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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 16:35
ledauphine.com - le 29/05/2012 à 06:01
Pour l’instant, le chef du gouvernement espagnol est catégorique : l’Espagne ne fera pas appel à l’aide internationale… Une situation difficilement tenable selon les experts.

Pour l’instant, le chef du gouvernement espagnol est catégorique : l’Espagne ne fera pas appel à l’aide internationale… Une situation difficilement tenable selon les experts.

 

C’est un coup de tonnerre dans le ciel européen : après la Grèce, l’Espagne s’enfonce un peu plus dans la crise économique. Avec des banques affaiblies, un taux de chômage record, des régions surendettées et des finances exsangues, le pays doit faire face à la crise la plus sévère de son histoire. La quatrième puissance de la zone euro tente pourtant de rassurer ses partenaires. Mais les perspectives de sortie de crise restent incertaines. Et font peser de sérieuses menaces sur l’Union monétaire.

Le secteur bancaire dans un état critique

Le chef du gouvernement espagnol l’a reconnu lui-même hier : son pays rencontre d’importantes difficultés de financement. La crise bancaire s’y aggrave de jour en jour… Et le spectaculaire et coûteux sauvetage de la troisième banque du pays, Bankia (23,5 milliards d’euros, lire repères), n’a pas arrangé la situation. Signe de la suspicion qui pèse sur les banques, même les plus solides comme Santander ou BBVA étaient pénalisées hier sur les marchés tandis que la Bourse madrilène a passé presque toute la séance dans le rouge.

Mais Mariano Rajoy s’est voulu rassurant : ”Il ne va y avoir aucun sauvetage” extérieur du secteur bancaire. En clair, le conservateur prétend pouvoir recapitaliser seul ces banques… Oui, mais comment ? C’est normalement le Fonds public d’aide au secteur (Frob) qui doit injecter ces fonds. Le problème : avec moins de 5 milliards d’euros encore disponibles, il n’a pas la somme suffisante.

Des régions ultra-endettées

D’autant que Madrid doit également faire face à l’endettement de ses régions. La Catalogne, dont le déficit public a atteint 3,29 % du PIB en 2011 et qui est confrontée à d’énormes coûts de refinancement, a exhorté vendredi Madrid à autoriser les régions à recourir à des obligations régionales émises conjointement.

Le gouvernement a déjà annoncé avoir souscrit un prêt de 30 milliards d’euros, qui pourra être porté à 35 milliards si besoin pour aider les collectivités à payer les factures impayées qui s’élèvent à 19,4 milliards.

En échange, le gouvernement a imposé l’austérité aux régions et adopté un plan d’une rigueur historique de plus de 27 milliards. Objectif : ramener le déficit public du pays à 5,3 % cette année contre 8,9 % du PIB en 2011. Difficilement tenable, selon de nombreux experts.

Un taux de chômage record

En apportant son aide à Bankia, jamais l’État espagnol n’avait mené un plan de sauvetage d’une telle importance.

Dans un contexte social très difficile mêlant taux de chômage record (près de 25 %) et plans de rigueurs successifs, l’annonce a du mal à passer auprès des Espagnols.

L’Europe retient son souffle

En attendant, l’Europe retient son souffle… Et malgré les dénégations officielles de l’exécutif, l’Espagne pourrait être contrainte d’accepter in fine une aide internationale pour éviter un scénario à la grecque et un risque de contagion à toute la zone euro. Si les tensions des marchés persistent, ”le pays serait bien susceptible de demander de l’aide au Fonds européen de stabilité financière”, voire du FMI, confirme une source gouvernementale.

La crise Bankia

C’est un sauvetage historique dans le secteur bancaire espagnol : Bankia a annoncé vendredi dernier avoir besoin de 19 milliards supplémentaires, soit un total de 23,5 milliards d’euros en ajoutant l’aide publique annoncée le 9 mai, sous forme de prêt transformé en participation.

La banque a également affiché une perte pour 2011 de 2,979 milliards d’euros, contre un bénéfice de 309 millions affiché précédemment.

L’État s’est engagé à apporter tous les fonds nécessaires à Bankia qui représente 10 % du système financier espagnol, et qui est donc considérée comme une banque “systémique”, ne pouvant pas faire faillite sous peine de contaminer tout le secteur.

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