La première Nuit debout de Rennes, sur le modèle du mouvement lancé place de la République, à Paris, réunissait 250 personnes, mardi, en début de soirée.
Rennes vit sa première Nuit debout, ce mardi 5 avril, rebaptisé 36 mars par les organisateurs de ce « mouvement citoyen ». L'événement, lancé sur Facebook, réunissait quelque 250 personnes, vers 21 h.
« Inventer autre chose »Les premiers participants sont arrivés vers 18 h, installant une banderole « Convergence des luttes, autogestion », aux abords de l'esplanade Charles-de-Gaulle.
Depuis, les prises de parole se succèdent, avec une sono un peu faiblarde et le même thème, résumé par l'un des participants : « La loi travail, on s'en fiche, il faut inventer autre chose tous ensemble ».
Quelque 200 personnes sont maintenant rassemblées esplanade De-Gaulle dans une ambiance musicale #Rennes
La Nuit Debout s'organiseAprès un vote en AG, il a été décidé de rester sur l'esplanade et non de rejoindre la place du Parlement. Des barnums on été installés. Les contacts sont échangés pour préparer la suite
A #Rennes, sous le barnum, les volontaires s'inscrivent : action ou logistique #NuitDebout
« Le but est de revenir demain mercredi puis de se retrouver chaque soir. On occupe symboliquement une place ou chacun peut venir échanger librement et tenter de trouver un moyen de peser sur les politiques qui ne nous représentent plus », explique un participant, étudiant à Rennes 1
A 1h du matin, le moment reste festif. Danses, débats et musique animent l'esplanade qui se vide doucement.
Lire aussi :
Rennes. La première Nuit debout en cinq questions
Source : http://www.ouest-france.fr
commenter cet article …