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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 12:42
lefigaro.fr
Mis à jour le 30/03/2012 à 11:55 | publié le 30/03/2012 à 11:44  

Environ 800.000 personnes ont manifesté hier en Espagne, selon le ministère de l'Intérieur, lors de la grève générale contre la réforme du travail appliquée par le gouvernement de droite, avant la présentation aujourd'hui du budget 2012 marquée par d'importantes coupes sociales.

Après une journée de grève moyennement suivie, une marée humaine a envahi dans la soirée les rues d'une centaine de villes. Les syndicats Comisiones Obreras (CCOO) et UGT, qui avaient organisé cette journée de mobilisation, ont chiffré la participation à près d'un million de personnes à Madrid et 800.000 à Barcelone, la deuxième ville du pays. Ils ont menacé le gouvernement d'un "conflit social grandissant" s'il n'accepte pas de négocier sur la réforme du travail avant le 1er mai.

Violents heurts à Barcelone

Selon le ministère de l'Intérieur, environ 800.000 personnes sont descendues dans les rues dans l'ensemble du pays. Les mobilisations les plus importantes ont été enregistrées en Galice (140.000 manifestants), à Madrid (85.000), en Andalousie (80.000), au Pays basque (85.000), en Catalogne (68.000) et dans la région de Valence (65.000).

Cette journée a été émaillée de quelques heurts, notamment à Madrid entre piquets de grève et policiers, mais surtout à Barcelone. Les incidents les plus violents ont éclaté dans la capitale catalane, en marge des manifestations, lorsque des groupes de jeunes ont affronté la police qui a riposté en faisant usage de balles en caoutchouc. Selon le ministère, 116 personnes ont été blessées dans l'ensemble du pays, dont 70 policiers et 46 manifestants.

LIRE AUSSI:

» L'Espagne en grève générale replonge dans l'austérité

» Les Espagnols contre la réforme du droit du travail

» Mariano Rajoy affronte sa première grève générale

» L'Espagne s'enfonce dans la récession début 2012

 

 

                                                                        *******************************************

 

http://www.dna.fr/actualite/2012/03/29/une-maree-humaine-defile-dans-l-espagne-en-greve-violences-a-barcelone

publié le 29/03/2012 à 20:57

 

International Une marée humaine défile dans l’Espagne en grève, violences à Barcelone

 

 

Une marée humaine défile dans l’Espagne en grève, violences à Barcelone

Une marée humaine défile dans l’Espagne en grève, violences à Barcelone

 

Une marée humaine agitant des nuées de drapeaux rouges a défilé jeudi dans toute l’Espagne, des manifestations émaillées de violences à Barcelone, au soir d’une grève générale contre la réforme du travail et la politique d’austérité du gouvernement de droite.

 

La veille de l’annonce du budget 2012, marqué par une cure de rigueur sans précédent, des centaines de milliers de personnes ont manifesté à travers le pays, point d’orgue de l’exaspération sociale qui grandit sur fond de chômage galopant, de récession et de coupes sociales draconiennes.
Portant de petites pancartes où étaient dessinés des ciseaux, symbole des réductions budgétaires, au moins 100.000 manifestants ont parcouru les avenues du centre de Madrid.
Dans le cortège, José Luis Rodriguez, commercial dans le secteur automobile de 35 ans, expliquait avoir fait le choix de perdre une journée de salaire pour défendre ses droits, en faisant grève pour la première fois de sa vie.
«Cette journée va me coûter 60 euros, c’est peu en comparaison de ce qu’ils risquent de me prendre demain avec la réforme, ils peuvent me jeter à la rue», lançait-il. «Ils attaquent les droits des travailleurs, si nous ne sortons pas dans les rues, ils ne sauront pas que nous sommes contre la réforme.»
Les manifestants, évalués à 800.000 par les syndicats, défilaient aussi à Barcelone, la deuxième ville du pays, où des violences ont éclaté entre policiers et groupes de jeunes.
«La police a dû intervenir et a utilisé des balles en caoutchouc» face à un «groupe assez important» qui a provoqué «des incidents violents», a déclaré un porte-parole du ministère régional de l’Intérieur.
Partout ailleurs, la mobilisation était forte, avec 50.000 personnes à La Corogne selon la police, 25.000 à Saint-Jacques de Compostelle selon les syndicats et entre 72.000 et 400.000 dans toute l’Andalousie, suivant les estimations.
Des incidents ont aussi éclaté à Madrid, Vitoria et Séville. Au total, 176 personnes ont été interpellées, 58 policiers et 46 manifestants ou grévistes ont été blessés, selon le ministère de l’Intérieur.
Brandissant des pancartes avec les mots «Réforme du travail, NON», les piquets de grève s’étaient installés tôt le matin aux portes des usines, des marchés de gros de Madrid et Barcelone, des banques ou des stations de transports en commun, placardant des affichettes annonçant: «Fermé pour cause de grève».
Les syndicats CCOO et UGT voulaient ainsi dénoncer la réforme du marché du travail déjà appliquée par le gouvernement, dans le but de combattre un chômage qui frappe 22,85% des actifs.
Selon eux, cette réforme aura pour seul effet d’aggraver le fléau, alors que le gouvernement espagnol lui-même prévoit la destruction de 630.000 emplois en 2012 et un chômage à 24,3% en fin d’année.
Pour le chef du gouvernement Mariano Rajoy, au pouvoir depuis cent jours, cette grève arrive au pire moment: sous l’oeil de ses partenaires européens, inquiets de l’état des finances publiques du pays, le Conseil des ministres présente vendredi le budget 2012, marqué par des coupes sévères.
L’objectif est de réduire à 5,3% du PIB en fin d’année le déficit public, après un dérapage jusqu’à 8,51% en 2011, au prix de lourds sacrifices sociaux.
«Je ne vais pas faire grève parce que cela signifie aussi coopérer avec la crise et perdre des millions d’euros dont nous avons besoin pour en sortir», confiait Carmen Sanchez, une fonctionnaire de 45 ans, qui attendait jeudi matin son train sur un quai de la gare d’Atocha.
Alors que les syndicats annonçaient très vite un «immense succès», le ministère de l’Intérieur a fait état d’une grève peu suivie.
«Nous n’allons pas renoncer, jusqu’à ce que le gouvernement ouvre une négociation avec la volonté de modifier la loi», a lancé Candido Mendez, secrétaire général d’UGT.
L’impact de la grève semblait avoir été limité par l’accord de service minimum conclu entre syndicats et pouvoirs publics, sans compter le souci de nombreux Espagnols de ne pas perdre une journée de salaire dans un contexte de rigueur.
A Madrid, 30% en moyenne des métros et des bus devaient circuler, de même que 20% des trains nationaux dans le reste du pays. Les compagnies aériennes Iberia, Air Nostrum et Vueling ont annulé en moyenne 60% de leurs vols.
Outre les services publics, les industries métallurgiques et automobiles semblaient les plus touchées par les arrêts de travail. Des lieux touristiques, comme l’Alhambra de Grenade ou le musée Picasso de Barcelone, sont restés fermés.

  publié le 29/03/2012 à 20:57

 

 

 

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