Dans la nature, les choses ne sont la propriété de personne, La propriété est marquée par l’usage et l’idée de patrimoine n’existe pas. Tout appartient à tout le monde. L’idée des magasins gratuits n’est donc pas un projet charitable ou humanitaire. La gratuité c’est un changement global de notre manière de vivre, une révolution où toutes les dimensions humaines inter-agissent entre elles.
La dimension économique
- favoriser la fluidité et abondance des échanges: échapper à l’illusion de rareté que nous subissons
- partage des richesses sans spéculation
- transcender le concept de “TROC” et dépasser cette notion de réciprocité.
- transcender le concept de “CADEAU”, unidirectionnel et personnalisé.
La dimension sociale
- s’ouvrir à d’autres rapports humains: favoriser la convivialité et les rencontres
- favoriser l’auto-organisation, la démocratisation de la distribution
- apprendre à coopérer plutôt que de concurrencer
La dimension écologique
- favoriser la récupération, l’usage durable et la transformation des objets contre le prêt-à-jeter
La dimension individuelle
- changer le monde en nous changeant nous même, en permettant aux autres de s’approprier nos biens.
- se libérer du matérialisme, de l’attachement aux objets.
- se libérer de la dépendance de l’argent pour moins “travailler” et vivre plus libres.
- se libérer de fausses croyances: “tout se paie”, “il faut mériter”.
- apprendre à donner et apprendre à recevoir: cette philosophie est transversale, elle est applicable dans tous les domaines, pas seulement le matériel.
Texte écrit par les Indignés de la Réunion ( Paula Gallego )