.’ And he sent it back to the lower court.

The lower court, under continuous pressure from authorities, reiterated the charges. ‘No really, these people are a danger for the security of the state.’

Why? you will ask, on the basis of what are these people to be judged as terrorists. The answer is that five of them were caught tearing away one of the barriers protecting parliament. And the law states that anyone who attempts to interrupt the normal functioning of congress can be sentenced to five years in prison.

There is only one small flaw in the charges. The people didn’t try to get access to parliament. Even admitting they jumped the barriers, they only tried to gain access to the public road.

Adding to the farce, all but one of the detainees have been released without bail. Would any government allow a presumed danger for the state to be out on the streets after 48 hours without bail?

It all comes down to pure intimidation. The message is that when you protest you risk being beaten, and if you get caught, you risk jail time.

At the moment it’s unclear what exact charges the 36 are facing. They have become pawns in a game of manipulation.

However dirty of a tactic this may be, we shouldn’t get too indignant about the strategy of the authorities. After all, this movement is revolutionary. We demand an end to the Spanish state as we know it. We want a constituent assembly to write a new constitution, we want those politicians who have abused their power to be brought to justice. As such, we really are a danger for the state. And the primary necessity of the state, like for any other organism, is to survive. They will resort to any means necessary in order to do so.

The popular reaction can only be one of unity and solidarity. If those 36 detainees have assaulted the higher institutions of the state, then we all have, and we should all be equally judged for it.

 

The Eye of the Beholder

In Sol, #globalrevolution on 27 September 2012 at 16:03
September 27, 1530 hrs

Dear people,

Last night, police cleared the Neptuno roundabout by force. It wasn’t as spectacular as the night before, but this time there was no provocation of any kind. People were just beaten off the tarmac, and they dispersed. At Cibeles there were reports of rocks being thrown at police, of shots being fired, of a container being burned.

The Spanish media are keen on portraying this as a marginal protest by a handful of unemployed indignados and angry violent lefties. They don’t dare to acknowledge how widely the malcontent has spread through all layers of the population. The Spanish government has too many problems to attend to as it is, between Catalan separatists whom they understandably accuse of opportunism, and the impending bankruptcy of the state, which could result in a hostile takeover.

 The media also don’t mention a word about the resonance of the protest in Spain and abroad. Yesterday there were gatherings in different parts of the country, and demonstrations at the Spanish embassies in Amsterdam and Budapest, that I know of.

 Spain’s most important newspapers are El País and El Mundo. The former is slightly left leaning, the latter right leaning. Surprisingly, today El Mundo brought the story about police infiltration, under the title ‘I’m your colleague, damned!’

They keep lying about the numbers, but given the fact that the protests have made it to media outlets all over the world, they can’t ignore the story.

Equally interesting is the fact that the Spanish 24 hour public news channel got a call from the prime minister’s office when they brought live pictures from #25S. They were ordered to stop their coverage. Instead, while the Paseo del Prado was turning into a war zone, they emitted a thirty minute cultural interest program.

For tonight there is no call to assemble at parliament, but many people are likely to go anyway. The next big demonstration is planned for Saturday, #29S. Already, Rome is among the cities who adhered to the call. People there are planning to form a human chain around the Italian parliament. And as you might know, also the Greeks seem to be awakening from their slumber.

The second wave is rising, people. The first wave is already history. This summer I have been editing my full account of the events of last year, from the start in Puerta del Sol, all through Europe with the popular marches to Brussels and Athens. If you want to know anything about the Spanish Revolution, be sure to check it out. It’s most comprehensive and the most thrilling narrative you will find on this subject.

I leave you with two pieces of footage from last Tuesday. The first is from Reuters. The second is from streamers on the ground, with Spanish subtitles.

 

 

 

 

 

 

Second Night

In Sol, #globalrevolution on 26 September 2012 at 23:48

September 27, 0000 hrs.

Dear people,

They are charging now. Police have fired live rounds of ammunition in the air at Cibeles. At Neptuno, thousands of people are still gathered, but authorities want them out of there a.s.a.p. The order by the delegate of the government must have been to ‘clear the place at midnight’.

I was there until an hour ago. Now I am following the events through livestream in our media hub. So far it has been a wonderfully peaceful evening.

The call was to assemble at 1900. After yesterday’s charges, the 99% of the crowd came to show their aversion to violence.

Nobody let him- or herself be fooled as to who started it, except for the newspapers and the tv. YouTube has been awash with footage that showed what happened. In these demonstrations, cameras are covering everything, always. One of them caught a police officer dragging a hooligan to his arrest. The man can be heard shouting: “I am your colleague, damned!”

Today, the phrase appeared on one of the banners as people returned to congress for the second night in a row.

When I got there, around seven, the space in front of the barricades was filled, but there wasn’t enough of a crowd to block the roundabout. Yesterday’s official estimate of 6000 wouldn’t have been too far from the truth.

That was the beginning. The crowd kept growing. It didn’t come even close to the numbers of the first night, but we were over ten thousand, even before the anarchists came to join us.

All evening, the situation was relaxed. Police kept their distance. Yesterday they wore full riot gear including bulletproof vests even before the protest started. Tonight they only wore their caps, and they left their guns out of sight.

“You are more handsome! / Without your helmets!” is what people sang to them last year, during the acampada in Sol. This time, they didn’t. Too much had happened. Still a significant part of the crowd invited police to join us. “¡Policía! ¡Únete!

Rumour has it that twenty percent of riot police called in sick yesterday. Authorities supposedly had to bring in officers from outside Madrid.

Around eight o’ clock, the demonstration in support of the general strike in Galicia, Asturias and the Basque Country arrived at Neptuno over Atocha. It was organised by the anarcho-syndicalist trade union CNT.

