Source : www.reporterre.net
Silence
samedi 25 janvier 2014
Pédaler pour se déplacer ? Allons donc : cela sert à presser des légumes, décortiquer les noix, laver le linge, souder...
Au Guatemala, l’association Maya Pedal utilise des vélos pour alimenter des moulins, des presses à légumes et à fruits, des pompes à eau, etc.
Il existe en Grande-Bretagne un magazine Low tech magazine qui s’intéresse tout particulièrement à ce genre d’utilisation de matériel simple pour se substituer à des appareils compliqués, souvent électriques, dont l’entretien est difficile sans passer par des spécialistes.
Outre Maya Pedal, la revue cite d’autres initiatives du même genre : l’association canadienne Malnutrition Matters a mis au point un broyeur alimentaire qui fonctionne aussi à partir du recyclage d’un vélo. Chocosol au Mexique utilise un vélo pour broyer des fèves de cacao. L’association Full Belly project fournit des décortiqueuses de noix à des villages africains.
Dans les centres écologiques, des machines à laver ou des broyeurs de pommes fonctionnent avec l’appui d’un vélo.
En produisant directement la force nécessaire, sans passer par l’électricité, on économise environ 70 % de l’énergie.
L’usage du pédalier qui ne s’est développé qu’au début du vingtième siècle a été utilisé pour des usages industriels : avec un tandem, un ingénieur anglais a mis au point Dynapod, un engin sur lequel on peut fixer différents appareils selon ses besoins...
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Source : www.reporterre.net
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