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17 avril 2014 4 17 /04 /avril /2014 20:13

 

Source : www.mediapart.fr

 

Xavier Timbeau (OFCE): «Hollande fait ce que Sarkozy voulait faire»

|  Par Rachida El Azzouzi

 

 

 

Pour Xavier Timbeau, directeur de l'OFCE, le pacte de responsabilité de François Hollande ne créera pas d'emploi. « Donner de l’argent en échange de bonnes volontés, c'est l'histoire qu'on raconte aux Français », explique l'économiste, qui préconise ardemment d'en finir avec l'austérité.

Xavier Timbeau est directeur du département analyse et prévision de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Pour cet économiste français de premier plan, les choix économiques faits par le gouvernement, à l’initiative de François Hollande, sont une grave erreur de stratégie. À commencer par le pacte de responsabilité. « Les élections européennes vont montrer que cette austérité aura été un échec économique mais aussi politique, un échec grave », s'alarme-t-il. Entretien.

L’inversion de la courbe du chômage en 2013 n’a pas eu lieu. François Hollande mise tout sur le pacte de responsabilité : 30 milliards d’euros de baisses de charges aux entreprises. Après les avantages fiscaux du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) de l’automne 2012 (20 milliards en 2015), faut-il voir dans ce dispositif un nouveau cadeau du gouvernement au patronat, comme le pointent des syndicats (FO, CGT) mais aussi des voix dans les rangs de la majorité ?

Le pacte est dans la lignée du CICE. C’est son extension, son approfondissement. Il est présenté comme de la politique de l'offre, des mesures structurelles. En fait, il s'agit de mesures conjoncturelles pour redonner de l'oxygène aux entreprises dont la situation est malgré tout ce qu'on peut en dire très détériorée. Ces mesures apparaissent opportunes. On ne doit pas être manichéen, et il ne faut pas oublier que les entreprises, c’est le vecteur de l’emploi des ménages et de leurs revenus. Pour juger de l’orientation de la politique de François Hollande, c’est plutôt dans ce qui n’est pas fait et dans les politiques impliquées par le pacte qu’il faut rechercher.

 

Manifestation contre le pacte de responsabilité, mardi 18 mars, à Paris.Manifestation contre le pacte de responsabilité, mardi 18 mars, à Paris. © Rachida El Azzouzi

Après une campagne sur le thème « Je ne ferai pas ce qu’a fait mon prédécesseur », Hollande fait finalement ce que Nicolas Sarkozy voulait faire. D’un côté, il accorde 30 milliards d'euros de baisses de charges aux entreprises et, de l’autre, il annonce 50 milliards d’économies de dépenses publiques. Cette réorientation nette de sa politique, avec des impôts sur les ménages et pas sur les riches, alors qu'au départ sa promesse était de ne faire payer que les 10 % les plus riches, touche à l'héritage du modèle social de la gauche.

C'est en cela que le pacte prend sa couleur politique : dans la façon dont il est financé et dans les autres cadeaux qui ne sont pas faits. Il apparaît à gauche comme la trahison d’une orientation politique qui n’était pas celle espérée et traduit l’influence ou la victoire du patronat, qui obtient ce qu’il avait demandé et qui d'ailleurs continue à obtenir des choses.

Il y a 30 ans, sous Mitterrand après le tournant de la rigueur, un autre Gattaz promettait des embauches contre des allègements du coût du travail et plus de flexibilité dans une France qui comptait 2 millions de chômeurs. Le pacte réclamé aujourd'hui par son fils va-t-il créer des emplois ? Sans contrepartie, les patrons peuvent-ils tenir cet engagement ?