At the outbreak of the civil war, the anarchists were a driving force on the republican side. They had well over a million members, they formed their own militias, they had collectively organised Barcelona and the greater part of Catalonia. Unfortunately, they were also hated more by their communist ‘allies’ than by their fascist enemies. George Orwell can tell you all about it.

Under the Franco regime, the union went underground. Today they only count a fraction of the members they once had, but unlike most peoples in Europe, the Spanish have anarchism in their blood. So for me, it was an impressive sight, thousands of people with red-and-black flags advancing over the Paseo del Prado, mixing their own songs with those of 15M.

Tonight’s atmosphere was joyful. And unambiguous on our side. Around ten o’ clock a small group with scarfs over their faces was present near the barricade. The people around asked them to expose themselves. They refused, and the crowd went: “Out of here! Out of here!” And they left.

At fifty meters from the square there is a coffeeshop. After the second charge yesterday, dozens of people sought refuge inside. Police went after them. At that moment, the owner stepped out, he faced the robocops and planted his hands on his hips. ‘You will not touch these people’. Someone shot the scene. The photo went viral.

Today there was a crowd gathered outside to thank the man. He was yesterday’s hero. For most of the evening he received applause and posed for photos with his fans. The revenues of the coffeeshop must have skyrocketed over the day.

Such was the situation when I left to look for connection. No saucy pictures of rioters for the newspapers to smash on the front page, but no less significant than the night before.

Then at the twelfth stroke of midnight, the spell was broken..

Day After

In #globalrevolution, Sol on 26 September 2012 at 14:17
September 26, 1530 hrs.

Dear people,

From the moment the first bullets were fired, I have been tempted to make an analysis of the situation. But it’s far too early. We will have to wait for tonight. Right now, social media are ablaze with the call to keep on the pressure. We will be at Neptuno at 1900 hrs.

Today’s Spanish newspapers were predictable. They opened with photos of protesters hitting police officers. They copied the police estimate of 6000 demonstrators and did not add their own estimates. 50.000 like I said yesterday was pretty low. Based on the calculation of three people per square meter in the centre of the crowd, and two on the periphery, more reliable estimates vary from 100 to 150.000 people. If a total crowd of 6000 people was able to give 1400 police officers such a hard time, then hell the police should be ashamed of themselves!

So, minimalisation and criminalisation is the main stream media’s device. But it doesn’t always work. It could backfire, like it did when police infiltrators made a mess at the end of the May 15 demonstration of last year. Within days, all major squares of the country were occupied.

The infiltration story seems ever more likely. You can find photos and films all over the internet to back it up. Even the cover photo of El Mundo was ambiguous. The man who attempted to hit a police officer with a stick was wearing a freaking earphone. The editors didn’t even bother to photoshop it out.

To get a clearer picture of the Spanish situation, you should read the reasonable main stream press from overseas. The Guardian published an interesting article the other day about the possibility of a ‘financial coup’ in Spain. The country is said to be bankrupt, and the financial markets will be keen to place one of their own puppets in charge like they did in Italy and Greece.

What makes things interesting is that Spain, as a country, is now under threat from three different sides. Next to the financial markets, you have your regional separatists and the 15M movement. Truly, these are hard times for Spanish nationalists.

The governments knows that. Nationalists form the backbone of the governing Popular Party. Giving in to any of these three threats will cause resistance among them. Moreover, prime minister Rajoy is weak and indecisive. He got voted not because people like him, but only because they disliked his predecessor. He is not the man you want at the helm of your country in a time of crisis.

The 15M movement alone is not enough to topple this government. But with financial and separatist forces already putting pressure on Spain, it could be enough to tip the balance.

If people return to Congress tonight, with determination, to face possible repression, the government will have a serious problem.

Social change has to start somewhere. It might as well be here and now. So, people, if you don’t have anything better to do, come to Spain! Help bring down this government. Take the future into your own hands. From here, things will spread.

We are the people. We are stronger. Morally, and physically if necessary.

 

Videos and Photos of Last Night

In #globalrevolution, Sol on 26 September 2012 at 11:12

A rough cut of last night’s events. Check the monocycle at the beginning and the wheel chair later on.

 

 

Photo’s of the situation before it got out if hand.

Assembly in Paseo del Prado before the start of the siege

Battlefield Madrid

In #globalrevolution, Sol on 26 September 2012 at 00:03

Madrid, September 26, 0030 hrs.

Dear people,

They said there were about 1400 hundred riot police operational today. First thing I did when I arrived was check. I walked around all the access roads to parliament. I counted about 60 or 70 police vans. With all the backup, I think the figure was correct.

And yet, it wasn’t enough. Today, police got their asses kicked.

But let’s go one step at a time. All through the day, people kept arriving from outside the capital. Clearly, this is not a Madrid protest, it’s a national one. The amount of people I knew was stunning. From Acampada Sol, from the marches to Brussels and Athens. Almost all of them are here.

Until six o’ clock it wasn’t clear if it was going to be a success as far as the total attendance went. When I got to the gravity centre of the protest at Neptuno I knew it was. I don’t know about numbers, but the square was packed, and part of the boulevards leading up to it as well. Thirty thousand maybe. More likely fifty. Six thousand according to authorities.

The crowd wasn’t like the ones I remember. This is not only 15M, it’s much wider. Anarchists, communists, and lots of republicans. Compared to last year, the amount of republican flags has grown considerably.

Another thing, there were lots of journalists. ‘Official’ ones, and citizens. Almost all of the citizen journalists had created their own accreditation cards. Police didn’t know how to distinguish them, so they let them all pass. The citizen journalists were also prepared for the worst, they arrived with helmets.

The possibility of the protest turning violent had been a worry for many in the months leading up to 25S. They feared infiltrators, or people who simply wanted to riot.

At seven, a first provocation. A handful of demonstrators start throwing plastic bottles and cans of beer. Police react with a charge. They wanted to alleviate the pressure on the barricades by creating space on the square and dividing the crowd.

