Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 18:17

 

Source : cadtm.org

 

CADTM

 

Grèce

Tsipras bloque les privatisations

29 janvier par Benito Pérez

 

 


Le nouveau gouvernement a commencé à appliquer son programme mais dit refuser une logique d’affrontement avec l’Europe. La bourse d’Athènes dévisse.

Frapper vite et fort. Le gouvernement d’Alexis Tsipras, à peine installé, a confirmé sa détermination à appliquer le programme qui l’a porté au pouvoir. Arrêt des privatisations, hausses des minimas sociaux, réengagement des travailleurs publics licenciés, retour des étudiants exclus des universités après le durcissement de la loi... le message envoyé par le premier conseil de ministre de l’exécutif dominé par Syriza a mis le feu à la bourse d’Athènes qui a dévissé de 9,2%, emportée par la chute des valeurs bancaires. La gauche grecque a aussi voulu rassurer ceux qui s’étonnaient de la voir alliée à la droite nationaliste, en annonçant l’instauration du droit du sol, soit le droit à la nationalité pour les fils de migrants nés en Grèce.

Alléger la dette

« Nous sommes un gouvernement de salut national », prêt à « verser son sang » pour rétablir « la dignité des Grecs ». Le chef du gouvernement a rappelé que les électeurs lui avaient confié pour mandat de mener des changements radicaux. « Nous n’entrerons pas dans un affrontement mutuellement destructeur, mais nous ne poursuivrons pas une politique de soumission », a-t-il poursuivi. Il a dit s’attendre à des « discussions productives » demain avec le président de l’Eurogroupe, le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem. Martin Schulz, président du parlement européen, sera toutefois le premier dignitaire étranger à venir rencontrer M. Tsipras, aujourd’hui.

« Notre but est de négocier un allègement de dette », a précisé Alexis Tsipras. Et la lutte contre le chômage, qui touche 25% de la population active, sera l’autre priorité de son action, a-t-il poursuivi, promettant encore de mettre un terme au clientélisme. Il a indiqué que son gouvernement travaillerait à des budgets à l’équilibre sans chercher pour autant à dégager des « excédents irréalistes » pour assurer le service de la dette, qui dépasse 175% du produit intérieur brut du pays.
Le ministre des Finances, Yanis Varoufakis, a annoncé qu’il rencontrerait ses homologues européens dans les jours à venir. Il souhaite parvenir à un « nouveau pacte » tout en évitant de sombrer dans un « duel » entre l’Europe et la Grèce.

Privatisation du Pirée arrêtée

Parmi les annonces les plus concrètes, l’arrêt de la privatisation du port du Pirée est la plus importante. Promis à une société chinoise, ce port est le premier d’un pays dont l’économie est largement tournée vers la mer. La compagnie nationale d’électricité, DEI, échappe également à la vente.

Le gouvernement a également dit son intention de faire voter une loi destinée à améliorer le niveau de vie des Grecs, notamment en relevant le salaire minimum et en mettant fin à l’obligation de mobilité dans les services publics imposée par la troïka des créanciers du pays (UE, BCE, FMI).

Deux experts financiers soutiennent une remise de dette

Les soutiens, même timides, à la Grèce ne viennent pas tous de la gauche. Hier l’ex-éditorialiste du Financial Times et membre du conseil éditorial de l’agence Bloomberg Clive Crook s’est fendu d’une chronique largement diffusée, réclamant une renégociation d’une dette jugée impayable, remise conditionnée à des « réformes structurelles ». « L’accord passé par l’UE a échoué, il faut en changer », constate simplement l’analyste, qui craint par-dessus tout un défaut grec.
La veille, l’ancien directeur pour l’Europe du FMI avait ouvert les feux dans le FT. Reza Moghadam, qui travaille désormais chez Morgan Stanley, appelle à un allègement de moitié des créances grecques, fardeau « intenable » dans une conjoncture atone. Un avis d’expert puisque cet ex-fonctionnaire du FMI était chargé jusqu’en 2014 de superviser les négociations de la troïka avec Athènes...


Podemos : « Où sont les femmes ? »

Paradoxalement, la critique la plus directe au gouvernement d’Alexis Tsipras est venue de son grand allié espagnol Podemos. Le mouvement de gauche a regretté hier qu’aucun des dix principaux maroquins ministériels grecs ne soit occupé par une femme. « Une démocratie complète ne peut se passer de la moitié de la population », souligne le communiqué, qui demande au gouvernement de s’interroger sur le fait que « les femmes exercent peu de leadership politique en Grèce » et de « prendre des mesures » pour en finir avec cette exclusion.

Dans le journal en ligne Publico, Clara Serrano s’étonne d’autant plus de cette situation que ceux « qui ont le plus souffert des politiques d’austérité sont les femmes ». Six femmes apparaissent toutefois parmi les vingt-quatre « vice-ministres », qui complètent ce gouvernement resserré. A noter aussi que la militante la plus en vue de Syriza, Rena Dourou, dirige depuis quelques mois la région de l’Attique, la plus vaste du pays.

Source : http://www.lecourrier.ch/127305/tsi...

 

 

Source : cadtm.org

 

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Démocratie Réelle Maintenant des Indignés de Nîmes
  • : Le blog des Indignés de Nimes et de la Démocratie Réelle Maintenant à Nimes
  • Contact

Texte Libre

INFO IMPORTANTE

 

DEPUIS DEBUT AOÛT 2014

OVERBLOG NOUS IMPOSE ET PLACE DES PUBS

SUR NOTRE BLOG

CELA VA A L'ENCONTRE DE NOTRE ETHIQUE ET DE NOS CHOIX


NE CLIQUEZ PAS SUR CES PUBS !

Recherche

Texte Libre

ter 

Nouvelle-image.JPG

Badge

 

          Depuis le 26 Mai 2011,

        Nous nous réunissons

                 tous les soirs

      devant la maison carrée

 

       A partir du 16 Juillet 2014

            et pendant l'été

                     RV

       chaque mercredi à 18h

                et samedi à 13h

    sur le terrain de Caveirac

                Rejoignez-nous  

et venez partager ce lieu avec nous !



  Th-o indign-(1)

55

9b22