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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 17:28

 

Le Monde.fr avec AFP | 12.11.2012 à 16h22 • Mis à jour le 12.11.2012 à 16h34

 

 
Des dizaines de manifestants rassemblés devant le siège du Parti Populaire à Madrid le 12 novembre.

Aux cris de "Assassins", des dizaines de manifestants se sont rassemblés lundi 12 novembre à Madrid sous les fenêtres du parti conservateur au pouvoir en Espagne, dénonçant la vague de milliers d'expulsions de propriétaires endettés qui a tourné au drame avec deux suicides en quinze jours. "Terrorisme immobilier, non !", "Stop aux expulsions", pouvait-on lire sur les pancartes brandies par les manifestants, pour beaucoup touchés directement, qui tapaient sur des casseroles.

Environ 350 000 propriétaires surendettés ont été expulsés depuis l'éclatement de la bulle immobilière en 2008, qui a précipité la crise en Espagne et fait bondir le taux de chômage à 25 %. Mais sous la pression sociale, accentuée après le suicide de deux personnes en quinze jours alors que les huissiers étaient sur le point de les expulser, les petits propriétaires risquant l'expulsion pourraient obtenir un sursis.

 

GEL TEMPORAIRE POUR LES CAS LES PLUS GRAVES

Lundi, l'Association espagnole des banques (AEB) et celle des Caisses d'épargne (CECA) ont annoncé le gel temporaire des saisies dans les cas les plus graves.  "J'espère que nous pourrons parler lundi de l'arrêt temporaire des expulsions qui touchent les familles les plus vulnérables", avait déclaré vendredi le chef du gouvernement, Mariano Rajoy. Des responsables de son Parti populaire devaient rencontrer lundi des représentants de l'opposition socialiste pour tenter de s'entendre sur des mesures d'urgence, qui pourraient inclure un moratoire.

Pas assez pour les militants de la plate-forme PAH, qui aide les personnes menacées d'expulsion et affirme avoir bloqué 463 saisies depuis 2009. Ces derniers exigent que toutes les expulsions de domiciles principaux soient paralysées, et que la saisie du logement suffise à solder la dette, contrairement à la législation espagnole en vigueur, amplement dénoncée.

 

 "PROBLÈMES DE CONSCIENCE"

Ils sont soutenus par un mouvement de protestation sociale croissant, alimenté par le drame des suicides mais aussi un fort sentiment de défiance envers les banques, dont certaines ont été sauvées par des fonds publics. Parmi elles, le géant Bankia, qui fait l'objet d'un sauvetage de près de 24 milliards d'euros. "C'est injuste qu'il faille les aider alors qu'eux refusent de nous aider", dénonce Maria Vivar, retraitée élégante de 70 ans venue manifester car elle risque d'être expulsée pour s'être portée garante du prêt de son fils, aujourd'hui au chômage.

Le malaise s'est même étendu à la police et la justice. Le principal syndicat de policiers, le SUP, a annoncé dimanche qu'il soutiendrait les agents refusant de participer à des expulsions pour "problèmes de conscience". Dans un rapport écrit en octobre, plusieurs magistrats espagnols ont eux dénoncé "des procédures juridiques extrêmement agressives" tandis que des juges sont de plus en plus critiques dans les médias.

Lire : Les juges au secours des expulsés en Espagne


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