Samedi 18 février : St Géniès de Malgloires - Journée formation CAC30 Formation prévue au foyer municipal de St Géniès de Malgloires de 9h30 à 17 h Cette formation sera assurée par 2 intervenants : Esther Jeffers, maître de conférences à Paris 8 dont les thèmes de recherche sont les banques, les marchés financiers... Elle est membre du Conseil scientifique d’Attac. Michel Sala, qui a une expérience bancaire dans le financement des collectivités locales. Le contenu de la journée est prévu comme suit : 9h30 à 12h30 (avec pause) : avec Esther La dette d’où vient-elle ? Les mécanismes bancaires-création monétaire Austérité et inégalités sociales 12h30-13h30 Repas tiré du sac 13h30-17h (avec pause) Deux commissions ou groupes de travail : 1) Avec Esther Que faire ? Solutions face à la crise. Quels argumentaires ? 2) Avec Michel Comment aborder la dette de la Ville de Nîmes : compte administratif, État de dette, emprunts toxiques. + sur http://local.attac.org/attac30/spip.php?article895 _______________________________________________________ Samedi 18 février : Nîmes, 14h Les indignés de Nîmes se retrouvent pour une action en solidarité avec le peuple grec ce samedi 18 février à 14h à la Maison Carrée. Banderoles et pancartes bienvenues !!! ________________________________________________________ Grèce : la débâcle de l’austérité, le naufrage de l'Europe Le Parlement grec a adopté hier un énième plan d’austérité négocié avec la Troïka. En échange, la BCE, le FMI et l’Union européenne accepteront de débloquer une nouvelle tranche de financement d’un plan que plus personne n’ose encore qualifier de «sauvetage». Malgré les défections de ministres et de députés, les manifestations d'hier, d'une ampleur sans précédent, n'ont pas suffi à bloquer l'adoption du plan au Parlement, avec une majorité incluant le Parti socialiste, la droite classique et l'extrême-droite. La colère et le désespoir populaires vont encore s'amplifier. L’économie grecque est littéralement laminée par les politiques d’austérité, dont le nouveau plan est une étape supplémentaire : baisse de 22 % du salaire minimum, ramené à 586 euros brut sur 14 mois, suppression dans l’année de 15 000 emplois publics, nouvelles coupes dans les pensions de retraite. Loin de jeter les bases d’une sortie de crise, les prétendues « cures » imposées par la Troïka entretiennent un cercle vicieux de récession et de chômage. Le but de ces politiques: imposer une "dévaluation interne" par une baisse massive des salaires et des budgets sociaux, en préservant les intérêts des classes dominantes et du secteur financier. Les banques grecques seront recapitalisées par l'État mais resteront dans les mains de leurs actionnaires privés. Selon le FMI lui-même, la saignée actuelle et la restructuration en cours de la dette grecque ne permettront dans la meilleure des hypothèses que de ramener la dette de 160 % à 120 % du PIB d'ici 2020.Les nouveaux prêts ne serviront qu'à rembourser les anciens, la restructuration de la dette ne servira qu'à maintenir à long terme le flux des intérêts qui saignent l'économie grecque en alimentant les banques européennes. La Grèce sera ramenée à une économie de subsistance et de tourisme à bas prix. La crise est économique et sociale, mais aussi démocratique et politique. La classe politique grecque reste sourde aux exigences des citoyens, tandis que l'Union européenne exerce une violence sans précédent contre l'un de ses pays membres, prélude à d'autres violences contre d'autres pays. Il faut croire que la Grèce est pour les classes dominantes un laboratoire pour tester jusqu'où elles peuvent aller dans la pression exercée sur les peuples. Parmi les mesures indispensables pour sortir la Grèce, mais aussi le Portugal, l'Espagne, l'Italie et l'ensemble de l'Europe de cette impasse, il faut d'urgence une reprise en main de la Banque centrale européenne par le politique, une réforme fiscale taxant les revenus financiers et les gros patrimoines, une annulation des dettes illégitimes, une politique européenne de convergence sociale vers le haut, des plans massifs d'investissement public pour la transition écologique... Les luttes sociales sont appelées à s'amplifier dans les mois à venir dans toute l'Europe pour stopper la spirale infernale de l'austérité et de la désagrégation, et imposer une réorientation solidaire de la construction européenne, à commencer par le rejet du « Pacte budgétaire ». Dans cette perspective, Attac France appelle à multiplier les initiatives de solidarité avec le peuple grec. Attac France, le 13 février http://www.france.attac.org/articles/grece-la-debacle-de-lausterite-le-naufrage-dun-pays |