Ce discours remonte à la France du général de Gaulle. Il est aussi maladroit que celui sur les contreparties. Les entreprises ne créeront pas d’emplois parce qu'il y a un pacte. Elles créeront des emplois parce qu'il y aura de la demande, que le coût du travail sera plus bas en France que dans les pays voisins, car elles embaucheront plus de personnes à bas salaires. Elles créeront des emplois pour des raisons économiques dans le jeu de la globalisation. Donner de l’argent en échange de bonnes volontés, ça, c’est une histoire qu’on raconte aux Français. Et ce discours est maladroit, parce qu’il entretient le sentiment de la connivence entre les représentants patronaux et le gouvernement.

Concernant les baisses de dépenses publiques, l’État et ses agences en prendront la plus grande part, 18 milliards d’euros. 10 milliards proviendront de l’assurance maladie, 11 milliards des collectivités locales, 10 milliards en rognant sur les prestations sociales. Que vous inspire ce projet d'austérité, qui prévoit notamment le maintien du gel du point d'indice des fonctionnaires et zéro revalorisation des prestations sociales, sinon leur diminution ?

La raison pour laquelle on s’engage dans cette ligne est que la France doit faire la preuve auprès de ses partenaires européens que son modèle de protection sociale est sous contrôle. Limiter le jugement sur la bonne gestion publique à la capacité à réduire les dépenses publiques est choquant. À cela s’ajoute que la pression semble venir de l’extérieur : si l'on ne demande pas de façon répétée à la France de réduire ses dépenses, alors rien ne sera jamais fait. « Prouvez que vous gérez bien en dépensant moins » est devenu la bonne mesure en matière de gestion des deniers publics.

Pourtant, la Grèce a divisé par deux ou trois ses dépenses publiques et elle n’est pas devenue un modèle d’administration publique, encore moins de fonctionnement de la société. Il est idiot de s’intéresser à la réduction sans aborder la question de la qualité et des modes d’organisation qui conduisent à cette qualité. C’est ce chantier-là qui n’est pas abordé.

 

Tableau extrait de l'étude de l'OFCE 
Tableau extrait de l'étude de l'OFCE © @dr

On justifie les 18 milliards d'économies pour l’État et ses agences par un argument : le fait que cela a trop augmenté les années précédentes. En Angleterre, des efforts importants ont été faits avec une grande brutalité, mais cela partait d’une refonte complète du modèle d'évaluation, de décision, de confirmation des dépenses, de la notion des contrats passés avec les différents agents. Ce n’est pas ce genre de réflexion qui est menée en France. C’est du rabot sans réflexion sur la qualité pour faire plaisir à nos partenaires.

D’un autre côté, l’engagement de réduire de 50 milliards la dépense devait être concrétisé. C’est le slogan publicitaire de Schweppes : « What did you expect? » Dans cet exercice, Valls a été plus habile que son prédécesseur dans le discours : il a passé des messages. Il dit : « Je gèle le point d’indice mais je garde l’avancement, je gèle les prestations sociales mais je ne m’attaque pas aux plus pauvres en revalorisant le minimum vieillesse », comme une logique d’efforts partagés. Le non-dit est : comment arrive-t-on au bout du compte aux 50 milliards ? Quelles sont les mesures non encore annoncées ? Seront-elles encore plus brutales ?

Dernier point : en donnant des gages à nos partenaires européens, on gagne en crédibilité et on peut obtenir un assouplissement de nos engagements budgétaires. Ceci laisse de la marge pour ne pas complètement financer le pacte de responsabilité, donc baisser les prélèvements et éventuellement aller au-delà en ajoutant des baisses de prélèvement ou des dépenses d’investissement. Mais il n’est pas clair que l’on va gagner de grandes marges de manœuvre. C’est très important pour savoir au bout du compte si l'on s’installe dans l’austérité jusqu’en 2017 ou si globalement, parce que la baisse de prélèvement est supérieure à l’économie de dépenses, on stimule l’activité en France.

«Les mécanismes de trappe à bas salaire»

Après la version Balladur (CIP) ou Villepin (CPE), le président du Medef, Pierre Gattaz, réclame l'instauration à titre “temporaire” d'un sous-Smic, pour laisser rentrer sur le marché du travail les jeunes. « Une logique esclavagiste », dénonce même Laurence Parisot, sa prédécesseure...