Unlike other times, people were determined to stay. The crowd is dense. We resist, hour after hour. Some of us throw frisbees and paper planes, or they blow bubbles. We’re not thinking of leaving. Around nine thirty, more provocations. Fire crackers this time. The reaction of the majority didn’t leave room for doubt. ‘Don’t throw anything!’ ‘Infiltrators!’ ‘Go away!’

The fire crackers were one too much. Police react. In the blink of an eye, they start to charge in small platoons. A fringe of fifty to a hundred protesters take up the challenge. They raise their scarfs over their noses, and they counterattack, without fear.

To be completely honest, I didn’t really mind that it went down. I was becoming a bit uncomfortable standing in the middle of a crowd of which I ignored the full extent. After the charge, there was space. Suddenly I could move freely and shoot footage in between police and rioters backed up by the crowd. It was absolutely exhilarating. Sedition is a wonderful drug, people. One of the best.

All around Neptuno police began firing rubber bullets. It felt like New Year’s Eve. The rioters dug up the stones of Paseo del Prado and began hurling them, together with trashcans, glass bottles etc.

I didn’t understand police strategy, at all. Had they used tear gas, the square would have been empty in a matter of minutes. I think they didn’t because of the police horses near parliament. Maybe they were convinced the crowd would run once they started to shoot. It didn’t happen. Instead, they were surrounded. They hid behind their shields, like a Greek phalanx. I have seen a dozen of them pushed against a wall, desperately seeking cover against a storm of stones raining down on them. When they charged, they charged out of fear, and they didn’t spare anyone. I have seen middle aged women caught in between the stones, the bottles and the rubber bullets. I have seen them resist. I have seen them return.

Police panicked once they were surrounded. They were beaten back on all sides. We won.

Finally, they only managed to break the siege by shooting their way out in direction Atocha. It was a crazy experience, no matter how many action packed movies you have watched in your life, to have a gun pointed in your direction and see it belching fire. At the end of the night, we collected the rubber bullets as souvenirs.

I won’t go into the violence question. The people who resorted to it were a minority. Maybe there were infiltrators, or maybe people are just really, really angry. The thing that counts, in my view, is the spirit of resistance that I felt today. We refused to let ourselves be intimidated.

Many stayed in Neptuno or returned there. They sat down, and they sung “No! No! We’re not violent!”

Casualties of the night are more or less these. About twenty arrests. Fifty wounded. One serious.

At this moment the hard core protesters keep resisting in Neptuno. Tomorrow there will be another demonstration. In solidarity with the general strike in Galicia, Asturias and the Basque country. We will be at Congress at seven. The siege continues. Good night, and good luck :)

Oscar

Sunrise 25S

In #globalrevolution, Sol on 25 September 2012 at 10:51

September 25, 0900 hrs.

Dear people,

There is good news, absolutely. Yesterday I hooked up with the people from Audiovisuals. They are all here, from Madrid, from Barcelona, from other Spanish cities and from Occupy Wall Street. Jack is among them as well, the man who organised the livestreaming last year in the acampada. He had just returned from the OWS first anniversary celebrations in New York.

These people don’t lose time in endless discussions. They think fast, they talk fast, they act fast, they get things done. It’s my kind of environment.

We are prepared for all eventualities. We have livestreaming cells on both fronts, Atocha and Plaza de España. We have people cracking wifi, we have our own media centre where incoming info will be coordinated and where Twitter and Facebook are continuously updated.

So yes, we are ready, and yet we all seem to share the feeling that we don’t know what to expect. Whatever it is, good, bad, or ugly, you will get it live.

Aside from Madrid, there will be demonstrations in front of local parliaments, in Catalonia, Galicia and other places. There will also be gatherings at Spanish embassies in Berlin, London, Amsterdam and who knows where else.

Keep checking livestream.com/spanishrevolutionsol. Facebook acampadasol and spanishrevolution, and the Twitter feed of Acampada Barcelona International (@acampadabcn_int).

Timetable (CET)
1200 Concentration in Plaza de España and Atocha railway station
1400 Popular lunch in Paseo del Prado
1600 Assembly in Plaza España and Paseo del Prado
1730 Concert in Sol and march on Congress
1800 Start of the Siege.

I will be writing and uploading my report whenever I have the opportunity.

Stay tuned,
Oscar

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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 15:40

 

Le Nouvel Obs - Créé le 01-10-2012 à 13h08 - Mis à jour à 18h35

Représentant syndical FO au sein de l'usine Arcelor-Mittal de Florange, Walter Broccolis réagit à l'annonce officielle de la fermeture des hauts-fourneaux.

 

Walter Broccolis, représentant FO sur le site ArcelorMittal de Florange : "Le 1er octobre est une date historique pour l'acier en Lorraine". (Mathieu Cugnot/AP/SIPA)

Walter Broccolis, représentant FO sur le site ArcelorMittal de Florange : "Le 1er octobre est une date historique pour l'acier en Lorraine". (Mathieu Cugnot/AP/SIPA)

 

 

La direction d'ArcelorMittal a annoncé lundi 1er octobre en comité central d'entreprise (CCE) la fermeture définitive des hauts-fourneaux de Florange, à l'arrêt depuis 14 mois, et laisse 60 jours pour trouver un repreneur. Walter Broccolis, représentant syndical FO au sein de l'usine Arcelor-Mittal, réagit. 

Comment recevez-vous la confirmation de la fermeture des hauts-fourneaux ?

- Souvenez-vous : le 1er octobre 2012, 10h45, est une date historique. Celle de l’annonce officielle de la fermeture des hauts-fourneaux en Lorraine. L’acier n’y coulera plus jamais. Mais le plus terrible, ce sont les annonces qui ont été faites dans la foulée : plan social immédiat, pas d’investissements, 60 jours seulement pour trouver un repreneur…

60 jours, c’est trop peu ?

