tdg.ch -Sarah Hussain | 20.12.2011 | 12:35
Après le passage de la tempête Joachim la semaine dernière et de la neige le camp des indignés, bien désert, semble tenir le coup.

Lundi matin, sous la neige, le camp des indignés aux bastions est désert. On pensait qu'il n'atteindrait pas l'hiver, mais même paratiquement vide, le village semble tenir le coup. Une dizaine de tentes supporte tant bien que mal les attaques du climat.
A côté du stand d'information, une tente verte montre pourtant quelques signes d'agitation. Quatre personnes en sortent des meubles plein les bras, surpris au réveil par les flocons: «Nous ne nous attendions pas à ce qu’il neige d’un seul coup, raconte l'un d'eux, en secouant une bâche. Il fait froid mais nous essayons tout de même de nous accrocher!». Les indignés affirment être un vingtaine à braver le froid. Mais nous n'en n'avons compté que cinq, en plein jour.
Projet
Les intempéries de la semaine dernière ont fait écrouler la tente de réunion. Une autorisation a été demandée pour installer une structure plus grande et plus étanche. En attendant, on se contente de «faire des réunions moins régulières, tous les deux ou trois jours.», dit Martin, un pensionnaire.
De son coté, le Conseil Administratif, qui doit prendre sa décision demain, semble y être plutôt favorable: «Je n'ai reçu les photos et les plans d'implantation que hier. J'en ai vaguement parlé à mes collègues, qui n'ont à priori pas l'air contre.», confie Rémy Pagani, conseiller administratif en charge du Département des constructions et de l’aménagement.
Les indignés bénéficient toujours de l’autorisation «permanente et renouvelable» de la Ville, de rester aux Bastions jusqu’à la fin du mois. Passé cette date, la situation sera réévaluée.
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