Pierre Gattaz a le sentiment d’avoir l’oreille du gouvernement. Il a demandé, il a obtenu. Autant continuer à jouer. Mais ce serait une très mauvaise idée. La France se caractérise par un salaire minimum relativement plus élevé que celui qui est pratiqué en Europe. Pour « compenser » cela, on a abaissé les cotisations sociales sur les bas salaires. Et d’ailleurs, le pacte de responsabilité prolonge cette logique en aménageant une nouvelle réduction du coût du travail au niveau du salaire minimum.

Aller au-delà, c’est entrer dans la pauvreté laborieuse, et la concentrer sur les jeunes. Difficile de concilier cette approche du marché du travail avec un discours pour la jeunesse. Si les jeunes sont au chômage, ce n’est pas parce qu’ils sont « trop » payés. C’est parce qu’il y a du chômage et que la réduction des déficits publics alimente la récession. Baisser le salaire des plus jeunes pourrait diminuer leur chômage, mais nous conduirait à entériner la pauvreté laborieuse et l’entrée dans la déflation. Ce que le pacte de responsabilité veut éviter.

 

Paris, Invalides, 18 mars 2014. 
Paris, Invalides, 18 mars 2014. © Rachida El Azzouzi

La suppression des cotisations patronales pour les salaires au niveau du Smic fait craindre l'ouverture d'une trappe à bas salaire, soit un encouragement pour les employeurs à n’embaucher qu’au niveau du Smic, et le moins possible au-dessus, contribuant à un écrasement des hiérarchies salariales. Est-on en train de la rouvrir ?

La question de la trappe à bas salaire est l’autre versant du débat sur la réduction du Smic. Au passage, réduire le Smic, pour les jeunes, c’est aussi accentuer les mécanismes de trappe à bas salaire s’ils existent. Les mesures prises aujourd’hui visent surtout à rétablir les marges des entreprises. Quant à la trappe à bas salaire, elle est plus alimentée par les jeunes qui sortent avec peu ou pas de qualification du système scolaire que par la structure des allègements. La causalité est probablement inverse : la faible qualification d’une partie de la main-d’œuvre oblige à réduire le coût du travail, et non pas : la réduction du coût du travail induit l’échec scolaire et la faible qualification.

De plus, le système français propose rarement une seconde chance à ceux qui sortent sans qualification du système éducatif. Là encore, la structure des allègements est un débat secondaire par rapport à ce que provoque cet échec de la formation et de la qualification tout au long de la vie.

 

Tableau extrait de l'étude de l'OFCE 
Tableau extrait de l'étude de l'OFCE © @dr

Pourtant Martine Aubry, alors ministre du travail, avait bien ouvert ces trappes à bas salaire en 1992, en ciblant ces allègements sur le travail féminin ; et ses successeurs de droite ont suivi son exemple…

Avant les 35 heures, il existait des dispositifs favorisant le temps partiel. Ces mesures sont sans doute efficaces pour réduire le chômage, mais elles ont un effet désastreux sur la situation des femmes sur le marché du travail (temps de travail, rémunération horaire et type de secteur ou d’activité qu’elles occupent). Cette discrimination les met dans une situation d’inégalité et compromet leurs possibilités d’émancipation financière par le travail. C’est un des effets positifs des 35 heures que d’avoir fermé la porte à ces trappes à temps partiel !

Certains économistes prônent le gel du Smic, misent sur le RSA et la prime pour l'emploi en vue de lutter contre la pauvreté. Qu'en pensez-vous ?