- Vous rigolez ! Deux mois, c’est rien ! Il est totalement impossible de trouver un repreneur rapidement. Même le gouvernement n’y croit pas. Ce qui est proposé à la vente n’intéressera personne. Qui aurait besoin d’un petit morceau d’usine dans cet état ? Avec ou sans la cokerie, la filière liquide ne produit que des sous-produits : des brames, la matière première qu'on utilise pour fabriquer les tôles. Cette partie n'est pas vendable seule. Et elle l'est d'autant moins qu’il faudrait investir 400 millions d’euros pour mettre les machines à niveau sur le plan technologique. Mittal n’a rien fait. Pour FO, 60 jours, cela veut dire que l’affaire est pliée, c’est la fermeture définitive.

Quel est l’impact de la fermeture en termes d’emplois ?

- Les hauts-fourneaux concernent environ 600 personnes. Mais si l’on ajoute la partie boissons-packaging, dont l’avenir est aussi très compromis, et les fonctions support, cela représente plus de 1.000 suppressions d’emplois. Et Mittal ayant annoncé qu’il ne garderait que la filière auto, il ne devrait rester au final que 800 postes. Sur 2.800 aujourd'hui. La négociation commencera le 17 octobre. Mittal a promis qu’il n’y aurait pas de licenciements secs. Ils parlent de départs volontaires, de reconversion, de mutation géographique.

Comment jugez-vous l’action du gouvernement dans cette affaire ?

- Nous lui demandons de prendre ses responsabilités. La situation actuelle est certes due à Mittal, mais l’Etat ne doit pas se laisser faire. Les 150 millions d’euros promis par Montebourg, il n’en n’est plus question. Alors quoi, il nous a raconté des bêtises ? Réfléchissez Monsieur Montebourg, nationalisez, le plus vite possible !

Cette hypothèse a cependant été rejetée dimanche par le ministre du Redressement productif, qui a jugé qu'"à chaque fois qu'on a nationalisé, l'Etat n'a pas été un très bon gestionnaire"...

- Mais c’est la seule façon de sauver notre usine ! Après, nous sommes capables de la faire tourner sans Mittal. On produit 180.000 tonnes d’acier par mois, on a nos clients, nos brevets de fabrication, nos outils et nos compétences. On continuera à produire de la tôle pour les voitures.

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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 15:34

 

Sur le parcours, les militants d’Attac ont placardé des portraits de François Hollande. « Avis de recherche pour rendre des comptes à la démocratie. Motif : veut imposer le pacte budgétaire au mépris de ses engagements et sans consulter les citoyens ». Dimanche 30 septembre, le président de la République était la vedette de la manifestation des opposants au TSCG, le traité de discipline budgétaire que les députés vont voter mardi. Sur certaines pancartes, certains clament leur déception : « 6 mai 2012, si j’aurais su, j’aurais pas venu » ; « Le vote utile, voilà où ça mène ». Ou encore : « Au printemps on l’élit, à l’automne il nous trahit ».


Dimanche, près de la place de la Nation 
Dimanche, près de la place de la Nation© MM

 

L’ordre du jour était officiellement la dénonciation du traité, l’exigence d’un référendum – une revendication qui ne sera pas entendue, puisque le vote au Parlement a lieu dans deux jours – et le refus de l« austérité permanente ».

Mais, deux jours après la confirmation d’un budget 2013 d’une extrême rigueur, les milliers de participants de la première mobilisation anti-Hollande du quinquennat en ont profité pour lancer un avertissement plus politique au gouvernement. Moins de six mois après l’élection de François Hollande, la journée a permis à la gauche de la gauche, traversée de divisions, de se retrouver et de se compter en prévision des mobilisations à venir.

Pour un tour de chauffe, le pari est plutôt réussi : selon les organisateurs, Front de gauche en tête, « 80 000 » personnes ont manifesté sous le soleil entre Nation et la place d’Italie. Sur son compte Twitter, Jean-Luc Mélenchon a même évoqué « plus de 100 000 personnes ». La préfecture de police, elle, n’a pas procédé à ses calculs habituels. Difficile donc d’avoir une idée précise. Seule certitude : le cortège, dominé par les bataillons du PCF et du Parti de gauche, les principales organisations du Front de gauche, était long de plusieurs kilomètres et plutôt fourni.

 

Dans le cortège 
Dans le cortège© MM

 

Une soixantaine d’organisations avaient appelé au rassemblement. Des partis, comme le Front de gauche ou le NPA de Philippe Poutou et Olivier Besancenot. Des associations, comme Attac, les économistes atterrés (à l’origine du collectif pour l’audit citoyen de la dette). Seules deux organisations syndicales, FSU et Solidaires, avaient appelé à manifester. Mais plusieurs syndicats de la CGT étaient dans le cortège, de l’union régionale Île-de-France en passant par les cheminots ou les ouvriers du livre. De même que la section CGT de Fralib, filiale de la multinationale Unilever dont les salariés qui produisent les thés et infusions Lipton à Gémenos (Bouches-du-Rhône) sont en conflit avec leur employeur depuis des mois.

Plusieurs figures de la gauche européenne comme Alexis Tsipras, le leader du parti grec Syriza, avaient annoncé leur soutien. Mais c’est un cortège unitaire d’associations féministes qui a ouvert la marche. Un symbole, selon leur porte-parole, Christiane Marty : « L’austérité touche durement les classes populaires et les précaires. Parmi eux, il y a les jeunes et les immigrés mais aussi les femmes. Elles sont plus souvent en sous-emplois, cantonnées aux bas salaires, davantage concernées par les coupes dans les prestations sociales. »

T-shirts, banderoles ou panneaux rappellent la violence des restrictions budgétaires subies par les Grecs, les Espagnols ou les Portugais. « La situation est catastrophique en Europe, les politiques d’austérité entraînent la paupérisation des populations européennes, et même l’Allemagne est touchée », résume Pierre Khalfa, de la fondation Copernic. Mais le rejet de « l’austérité » en France est aussi sur toutes les lèvres. « Le budget 2013 va entraîner des coupes drastiques dans les dépenses publiques », prévient-il. « Certains ministères sont certes prioritaires, mais comme les effectifs de la fonction publique restent constants, les coupes dans certaines administrations vont être plus importantes que ce qui était prévu par Nicolas Sarkozy », déplore Annick Coupé, porte-parole de l’union syndicale Solidaires. « François Hollande se soumet à la logique imposée par Merkel, Monti, Draghi, etc. », s’inquiète Aurélie Trouvé (Attac), qui rappelle qu’un agenda de mobilisation européenne est en train de voir le jour, avec un rendez-vous à Florence en novembre et un altersummit à Athènes, au printemps prochain.

