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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 19:41

Publié le 15-10-11 à 21:18    Modifié à 21:38     par Le Nouvel Observateur avec AFP  

 

La participation a été particulièrement forte à Rennes. Eva Joly, Corinne Lepage et Philippe Poutou faisaient partie du cortège.

Succès de la journée nationale "Nucléaire Stop" JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP Succès de la journée nationale "Nucléaire Stop" JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP

Plus de 25.000 manifestants, selon le réseau Sortir du Nucléaire, ont manifesté samedi 15 octobre en France dans le cadre d'une journée nationale "Nucléaire Stop" avec notamment une importante mobilisation à Rennes, en présence de trois candidats déclarés à la présidentielle.

A Rennes, au milieu d'un cortège de 8.000 (préfecture) à plus de 15.000 (organisateurs) manifestants venus du Grand Ouest, Eva Joly, candidate Europe-Ecologie-Les Verts (EELV) à la présidentielle, se définissant comme "candidate de la sortie du nucléaire" a tenu à mettre en garde le futur candidat socialiste à la présidentielle.

"Il n'y a pas de victoire de la gauche sans les écologistes et il n'y a pas de victoire des écologistes sans les socialistes. Notre sort est scellé", a-t-elle lancé.

Plusieurs autres personnalités étaient à Rennes pour réclamer la sortie du nucléaire dont les candidats à la présidentielle Corinne Lepage (Cap21) et Philippe Poutou (NPA).

"Là où le nucléaire passe, la démocratie trépasse!"

Le cortège mené par un joueur de cornemuse a rassemblé de nombreux jeunes dont Valérie, 16 ans, tee-shirt jaune frappé du sigle "warning", et le visage peint de rose et vert "pour le côté peace and love".

Devant la centrale nucléaire du Bugey (Ain) un millier de personnes selon les gendarmes, 3 à 4.000 selon les organisateurs - qui avaient dans un premier temps annoncé plus de 2.000 manifestants - ont défilé en scandant "Là où le nucléaire passe, la démocratie trépasse!".

Ils ont réclamé l'arrêt de cette centrale, "l'une des plus vieilles d'Europe" selon Emmanuel Coux, porte-parole du collectif Stop-Bugey.

A Toulouse, comme à Bordeaux, ils étaient entre 500 et un millier de manifestants, mais aussi plus de 500 à Avignon, où ils ont formé une chaîne humaine de protestation, plusieurs centaines à Strasbourg, et 150 à 200 à Dunkerque.

Dans la ville rose ils ont simulé l'arrêt des 58 réacteurs nucléaires français puis un cortège composé de nombreux enfants a défilé en chantant "Affreux nucléaire, dangereux nucléaire, veux-tu me laisser tranquille, je veux te quitter, je veux m'en aller, je veux changer d'énergie".

En tête de la manifestation Phil Gallion, du Réseau Sortir du nucléaire, a soudé trois bidons d'huile pour former une tour jaune et noire, symbolisant un empilement de déchets "pour dénoncer le mensonge et l'omerta".

"Une belle réussite"

A Bordeaux les manifestants ont déployé sur les marches du Grand Théâtre une banderole vert fluo géante avec écrit "Le nucléaire tue l'avenir". Il se sont ensuite allongé au son d'une sirène, simulant les victimes d'une catastrophe nucléaire.

"Une belle réussite" selon Stéphane Lhomme, un des candidats malheureux à la primaire d'EELV et président de l'association Tchernoblaye, qui milite pour la fermeture de la centrale nucléaire du Blayais (Gironde) qui selon lui doit fermer "avant d'avoir un nouveau Fukushima en France".

A Strasbourg, militants français et allemands rassemblés sur le parvis de la cathédrale ont ouvert 300 parapluies jaunes et noirs pour former un "trèfle radioactif" géant et réclamer la fermeture de la centrale de Fessenheim.

Photographes et cameramen étaient juchés sur la terrasse panoramique de la cathédrale, 66 mètres plus haut, pour immortaliser l'événement.

"Aujourd'hui, ces parapluies c'est tout ce que nous avons pour nous protéger du nucléaire", a lancé le physicien Jean-Marie Brom, porte-parole du réseau Sortir du Nucléaire.

A Dunkerque les manifestants ont défilé équipés de lunettes anti-radiations, brandissant des pancartes "l'énergie verte créée 10 fois plus d'emplois que le nucléaire".

Vincent Dhelin, responsable régional EELV, y a dénoncé l'insécurité de la centrale de Gravelines qui pour lui est "comme une voiture d'occasion de 200.000 km, on fait des révisions, des contrôles techniques, mais on sait bien qu'il y a une durite qui un jour va péter et qu'il finira par y avoir une fuite d'huile, c'est inévitable".

Le Nouvel Observateur - AFP

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