On peut imaginer passer de notre triptyque (SMIC « élevé », baisse de charges sur les bas salaires, temps plein) à un schéma où le SMIC est plus bas, où le temps plein n’est pas garanti et où l'on complète le revenu des plus pauvres par le RSA ou la PPE. On peut imaginer que la situation familiale soit prise en compte pour compléter le revenu afin de concentrer le complément de revenu sur les familles les plus pauvres. Mais faire de cette façon, c’est renoncer à l’individualisation de notre choix actuel, ce qui sera désastreux pour l’égalité femmes/hommes, et éventuellement jouera sur l’égalité entre générations. C’est également renoncer aux droits ouverts à la retraite ou au chômage que notre système accorde aux bas salaires. Le complément de revenu par le RSA ne contribue pas au calcul de l’allocation chômage ou ne donne pas lieu à cotisation retraite. On sort les foyers de la pauvreté, mais on occulte le devenir des individus au-delà de leur ménage et de leur période d’activité. C’est moins cher, mais bien moins juste.

«L'austérité aura été un échec grave »

Le « pacte de responsabilité » serait complété par un « pacte de solidarité »…

La partie « pacte de solidarité » masque, à la manière d’un « cache-misère », le caractère déséquilibré du pacte initial. Austérité, baisse du coût du travail… c’est difficile à avaler. Mais là aussi, il ne faut pas s’arrêter aux apparences. Ce qui compte, c'est de savoir quelle est la trajectoire globale des finances publiques d’ici à 2017. Si elle reste restrictive comme acté en mai 2013 avec la commission, alors les pactes n’y changeront rien, le chômage augmentera et nous ne sortirons pas de la nasse dans laquelle nous sommes. Le pacte apparaîtra comme un échec et le gouvernement sera désavoué.

L’habileté du gouvernement est de concentrer le débat sur les 3 % de déficit public en 2015 et de taire le reste de la trajectoire en 2016 et 2017. Si l’on ajoute le pacte de solidarité au pacte de responsabilité et à la réduction de l’impôt sur les sociétés entérinée aux assises de la fiscalité, alors les 50 milliards de réduction du déficit structurel en 2017 ne seront pas tenus. Les 50 milliards d’euros de réduction du déficit structurel se sont mués en 50 milliards d’économies de dépenses publiques, mais ne tiennent pas compte des 30 à 40 milliards de « dépenses fiscales » des différents pactes. Au lieu de 50 milliards de réduction du déficit structurel en 2017, ce sont plutôt 10 à 20 milliards d’effort, un écart important par rapport à ce que nous avions négocié au cours du semestre européen de 2013.

Pour 2015, les 3 % ne pourront pas être contournés. Un collectif budgétaire à l’été 2014 ajoutera sans doute quelques mesures pour s’en assurer. Le projet de loi de finance de l’automne 2014 sera lui aussi orienté vers cet objectif. Mais l’échéance électorale, c’est 2017. Pour avoir une chance de réélection, François Hollande doit avoir un bilan positif. La marge gagnée en 2016 et 2017 pourra alors être utilisée dans cette courte fenêtre. Le calendrier est pour le moins serré.

Pour redresser les comptes publics, quelle alternative au pacte de responsabilité ? N’est-ce pas contre-productif de faire de l'austérité, d'autant plus à la veille des élections européennes dans une Europe qui compte près de 20 millions de chômeurs ?

Le mal a été fait. L’austérité a été faite au plus mauvais des moments. Elle a produit le maximum de dégâts sans apporter de francs résultats. Elle ouvre aujourd’hui la porte à la déflation. L'Espagne, le Portugal, la Grèce, dans une certaine mesure la France et l’Italie sont emblématiques de cet échec. Les élections européennes vont montrer que cette austérité aura été un échec économique mais aussi politique, un échec grave. On a infligé l’austérité brutale pour sauver l’Europe mais, en alimentant une défiance justifiée des citoyens vis-à-vis de l’Europe, on risque aujourd’hui l’éclatement de la zone euro, non pas par le canal de la finance, mais par celui de l’économie (réelle) et de la politique, par la montée spectaculaire du souverainisme.