 

« Ayants droit exigeants »

 

«Union européenne, BCE, FMI» 
«Union européenne, BCE, FMI»© MM

 

C’était prévu : tous les opposants au traité ne sont pas là. Les parlementaires de l’aile gauche du PS qui voteront “non” mardi ne se sont pas montrés. Hostiles au traité (mais tout aussi hostiles à Jean-Luc Mélenchon), Eva Joly ou les députés et sénateurs écolos, majoritairement contre le TSCG comme leur parti, ont décliné l’invitation. Pas de drapeaux EELV non plus dans les rangs, même si certains écologistes ont fait le déplacement, comme l’adjointe à la mairie de Paris, Véronique Dubarry. Plusieurs pancartes ironisent d’ailleurs sur les divisions au sujet du traité dans les rangs de la majorité. « Députés, pas de trahison, votez non ! » proclame une affiche du Front de gauche. « PS-EELV soyez de gauche ! », proclame une autre.

Principal organisateur de la journée – au point que c’est Mélenchon lui-même qui avait annoncé la date du 30 septembre, prenant tout le monde de court –, le Parti de gauche de l’ancien candidat à la présidentielle salue un « tour de force » : « C'est une manifestation de masse. Notre pari est réussi ! » se félicite Éric Coquerel, conseiller de Mélenchon, convaincu que « le front anti-traité est plus large qu’en 2005 ». « Le traité et le budget sont des poupées russes qui s’emboîtent : se mobiliser contre le traité, c’est dire que le budget en l’état ne nous satisfait pas. On veut montrer à François Hollande qu’on est une majorité dans ce pays pour faire une autre politique. Qu’est-ce qui est le plus important pour lui ? Le Medef ou les gens qui se mobilisent dans les luttes ? » Coquerel dément cependant toute opposition frontale. « Nous serons des ayants droit exigeants. Nous n’avons pas battu Nicolas Sarkozy pour avoir la politique de Nicolas Sarkozy. »

Quelques minutes plus tard, Jean-Luc Mélenchon exulte. « Ce jour est celui où le peuple français entre en mouvement contre la politique d'austérité. » Le leader du parti de gauche s’en prend à Jean-Marc Ayrault, « complètement fermé, il divise la gauche, il est allié à la droite contre le reste de la gauche », et à ces « ministres enfermés dans leur bulle technocratique qui ne voient pas plus loin que l’horizon comptable ». « Qu'ils changent de position ou alors on change de représentants ! » lance Mélenchon, qui entend apparaître à l’avenir comme l’alternative au PS.


«Elle te fait si peur, Angela?» 
«Elle te fait si peur, Angela?»© MM

 

Le premier secrétaire du PCF, Pierre Laurent, est plus mesuré. « Cette manifestation contre l’austérité a un temps d’avance sur le gouvernement. Toutes les forces de gauche sociale, politique et syndicale sont en train de se rassembler pour stopper l’austérité. Ce cap doit être infléchi, changé le plus vite possible. C’est nous qui allons donner du courage à la gauche. Arrêtons de mépriser les signaux envoyés par le peuple ! Aujourd’hui est un point de départ, ça va continuer dans les semaines et les mois à venir. » Quant à André Chassaigne, chef de file des députés Front de gauche à l’Assemblée – qui voteront contre le traité, et contre la loi organique qui l’accompagne –, il veut lui aussi « instaurer un rapport de force idéologique » avec le gouvernement. Mais sans « adopter la position du tireur couché qui tire sur tout ce qui bouge ». Juste devant lui, Jean-Luc Mélenchon a les oreilles qui sifflent.

Un peu plus loin, l’ancien candidat anticapitaliste à la présidentielle, Olivier Besancenot (NPA), évoque une « première étape contre l'austérité » et ne s'embarrasse pas de circonlocutions quant à son attitude vis-à-vis du gouvernement. « Il nous faut assumer le statut d’opposant politique à la gauche de la gauche. Sinon on laisse le terrain à la droite et à l'xtrême-droite. »

Philippe Poutou, lui, se moque carrément des préséances entre organisations et partis dans le carré de tête. « Ça fait vitrine ! » Salarié de Ford à Blanquefort, il exige une « marche contre les licenciements », déplore au passage que la CGT ne soit pas dans le cortège. Et doute, malgré les dires des uns et des autres, que l’unité de la gauche de la gauche soit vraiment pour demain. « C’est peut-être le début d’une bataille unitaire durable pour la lutte contre les licenciements et contre la casse de la protection sociale. Mais pour aller plus loin, il faudra arriver à faire tomber les barrières ! Et il y a encore pas mal de méfiance entre les mondes syndicaux, associatifs et politiques. Au sein du mouvement syndical ça tiraille de partout. L’unité aussi c’est une bataille. »

« Si on avait eu plus de temps, on aurait peut-être pu mobiliser comme en 2005 contre le traité, théorise Annick Coupé (Solidaires). Mais cette journée permet au moins de commencer à créer un rapport de force sur les sujets sociaux. » Avec en ligne de mire, les futures mesures sur la compétitivité, d’éventuelles hausses de CSG ou de TVA dans les mois à venir, et une nouvelle réforme des retraites en 2013. De nouvelles occasions de descendre dans la rue ?

 

 

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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 15:31

 

Créé le 30-09-2012 à 16h32 - Mis à jour à 16h48

Plusieurs milliers de personnes, selon les syndicats, ont manifesté pour réclamer "des choix politiques plus justes" en Belgique et dans le reste de l'Europe.

 

Image d'illustration d'une manifestation contre l'austérité à Bruxelles. (Yves Logghe/AP/SIPA)

Image d'illustration d'une manifestation contre l'austérité à Bruxelles. (Yves Logghe/AP/SIPA)

 

Il n'y a pas qu'à Paris que l'on a défilé contre la rigueur. Plusieurs milliers de personnes selon les organisateurs, 1.500 personnes, pour la police, ont manifesté dimanche 30 septembre à Bruxelles contre les politiques d'austérité, accusées de creuser les inégalités, à l'appel d'associations et de syndicats belges.

Les manifestants ont réclamé "des choix politiques plus justes" en Belgique et dans le reste de l'Europe, "permettant de lutter contre la pauvreté et de répartir équitablement la prospérité entre tous", selon la Confédération syndicale Chrétienne (CSC), l'une des organisations ayant appelé au rassemblement dans le centre de Bruxelles.

Contre la politique de rigueur

Pour cela, ils ont demandé au gouvernement de coalition gauche-centre-droite dirigé par le socialiste Elio Di Rupo de prendre des "mesures efficaces" contre le chômage des jeunes, qui touche près de 100.000 Belges.

Les manifestants ont également réclamé "une fiscalité plus juste", qui réduise "les charges pesant sur le travail" avec l'instauration d'"une taxe sur les grosses fortunes et un impôt à part entière sur les plus-values".

Le gouvernement a lancé ces derniers mois une série de mesures de rigueur d'un montant d'environ 14 milliards d'euros afin de réduire le déficit budgétaire à moins de 3% du PIB contre 3,8% en 2011.

 

 

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30 septembre 2012 7 30 /09 /septembre /2012 17:48

 

Environ 40 000 personnes ont manifesté à l'appel des syndicats allemands, samedi 29 septembre, devant la Banque centrale européenne à Francfort, mais aussi à Berlin, Hambourg et Cologne, contre la pauvreté et une distribution plus juste des richesses. Au même moment, à Rome, Madrid, Lisbonne... Paris...

 

À Francfort, samedi : « Les années de vaches grasses sont terminées ». 
À Francfort, samedi : « Les années de vaches grasses sont terminées ».

 

Un récent rapport confirme les écarts grandissants entre riches et pauvres en Allemagne : les 10 % les plus riches possèdent 53 % de la richesse nationale !

« Nous avons une chancelière qui dit : “Nous avons vécu au-dessus de nos moyens et dans cette situation, il faut voir d’où vient la dette”, explique Frank Bsirske, le président du syndicat ver.di. Et la dette, en réalité, vient du renflouement des banques face à la crise financière et d’une politique fiscale en faveur des hauts revenus, des grosses fortunes et des grands propriétaires. » (Avec Euronews et Les Brindherbes Engagés)

Voir vidéo sur Euronews :

http://fr.euronews.com/2012/09/29/manifestations-contre-la-pauvrete-en-allemagne/


Ce week-end, plusieurs autres manifestation

contre l'austérité ont eu lieu en Europe


SAMEDI 29 SEPTEMBRE

Lisbonne, samedi. 
Lisbonne, samedi.

 

• À LISBONNE, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté « contre le vol des salaires et des pensions de retraite » à l'appel de la principale confédération syndicale portugaise (la CGTP), soutenue par des mouvements d'indignés et d'un groupe de citoyens qui avaient mobilisé, via les réseaux sociaux, deux semaines auparavant, plusieurs centaines de milliers de personnes dans une trentaine de villes. Le 3 octobre, la centrale syndicale « discutera de la convocation d'une grande grève générale ». (Avec Euronews)

Voir vidéo sur Euronews :

http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/09/30/les-portugais-dans-la-rue-contre-le-vol-des-salaires-et-des-pensions_1767898_3214.html


Madrid, samedi. (AFP/D. Faget) 
Madrid, samedi. (AFP/D. Faget)

 

• À MADRID, pour la troisième fois de la semaine, à l'appel du mouvement des Indignés, des milliers de manifestants ont cernés le Congrés des députés pour s'opposer aux nouvelles coupes budgétaires du gouvernement.

« NON », « démission », « démocratie » proclamaient de petites pancartes pendant que la foule hurlait « ils ne nous représentent pas », face aux cordons de la police anti-émeutes déployée en masse autour du Parlement, et affluait sur les grandes avenues du centre de la capitale espagnole. (Avec l'AFP et Euronews)

Voir vidéo sur Euronews :

http://fr.euronews.com/2012/09/30/espagne-3eme-manifestation-de-la-semaine-contre-l-austerite/


Varsovie, samedi. 
Varsovie, samedi.

 

• À VARSOVIE, Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté pour dénoncer la politique du gouvernement centriste de Donald Tusk, à l'appel du syndicat Solidarité, de la station ultracatholique Radio Maryja et du parti conservateur Droit et Justice (PiS) de Jaroslaw Kaczynski. Les manifestants protestaient contre « l'absence de dialogue social » et le relèvement à 67 ans de l'âge de la retraite, pour « le respect des droits civiques et la pluralité des médias » .

« Je suis venu manifester pour montrer qu'il y a des gens qui n'aiment pas ce qui se passe aujourd'hui en Pologne. La situation économique empire, et nos enfants auront une vie encore plus difficile que nous », a déclaré à l'AFP Piotr Zaremba, venu de Czarna Bialostocka, à quelques 220 kilomètres à l'est de Varsovie. (Avec l'AFP et Le Courrier Picard)

 


VENDREDI 28 SEPTEMBRE

Rome, vendredi. 
Rome, vendredi.