L’alternative était d’étaler l’austérité budgétaire, de laisser les bilans privés (entreprises et ménages) se rétablir en réduisant leur endettement et en leur permettant d’encaisser le choc sur leurs revenus. Pour étaler l’ajustement des finances publiques, il fallait être crédible quant au fait de la faire plus tard. Sinon, la sanction des marchés aurait rendu caduque le gain de l’étalement. La zone euro n’avait ni les institutions ni les instruments pour un tel étalement, d’autant que pour que cela fonctionne il faut sortir de la logique intergouvernementale et entrer dans un contrôle démocratique à la fois de la politique budgétaire et monétaire en zone euro.

On peut encore corriger le tir : c’est le débat sur le desserrement de la contrainte en France, mais aussi en Espagne ou en Italie. En desserrant cette contrainte simultanément en zone euro dans plusieurs pays, il y aurait un effet d’amplification. On peut aussi se lancer dans un plan d’investissement public. S’il est productif, rentable et donc bien piloté, alors la dette que l’on contracte pour le financer est couverte par un actif. C’est de la dette brute mais pas de la dette nette.

 

Extrait de l'étude de l'OFCE 
Extrait de l'étude de l'OFCE © @dr

Contrats d’avenir, de génération, accord sur l'emploi (ANI), CICE… L'OFCE a simulé les effets des grandes mesures en matière de politique de l’emploi menées par le gouvernement depuis son arrivée au pouvoir. Sont-ils positifs ? A-t-on tout essayé pour lutter contre le chômage ?

La stabilisation du chômage observée début 2014 est en fait liée à ces politiques. D'après nos calculs, si elles n'avaient pas été menées, il y aurait un point de chômage en plus. Hollande n'a pas eu tort en pensant que ces mesures auraient un effet sur la courbe du chômage, mais elles n’ont pas suffi à compenser la hausse du chômage liée aux effets de l’austérité. Il a sous-estimé les dégâts de l’austérité et surestimé les effets des dispositifs d’accompagnement. Mais ces dispositifs ne vont pas permettre de retrouver le plein emploi et, pour certains, ne créent pas de l’emploi pérenne. On le verra très vite lorsqu'ils s'arrêteront et que le chômage repartira à la hausse.

Ce qui vient est terrible. Le chômage va progressivement baisser, comme les salaires. Le marché du travail va se rééquilibrer par la diminution des salaires. Le chômage va se transformer en moins de revenus. On ne commentera pas les revenus comme les chiffres du chômage tout les mois. Au bout du compte, la promesse qu’on n'aura pas tenue, c’est celle de la prospérité. On aura une France enkystée avec encore moins de justice sociale, plus d’inégalités, moins d’égalité des chances.

Vous publiez aujourd'hui vos prévisions pour l’économie mondiale, européenne et française en 2015. En 2013, elles étaient marquées par une croissance zéro, en 2014, par un retour à une croissance positive, 1,3 %. À quoi ressemblera 2015 ?

L'année 2015 sera du même acabit que 2014 même si la croissance sera positive, de l'ordre de 1,6 %. Nous nous installons doucement dans notre décennie perdue avec un chômage élevé, une hausse du chômage de longue durée, des salaires qui baissent dans un contexte où l'on rabote sur la protection sociale et la dépense publique.

Ce n'est pas parce que la croissance redevient positive que nous retrouvons une dynamique de sortie de crise. Nous allons au contraire entrer dans la phase où nous allons découvrir toutes les fragilités accumulées et leurs conséquences. Au plus fort de la crise de 2009, il y avait eu une communauté de destins entre riches et pauvres. Là, nous entrons dans une séquence où celui qui a un emploi, une qualification, un patrimoine ne pourra se plaindre que d’une augmentation d’impôts. Les autres subiront les ajustements de façon diffuse mais pour longtemps.

 

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Source : www.mediapart.fr

 

 

 

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