 

• À ROME, à l'appel des deux principaux syndicats italiens (la CGIL et l'UIL) qui appelaient à une journée de grève dans la fonction publique, des milliers de manifestants ont convergé dans le centre de la capitale italienne, où un rassemblement était programmé à proximité du Colisée.

« Affamer la bête, l'affaiblir, la rendre inefficace, entraver son potentiel, interrompre ses missions: voilà les principes qui sous-tendent la politique du gouvernement en matière de fonction publique », dénoncent les dirigeants de la CGIL dans une lettre ouverte. (Avec Reuters/Steve Scherer; Henri-Pierre André et Jean-Stéphane Brosse pour le service français)


DIMANCHE 30 SEPTEMBRE

À PARIS, les opposants au traité budgétaire manifestent...

Plus de 50 000 manifestants à Paris, ce dimanche (Photo SG l'Humanité.fr) 
Plus de 50 000 manifestants à Paris, ce dimanche (Photo SG l'Humanité.fr)

 

Lire l'article sur Mediapart :

http://www.mediapart.fr/journal/france/300912/les-opposants-au-traite-budgetaire-europeen-se-mobilisent-paris

Lire aussi l'article d'Hervé Kempf :

Le traité TSCG est anti-écologique

Sur Reporterre.net :

http://www.reporterre.net/spip.php?article3260


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30 septembre 2012 7 30 /09 /septembre /2012 17:39

 

Classé dans Billet d'Humeur

Par Okeanos, le 22 septembre 2012 - 16:51

 

Une impression écran du site internet de Vodafone/Grèce

 

Vodafone en Grèce est le 2ème opérateur de téléphonie mobile et fournisseur Internet avec 5.4 millions d’utilisateurs et 35.6% de parts de marché. Si, comme partout, c’est la jungle dans les contrats téléphoniques, Vodafone a trouvé une astuce pour obtenir plus de clients et les faire payer un peu plus, même en temps de crise.

Un bel exemple est cette offre bon marché sortie en début d’année pour 16.79€ par mois (contrat d’un an). Cette offre n’existe plus et Vodafone a facturé un montant de 19.04€ pour le mois de septembre, soit une augmentation de la mensualité de plus de 2€. Raison invoquée : le nouveau forfait à 19.04€ est plus intéressant, donc, tout le monde a été basculé automatiquement sur la nouvelle offre de 2.25€ plus chère.

Sauf que Vodafone n’a envoyé aucun courrier pour prévenir du changement et que pour retrouver son abonnement d’origine (vous savez, celui qui fait l’objet d’un contrat de 20 pages signées) il faut … envoyer une lettre à Vodafone pour préciser que l’on souhaite revenir à l’ancienne offre.

Cela s’appelle de la vente forcée : se voir attribuer d’office contre facture un service non demandé et devoir contacter le fournisseur pour annuler le service. L’union Européenne a pourtant, adopté une « loi » en 2005 sur les pratiques malhonnêtes interdites, telles que la vente forcée, les pratiques commerciales trompeuses et la publicité déloyale.

Dans un pays ou certains magasins refusaient -et refusent sans doute toujours, à vérifier- le paiement au comptant (cash ou carte bancaire) pour ne proposer que de l’achat en crédit revolving, ce genre de pratique n’est pas surprenante. Mais cela augmente encore une facture qui réduira d’autant le pouvoir d’achat des consommateurs déjà en grande difficulté.

Hier, je suis passé chez Panagiotis, un des vendeurs de fruits et légumes du quartier. Il était triste de m’annoncer qu’il voyait de plus en plus de grecs venir acheter une seule pomme de terre, ou un seul fruit. Les poches sont vides et l’estomac aussi. Et quand Panagiotis me dit que le panier moyen des grecs qui viennent est de 2€, cela montre a quel point ces 2€ sont précieux.

Il serait temps que l’Europe, dans sa bonté d’aider la population grecque dans cette crise qui semble ne pouvoir se terminer qu’en un désastre, impose l’application des règles strictes aux fournisseurs de services qui ont une tendance naturelle à se gaver sur le dos de leurs clients.

Mais à la mémoire de la méthode utilisée par la troïka depuis 2 ans en Grèce, on peut fortement douter de l’implication réelles des instances européennes dans la protection des consommateurs grecs, puisqu’ils ceux-ci se font aussi et surtout dépouiller par leur propre gouvernement.

Dites, le changement, il est pour quand ?

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30 septembre 2012 7 30 /09 /septembre /2012 17:32

 

Classé dans Enquête, Polémique, Politique

 

Par Okeanos, le 28 septembre 2012 - 10:40

 

Les 36 politiciens suspectés d'enrichissement personnel (image www.iefimerida.gr)

Les 36 politiciens suspectés d’enrichissement personnel (image www.iefimerida.gr)

Après la bombe de dimanche dernier concernant les soupçons de détournement de 10 milliards d’euros d’argent public, la liste des 36 hommes et femmes suspectés d’enrichissement illicite par la SDOE, la brigade financière grecque,  a été publiée, notamment chez Zougl@.

La Liste :


Panos Kammenos : président du parti «Grecs indépendants. » Examiné par la SDOE de Grèce centrale pour la période ou il était député. L’enquête prévoit  l’ouverture de comptes bancaires et la vérification de propriétés.

 Nikitas Kaklamanis :  député Nouvelle Démocratie. L’enquête concerne la période pendant laquelle il était le maire d’Athènes. L’enquête a débuté après qu’une plainte est arrivé dans les bureaux de l’Accusation en Juin 2012.


Athanassios Nakos : vice-président du parlement. L’enquête a débuté le 15 Mars 2012 et est suivie par la SDOE de Thessalie. Collectes de données en cours.

Evangelos Meimarakis, président du parlement. Contrôlé par la SDOE après des plaintes. Suspecté d’être impliqué dans un scandale de détournement et de blanchiment de 10 milliards d’euros d’argent public.

George Voulgarakis, ancien ministre de l’Ordre Public, de la culture et de la marine marchande. L’affaire est très précoce puisqu’elle suit une demande du ministère public envoyée le 18 Juillet 2012, qui  concerne des comptes bancaires ouverts pour lui et sa femme.

Michalis Liapis, ancien secrétaire des Transports et de la Culture. L’enquête suit une plainte pour enrichissement illicite.

Aris Spiliotopoulos, député Nouvelle Démocratie d’Athènes. L’enquête fait suite à une plainte anonyme. Des demandes d’informations sur la source de revenu déclarée par le bureau des impôts compétent et des données sur les mouvements des comptes bancaires ont été faites.

Michalis Karhimakis, ancien secrétaire du Conseil national du PASOK. L’enquête fait suite à une plainte anonyme pour enrichissement illicite, qui indique qu’il possèderait 3 hôtels à Ierapetra, qui, selon la plainte, peuvent ne pas être à son nom.

Spilios Spiliotopoulos, ancien membre de Nouvelle Démocratie. Des vérifications seraient en cours pour la période pendant laquelle il était ministre de la Défense.

Nikos Konstantopoulos, ancien leader de SYRIZA.

Elizabeth Vozenmergk, ancien député de la Nouvelle Démocratie. Elle serait
contrôlée depuis 2010 pour des allégations de fraude.

George Orfanos, ancien député de Nouvelle Démocratie de Thessalonique. Des vérifications seraient en cours  pour la période pendant laquelle il a été vice-ministre des Sports (2004-2007).

Marina Chrysoveloni, député des Grecs indépendants. Contrôlé par la SDOE de Thessalie. L’enquête en serait au stade de la collecte de données.

Yiannos Papantoniou, ancien ministre des Finances et de la Défense du PASOK. Enquête, sur lui et sa femme, a débuté et dans l’attente des données en provenance des banques.

Anthony Beizas, Député. En cours d’enquête après dépôt d’une plainte.

Nikos Tagaras, ancien vice-gouverneur de Corinthe et député de Corinthe avec la Nouvelle Démocratie. Contrôlé par la SDOE du Péloponnèse. La vérification a été lancé le 14 Octobre 2011 et est en train de recueillir des données auprès des banques.

Panagiotis Fassoulas, ancien député-maire du PASOK du Pirée. Vérification en cours suite à des plaintes.

Elpida Tsouri, ancien député du PASOK et vice-ministre des Affaires maritimes, des îles et de la pêche. Contrôlé par SDOE Nord de la mer Egée pour la période ou elle était député.


Philippos Foudis, candidat aux élections législatives avec les Ecologistes. Contrôlé par la SDOE de Thessalie. L’enquête a débuté le 23 Avril 2012 et en serait actuellement à la rédaction du rapport d’audit.

- Alexandros Voulgaris, ancien député du PASOK. Contrôlé par la SDOE de Thessalie. L’enquête en serait à la collecte de données.

Leonidas Tzanis, ancien adjoint avec le PASOK. Contrôlé par la SDOE de Thessalonique. L’enquête a débuté le 31 mai 2012 et est en train d’ouvrir et analyser des comptes bancaires.

Ioannis Anthopoulos, ancien secrétaire de l’éducation avec le PASOK. L’enquête a débuté en Avril 2012 et est due à l’implication en tant qu’avocat dans diverses entreprises, pour lesquels le ministère effectue des vérifications. Il a été demandé de vérifier les comptes bancaires et la collecte des données serait en cours.

Anastasios Mandelis, ancien ministre des transports et des communications avec le PASOK. Un contrôle fiscal et un contrôle de ses comptes bancaires seraient en cours pour enquêter sur la question du scandale Siemens.

Yoannis Spokos, ancien secrétaire général au ministère de la Défense. Des vérifications seraient en cours.

Apostolos Fotiadis, ancien sous-ministre des Finances avec le PASOK. Suite ầ une plainte pour enrichissement illicite, une enquête a été ordonnée. Les revenus et les dépenses vérifiés ont été réalisés au cours de la période 2000-2012. Une demande pour analyser les mouvements des comptes bancaires aurait été lancée et les résultats seraient toujours en attente.

Fevronia Patrianakou, député de la Nouvelle Démocratie. L’enquête fait suite à une plainte adressée à  l’Inspection du travail. Les comptes bancaires seraient en cours d’analyse.

- Nicholas Andrianopoulos, ancien secrétaire général du ministère des Finances.

Akis Tsochatzopoulos, l’ancien ministre de la Défense. Déjà inculpé pour corruption en avril 2012 et en prison depuis. Voir ici.

- Fotis Arvanitis, ancien député du PASOK.

- Dimitris Apostolakis, ancien ministre de la Défense sous le gouvernement de Costas Simitis.

Christos Verelis, ancien ministre des Transports et des Communications. En cours de contrôle suite à des plaintes.

- Constantinos Liaskas, ancien ministre.

Christos Zachopoulos, ancien secrétaire général du ministère de la Culture, Nouvelle Démocratie.

Petros Mantouvalos, avocat et ancien député de la Nouvelle Démocratie. Enquête suite à une plainte  pour enrichissement illicite.

Michael Chalkidis, membre de la Nouvelle Démocratie et un ancien maire de Melikis. Enquête en cours après une plainte pour enrichissement illicite.


George Patoulis, maire de Maroussi. Enquête en cours après des allégations d’enrichissement illicite.

 


Il est a noter que cette liste comporte une majorité de cas dont les enquêtes commencent. Rien ne dit donc de l’implication réelle des femmes et hommes politiques de cette liste.

Mais rien ne dit non plus que cette liste est exhaustive…

 

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